Cibitoke, le 25 septembre 2021 (Net Press) . Un cadavre d’une veuve du nom de Francine Bucumi a été retrouvé dans la soirée d’hier dans un champ théicole de la colline Ruziba, dans la commune de Mugina, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon nos informations, cette dame, âgée de 39 ans, présentait des lésions sur la tête et du sang dans ses oreilles et ses yeux.
Une hypothèse privilégiée est qu’elle aurait été tuée ailleurs puis son corps déposé dans ce champ. Elle avait disparu la veille alors qu’elle se trouvait dans une buvette chez un certain prénommé Daniel. La veuve, selon toujours nos informations, était enceinte et laisse derrière elle 5 enfants, tous en bas âge.
Une opinion dit que la province de Cibitoke est devenue le cimetière de tous les temps, des corps sans vie flottants sur la rivière Rusizi, les communes Buganda, Bukinanyana, Rugombo et Mugwi n’arrêtent pas de compter leurs morts suite aux assassinats liés aux conflits fonciers et à des assassinats politiques.
Une question qui est toujours sur les lèvres de cette même opinion est de savoir pourquoi le parquet général de la République près du tribunal de grande instance de Cibitoke, les administrations civile, policière et militaire n’arrêtent pas ces tueries et des tracasseries conséquentes qui s’opèrent dans cette circonscription.
Nous apprenons dans la même foulée que cinq corps en uniforme de l’armée congolaise ont été découverts dans la matinée de ce vendredi 24 septembre sur la colline de Ruhembe, en zone de Bumba. C’est dans la commune de Bukinanyana, toujours dans cette province. Aucune des victimes n’a jusqu’ici été identifiée.
Ce sont des gardes forestiers qui ont découvert en premier les cadavres. Ils étaient en patrouille quotidienne dans la réserve naturelle de la Kibira. « Arrivés sur la colline de Ruhembe, ils ont aperçu des cadavres. Ils étaient ligotés en groupes de deux et trois. Pris de peur, ils ont vite alerté des militaires d’une position proche dans la Kibira.
L’administrateur de Bukinanyana, qui promet une enquête, a ordonné l’inhumation des cinq corps en présence des militaires. « On les a enterrés dans une fosse commune. Personne n’avait le droit de prendre des images », indique une source qui a participé à leur enterrement. Et dans la même foulée, la rédaction a cherché à contacter le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Floribert Biyereke, pour qu’il donne la lumière sur ces informations, sans succès.
Notons enfin que cette province est victime des vols dans les ménages, surtout dans la commune de Rugombo. Nous apprenons que les bandits trouent les murs des maisons pour parvenir dedans et voler tout ce qui est sur leur passage. Une dizaine de maisons seraient déjà victimes de ces vols, rien que pour le mois de septembre, d’où les populations demandent aux forces de l’ordre de renforcer les rondes nocturnes. N.R.
Burundi – Sécurité
Attaque armée dans le Sud du pays
Bururi, le 25 septembre 2021 (Net Press) . Hier soir, dans la localité de Cogo, de la commune de Mugamba, dans la province de Bururi, une attaque armée a été enregistrée. Un véhicule allant de Matana à Bujumbura et qui était de passage à cet endroit a été criblé de balles même s’il est parvenu à poursuivre son chemin.
C’est la deuxième fois en une période de deux semaines que des attaques similaires ont lieu dans cette même localité. Pour la première fois, il y avait eu des morts et des blessés ainsi que des véhicules brulés. Même si le gouvernement n’a pas encore réagi, le mouvement Red-Tabara a déjà revendiqué l’attaque.
L’on se rappellera que le président de la République, du fond des Nations unies où il a participé à l’assemblée générale de l’institution onusienne, a indiqué que ce mouvement, à combattre à tout prix, trouble la sécurité et sème la désolation dans notre pays. Mais contrairement à Red Tabara qui revendique des attaques à l’intérieur du pays, le chef de l’Etat le place à l’Est de la Rd Congo. J.M.
Burundi - Politique
Le ministère de la solidarité et d’autres partenaires sur les traces de relocaliser les sites des victimes d’inondations
Bujumbura, le 25 septembre 2021 (Net Press) . Trois Ongs, en l’occurrence Ismael, Civic et Ingomag, ont procédé à la distribution d’une aide de matériels scolaires aux enfants scolarisés en zone Muramvya, dans la commune de Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Elles étaient en partenariat avec le ministère de la solidarité nationale, des droits de l’homme et de l’égalité du genre pour permettre une rentrée scolaire aisée aux élèves.
Ce ministère a informé que des efforts sont en train d’être déployés pour la relocalisation des victimes d’inondation de Gatumba et de Maramvya en commune Mutimbuzi, toujours dans la province de Bujumbura, où plus de 90 maisons ont été construites. Selon le porte-parole de ce ministère, les circonscriptions dont sont originaires les déplacés des sites de Maramvya et de Gatumba sont devenues inhabitables.
Le ministère, en partenariat avec les bailleurs techniques et financiers, vont tenir des assises pour construire d’autres maisons en dur afin de relocaliser ces déplacés qui vivent dans la précarité, surtout en cette période pluvieuse. Selon des spécialistes des questions environnementales, la menace de l’inondation dans ces entités est toujours là du fait que les premières pluies risquent encore de monter le niveau des eaux qui se déverseront dans les ménages proches. N.R.
