Gitega, le 6 décembre 2021 (Net Press) . Le tribunal de résidence de Gitega, capitale politique située au Centre du pays, a été vandalisé dimanche 5 décembre par des personnes non encore identifiées, selon plusieurs témoignages en provenance de cette circonscription administrative.
Nous apprenons que plusieurs dossiers ont été volés, d’autres brulés, des livres de mise au rôle ont été déchirés. Un veilleur a été interpellé par la police pour une enquête y relative. Les détails de cette information seront livrés dans nos éditions ultérieures.
Cette situation rappelle une autre qui s’est déroulée dans la capitale économique, Bujumbura, il y a exactement 12 ans. En effet, en 2009, des éléments qui seraient des détenus, révoltés par le comportement du directeur de l’époque Victor Segasago, ont dévalisé la direction de la prison de Mpimba et plusieurs dossiers brûlés et des biens volés comme des téléphones portables saisis des prisonniers. Des prisonniers ayant bénéficié de l’acquittement et de libération conditionnelle ont dû attendre une année ou deux pour question de confection d’autres dossiers. N.R.
Burundi - Sécurité
Bubanza :De l’intifada autour d’une église en commune de Rugazi
Bubanza, le 6 décembre 2021 (Net Press). Deux tendances de l’église Emmanuel, l’une reconnue par le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, se sont rentrées dedans par les jets de pierres ce dimanche 5 décembre sur la colline Rutake, dans la commune de Rugazi, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Deux personnes ont été blessées dans ces échauffourées.
Nous apprenons que 8 fidèles de cette église ont été interpellés par les éléments de la police pour une enquête y relative. Ce n’est pas la première fois que des bagarres se remarquent dans des situations du genre, ce qui traduit des rivalités entre croyants des églises de tendance protestante et souvent, liées aux intérêts pécuniaires. N.R.
Burundi – Politique
Quand le parti Apdr tape du poing sur la table !
Bujumbura, le 6 décembre 2021 (Net Press). C’était ce dimanche 5 dimanche, quand le parti alliance pour la paix la démocratie et la réconciliation (Apdr), a soufflé sa 8ème bougie, dans une conférence de presse tenue à cet effet, le président de cette formation politique proche du pouvoir, Gabriel Banzawitonde, a tapé du poing sur la table.
Gabriel Banzawitonde a donné son avis sur la corruption qui gangrène le pays, qui est le socle de la pauvreté et de tous autres maux. Pour lui, il faut éradiquer dans les têtes les pratiques (corruption) de la population burundaise.
Cet homme politique prône pour la poursuite judiciaire des haut gradés ou pas qui se sont enrichis illicitement ainsi que la restitution des biens mal acquis, la mise en place d’une commission chargée de surveiller et de contrôler la taille des infrastructures publiques louées par l’Etat, souvent à des sommes exorbitantes.
Gabriel Banzawitonde demande la restitution d’une grande propriété attribuée à l’homme d’affaires Nahum Barankiriza pour l’implantation d’une société sucrière, dont un projet est mort-né. Cet homme politique plaide pour la redistribution de cette terre afin d’y pratiquer un projet macro pour le développement du pays. N.R.
Burundi – Santé
16% des enfants naissent avec le Vih sida
Bujumbura, le 6 décembre 2021 (Net Press) . Ce sont des affirmations du Dr Aimé Ndayisaba, qui a fait savoir que 16% des enfants des malades porteurs du virus du sida naissent avec le Vih sida alors que dans les autres pays, ce pourcentage a sensiblement diminué jusqu’à 4%. Il a reconnu qu’il y a eu des avancées très significatives car dans les années passées, le taux des enfants qui naissaient avec le Vih sida était de 40%.
Dr. Aimé Ndayisaba a fait savoir que les enfants qui naissent avec ce virus sont généralement conçues par des femmes malades qui ne font pas le suivi de leurs grossesses dès le premier trimestre. Il a fait savoir que pour le moment, les concernés sont en train de mener des campagnes de sensibilisation pour que ces femmes changent de comportement, fassent le suivi de leurs grossesses pendant les trois premiers mois afin de réduire le taux de contamination mère - enfant. N.B.
Burundi – Confessions Religieuses
Quand le protocole du vice-président s’embrouille avec des enfants de moins de 5 ans !
Bujumbura, le 6 décembre 2021 (Net Press) . Au deuxième dimanche de l’Avent, la messe de 10 heures à la cathédrale Regina Mundi a été concélébrée par trois prêtres avec comme officiant principal un prénommé Agathon. Nous apprenons que les deux autres avaient des cérémonies de levée de deuil de leurs familles respectives.
Dans son homélie, le prêtre a bien expliqué la période de l’avent que nous vivons, où les chrétiens attendent le messie, l’Enfant Jésus. Pendant une vingtaine de minutes, il a exposé son homélie qu’il avait savamment préparée si bien qu’à la fin, il a été ovationné par des chrétiens qui suivaient avec attention sa prestation.
L’on saura que le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, participait à la messe. Le banc qu’il occupe est couvert d’un tissu rouge qui rappelle le tapis rouge que l’on déroule avant le passage de grands hommes politiques. Mais son protocole a eu chaud avec des enfants de trois à quatre ans qui voulaient s’asseoir à côté de lui et de son épouse.
