Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press). Didier Dusabimana est mort dans la matinée de ce mardi 23 novembre 2021 lorsqu’il était en train de nettoyer un caniveau qui évacue les eaux usées à la première avenue n° 22, de la zone Bwiza, de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura.
Selon nos sources, les voisins de la victime disent qu’il se trouvait dans un caniveau plein de saletés et par mégarde, il a tiré le fils électrique qui était dans les eaux usées. Il a été électrocuté et n’a pas eu la chance de survie car il est mort sur le champ.
Signalons que la victime, originaire de la zone Mparamirundi, de la commune Busiga, dans la province de Ngozi, au Nord du pays, était jusque-là cordonnier en zone Bwiza. N.B.
Burundi – Droits de l’Homme
Les défenseurs des droits de l’Homme se réunissent dans la capitale politique Gitega
Gitega, le 23 novembre 2021 (Net Press). Un atelier se réunit dans la province de Gitega, au Centre du pays et vise à renforcer la capacité et définir les stratégies de suivi des recommandations de l’examen périodique universel et autres mécanismes internationaux liés aux droits de l’homme.
Ledit atelier a été organisé conjointement par le ministère ayant la solidarité nationale dans ses attributions et le bureau du coordonnateur résident du système des Nations unis au Burundi, qui s’étend du 22 au 26 novembre 2021.
Selon Felix Ngendabanyikwa, secrétaire permanant au ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, qui a procédé à l’ouverture de cet atelier, il a fait savoir que l’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des acteurs nationaux qui exercent la mission de rédiger les rapports, mais également qui suivent la mise en œuvre des recommandations des mécanismes internationaux des droits de l’homme.
Il a ajouté que c’est pour que ces gens soient expérimentés afin qu’ils soient capables de répondre efficacement aux exigences des différents engagements et des différents instruments internationaux que le Burundi a ratifiés.
Bamazi Kossi Tchaa, représentant du coordonnateur résident du système des Nations Unis au Burundi, lui, a mentionné que c’est pour créer un espace de collaboration et de renforcement des liens de coopération entre les partenaires et acteurs concernés. Il a ajouté que cet atelier a pour mission de relever les défis de la consolidation de base d’une plus grande promotion et protection des droits de l’homme au Burundi. N.B.
Burundi – Comesa - Politique
Le président de la République au sommet du Comesa
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press) . De sources de la présidence de la République, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a suivi aujourd’hui sur vision conférence le 21ème sommet du « Common Market for Eastern and Southern Africa », Comesa, ou le marché commun de l’Afrique orientale et australe, qui a eu lieu au Caire en Egypte.
Selon les différentes allocutions des chefs d’Etat qui ont suivi ce sommet, le souhait général est qu’il y ait des échanges commerciaux entre différents pays membres de ce marché commun. Le numéro un burundais, Evariste Ndayishimiye, a fait savoir que la pandémie du covid-19 a régressé l’économie au niveau de ces pays.
Le président Evariste Ndayishimiye apparaît de plus en plus comme un président sûr de lui-même, surtout avec la levée des sanctions par l’administration Joe Biden des Etats-Unis, ce qui fait qu’il n’a pas de complexe lorsqu’il doit prendre la parole dans le concert des Nations. L’on saura enfin que le marché commun de l’Afrique de l’Est et australe était jusqu’à présent dirigé par le Madagascar qui, dès aujourd’hui, doit céder la présidence tournante à l’Egypte. J.M.
Burundi – Politique
Des langues commencent à se délier autour du limogeage de Mme Capitoline Nizigiyimana
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press) . Elle était jusque dernièrement ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme avant d’être destituée par le président de la République à son retour des Emirats Arabes Unis. La rédaction de Net Press avait fourni les raisons de cette destitution selon des sources proches de la présidence de la République.
