Karusi, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Selon nos informations, une personne est morte et huit autres ont été blessées lors d’un accident de roulage survenu sur la route nationale n° 12, colline Rwingoma, commune Buhiga, en province de Karusi, au Centre-est du pays.
Trois d’entre elles qui transportaient des briques sur vélo ont été percutées par un camion appelé communément "Fuso". Quelques éléments de la population en colère ont jeté des pierres et des briques sur ce camion. Lors de l’intervention musclée de la police, 5 autres personnes ont été blessées par des tirs à balles réelles, deux blessées au niveau de l’abdomen et de la poitrine ont été admises à l’hôpital du cinquantenaire de Karusi dit " NatweTurashoboye " et sont entre la vie et la mort, selon nos sources sur place. N.R.
Burundi - Politique
La politique salariale équitable dans le secteur public burundais au cœur des débats au conseil des ministres !
Gitega, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Il s’est tenu ce mercredi, dans la capitale politique Gitega, au Centre du pays, un conseil des ministres dirigé par le président de la République, Evariste Ndayishimiye. Neuf points étaient à l’ordre du jour, dont le projet de la politique salariale équitable dans le secteur public burundais.
Les détails sur la suite de ces assises seront livrés lors de la sortie médiatique du secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye. N.R.
Burundi - Politique
Le ministre Deo Guide Rurema explique sa mesure sur la fixation des prix des produits vivriers
Bujumbura, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Lors d’un point de presse qu’il a animé ce mardi 6 juillet 2021, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Déo Guide Rurema, a donné un éclaircissement sur la décision qu’il a prise de fixer le prix des produits comme le riz, le haricot et le maïs. Selon le ministre Rurema, ceci concerne uniquement les producteurs et non les commerçants.
Il a ajouté que c’est pour protéger les cultivateurs qui, pendant la période de récolte, vendent leurs produits à un prix extrêmement bas malgré beaucoup d’effort et de moyens qu’ils investissent pour obtenir cette production et les commerçants en profitent pour accumuler trop de bénéfices.
Le ministre a déclaré que c’est dans cette optique que l’Etat a mis en place les greniers communautaires et la politique d’acheter cette production à un prix qui convient pour les revendre plus tard, lorsque la production sera réduite sur le marché.
Il a ajouté qu’au niveau de son ministère, on est en train d’étudier comment réguler les prix sur le marché pour le rendre accessible à l’acheteur, en supprimant notamment le travail des commissionnaires qui font que les marchandises arrivent sur le marché en passant par une chaine de personnes.
Le ministre Rurema se félicite que jusqu’à présent, aucun produit vivrier ne vient de l’étranger, signe qu’il y a eu une production satisfaisante.
A la question de savoir pourquoi le café, qui est un produit industriel, coûte moins cher comparativement aux produits vivriers, le ministre a signalé que le prix du café est déjà revu à la hausse et a ajouté que ce n’est pas comme dans le temps où les colons ne permettaient pas qu’on le mélange avec d’autres cultures. Pour le moment, on peut planter d’autres cultures à côté du café. N.B.
Burundi - Politique
La région des grands lacs se convient sur la mise en place d’une commission de lutte contre les forces négatives
Bujumbura, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Aux termes des assises tenues à Bujumbura du 5 au 6 juillet 2021, la quatrième réunion des chefs de renseignements et de sécurité du Burundi, de la République du Rwanda, de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda et de la Tanzanie sous le thème " renforcement de confiance" s’est convenue sur la mise en place d’une commission de lutte contre les forces négatives qui sera basée à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans la lecture du communiqué final, il a été souligné que la sous-région est préoccupée par l’insécurité causée par les forces négatives, particulièrement à l’Est de la République démocratique du Congo.
De son côté, le chef de service des renseignements rwandais, le brigadier général Vincent Nyakarundi, qui a lu le communiqué final de cette réunion, a indiqué que les chefs des renseignements et de sécurité ainsi que les représentants des institutions garantes de l’accord-cadre ont réitéré l’impératif d’une union sacrée pour l’éradication des forces négatives dans la région des grands lacs et la mise en place des mesures non militaires complémentaires à une action militaire renforcée de la région, couplé de la nécessité du groupe de contact de coordination qui devrait travailler en complémentarité et cohérence avec les mécanismes nationaux et internationaux.
Lors de cette clôture de la quatrième réunion des chefs de renseignements et de sécurité, la commission ad hoc qui sera basée dans la ville de Goma pour une durée de deux ans, œuvra sur la facilitation du processus d’action de désarmement et de rapatriement des forces négatives via une approche impliquant les communautés locales et la société, la prévention de la résurgence des forces négatives à travers la lutte contre les réseaux d’approvisionnement en armes, en troupes et en finances, le renforcement de la coopération transfrontalière en vue de générer des opportunités économiques.
Les chefs de renseignement et de sécurité se sont convenus de maintenir un cadre de consultation et ont décidé de tenir leur réunion à Kigali au Rwanda à une date qui sera déterminée après consultation.
Pour rappel, cette réunion a vu la participation de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des grands lacs, le représentant de l’Union africaine, le chef de la Monusco et le secrétaire exécutif de la Cirgl. N.R.
Burundi - Santé
Le premier vaccin contre le covid-19 au Burundi
Bujumbura, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Selon nos sources, c’était depuis ce 5 juillet 2021 que les premiers vaccins contre le covid-19 ont été octroyés aux employés des Nations unies au Burundi ainsi que ceux qui travaillent pour des Ongs internationales.
