Bukavu, le 8 septembre 2021 (Net Press). Deux militaires de la République démocratique du Congo ont été tués dans une altercation avec leurs homologues burundais sur le lac Tanganyika, a-t-on appris mardi 7 septembre de sources congolaises, tant locale que militaire.
« Deux militaires sont morts et un autre a été capturé » à l’issue d’un « incident »survenu entre les marines congolaise et burundaise dans la nuit de lundi à mardi 7 septembre sur le lac Tanganyika, frontalier des deux pays, a déclaré à l’agence France presse le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.
« L’incident est survenu par manque de communication, mais aussi à cause de l’obscurité sur le lac. La marine congolaise était en patrouille de reconnaissance quand elle a été confondue à des bandits par la marine burundaise », a-t-il expliqué dans un message à l’agence de presse française.
Selon un responsable de la société civile de la localité de Mboko, située sur la rive congolaise du lac, des échanges de tirs ont opposé les deux forces après que les militaires congolais « s’en sont pris à des pêcheurs burundais à qui ils avaient ravi 5 litres de carburant ».
Très poissonneux, le Tanganyika est le deuxième plus grand lac d’Afrique, s’étendant du nord au sud sur près de 680 km de long. D’une superficie comparable à celle de la Belgique (33.000km2), ses rives s’étirent le long de quatre pays à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie.
Les natifs de la province de Rumonge avaient toujours évoqué des accrochages entre des militaires de la marine et des bandits armés ou non. Il était très rare qu’ils parlent de heurts entre les deux forces qui gardent toutes la sécurité du lac, chacune de son côté. D.N.
Burundi - Sécurité
Cibitoke : Une femme interpellée pour cause de vente de l’huile de coton mélangée avec des urines !
Cibitoke, le 8 septembre 2021 (Net Press). Anne Marie Ndoricimpa a été interpellée dans la matinée de ce mardi 7 septembre vers 9hoo en commune de Rugombo, de la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays. Cette dernière est accusée de vendre quotidiennement des flacons de l’huile de coton dit « Oki » et de l’huile de palme en les mélangeant avec de l’urine comme l’indique le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, joint par la rédaction.
Celui-ci affirme que la police, en collaboration avec l’administration et le médecin provincial, a appréhendé cette dame qui était en complicité avec le nommé Aaron Baseka, âgé de 17 ans. Ils sont tous accusés de vendre dans les kiosques du marché central de Cibitoke de l’huile Oki et l’huile de palme en les mélangeant avec de l’urine.
Pierre Nkurikiye dit qu’un dossier de flagrance a été confectionné et transmis au parquet de la République, près du tribunal de grande instance de Cibitoke pour poursuite judiciaire. N.R.
Burundi - Politique
Une construction anarchique qui agace !
Bujumbura, le 8 septembre 2021 (Net Press) . Nous sommes au quartier III de la zone Ngagara, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Une grande majorité de maisons construites à l’époque coloniale, un quartier connu sous le nom office des cités africaines (Ocaf), sont construites sur des installations des équipements d’eau et de l’électricité, ce qui prive quotidiennement l’eau et l’électricité ce quartier.
La rédaction a tendu un micro baladeur à quelques habitants de Ngagara qui s’insurgent contre ces constructions sur des installations des équipements sensibles, avec des risques d’attraper des maladies dites des mains sales.
D’autre part, l’eau du robinet et de fontaines publiques sont mélangées des excréments, ce qui laisse entendre que ces constructions sont à l’origine de ces dérangements, qui risquent d’hypothéquer la bonne santé de la population de cette localité.
De son côté, le directeur général de la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité, Regideso, interrogé dernièrement après la descente sur terrain en commune Rugazi, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, dans l’optique de visiter les sources d’adduction d’eau qui alimenteront le nord de la capitale économique, s’est réservé de tout commentaire.
Selon nos informations, une visite des hauts cadres de la Regideso et des professionnels des media est prévue prochainement pour faire uniquement le constat des maisons construites sur les installations des équipements en eau et électricité. Sinon, le directeur général de ladite régie a déjà indiqué que la question dépasse ses compétences.
