Rumonge, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi en provenance de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, 6 moteurs à bateaux ont été subtilisés dans les eaux du lac Tanganyika la nuit dernière par des hommes armés non encore identifiés, rapporte-t-on dans cette circonscription administrative.
Gabriel Butoyi, président de la fédération des pêcheurs du Burundi, a confirmé les faits, indiquant que le vol a été commis par 4 hommes lourdement armés vers 1h30 minutes. Ils étaient à bord d’une pirogue et ils ont volé six moteurs à bateau, des batteries, des téléphones, des gilets de sauvetage des pêcheurs et se sont dirigés vers la Rd Congo.
La même source précise que les assaillants parlaient le lingala, une preuve que c’était des voisins de l’Ouest. Les pêcheurs ne savent plus à quel saint se vouer face à cette recrudescence des vols à main armée dans le lac Tanganyika. Ils demandent que la sécurité soit renforcée dans le lac face à ce qu’ils appellent une forme de piraterie qui commence à se développer dans les eaux du lac Tanganyika.
Rappelons que le dernier cas de vol à main armée date du mois de mai où deux moteurs avaient été volés. La coopération entre les autorités administratives et policières du Burundi et de la République démocratique du Congo pourrait juguler cette insécurité qui prévaut dans le lac Tanganyika, selon certains pêcheurs. D.N.
Burundi - Sécurité - Politique
Après l’attaque de Rutegama, des arrestations !
Gitega, le 6 juillet 2021 (Net Press). Après les attaques de Rutegama du 26 juin 2021 en province de Muramvya, au Centre du pays, Claver Kobako, un enseignant de l’Ecofo Muramvya, natif de la commune Mukike, est détenu au service national des renseignements.
Nous apprenons, dans une déclaration rendue publique par le porte-parole du principal parti de l’opposition, Cnl, Terence Manirambona, que plus de vingt-sept membres de cette formation politique ont été arrêtés. Il ajoute que ces arrestations à caractère politique qu’il qualifie d’intempestives sont inquiétantes, d’autant plus ceux qui les arrêtent sont des civils.
Terence Manirambona dit que ces arrestations constituent une chasse à l’homme pour les membres de l’opposition. Il en veut pour preuve que même le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, à travers ses sorties médiatiques, reconnaît que les assaillants de Rutegama ne sont pas encore identifiés. Or, ce qui inquiète ce communicateur du Cnl, c’est qu’une heure seulement après les attaques, huit membres de cette formation politique avaient été arrêtés.
Terence Manirambona dit qu’après l’attaque, aucun élément armé n’était plus sur place et se demande sur quoi se base-t-on pour arrêter en cascades ces membres du Cnl.
Terence Manirambona dit que les arrestations n’épargnent même pas tous les membres de la famille, l’époux et l’épouse, et un enfant de trois ans et se demande si l’enfant a la majorité juridique pour être entendu.
Le porte-parole du Cnl s’inscrit en faux contre l’assassinat des citoyens innocents en général perpétré en date du 26 juin 2021 et plus particulièrement les membres du parti de l’opposition (conseil national pour la liberté) Cnl pour qui il demande un relâchement sans aucune autre forme de procès.
Terence Manirambona rappelle que lorsque la campagne présidentielle et législative battait son plein, des arrestations des "Cnlois" à grande échelle ont été observées et visaient le verrouillage de l’espace politique. Le ministère ayant la sécurité dans ses attributions justifiait que ces arrestations prétendait que les membres de sa formation politique étaient poursuivis pour d’autres manquements alors que visiblement, il s’agissait des mobiles politiciens.
Nous apprenons que le Directeur de la prison de Muramvya arrêté en date du 28 juin 2021 pour une enquête sur l’attaque de Rutegama, a été demis de ses fonctions et vient d’être remplacé par un officier de la police. N.R.
