Cibitoke, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Le prénommé Jean Bosco de soixante-six ans, a été tué par un jet de grenade dans la soirée de ce mercredi 8 décembre, sur la colline Rusororo, dans la zone de Kiramira, en commune Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Il était accusé de pratique de la sorcellerie.
Adrienne Bivugire, la veuve du défunt, indique avoir entendu l’explosion d’une grenade, l’un de ses fils lui a signifié que le père de la famille venait de rendre son dernier soupir suite à cette détonation de l’engin.
Le chef de zone de Kiramira, Jean Marie Nduwimana, s’insurge contre cet assassinat et demande à la population de garder un œil vigilant pour traquer tout suspect susceptible de perturber la paix et la tranquillité. Il demande à la population de son ressort administratif de voler au secours de cette famille en deuil. Pour rappel, très récemment un autre homme a été tué en zone Butahana, de la commune Murwi, dans la même province de Cibitoke. N.R.
Burundi – Sécurité
Un incendie vite maîtrisé à l’hôpital de la province de Rumonge
Rumonge, le 9 décembre 2021 (Net Press). Nous apprenons qu’un incendie s’est déclaré dans la nuit du 8 au 9 à l’hôpital de Rumonge, au Sud-ouest du pays, dans le service de maternité. Les sources d’information contactées indiquent qu’il a été vite maîtrisé et qu’il n’y a pas eu de dégâts, ni humains ni matériels. D.N.
Burundi - Justice
L’administrateur de la commune Muhanga et un religieux admis dans les quatre murs de la prison centrale de Ngozi
Ngozi, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Lambert Nduwimana, l’administrateur de la commune de Muhanga, en province de Kayanza, au Nord du pays et le prêtre de la paroisse de Mubuga, du diocèse de Ngozi, ont été admis dans les quatre murs de la prison centrale de Ngozi (Nord du pays). Ils sont tous accusés de violences sexuelles et d’autres infractions connexes.
Lambert Nduwimana est accusé de viol d’une fillette de 17 ans. Il a été auditionné par le parquet de la République à Kayanza. Quant au prêtre de la paroisse Mubuga, il est accusé de tentative d’avortement et d’assassinat d’une jeune fille. Tous ont été transférés à la prison centrale de Ngozi où ils seront entendus en audience à la cour d’appel de Ngozi. N.R.
Burundi - Economie
L’Ong Parcem s’exprime à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la corruption
Bujumbura, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Le directeur national de l’Ong « Parole et action pour le réveil de la conscience et l’évolution de mentalité », Parcem, Faustin Ndikumana, dans une conférence de presse tenue dans la matinée de ce jeudi, a fait savoir que le Burundi ne peut pas combattre la corruption sans le strict respect de la loi.
Pour Faustin Ndikumana, il s’observe une opacité dans l’attribution des marchés publics, dans le secteur tant public que privé. Il ressasse que dans le secteur de l’administration publique, c’est le ministre lui-même qui lance un avis d’appel d’offres pour la passation du marché et exige une attestation de capacité financière pour les candidats. Au niveau communal, le rôle revient à l’administrateur communal qui devrait exiger les mêmes formalités.
Faustin Ndikumana dit qu’il y a eu des marchés publics qui ont été attribués d’une façon irrégulière. Il cite les travaux de bitumage de la route Gitega-Makebuko, la route de Rumonge, le barrage de Mpanda en province de Bubanza, les entreprises comme l’office national de la télécommunication (Onatel), la régie nationale de l’eau et de l’électricité (Regideso) qui ont occasionné la perte de la trésorerie publique.
Faustin Ndikumana demande la publication dans le bulletin officiel de l’Etat, la transparence dans l’attribution des marchés publics et l’implication de la justice pour faire asseoir la culture de transparence dans ce secteur pour atteindre l’objectif poursuivi par le gouvernement burundais en 2040, en l’occurrence l’émergence de l’économie nationale.
Et deux poids deux mesures dans la traque des corrompus !
Un interlocuteur joint par la rédaction a déclaré que la lutte contre la corruption est une affaire de tout le monde car, selon lui, elle constitue un handicap majeur au développement du pays. Il s’inquiète que les petits poissons corrompus sont traqués par la brigade anti-corruption, remis à la cour anticorruption avant de se retrouver à la prison centrale.
Quant aux personnalités jouissant des privilèges de juridiction, elles devraient comparaitre devant la haute cour de justice pour ce manquement. Or, cette dernière n’existe pas et n’existera pas car selon lui, il n’y aura aucun ministre de la justice qui instaurera un projet de loi répressif contre le plus haut sommet de la République. Ces personnalités se la coule douce. N.R.
Burundi - Coopération
Réalisation semestrielle : briefing et échange sur les questions d’intérêt commun de la vie nationale
Bujumbura, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Ce jeudi 9 décembre 2021, le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement a organisé un briefing sur les réalisations au cours des six mois écoulés à l’endroit des chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi qu’aux représentants des organisations régionales et internationales accrédités à Bujumbura.
