Bujumbura, le 12 juillet 2021 (Net Press) . Dès l’aube de ce lundi, quelques éléments de la police ont effectué une fouille-perquisition au quartier 6, de la zone Ngagara, en commune urbaine de Ntahangwa, dans le Nord de la capitale économique Bujumbura, à la recherche d’une cache d’armes et des habitants irréguliers.
Selon des informations sur place, aucune arme n’a pas été saisie, quelques éléments constitués principalement par des domestiques qui ne sont pas inscrits dans des cahiers de ménages ont été interpellés.
Nous apprenons qu’une autre fouille-perquisition a été effectuée en zone Kanyosha, au Sud de la capitale économique. Les détails sur la suite de cette activité policière seront livrés dans des éditions ultérieures . N.R.
Burundi - Sécurité
Une femme tuée par son mari à Kiremba
Ngozi, le 12 juillet 2021 (Net Press). Selon nos sources, dans la nuit du 11 au 12 juillet 2021, une femme a été tuée par son mari par 9 coups de poignard alors qu’elle se trouvait dans les toilettes à son domicile situé dans la commune Kiremba de la province septentrionale de Ngozi.
Les mêmes sources précisent que l’origine de ce meurtre pourrait être des conflits fonciers. L’administrateur de la commune Kiremba confirme l’information et informe que le mari de la défunte est entre les mains de la police pour question d’enquêtes.
Nous apprenons que l’homme en question ne nie pas les faits, ce qui pourrait faciliter le travail de la justice au cas où il y aurait un procès en flagrance. N.B.
Burundi - Sécurité Routière
Un véhicule tue une dame et s’enfuit
Bujumbura, le 12 juillet 2021 (Net Press) . Un véhicule immatriculé K0655A a cogné une femme tout près du marché de Ngagara, dans la commune de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura. Ceux qui ont assisté à la scène déplorent le fait que le chauffeur a immédiatement pris fuite après le forfait.
Les informations en provenance de Ngagara indiquent que cette dame n’a pas survécu à l’accident. Elle serait une habitante de cette zone, au quartier II. Les témoins oculaires de l’accident demandent aux forces de l’ordre de tout faire pour retrouver le chauffeur qui passe pour un danger public. D.N.
Burundi - Administration
le président de la République nomme des conseillers diplomatiques de la République à l’étranger
Gitega, le 12 juillet 2021 (Net Press) . Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a signé aujourd’hui un décret n° 100/161 du 12 juillet portant nomination de certains conseillers diplomatiques de la République du Burundi à l’étranger. Ainsi, plusieurs noms ont été nommés premiers conseillers d’ambassade un peu partout où le pays est diplomatiquement représenté.
Deux noms ont semé des confusions, à savoir celui de Pancras Cimpaye qui a été nommé premier conseiller d’ambassade à Abuja au Nigeria ainsi que le nom de Rwanga Charles à l’ambassade du Burundi à New Delhi en Inde. Les informations qui ont vite circulé et ont indiqué qu’il ne s’agit pas de Pancrace Cimpaye qui vient de rentrer de son exil. Non plus, Charles Rwanga n’est pas celui qui travaille dans des services d’assurance. J.M.
Burundi - Administration
Les maisons démolies par l’administration à la base doivent être reconstruites dans un délai ne dépassant pas deux semaines
Bujumbura, le 12 juillet 2021 (Net Press) . C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, ce lundi 12 juillet 2021, lors d’une descente qu’il a effectuée dans le secteur de Mugoboka, au quartier Mutanga sud, en mairie de Bujumbura.
Gervais Ndirakobuca a déploré la destruction de ces maisons qui ne sont pas concernées par la décision du gouvernement. Cette dernière concerne les constructions anarchiques sur les routes principales et dans les quartiers viabilisés.
Il a demandé à ceux qui ont démoli ces maisons de les reconstruire dans un délai ne dépassant pas deux semaines et de réparer les fissures causées par cette démolition afin de retrouver le quartier tel qu’il était avant la démolition.
