Bujumbura, le 10 décembre 2021 (Net Press) . Selon nos sources, une personne a trouvé la mort tout près de la rivière Nyabagere, en zone Gihosha de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. L’administration confirme également cette information.
Le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, dit qu’au poste de police Gihosha, vers 10h, au quartier Taba, un capitaine en retraite, nommé Séverin Bacamugwanko, âgé de 56 ans et originaire de la commune Rango, en province Kayanza, au Nord du pays et résident à Muyaga est décédé suite à un coup de feu reçu de la part du caporal Innocent Niyonkuru, qui travaille à la BSPI. Ce dernier aurait tiré après qu’il eut été agressé par le défunt à la RN1. Il ajoute qu’un officier de police judiciaire de la police et un autre de l’auditorat militaire ont fait le constat. La police de protection civile et l’administration ont transporté le corps à la morgue de l’hôpital militaire, de Kamenge, a-t-il conclu. N.B.
Burundi – Sécurité
Dix personnes accusées d’atteinte à l’intégrité du territoire et participation à une bande armée interpellées en province de Ngozi
Ngozi, le 10 décembre 2021 (Net Press). Dix personnes accusées d’atteinte à l’intégrité du territoire et de participation à une bande armée ont été interpellées en province de Ngozi, au Nord du pays, comme l’indique le porte-parole de la police nationale et chargé de communication.
Pour ce communicateur de la police nationale, ces personnes arrêtées s’apprêtaient à participer au mouvement armé « Front pour la libération Nationale » (Fnl du général Aloys Nzabampema) et sont pour le moment dans les geôles de la prison centrale pour hommes de Ngozi.
Le porte-parole de la police nationale et chargé de communication dit que ces personnes ont été interpellées dans les différentes communes de la province de Ngozi et en commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays.
Selon nos sources, Stany Miburo, le coordinateur de recrutement en province de Ngozi, auditionné par le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Ngozi, a donné les critères de recrutement : être membre du parti Conseil National Pour la liberté (Cnl) ou du front pour la libération Nationale (Fnl). Il coordonnait le recrutement des candidats rebelles dans les différentes communes de Ngozi où plus de 30 personnes ont pu passer dans les mailles du filet depuis ces derniers jours pour rejoindre la rébellion du Front pour la libération nationale d’Aloys Nzabampema.
Ce communicateur de la police nationale laisse entendre que la province est indexée comme le théâtre des enlèvements et de disparition mystérieuse alors que quelques éléments encore jeunes rejoignent le mouvement armé d’Aloys Nzabampema. N.R.
Burundi – Rwanda - Diplomatie
La diplomatie burundaise exige de Kigali un autre pas à franchir pour la reprise de coopération
Bujumbura, le 10 décembre 2021 (Net Press) . Il s’est tenu ce jeudi une session de briefing organisée par le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, avec les diplomates et les différentes organisations internationales. Elle était centrée sur la question d’intérêt commun de la vie nationale, le Ministre de tutelle a exigé du Rwanda un petit pousse pour la reprise totale de la coopération avec Kigali.
Pour le ministre Albert Shingiro, les relations diplomatiques entre Kigali et le Gitega posent comme condition sine-qua-non pour améliorer les relations entre les deux pays.
Le ministre Albert Shingiro dit qu’il y a des refugiés qui sont derrière le coup d’Etat avorté du 13 mai 20215 qui se sont réfugiés au Rwanda et exige leur extradition sur le Burundi pour comparaitre devant la justice, pour une meilleure reprise de coopération totale.
Le Rwanda, dans plusieurs sorties médiatiques, a réitéré son refus d’expulser des individus soupçonnés d’avoir orchestré le complot de coup d’État de 2015 contre l’ancien président burundais, feu Pierre Nkurunziza. Kigali explique que ces gens sont des réfugiés régis et protégés par des lois et conventions internationales des Nations Unies.
Le ministre rwandais chargé des affaires de la Communauté Est Africaine, Manassé Nshuti, a déclaré que certains des prétendus comploteurs du coup d’État sont connus au Rwanda en tant que réfugiés. Il a ajouté que le Rwanda est lié par des normes internationales en matière de traitement des réfugiés. Toutefois, le Rwanda a insisté sur le fait que ces individus sont considérés comme des réfugiés qui doivent être protégés contre l’expulsion par les lois internationales. Kigali ne ne peut donc pas les render, a-t-il conclu. N.R.