D’autres sources indépendantes indiquent qu’il y aurait eu un problème de communication entre le ministère ayant l’Eac dans ses attributions et celui dirigé par cette femme au moment des faits. Le chef de l’Etat aurait écrit une correspondance au ministère de la jeunesse et de l’Eac pour l’informer du départ des tambourinaires de Gishora et ce dernier aurait saisi le ministère du commerce un vendredi soir, le 5 novembre, alors que le départ pour Abou Dhabi était prévu pour le lundi de la semaine suivante, le 8 novembre.
Capitoline Nizigiyimana aurait eu vent de cette correspondance samedi matin à l’aéroport international Melchior Ndadaye et aurait déclaré qu’il est trop tard car il n’y avait plus de temps pour les tests de covid-19 et autres préparatifs liés au voyage du genre, notamment les accréditations et visas. En outre, le dossier des préparatifs « expo » reviennent au commissaire général de cet événement, délégué du gouvernement, qui achemine le dossier à la ministre pour signature uniquement.
C’est lui qui doit savoir qui participera ou pas, c’est lui qui doit tout coordonner à Bujumbura comme à Dubaï. Les analystes en la matière font savoir que dans des cas pareils, la ministre de tutelle doit payer les pots cassés par quelqu’un d’autres. Les erreurs techniques ont été commises par des experts, connaisseurs du ministère qui, selon les mêmes analystes, auraient procédé ainsi sciemment dans le but de se débarrasser de la ministre pour des raisons qui ne sont pas évoquées. D.N.
Burundi – Genre
L’intégration dimension genre au centre des débats !
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press). Il s’est tenu une réunion d’échanges entre les leaders des organisations de la société civile féminines et les responsables des medias sur la promotion de la place de la femme dans les medias, un échange qui a suscité un débat houleux.
Diane Ndonse, la présidente de l’association des femmes journalistes (Afjo), dans un point de presse tenu au terme de ces échanges, a déclaré que l’objectif de cet événement est de vulgariser la charte des medias sensibles au genre pour promouvoir l’intégration et la promotion des femmes journalistes dans les medias en tenant compte de l’équilibre genre.
De leur côté, certains responsables des médias ont indiqué qu’il y a une avancée significative au niveau de la représentativité des femmes dans les medias et ont ajouté que des défis ne manquent pas car certaines femmes n’osent pas affronter les grands sujets sensibles, en l’occurrence la politique, la sécurité et l’économie, en plus du manque d’estime de soi.
Lors des recrutements dans les organes de presse, les femmes sont moins nombreuses, le refus de faire des reportages à l’intérieur du pays suite aux charges familiales, des congés post et prénatal, qui perturbent le climat du travail et le manque des moyens financiers pour recruter le personnel.
Cependant, Diane Ndonse tranquillise que l’association des femmes journalistes (Afjo) sera toujours au chevet des femmes journalistes dans des activités de sensibilisation pour briser ce tabou. N.B.
Burundi – Sécurité – Administration
Le manque de documents dont l’extrait du casier judiciaire et le certificat du tronc commun freinent certains candidats au recrutement à la police en province de Bururi
Bururi, le 23 novembre 2021 (Net Press) . Ils sont aujourd’hui plus de 400 candidats à s’être déjà inscrits comme candidats à la police nationale pour toutes les catégories : candidats officiers, candidats brigadiers et candidats agents de la police nationale du Burundi en province de Bururi, au Sud du pays, selon des sources policières dans cette province.
Certains candidats indiquent qu’ils éprouvent des difficultés pour obtenir des documents comme l’extrait du casier judiciaire et le certificat du tronc commun pour ceux qui ont fréquenté l’ancien système scolaire.
Ces jeunes gens au recrutement remercient le ministère ayant la sécurité publique dans ses attributions d’avoir prolongé les délais d’inscription jusqu’au 27 novembre. Des files de jeunes gens étaient visibles ce matin devant le commissariat de police où ils étaient venus se faire inscrire.