Gervais Ndirakobuca a enfin remercié les habitants de Mugoboka1 qui ont dénoncé cette démolition dans la douceur, sans y mettre trop de bruit et a demandé au chef de Quartier de Mugoboka et ses collaborateurs de reconstruire ces maisons dans un délai ne dépassant pas deux semaines et sans intimider qui que ce soit. Il a demandé à tous les administratifs du pays de ne pas user de la force pour faire subir l’injustice à la population qu’ils dirigent.
Signalons que dix maisons ont été démolies dans ce quartier sous la supervision de l’administration à la base au moment où le ministère a donné un délai du 31 juillet 2021 pour que la population qui a construit de façon anarchique dans des quartiers viabilisés et sur les routes principaux démolisse elle-même.
Après la visite de Sororezo, le ministre ayant la sécurité s’est rendu à l’ex-marché central de Bujumbura où il a suspendu l’octroi des places pour la commercialisation du matériel scolaire.
Au moment où les occupants de ces stands disent qu’une place d’1 m sur 1 m est accordée moyennant le payement d’un montant compris entre 200 à 250.000 Fbu, un contrat signé entre ceux qui louent ces places et les locataires de la mairie de Bujumbura.
Le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, Gervais Ndirakobuca, après avoir visité ces stands, a recommandé au maire de la ville de rompre le contrat avec ceux qui font cette activité pour que la mairie prenne cette responsabilité elle-même. Comme motif de la suspension, Gervais Ndirakobuca a évoqué un prix exorbitant pratiqué aux occupants des stands alors que la mairie devrait alléger les conditions de location de ces espaces. N.B.
Burundi - Rdc – Diplomatie
Le président burundais attendu lundi en Rdc
Kinshasa, le 12 juillet 2021 (Net Press) . Sur invitation de son homologue congolais, Félix Antoine Tshisekedi, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, effectue une visite d’Etat en Rdc du 12 au 14 juillet 2021, a annoncé dimanche la présidence de la République dans un communiqué.
Selon ce communiqué, cette visite s’inscrit dans le cadre de matérialisation de la volonté de 2 chefs d’Etats de renforcer davantage d’excellentes relations d’amitiés et de coopération qui lient les peuples de la Rdc et du Burundi, ainsi que la coexistence pacifique entre les deux peuples respectifs.
Ce communiqué précise que durant cette visite, les deux chefs d’Etat se rencontreront en tête à tête et dirigeront des entretiens élargis sur des questions d’intérêts communs au niveau bilatéral, régional, continental et international.
Burundi - Rdc - Nécrologie
Départ pour l’Eternité du cardinal archevêque émérite de Kinshasa
Paris, le 12 juillet 2021 (Net Press). Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya est décédé ce dimanche 11 juillet, à Versailles près de Paris, à l’âge de 81 ans, six jours après son évacuation.
Sur son compte tweeter, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, dit qu’il a la profonde douleur d’annoncer à la communauté chrétienne catholique et à toutes les personnes de bonne volonté le décès du cardinal Laurent Monsengwo, survenu dimanche 11 juin à Versailles en France et invite la communauté chrétienne catholique d’intensifier les prières pour son repos éternel auprès de Dieu qu’il a servi.
Né le 7 octobre 1939 à Mangobelé, village situé à Bandundu au Congo Belge, aujourd’hui République démocratique et mort le 11 juillet 2021 à Versailles, est un prêtre catholique congolais, docteur en écritures saintes et professeur de Théologie. Archevêque de Kisangani en 1988, il est nommé à Kinshasa en 2010. Il se retire de sa charge épiscopale en 2018.
Pour ce prélat de l’église catholique romaine, Monseigneur Monsengwo a été l’une des voix critiques à l’égard des différents régimes qui se sont succédé en Rdc (Ex Zaire), celui de Mobutu Sese Seko, de Laurent–Désiré Kabila (1997-2001), de Joseph Kabila (2001-2019 ) puis de Félix Tshisekedi.