Burundi – Education
« La commission nationale de recrutement des enseignants rend justice aux plaignants », dixit La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 25 septembre 2021 (Net Press) . Beaucoup de cas d’irrégularités ont émaillé le recrutement des enseignants. Dans les communes où il y a eu des plaintes, la commission nationale de recrutement ainsi que les deux ministres de la Fonction publique et de l’Education Nationale ont rétabli dans leurs droits un certain nombre de candidats.
Il s’est suivi des cas de suspension de leurs fonctions des directeurs communaux de l’Education et des directeurs d’écoles qui se sont rendus coupables des manquements graves. Un représentant syndical regrette que la représentation syndicale dans la commission n’a été que du bon vouloir des directeurs provinciaux de l’éducation qui ont choisi ceux qu’ils veulent.
Par ailleurs, la direction de l’Ecofo Kanyosha est débordée par la gestion des effectifs pléthoriques. Le manque d’équipements en bancs-pupitres au sein de l’école fondamentale de Kanyosha communément appelée « Kuri Brigade » freine le démarrage effectif des activités scolaires. Le journal « La Voix de l’Enseignant » vous l’avait annoncé avant la rentrée de l’année scolaire en cours.
Et par respect de la parole donnée, le journal « La Voix de l’Enseignant » ne publie pas la photo des élèves de la 7ème année assis à même le sol par manque de bancs pupitres dans cette classe. Au total, six salles de classe manquent carrément de bancs pupitres. De beaux locaux sans bancs pupitres !
La formation des nouveaux enseignants en pédagogie d’intégration revêt un caractère urgent, poursuit l’hebdomadaire. Depuis trois ans, l’enseignement au Burundi connait une réforme. Le gouvernement a introduit la Pédagogie d’intégration et la pédagogie des grands groupes. Il a fallu une formation des enseignants pour pouvoir s’adapter à ce nouveau système d’enseignement où l’enseignant devient facilitateur et le gros du travail est fait par l’apprenant.
Aujourd’hui, la formation s’est arrêtée alors que le système n’est pas maitrisé par tous les enseignants. En plus, le ministère de la fonction publique continue à recruter de nouveaux enseignants. Certains n’ont aucune notion en Pédagogie. Un responsable d’une école demande la continuité de la formation pour améliorer la qualité de l’enseignement.
Enfin, pour le president de la République, l’éducation est aussi une priorité. Du haut de la Tribune des Nations Unies ce jeudi 23 septembre 2021, le Président de la République, Evariste Ndayishimiye a touché un point concernant l’éducation. Il a dit ceci : « L’autre priorité s’oriente vers l’éducation. L’éducation pour tous est inscrite dans l’agenda des NU (Nations Unies) et mon pays en trouve une condition sine qua none du programme de développement durable.
Nous avons d’abord assuré la gratuité de l’enseignement fondamental pour permettre à chaque enfant d’aller à l’école quelle que soit sa situation sociale. C’est dans ce même ordre que nous avons décidé d’installer une infrastructure scolaire à chaque colline de recensement et des centres d’enseignement des métiers.
Nous nous attelons maintenant à réformer le système éducatif pour en faire un enseignement technique et professionnel, ce qui permettra de créer une jeunesse techniquement capable d’être polyvalente dans l’exercice des activités économiques dans tous les secteurs. » D.N.
Burundi – Usa - Politique
L’ancien président américain Donald Trump sur la soif de nouveaux décomptes de voix au Texas
Austin, le 25 septembre 2021 (Net Press). L’ancien président a demandé, ce 23 septembre, au gouverneur du Texas, de procéder à un nouveau décompte dans les comtés de Houston, Dallas et Fort Worth, des comtés démocrates et à Plano où il avait gagné.
Un rapport présenté au Sénat de l’Arizona à la suite de la nouvelle étude des bulletins dans le comté de Maricopa par l’entreprise pro-Trump Cyber Ninjas est sans appel : Donald Trump a bien perdu et même un peu plus que ce qui avait été compté à la suite de l’élection. Pas en reste, l’ancien président a demandé, ce 23 septembre, au gouverneur du Texas, de procéder à un nouveau décompte dans les comtés de Houston, Dallas et Fort Worth, des comtés démocrates, et à Plano où il avait gagné.
Les autorités électorales du comté de Harris, dont fait partie Houston, ont été très étonnées quand elles ont appris dans les médias la conduite d’un nouveau décompte. D’autant que, pour l’instant, aucune requête officielle n’a été communiquée, ni aucune directive. Selon Lina Hidalgo, à la tête du comté de Harris, il s’agit de théories farfelues : « ce sont des inventions conspirationnistes, fustige-t-elle.
« La politique est ce qu’elle est, mais ce n’est pas possible que la stratégie d’un parti soit de tout détruire quand leur candidat ne gagne pas. C’est comme ça qu’on tue la démocratie. » Mais Donald Trump n’en démord pas : dans un communiqué, il dénonce des preuves de fraude que cacheraient les médias. N.R.