Le ministre Albert Shingiro a rappelé que le dernier briefing a eu lieu au mois de juin 2021 lors de l’ouverture du sommet diplomatique. Il a fait savoir que le gouvernement du Burundi a défini 6 priorités pour l’année 2021 à savoir : la bonne gouvernance, la santé publique, le développement du secteur de l’agriculture et l’élevage, l’emploi des jeunes et le rapatriement des réfugiés ainsi que la prise en charge des retraités.
Albert Shingiro a poursuivi que la bonne gouvernance vient en première position et que le combat est basé sur l’éradication de la corruption, le détournement des fonds publics, la mauvaise gestion des fonds de l’Etat.
Il a fait savoir que pour question de la corruption, le gouvernement a mis en place une politique basée sur la sensibilisation et la moralisation de la population sur les méfaits de la corruption, la mise en place de dénonciation directe par boite à suggestion et par voix interposée, dont le résultat est louable. Il a signalé que le président de la République a mis la tolérance zéro au niveau des questions en rapport avec la corruption.
Sur le plan de la coopération diplomatique, le ministre Shingiro a fait savoir que le président de la République et lui-même ont organisé plusieurs missions dans différents pays où ils ont signé plusieurs accords de coopération. Il a mentionné que le président de la République s’est rendu à la 76e session de l’assemblé générale des Nations unies où il a eu l’occasion d’engager des concertations tant bilatérales que multilatérales avec plusieurs partenaires dans le cadre de renforcer l’amitié et de coopération de tous les pays membres. N.B.
Burundi – Gouvernance
L’Olucome s’exprime à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption
Bujumbura, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Cet observatoire estime d’entrée de jeu que « Etant donné que le fléau de la corruption est l’ennemi numéro 1 du développement et de la gouvernance dans toutes ses formes, le gouvernement burundais devrait prendre toutes les mesures efficaces contre ce fléau de corruption afin d’atteindre à l’objectif du Forum national sur le développement ,1ère édition. »
En effet, le 9 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption et selon l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, le thème choisi cette année par l’Onu est « Votre droit, votre défi. Dites non à la corruption ».
L’Olucome rappelle que cette journée arrive au lendemain de l’organisation d’un forum national sur le développement au Burundi du 18 au 19 novembre dernier, une initiative très louable pour le développement du pays, selon l’observatoire. Ce dernier indique ensuite qu’il attend impatiemment la mise en œuvre de ses recommandations.
Cette journée arrive également au moment où s’organise la 9ème session de la conférence des Etats Parties à la convention des Nations Unies contre la corruption qui se tiendra à Sharm El-Sheikh, en Egypte, du 13 au 17 décembre 2021. L’observatoire espère que des résolutions importantes seront prises afin de lutter contre la corruption au niveau planétaire.
De son côté, Joe Biden, le président américain, poursuit l’Olucome, organise un sommet sur la démocratie du 9 au 10 décembre, qui réunit presque les pays et territoires du monde avec pour objectif de stabiliser les valeurs démocratiques. Cette journée arrive enfin presque 12 ans après l’assassinat sauvage du vice-président de l’Olucome, Ernest Manirumva, le 9 avril 2009. J.M.
Burundi – Confessions Religieuses
Remise et reprise des dirigeants de la Comibu
Bujumbura, le 9 décembre 2021 (Net Press) . La communauté islamique du Burundi a procédé à la remise et reprise entre les anciens et nouveaux dirigeants de cette communauté ce mercredi 8 décembre 2021.
Le nouveau dirigeant a fait savoir qu’il va se concentrer sur la réunification de toute la communauté islamique du Burundi et de son développement en général. Il a ajouté qu’il va mobiliser les membres de la Comibu afin de travailler dans des coopératives pour promouvoir leur développement. Parmi les perspectives il compte agrandir leurs bureaux, inciter les jeunes à travailler en groupes. N.B.
Burundi – Rdc – Justice
Joseph Kabila s’invite dans le double assassinat des défenseurs des droits humains
Kinshasa, le 9 décembre 2021 (Net Press) . Le procès en appel du double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, se poursuit à Kinshasa, à la prison militaire de Ndolo. Pour rappel, ces deux hommes ont été tués en juin 2010, sous le régime du président Joseph Kabila.
Alors qu’il était à la barre ce mercredi, Paul Milambwe Londa, qui avait été condamné en 2011 à la peine capitale au moment où il était absent du procès, a mis en relief le rôle de premier plan joué par le général John Numbi, alors inspecteur général de la police. Mais après la première déposition, une autre personnalité a été citée, l’ex-président Joseph Kabila.
Selon des informations en provenance de Kinshasa, Paul Milambwe a fait part des péripéties de sa mise au secret à Kinshasa, puis à Lubumbashi, avec la complicité des hauts responsables de la justice militaire et de l’agence nationale des renseignements. Il a cité entre autre John Numbi, Joseph Ponde, ancien auditeur général des Fardc et l’ancien président Joseph Kabila. Ch.N.