Burundi - Politique
Le président de la République tient une réunion avec les administratifs en province de Mwaro
Mwaro, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a tenu dans la matinée de ce mardi, une réunion avec les chefs des services, les administratifs, les natifs de la province de Mwaro, au Centre du pays. Elle était centrée sur la sécurité et le développement de cette province.
Le colonel Gaspard Gasanzwe, gouverneur de la province de Mwaro, a fait savoir que son ressort administratif a recouvré la paix et la sécurité après les attaques qui ont fait des morts et blessés dans les communes de Rusaka et de Ndava.
Le colonel Gaspard Gasanzwedit que le centre-ville de Mwaro éprouve une insuffisance en eau potable et la nécessité de bitumage de l’axe Gihinga, Mwaro et Kibumbu , et la réunion s’est poursuivie à hui clos. N.R.
Burundi - Politique
L’ancien porte-parole de l’ancien président Ndayizeye rentre de nouveau à Bujumbura
Bruxelles, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes en provenance de la capitale belge, Pancrace Cimpaye, ancien porte-parole de l’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye, (30 avril 2003 - 26 août 2005), pourrait rentrer dans son pays ce mercredi 7 juillet dans la soirée.
Cet homme, membre influent du parti Sahwanya Frodebu, a connu une vie politique instable depuis le départ du pouvoir de son président. L’on saura qu’il a été journaliste et animait l’organe de presse du parti "Aube de la Démocratie" et l’on estime que sa plume n’était pas tendre envers les autorités politiques sous le régime de l’ancien président, feu Pierre Buyoya. Cela lui a valu un exil en Europe.
Plus tard, il a regagné le pays sous le régime de l’autre ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza (26 août 2005 - 08 juin 2020) où il essaya d’entrer en opposition dans la coalition de l’Adc-Ikibiri. Mais là aussi, il fut obligé de quitter de nouveau son pays, en 2015 lors du troisième mandat controversé du président Nkurunziza, pour s’installer en Europe.
Il s’intégrera dans une nouvelle coalition des membres de la diaspora, Cnared-Giriteka, qui n’a jamais inquiété Gitega car ces derniers étaient divisés. Il y a même une opinion qui veut qu’il y avait des infiltrations du pouvoir au sein de cette coalition des partis dits de l’opposition. Ils créeront une autre coalition dite Cfor-Arusha mais Pancrace Cimpaye avait déjà rejoint l’opposition d’Alexis Sinduhije.
Contre toute attente, il est attendu à Bujumbura mais l’on sent que son influence en politique est aujourd’hui proche de zéro. Il rejoint Anicet Niyonkuru, ancien porte-parole du Cnared-Giriteka, président du parti Cdp et aujourd’hui fonctionnaire au ministère ayant la communication dans ses attributions.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que Dr. Jean Minani, ancien président de l’assemblée nationale, ancien président du Frodebu, ancien président du Cnared-Giriteka, serait entré en contact avec le pouvoir de Gitega pour négocier son retour au pays. Que restera-t-il de la coalition Cnared d’ici l’année 2027, après le septennat du président Evariste Ndayishimiye ? J.M.
Burundi - Rwanda - Coopération
Le Rwanda présent lors d’une réunion des services de renseignements des pays de la région des grands lacs
Bujumbura, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Il se tient depuis ce matin à Bujumbura une 4ème réunion des chefs de renseignements du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo. Elle est centrée sur la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. Le nouveau dans tout cela est qu’il y a une présence notable de la délégation rwandaise, ce qui était impensable il y a juste 6 ans.
L’objectif est de coordonner les actions dans la lutte contre les forces négatives qui sévissent dans la sous-région car seule la conjugaison des efforts des pays membres peut venir à bout ce terrorisme. Les détails sur la suite de ces assises seront livrés lors de la lecture du communiqué conjoint.
L’on se rappelle que le Burundi a été absent lors d’une réunion des services de renseignements des pays de la région des grands lacs tenue à Kinshasa en juillet 2019, une rencontre qui avait réuni des représentants de services de renseignements du Burundi, de la Rdc, du Rwanda, de l’Ouganda et de la Tanzanie.