Ne pouvant pas brutaliser un enfant en plein culte, les chargés de la sécurité du vice-président ont eu du mal à repousser ces enfants et quand l’un s’en allait, un autre approchait dans l’intention de s’y installer, ce qui a dérangé le protocole pendant quelques trois minutes. Bien avant la messe, un autre homme, assez adulte, avait également tenté de s’asseoir sur le banc prévu pour le couple du vice-président. Ce qui a naturellement amusé la galerie, surtout ceux qui savaient pourquoi ce tissu rouge s’invite avant la messe. J.M.
Burundi – Politique – Anniversaire
Inhumation officielle du président Ndadaye, 28 ans déjà !
Bujumbura, le 6 décembre 2021 (Net Press) . Le Burundi se rappelle aujourd’hui des 28 ans qui viennent de s’écouler jour pour jour après l’inhumation solennelle de l’ancien président de la République, Melchior Ndadaye. Pour rappel, il a été assassiné dans la nuit du 21 octobre 1993, un crime qui a été suivi d’une insécurité grandissante dans tout le pays, que l’Onu a d’ailleurs qualifié d’ailleurs plus tard de génocide contre la minorité tutsi, dans son rapport S/682/1996.
Il n’était pas donc facile d’organiser des funérailles dignes d’un chef d’Etat dans un tel contexte, surtout que le corps de l’ancien président avait été précipitamment enterré dans un autre endroit. Aussitôt déterré, il a été conservé dans les chambres froides de l’entreprise commerciale Brarudi et les funérailles n’ont eu lieu que quelques deux mois après son assassinat. En outre, le gouvernement était en exil, les uns à l’ambassade de France à Bujumbura et les autres au club du Lac Tanganyika, d’où il n’y avait personne pour organiser de telles cérémonies au niveau national. D.N.
Burundi - Education
Le directeur n’a pas supprimé la section de science sociale à l’école d’excellence de Makamba
Makamba, le 6 décembre 2021 (Net Press). Ce sont des propos d’André Nininahazwe, directeur de l’école d’excellence de Makamba, au Sud du pays, qui dément les informations qui circulent comme quoi ce même directeur a supprimé la section de science sociale à cette même école. André Nininahazwe a fait savoir que ce sont des informations non fondées.
En effet, a-t-il rappelé, dans un premier temps, 10 élèves seulement ont été orientés dans cette section de science sociale et l’année suivante, aucun élève n’est revenu dans cette section. Jusqu’à maintenant, aucune autre orientation n’a été faite à cette école, a poursuivi le directeur Nininahazwe. Il a fait savoir enfin qu’il n’a même pas de prérogatives de supprimer une section, raison pour laquelle il ignore le mobile de telles informations. N.B.
Burundi - Tourisme
Gitega réduit les procédures d’entrée pour les étrangers
Gitega, le 6 décembre 2021 (Net Press). Dans un communiqué rendu public ce 3 décembre 2021, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, indique que tout étranger qui dispose des documents nécessaires requis et qui veulent se rendre au Burundi, leurs visas d’entrée seront obtenus à l’aéroport international Ndadaye Melchior ou au poste de frontalière.
Le Ministre Ndirakobuca fait savoir que les demandes préalables d’autorisation d’entrée au Burundi initialement adressées au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique ne sont plus obligatoires aux étrangers qui disposent des documents nécessaires requis et qui veulent se rendre au Burundi. Leurs visas d’entrée seront obtenus à l’aéroport international Ndadaye Melchior ou au poste frontalier.
Le ministre Ndirakobuca dit que cette mesure a été prise compte tenu de l’éloignement des missions diplomatiques par rapport au lieu de résidence des étrangers qui veulent se rendre au Burundi, à cause de l’impossibilité d’introduire des demandes auprès d’une mission diplomatique du Burundi. Cette longue procédure pouvait à un certain moment freiner les mouvements transfrontaliers alors qu’ils sont à l’origine de la multiplication des échanges internationaux. N.R.
Burundi - Société
L’Ajamp organise une exposition 3e édition
Bujumbura, le 6 décembre 2021 (Net Press) . Ce lundi 6 décembre 2021, l’association des jeunes artistes, maquettiste et plasticien du Burundi, (Ajamp), organise une exposition au Palais des arts et de la culture qui a regroupé les jeunes de tout le pays qui ont des talents pour démontrer leurs œuvres.
Le président, qui est en même temps le représentant légal de l’Ajamp, Aron Hatungimana, a fait savoir que c’est grâce aux différents partenaires que l’association a pu réaliser cette activité pour la 3 e fois. Il dit que c’est pour joindre l’idée du gouvernement que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent que les jeunes se sont regroupés dans des associations pour réaliser les différentes œuvres.
Il a demandé au gouvernement d’appuyer la jeunesse qui a des talents afin qu’elle puisse développer ses potentialités. Il a demandé également à l’Etat de créer des centres à l’intérieur du pays. Il a remercié à la dame du président du sénat, Mme Ariane Kigeme, qui est en même temps la présidente de fondation FAITN WORK, pour avoir rehaussé de sa présence ces activités. Il a procédé à la remise des certificats à deux membres d’Ajamp qui ont vite compris l’objectif de l’association.
Le directeur général au ministère de la jeunesse, du sport et de la culture, a remercié les membres de l’association Ajamp d’avoir répondu à l’appel du gouvernement de vaquer aux activités pour promouvoir le développement. Il a salué le pas déjà franchi par les jeunes artistes burundais où chaque année ils organisent une exposition.
Il leur a demandé de doubler d’effort pour le faire au moins deux fois par an et que l’Etat continuera à les soutenir. Il leur a demandé de mobiliser les autres jeunes pour qu’ils leur emboitent le pas afin d’éradiquer le chômage dans notre pays. N.B.