Burundi – Droits de l’Homme
L’association « ESDDH » s’exprime !
Bruxelles, le 10 décembre 2021 (Net Press). L’association en question s’appelle « Ensemble pour le Soutien des Défenseurs des Droits Humains en Danger », Esddh, en sigle. Elle est dirigée par Germain Rukuki, cet activiste des droits humains qui a connu une détention préventive de 4 ans depuis 2017 avant d’être relâché cette année.
Germain Rukuki fait savoir que le 9 décembre est une journée internationale des droits humains ratifiée le 9 juin 1998. Son association s’associe aux autres défenseurs des droits humains dans le monde entier pour célébrer cet événement qu’il juge important dans la défense et la promotion des droits humains.
Dans notre pays, l’association Esddh indique que la journée est arrivée dans un contexte marqué par des effets de la crise de 2015 suite au 3ème mandat controversé de feu Pierre Nkurunziza, ancien président de la République. Germain Rukuki est convaincu que cette crise a laissé des traces indélébiles dans la société.
Il évoque notamment une centaine de défenseurs des droits humains qui ont pris le chemin de l’exil jusqu’à présent car l’espace démocratique reste verrouillé. Il déplore que certains défenseurs des droits humains aient été visés par le verdict de la cour suprême du 23 août 2020, condamnant à perpétuité 34 personnes accusées d’implication dans une tentative de coup d’Etat en 2015, dont 12 défenseurs des droits humains et journalistes en exil.
Par ailleurs, poursuit-il dans ce communiqué de ce 9 décembre, ceux qui sont restés dans le pays font l’objet de harcèlement, citant lui-même, Nestor Nibitanga et les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu. Il n’a pas oublié un avocat défenseur des droits humains, Me Tony Germain Nkina et autres prisonniers d’opinion dont il demande une libération immédiate et sans condition. J.M.
Burundi - Enseignement
Appel à l’inscription au concours d’accès aux pôles d’excellence dans les enseignements supérieurs publics et privés
Bujumbura, le 10 décembre 2021 (Net Press) . Dans un communiqué du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique du 8 décembre 2021, il est porté à la connaissance du public et des lauréats des écoles d’excellence et aussi des lauréats d’examen d’état édition, 2021 et antérieur, que ce ministère organise le concours d’entrée dans les pôles d’excellence universitaires du 29 au 30 décembre 2021 pour les facultés de Médecine, d’Agronomie et de Bio-ingénierie, de Sciences de l’ingénieur et dans les filières de la statistique.
Le même communiqué annonce que les inscriptions se feront dans toutes les directions communales de l’éducation et seront envoyées à la direction provinciale de l’éducation. Les inscriptions débuteront le 10 et se clôtureront le 16 décembre 2021 de 7h30 à 15h30. N.B.
Burundi - Agriculture
La Srdi accuse une perte de 17000 T de riz par saison suite à la destruction du barrage Gatura
Bubanza, le 10 décembre 2021 (Net Press). Le directeur adjoint chargé de la culture du riz à la société régionale de développement de l’Imbo, Srdi, a fait savoir que 3000 ha sont irrigués par le barrage Gatura qui, depuis mars dernier, a été détruit par des pluies diluviennes. Suite au manque d’eau pour irriguer ces champs, les conséquences sont liées à la baisse de la production qui commence à s’observer. Cette société accuse un manque de 17.000T de riz par saison, d’où le prix du riz est revu à la hausse sur le marché.
Ce responsable tranquillise cependant les agriculteurs du riz que d’ici le 15 décembre 2021, les travaux de réhabilitation de ce barrage de Gatura auront été parachevés pour redémarrer la culture du riz. Signalons que suite à ce problème, la culture du riz a été supplantée par celle du maïs. N.B.
Burundi - Agriculture
Les cultivateurs sur le point d’accéder à l’engrais chimique à temps et en quantité suffisante
Bujumbura, le 10 décembre 2021 (Net Press) . Ce qu’a laissé entendre le directeur adjoint de l’entreprise Fomi, qui tranquillise ceux qui utilisent les engrais chimiques de la société. Il a réaffirmé que ces engrais sont en quantité suffisante et qu’ils vont parvenir aux utilisateurs à temps car pour le moment, l’entreprise a commencé d’approvisionner les stocks à l’intérieur du pays.