Selon nos informations, les services burundais étaient absents et des sources internes de Gitega indiquaient que cette bouderie était liée au rapprochement entre le Rwanda et la Rdc car les présidents congolais, rwandais et angolais avaient annoncé le renforcement d’un axe diplomatique entre ces trois pays, notamment sur les questions sécuritaires.
Encore un espoir pour le réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega !
Nombreux interlocuteurs contactés par la rédaction parlent d’un espoir pour le réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega, d’autant plus que les relations entre les deux pays s’étaient dégradés depuis 6 ans où les deux pays s’accusaient mutuellement d’être la source de l’insécurité réciproque.
La présence du premier ministre rwandais, Edouard Ngirente, lors du 59ème anniversaire marquant l’accession à l’indépendance du Burundi, a été hautement saluée par le président burundais Evariste Ndayishimiye. La présence d’un émissaire rwandais dans ces assises est une bonne augure dans la reprise des relations diplomatiques qui étaient tombées des plus bas depuis 2015.
Nos interlocuteurs demandent au gouvernement de Gitega de consentir les efforts pour la re-normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, pour la reprise de la libre circulation des biens et des personnes au profits des trésors publics de ces deux pays et le réchauffement des relations d’amitié entre les deux peuples frères. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses - Société
L’archevêque Simon Ntamwana souffle ses 75 bougies !
Gitega, le 6 juillet 2021 (Net Press) . C’était ce dimanche 4 juillet 2021 que l’archevêque de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, a fêté son anniversaire de 75 ans de naissance. Cette festivité a vu la présence de plusieurs hauts cadres du pays, à commencer par le premier d’entre eux, Evariste Ndayishimiye, l’ex président sylvestre Ntibantunganya et bien d’autres.
L’archevêque Simon Ntamwana, dans son homelie, a remercié le Seigneur pour les 75 ans de naissance ; il a ensuite remercié ses parents et tous ceux qui ont contribué pour la préparation de cette fête.
Il a interpellé les chrétiens de pratiquer l’amour du prochain et d’éviter l’orgueil qui est à l’origine du mépris et de la mésentente entre les frères. Il a invité les autorités du pays à redynamiser les relations internationales et a ajouté qu’aucun pays ne peut se suffire à lui-même.
Le président de la République a félicité l’archevêque Ntamwana pour son anniversaire de 75 ans et lui a remercié pour ses réalisations durant les 75 ans et salue les contributions de l’Eglise catholique dans le développement du pays.
En guise de félicitation, les quatre familles natives de la province Gitega, y compris le président Evariste Ndayishimiye, ont remis un véhicule comme cadeau à l’archevêque Simon Ntamwana comme remerciement de ses réalisations. Et en son nom, Evariste Ndayishimiye a donné comme cadeau une génisse à l’archevêque Ntamwana et ce dernier lui aussi a donné en échange un cadeau de trois moutons à Evariste Ndayishimiye, signe de reconnaissance de leur amitié.
Mgr. Simon Ntamwana est connu comme un homme d’église qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il est toujours franc et direct quand il s’agit de prodiguer des conseils aux autorités tant politiques que religieuses car chez lui, noir c’est noir, blanc c’est blanc. N.B.
Burundi - Administration
Les retraités de l’Inss se plaignent toujours, ils sont servis après les autres
Bujumbura, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Selon des retraités de l’institut national de sécurité sociale, Inss, rencontrés par la rédaction, ils sont aujourd’hui au regret de voir que de leur temps, ils ont servi la Nation avant de se servir. Maintenant qu’ils doivent être assistés par ceux-là mêmes qui ont été initiés par eux, leurs traitements, dérisoires par ailleurs, arrivent toujours en retard.
Ils en veulent que les salaires des mois de mai et de juillet, deux journées de fêtes dans notre pays, les fonctionnaires se servent vers le 24 du mois précédent alors que les retraités perçoivent leurs pécules après le premier du mois suivant. Ils se plaignent que pour le moment, les premiers traitements ont été aperçus sur leurs comptes à partir du 5 juillet.