Les communes de Rutovu et de Mugamba viennent en tête par rapport au nombre de candidats qui s’étaient déjà fait inscrire. Des jeunes gens diplômés ou pas en chômage optent pour s’enrôler dans les corps de défense et de sécurité, indiquent plusieurs sources dans cette province. L’on saura que Bururi est un des centres de formation des futurs brigadiers et futurs agents de la police nationale du Burundi. F.N.
Burundi - Administration
Une démolition qui inquiète !
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press) . La population de la première avenue, au quartier Kavumu, de la zone de Kamenge, en commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, a été réveillée par la présence des membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires « Imbonerakure », qui procédaient à une démolition des maisons construites anarchiquement, ce qui a inquiété les habitants qui étaient sur place.
Quelques individus contactés par la rédaction n’y vont pas par quatre chemins et indexent le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, à travers les Imbonerakure, de s’entremêler dans le fonctionnement des affaires de l’Etat. Ils estiment que la démolition des maisons construites anarchiquement est une affaire qui relève du service de la mairie de Bujumbura et non du parti politique, fut-il celui qui est au pouvoir.
Ils poursuivent que les destructions qui ont été opérées en zones de Ngagara, de Cibitoke et autres, ont été commanditées par les autorités administratives et les services de la mairie qui ont loué les tracteurs pour effectuer cette tâche.
Et une démolition sans la présence de l’administrateur de la commune Ntahangwa !
Nous apprenons que cette démolition des maisons construites anarchiquement à la première avenue, au quartier Kavumu, de la zone Kamenge, a été faite sans la présence du chef de zone de Kamenge ni de l’administrateur de la commune Ntahangwa, lui-même natif de la 2ème avenue, ce qui a étonné la population qui était sur place car les Imbonerakure, sous la haute sécurité de la police, faisaient la pluie et le beau temps dans cette démolition qui a fait grincer les dents. N.R.
Burundi – Commerce
Des consommateurs des produits Brarudi s’inquiètent
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press) . Depuis quelques jours, les consommateurs, tout comme les vendeurs des produits Brarudi, se lamentent de la carence de ces produits sur le marché et ce, sous le silence coupable de l’unique brasserie de ce pays. Il y a quelques jours, seuls les « Amstel Royal » sont sur le marché.
Des gens pensent que le manque de devises serait à l’origine de cette pénurie, mais d’autres s’inquiètent que cette entreprise risque de fermer car sa production a nettement chuté même si elle ne le dit pas. Pour ces derniers, la preuve est que la société-mère, Heineken, des Pays Bas, a cédé la direction de la Brarudi à des Africains, ce qui pourrait expliquer le désintérêt de cette société hollandaise vis-à-vis de la Brarudi.
Cependant, les experts de la Brarudi ne le voient pas de cette manière. Ils estiment que cette entreprise commerciale a déjà atteint ses objectifs de l’année, d’où elle travaille comme bon lui semble. Le problème dans tout cela est qu’il n’y a pas de lumière sur ce fonctionnement nonchalant de l’entreprise. J.M.
Burundi - Enseignement
Plus de 300 enseignants de Bujumbura dit rural n’habitent pas cette province
Bujumbura, le 23 novembre 2021 (Net Press). Dans une réunion de toutes les parties prenantes du secteur de l’éducation en commune de Mutimbuzi, de la province Bujumbura, à l’Ouest du pays, avec le président du sénat et les autres sénateurs natifs de Bujumbura, Emmanuel Sinzohagera a fait savoir que les enseignants qui travaillent dans cette circonscription, mais qui rentrent dans d’autres provinces ne sont pas obligés d’être remplacés mais d’être à l’heure car c’est l’une des causes de la non-réussite.
Il a ajouté que cette province est en arrière, comparativement aux autres, car elle accuse un grand manque de salles de classes. C’est au moment où cette province accuse un manque de 555 salles de classes et 780 enseignants comme l’a signalé le directeur provincial de l’enseignement, une autre cause, selon lui, de la non-réussite. N.B.