C’est au moment où ce jeudi 9 décembre 2021, le ministère ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions, à travers l’Isabu, a présenté les résultats de recherche sur les effets de l’engrais Fomi sur les différentes cultures. Emmanuel Ndorimana, secrétaire permanant de ce ministère, a fait savoir que l’issue de ces recherches aura comme avantage d’accroitre la production. N.B
Burundi – Belgique – Médias
Journée internationale des droits humains : 45 journalistes assassinés en 2021 et 365 toujours en prison
Bruxelles, le 10 décembre 2021 (Net Press) . En marge de la célébration de la journée mondiale des droits de l’homme ce 10 décembre, la fédération internationale des journalistes (Fij), a rendu public ce vendredi 10 décembre, depuis Bruxelles, les listes des journalistes emprisonnés en 2021. Selon les statistiques de la fédération, 45 journalistes ont été tués depuis le 1er janvier et 365 autres sont toujours derrière les barreaux.
Selon ces listes, 365 journalistes sont emprisonnés au 10 décembre 2021, contre 235 l’année dernière. La Chine (102), la Turquie (34), la Biélorussie (29), l’Erythrée (29), l’Egypte (27), le Vietnam (21), le Myanmar (18), la Russie (12), l’Azerbaïdjan et le Yémen (11), le Cambodge (10) et l’Iran (9), sont les pays qui emprisonnent le plus de journalistes.
L’Asie est en tête de la liste régionale de la Fij avec 162 journalistes en prison, suivie par l’Europe (87), le Moyen-Orient et le monde arabe (65), l’Afrique (49) et les Amériques (2). La répression des professionnels des médias dans les régimes autoritaires, notamment les arrestations massives de journalistes au Myanmar, en Biélorussie, en Azerbaïdjan et à Hong Kong, explique le nombre croissant de journalistes derrière les barreaux aujourd’hui.
La liste de la Fij des journalistes et professionnels des médias tués à ce jour est en baisse par rapport à l’année dernière, avec 45 meurtres enregistrés contre 65 en 2020. Si cette diminution est une bonne nouvelle, elle n’est qu’un maigre réconfort face à la violence continue qui a coûté la vie à des journalistes dans des pays comme l’Afghanistan (9), le Mexique (8), l’Inde (4) et le Pakistan (3). N.R.
Burundi – Droits de l’Homme
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée des droits de l’homme
New York, le 10 décembre 2021 (Net Press) . Le 10 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la ratification de la déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre 1948 à Paris en France, au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale, 1939 – 1945. Depuis cette date, il y a une déclaration qui émane des Nations unies pour que l’événement soit ancré dans la mémoire de l’Humanité.
L’on saura que cette date coïncide également avec la fin de la campagne des 16 jours contre les violences faites aux filles et aux femmes, qui débute généralement le 25 novembre de chaque année. En ce qui concerne le Burundi, nous y reviendrons dans nos éditions ultérieures. Pour revenir au 10 décembre, les Nations unies ont sorti un message à cette occasion et la rédaction a pu se procurer d’une copie. Elle le livre intégralement à son lectorat.
« Notre monde est à un tournant de son histoire.
« La pandémie de COVID-19, la crise climatique et l’expansion de la technologie numérique dans tous les secteurs de notre vie ont créé de nouvelles menaces pour les droits humains.
« L’exclusion et la discrimination sont monnaie courante.
« La sphère publique se rétrécit.
« La pauvreté et la faim augmentent, pour la première fois depuis des décennies.
« Des millions d’enfants sont privés de leur droit à l’éducation.
« Les inégalités se creusent.
« Or, nous pouvons choisir une autre voie.
« Il y a 73 ans, jour pour jour, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme.
« Les principes énoncés dans cette simple déclaration demeurent la clé de la réalisation de tous les droits humains – civils, économiques, culturels, sociaux et politiques – pour toutes et tous, partout dans le monde.
« Le relèvement après la pandémie doit être l’occasion de renforcer les droits humains et les libertés, et de rétablir la confiance.
« La confiance dans la justice et l’impartialité des lois et des institutions.
« La certitude qu’une vie dans la dignité est possible.
« La conviction que tout un chacun sera entendu dans l’équité et que les griefs seront réglés par des voies pacifiques.
« L’Organisation des Nations Unies défend les droits de chaque membre de notre famille humaine.
« Aujourd’hui et tous les jours, nous continuerons à œuvrer pour la justice, l’égalité, la dignité et les droits humains pour toutes et tous.
« Heureuse Journée des droits de l’homme ! » D.N.