Notons que des informations persistantes indiquent que comparativement à l’ Inss, les affiliés de l’Office National des Pensions et Risques professionnels, Onpr, reçoivent leurs salaires le 25 avant la fin du mois en cours. D’autres sources précisent même que les affiliés de ce nouvel office reçoivent leur traitement entier conformément à la décision du président de la République.
La rédaction a contacté un membre de l’Onpr qui a déclaré qu’ils ne reçoivent pas la totalité de leur traitement mais que l’office y travaille car c’est une mesure prise par les plus hautes autorités de ce pays. De leur côté, les affiliés de l’Inss trouvent que cette situation est inapplicable chez eux compte tenu de la masse salariale des retraités ainsi que leur effectif.
Selon un expert des retraites, ceux qui sont déjà en pension devraient être payés suivant les cotisations des fonctionnaires encore en fonctions. Malheureusement, avec le gel des annales, les salaires de ces derniers ont stagné et ces deux institutions auront à un certain moment des difficultés à honorer leurs engagements si le gouvernement ne revient pas sur cette mesure de gel des annales. Ch.N.
Burundi - Agriculture
Vers l’agriculture moderne dans notre pays
Bujumbura, le 6 juillet 2021 (Net Press) . Selon le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Deo Guide Rurema, une superficie de plus de 15.998 ha sera cultivée de façon moderne durant la saison culturale A 2021-2022. Il l’a annoncé ce 6 juillet au cours d’un point de presse alors qu’il s’exprimait sur l’état d’avancement des préparatifs de la saison culturale C 2020-2021.
Le ministre Deo Guide Rurema a fait savoir que les préparatifs pour la saison culturale A 2021-2022 connait des activités qui sont en train d’être réalisées où le ministère s’est donné l’objectif d’aménager les espaces cultivables qui ont une superficie de deux hectares ou plus par l’initiative à résultat rapide de cent jours.
Pour ce faire, toutes les terres d’une superficie de 15.998 ha sont déjà recensées et seront cultivées de façon moderne. Ceux qui adhéreront au programme recevront les engrais qu’ils rembourseront après la vente de leur production et en plus, ceux qui aménageront de manière moderne recevront un certificat de mérite.
Pour atteindre ces objectifs, le ministre a demandé aux agriculteurs de suivre toutes les instructions et les conseils donnés par les moniteurs agricoles mais aussi de changer le comportement en considérant la saison sèche comme les saisons A et B, de planter les semences sélectionnées, d’utiliser les engrais chimiques et la fumure organique et de procéder à l’irrigation partout où c’est nécessaire.
Il a demandé aux personnels de la MINEAGRIE d’être de vrais acteurs pour une augmentation de la production ; d’assurer un encadrement rapproché et de privilégier cette activité comme c’est le cas des enseignants et le personnel soignant à leur poste d’attache.
Le ministre a terminé son allocution en demandant à tous ceux qui œuvrent dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement de changer le comportement en adoptant de bonnes pratiques agricoles pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement. N.B.
Burundi - Education
Début de l’examen d’Etat dans tout le pays
Bujumbura, le 6 juillet 2021 (Net Press). C’est aujourd’hui que l’examen d’Etat pour les élèves finalistes de l’école secondaire dans tout le pays a commencé. Selon des informations à la disposition de la rédaction, cet examen compte au total 53.078 élèves qui travaillent dans 106 centres, dont 105 dans le pays et un à Nairobi, au Kenya.
Selon des informations recueillies, 21 élèves passent leur examen dans ce centre de Nairobi. Selon les organisateurs, il n’y a pas de problèmes majeurs dans la passation de cet examen qui se déroulera du 6 au 9 juillet prochain. Les autorités du ministère de l’éducation conseillent aux élèves de garder le calme car il s’agit d’un examen comme ceux qu’ils faisaient habituellement en classes. Ch.N.