Nous apprenons que le chef de zone de Ngagara, Frank Ntandikiye, en compagnie des autorités locales et certains agents de la Regideso, a tenté de démolir des kiosques situés au quartier III, sur la route connue communément sous « Kurya Buconyori ». Il s’est heurté à un niet catégorique des propriétaires de ces kiosques, arguant que la construction des maisons et de kiosques sur des installations des équipements de la Regideso qui privent l’eau et l’électricité n’est pas une affaire d’une seule famille, mais de la communauté « ngagarienne » du quartier III à laquelle le gouvernement burundais devrait trouver une issue pacifique. N.R.
Burundi – Fisc
Une redevance annuelle routière forfaitaire guette les automobilistes
Bujumbura, le 8 septembre 2021 (Net Press). Une ordonnance qui a pour objet la mise en application de l’article 65 de la loi n°1/20 du 25 juin 2021 portant fixation du budget général de la République du Burundi pour l’exercice 2021/2022 relatif à l’institution d’une redevance annuelle routière forfaitaire a été signée le 2 septembre 2021.
Selon ce document, cette ordonnance prend effet à partir du 1er juillet 2021. Cette redevance est fixée comme suit : pour les motocyclettes, il s’agit de 10.000 Fbu au moment où pour les tricycles et les quadricycles à moteur, le montant revient à 20.000 Fbu. Pour les véhicules à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelles ou les moteurs à piston, à allumage par compression d’une cylindrée, les prix ont été également fixés.
Pour la catégorie inférieure ou égale à 2.000 cc, la redevance est de 50.000 Fbu, de 100.000 Fbu pour celle qui est entre 2.001 et 3.500 cc, elle est de 500.000 Fbu pour la catégorie de 3.501 à 4.500 cc et 1.000.000 Fbu pour celle qui est au-delà de 4.500 cc. Pour les véhicules de transport en commun, la redevance est de 100.000 Fbu.
La redevance est payable au plus tard le 31 octobre avec une amende de 50% pour le retardataire. Les véhicules de l’Etat, ceux des missions diplomatiques et consulaires ainsi que ceux des organisations internationales ne sont pas concernés par cette ordonnance.
Ceux qui ont évolué dans le domaine du fisc se posent la question de savoir si le gouvernement ne va pas revoir à la baisse le prix du carburant, au moins pour deux raisons. D’une part, la redevance routière était calculée et incluse dans le prix du carburant que les automobilistes achètent régulièrement. En outre, le prix du baril diminue sur le marché international.
La rédaction a contacté au téléphone Stany Nimpagaritse, porte-parole de l’office burundais des recettes, Obr, mais en vain. Signalons qu’il est directeur des affaires juridiques et de la gestion des contentieux depuis juin 2017. Il est également ancien procureur de la République en mairie de Bujumbura. J.M.
Burundi – Santé
Les habitants de Kinindo dépistés gratuitement du diabète et de l’hypertension artérielle
Bujumbura, le 8 septembre 2021 (Net Press). Pendant deux jours, du 7 au 8 septembre 2021, les habitants de la zone de Kinindo ont été dépistés gratuitement les maladies de diabète et de l’hypertension artérielle. Cette initiative a été prise par l’association des retraités, antenne de Kinindo.
Le personnel soignant venait du centre de lutte contre le diabète, Celucodia, de la zone de Ngagara, un centre spécialisé dans la lutte contre cette maladie, appuyé par la pharmacie « Multiphar ». Nous devons ces informations à Longin Ntirabampa, un retraité qui a suivi de près cette initiative.
Les habitants de Kinindo rencontrés par la rédaction ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative. Ils sont réconfortés par le comportement du personnel soignant, leurs conseils pour ceux qui sont atteints de ces maladies, tout comme les personnes qui ne sont pas malades. Ces derniers donnent un numéro de leur centre pour toute personne qui a besoin de n’importe quelle information relative à la maladie de diabète. Ch.N.