Ce travail de vaccination se réalise dans une clinique de l’Onu située en mairie de Bujumbura, après avoir eu la permission du gouvernement du Burundi, selon toujours les mêmes sources.
Notre rédaction a voulu avoir des précisions sur la nouvelle, elle a tenté d’appeler au téléphone le porte-parole du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr Jean Bosco Girukwishaka, mais en vain. N.B.
Burundi - Santé
Atelier de lancement d’un projet sur l’épidémiologie de terrain
Bujumbura, le 7 juillet 2021 (Net Press). Ce mercredi 7 juillet 2021, le directeur de l’institut national de santé publique, Insp, a organisé un atelier pour lancer un projet de lutte contre les maladies épidémiologiques.
Il a fait savoir que ce projet sera exécuté par l’Insp pour sensibiliser la population burundaise sur la manière de lutter contre les maladies épidémiologiques. Il a dit que le covid-19 est l’exemple d’une maladie épidémique. Lors de son apparition au Burundi, personne ne savait comment se comporter, d’où l’on doit former des gens pour sensibiliser la population sur l’attitude à prendre face à de tels fléaux.
Il a ajouté que les personnes qui bénéficieront de cette formation sur les maladies épidémiologiques vont suivre des cours à distance en utilisant des lap top. Signalons que ce projet est financé par la Hollande. N.B.
Burundi - Commerce
Sanction d’amende à un commerçant de sucre de la commune de Mugamba
Bururi, le 7 juillet 2021 (Net Press) . L’administratrice communale de Mugamba, dans la province de Bururi, au Sud du pays, Violette Kamikazi, a fait payer hier une amende de 100.000 Fbu à un commerçant du nom d’Emmanuel Karubwenge, pour avoir vendu le sucre à un tarif élevé par rapport au prix officiel.
Ces derniers jours, le sucre, le ciment et la bière brassée par l’entreprise Brarudi, sont devenus tellement rares que les spéculations de toutes sortes s’observent sur le marché. Cela fait que ces produits sont vendus à des prix différents d’un endroit à un autre selon les conditions d’approvisionnement.
Cette carence sème la confusion car les sociétés fabricantes de ces produits assurent que la quantité est suffisante au moment où les consommateurs et les vendeurs expliquent qu’ils peinent à trouver ces denrées. A cela s’ajoute l’instabilité de la monnaie suite à la dévaluation constante du franc burundais par rapport aux devises.
Signalons qu’une opinion est convaincue que ces produits sont vendus dans les pays limitrophes pour avoir des devises qui manquent beaucoup au pays. Une autre pense que la capacité de production de ces entreprises est faible par rapport à la demande car au moment de leur création ; la population burundaise n’atteignait pas l’effectif d’aujourd’hui de plus ou moins 12 millions d’habitants. D.N.
Burundi - Société
A en rire ou en pleurer
Cibitoke, le 7 juillet 2021 (Net Press) . La population burundaise ne cesse d’imaginer des scénarii jamais impensables. Un éleveur de la commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, a perdu deux de ses vaches pendant trois semaines. Il a appris par après qu’elles se trouvent dans une étable de l’administrateur communal, Pamphile Hakizimana.
Content de cette information, il est allé réclamer ses bêtes auprès de cette autorité mais il a vite déchanté car l’intéressé a appelé au téléphone le responsable du service national des renseignements dans cette province qui l’a embarqué vers une destination inconnue. Sur cette question, l’administrateur communal déclare que l’éleveur avait l’habitude de vendre des vaches en République démocratique du Congo, un commerce interdit.
Les populations de Buganda disent ne pas comprendre l’attitude de l’administrateur car si l’éleveur est coupable de vendre les vaches au-delà de la frontière, la punition n’est pas de les amener dans son étable. Elles estiment que l’administrateur devrait répondre devant la justice sur le délit de vol de vaches mais contre toute attente, c’est la victime qui est détenue, une façon certainement de fausser les enquêtes.
En effet, nous apprenons que des jeunes du parti au pouvoir ont pris les deux vaches de l’étable de l’administrateur et les ont placées dans un endroit tenu secret. Une opinion pense que ce fait est une insulte pour l’administration toute entière et que cette autorité locale devrait être licenciée dans les plus brefs délais.
Cela rappelle une situation d’un gouverneur de la même province de Cibitoke qui a saisi des vaches autour des années 2000 et qui a informé par voie de presse qu’il les a envoyées à la présidence de la République, ce qui lui a valu une révocation immédiate sous Domitien Ndayizeye. J.M.
Burundi - Haïti - Sécurité - Politique
"Le président Jovenel Moïse assassiné par un commando", dixit Rfi
Port-au-Prince, le 7 juillet 2021 (Net Press) . Le premier ministre sortant a annoncé l’assassinat du président d’Haïti Jovenel Moïse par un commando dans la nuit de mardi à mercredi. Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné tôt mercredi matin 7 juillet chez lui par un commando formé d’éléments étrangers, a annoncé le Premier ministre sortant Claude Joseph, dans un communiqué.
« Vers une heure du matin, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021, un groupe d’individus non identifiés, dont certains parlaient espagnol, ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’État », indique le communiqué.
Il précise également que l’épouse du président a été blessée dans l’attaque et hospitalisée et appelle la population au calme, indiquant que la police et l’armée allaient assurer le maintien de l’ordre. Ch.N.