Laurent Monsengwo ne mâchait pas ses mots. Déjà à l’époque du maréchal Mobutu, ses messages égratignaient le chef de l’État congolais sans jamais le citer, c’est ce qu’expliquait le dernier chef de cabinet de Mobutu. Ainsi, quand il a été question d’organiser une Conférence nationale en 1990, le maréchal Mobutu avait tout fait pour éviter la désignation de Laurent Monsengwo à sa tête. Il avait échoué et la personnalité du cardinal a fini par s’imposer.
C’est lui qui avait introduit le mot « démocratisation » dans le discours de l’Église catholique au Congo dans les années 1980. Une Église qui est, depuis, restée très impliquée à chaque moment de l’histoire du pays et qui se veut aux côtés du peuple.
Alors que la Conférence nationale est suspendue par le pouvoir, les chrétiens descendent dans la rue pour exiger sa réouverture. En 2017, ils marchent encore. Certains meurent sur le parvis des églises sous les balles des forces de sécurité et Laurent Monsengwo est toujours là pour hausser le ton. « Que les médiocres dégagent ! », avait-il osé déclarer en conférence de presse.
Le deuxième cardinal du Congo n’aimait pas les politiciens, c’est ce que disent tous ceux qui l’ont côtoyé, ce qui ne l’empêchait pas d’être le plus politique des prélats de la RDC. C’était un érudit qui avait une facilité à apprendre les langues.
L’un des hommes d’Église les plus connus au Vatican
Mgr. Monsengwo, c’est l’un des huit prélats choisis par le pape François pour l’épauler dans sa réforme de la Curie romaine et la révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus. C’était une grande reconnaissance.
Laurent Monsengwo a d’ailleurs fait une partie de ses études au Vatican. Il est l’un des tous premiers africains à avoir choisi l’exégèse, l’analyse du texte biblique, comme sujet d’étude… Pour ça, il faut connaitre de nombreuses langues : l’hébreu, le grec et l’araméen. Il était un érudit, il jouait de l’orgue, il composait.
Dans un autre angle, signalons que le pape François, 84 ans, a subi lundi 5 juillet 2021 à Rome une intervention chirurgicale "programmée" pour traiter une inflammation du côlon, selon un communiqué du Vatican publié peu avant minuit. Le pape a été admis à l’hôpital Gemelli de la capitale italienne où il a subi "une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon". "Le Saint-Père a bien réagi à l’intervention conduite sous anesthésie générale", selon le Saint-Siège.
Le souverain pontife salue les fidèles depuis son balcon d’hôpital
Lors de cette première apparition publique depuis son opération, le souverain pontife a rappelé l’importance d’un système de santé accessible à tous.
Nous apprenons que le pape François en convalescence depuis une semaine après une opération du côlon, s’est adressé dimanche aux fidèles depuis un balcon du dixième étage de l’Hôpital pour le traditionnel rendez–vous de l’angélus. Le Saint Père a été acclamé par quelques 200 fidèles rassemblés devant l’établissement hospitalier, dont beaucoup de personnel médical en blouses blanches.
Le Saint Père a exprimé son appréciation et son encouragement aux médecins et à tous les travailleurs sanitaires et au personnel de cet hôpital et d’autres hôpitaux et a ajouté qu’il travaillent tant. Il a aussi accueilli sur son balcon trois enfants malades hospitalisés.
Signalons que le pape François est le deuxième pape à se faire soigner à l’hôpital Gemelli, situé à 6 kilomètres de Vatican. Tous les autres papes avaient été soignés au Vatican même à l’exception de Saint Jean Paul II, après qu’un jeune homme eut tiré sur lui des balles réelles le 13 mai 1981.
Il avait été dépêché à cet hôpital où, dans la foulée, on lui transfusa du sang contaminé à un virus du sida, selon le journal belge "Le Vif/L’Express" de l’époque. Désormais, la santé du pape n’a cessé de se détériorer jusqu’au 2 avril où il mourut dans le même hôpital le 2 avril 2005 à 21h37’. Il avait également tenté de démissionner pour des raisons de santé, il se heurta à un niet catégorique de ses proches collaborateurs. N.R.