Bururi, le 4 décembre 2021 (Net Press). Selon nos sources, c’était vers 20h du soir de ce vendredi 3 décembre 2021 qu’une femme du nom de Pélagie Rugohe a été tuée par des hommes à main armée non encore identifiés. L’irréparable a été commis dans sa boutique qu’elle détenait dans la commune de Rutovu centre, de la province de Bururi, au Sud du pays.
Les personnes qui ont commis ce meurtre ont tiré sur elle mais n’ont rien volé à part ses deux téléphones portables, ce qui laisserait croire que le vol n’était pas l’objectif des criminels. Les voisins disent qu’elle cohabitait pacifiquement avec eux.
L’administrateur de la commune Rutovu, Josette Ndayikeza, a fait savoir que les enquêtes ont commencé pour identifier les auteurs de ce meurtre. Elle demande à la population de Rutovu de renforcer la quadrilogie – forces de l’ordre, administration, comités mixtes de sécurité et population - pour garantir la sécurité. N.B.
Burundi - Sécurité
Une personne tuée en commune de Tangara
Ngozi, le 4 décembre 2021 (Net Press). Une sexagénaire a été tuée ce vendredi par son fils âgé de 20 ans sur la colline Musenyi, de la zone de Musenyi, en commune de Tangara, dans la province de Ngozi, au nord du pays.
Des Sources sur place indiquent que le présumé auteur de cet assassinat a demandé à sa mère de lui donner la bible « le Nouveau Testament » pour aller participer à la prière collective, ce que la maman a refusée. Fou de colère, le jeune homme a abattu sa mère l’aide d’une machette et elle morte sur le champ.
Cependant, d’autres informations indiquent que le présumé auteur de cet assassinat était à l’aise avec tout le monde avant de devenir un déviant mental. Après le forfait, il a cherché à fuir mais il été intercepté par la population.
Nous apprenons que dans la soirée de ce vendredi 3 décembre, le présumé auteur de ce cet assassinat a été conduit manu militari au commissariat provincial de la police de Ngozi pour confection du dossier de flagrance. N.R.
Burundi - Politique
20 militants du parti Cnl mortes et 200 incarcérés depuis 2020
Bujumbura, le 4 décembre 2021 (Net Press) . Ces affirmations sont d’Agathon Rwasa, le président du parti Cnl, qui était au micro de nos confrères de la radio Isanganiro ce samedi 4 décembre 2021. Le patron du Cnl a fait savoir que depuis 2020, à l’accession au pouvoir du président de la République Evariste Ndayishimiye, plus de 200 membres de sa formation politique ont été incarcérés et 20 autres morts dans tout le pays.
Agathon Rwasa a déclaré qu’il s’observe ces derniers temps des arrestations sans mandat d’amener et ceux qui sont arrêtés pour la majorité sont accusés de collaborer avec les rebelles. Ils sont torturés jusqu’à devenir handicaps ou affectés de troubles psychologiques. Il se demande s’il y a ceux qui peuvent choisir rebelles à plus de 50 ans car ceux de cet âge figurent parmi les personnes interpellées.
Le président « cnloi » rappelle que le Burundi a ratifié beaucoup de conventions internationales en rapport avec les droits de l’homme et demande à la justice de travailler de façon neutre, sans côté penchant. N.B.
Burundi - Economie
Vers la création d’une bourse de valeur au Burundi
Bujumbura, le 4 décembre 2021 (Net Press) . En marge d’une conférence-débat organisée ce vendredi 3 décembre par l’association des diplômés de l’institut technique des banques, qui était centrée sur le développement d’un marché financier au Burundi, un nouveau visage dans les économies burundaises.
Le président de l’association burundaise des banques et établissements financiers (Abef), Boaz Nimpe, dans une conférence de presse tenue ce vendredi, a révélé que le Burundi s’ouvre sur la création d’une bourse de valeur qui reste l’espace ou s’échangent les valeurs mobilières, c’est-à-dire l’ensemble des titres financiers négociables qui constituent un lieu de financement des entreprises qui y trouvent les capitaux nécessaires pour sa trésorerie.
Boaz Nimpe a déclaré que c’est une autre fenêtre qui s’ouvre dans le paysage financier du Burundi car selon lui, la transmission des titres négociables et leur vente au marché des capitaux permettra à l’entreprise bénéficiaire d’acquérir des informations fiables et transparentes.
Boaz Nimpe a souligné que cette création de bourse de valeur aura un impact positif sur le développement des économies des entreprises nationales d’autant plus que les Burundais auront une occasion de s’enquérir sur la montée ou la baisse de la bourse financière des entreprises qui opèrent dans les différents secteur de la vie nationale car selon cet économiste, le Burundi est le seul pays de la sous-région qui n’avait pas de marché boursier. N.R.
Burundi - Education
Les infrastructures scolaires ne sont pas adaptées aux élèves handicapés
Bujumbura, le 4 décembre 2021 (Nete Press). Nous tensons cette information de l’hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant » de ce 3 décembre. Pour ce confrère, le 3 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des personnes handicapées. Au Burundi, depuis la proclamation de la gratuité scolaire en 2005, chaque colline de recensement dispose d’au moins d’une école fondamentale. La plupart des écoles ont été construites lors des travaux communautaires.
Cependant, les constructions ne respectent pas les normes exigées pour accueillir les enfants handicapés. Ceux-ci ont besoin d’une attention particulière selon le genre d’handicap qu’ils ont. Une vingtaine d’écoles sur environ 3000 disposent des notions d’inclusion des enfants handicapés. Ce nombre reste insuffisant selon le chargé de l’inclusion à l’UPHB (Union des Personnes Handicapées du Burundi). 8 sur plus de 3 mille écoles prennent en charge les enfants handicapés au Burundi.
De leur côté, les enseignants sont appelés à diversifier leurs sources de revenus. Le syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement Fondamental (SYNATEF) a organisé ce mardi 30 novembre 2021 un congrès ordinaire. Le thème retenu est que « la défense des intérêts des travailleurs va de pair avec la diversification des sources de revenus ».
Un constat amer est que l’enseignement des langues n’est pas au bon fixe. Bien que les langues constituent un moyen de communication le plus utilisé dans la vie de tous les jours, soit par écrit ou par voie orale, les écoles ne disposent pas de matériel didactique adapté pour les faire comprendre aux apprenants et pour les amener à les utiliser correctement.
Les pièces de théâtres n’existent plus dans les écoles secondaires sauf dans les rares écoles sous conventions, les cassettes et les postes de radio pour l’apprentissage de l’audition et des chansons en Anglais ne sont plus disponibles, les programmes ne prévoient pas les dictées pour intérioriser l’orthographe des mots Français ou Anglais. Les livres de lecture manquent pour la compréhension des expressions et nouveaux vocabulaires.
Suite aux effectifs élevés des différentes classes, les enseignants ne peuvent pas donner des exercices de composition par manque de temps de les corriger. Dans l’immédiat, un enseignant propose la création des clubs des langues.
En matière de santé, il y a un relâchement des mesures barrières contre le covid-19 dans certaines universités, relève notre confrère. Les mesures barrières mises en place par le Ministère en charge de la santé ne sont pas respectées dans les universités publiques et privées. C’est le constat fait par le journal la voix de l’enseignant dans trois campus de la capitale économique du Burundi. J.M.