Muyinga, le 18 décembre 2021 (Net Press) . Jeanine Kabagabirwa et sa fillette ont été tuées sur la colline Muzingi, de la zone de Gisanze, dans la commune Gashoho, en province de Muyinga, au Nord-est du pays, par des éléments non encore identifiés qui se sont volatilisés dans la nature. Des sources sur place indiquent que leurs assassins se sont introduits dans le domicile des défuntes vers 21 h 30, avant de les tuer.
Le gouverneur de la province de Muyinga , Jean Claude Barutwanayo, confirme ce double assassinat et indique que trois suspects sont entre les mains de la police pour une enquête y relative. N.R.
Burundi – Justice – Confessions Religieuses
Des pasteurs d’une église détenus dans la province de Makamba
Makamba, le 18 décembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que quatre pasteurs de l’église de l’unité du Saint Esprit au Burundi, Eusebu, ont été arrêtés en dates des 15 et 16 décembre dernier par la police. Ils ont été ensuite embarqués par le représentant spécial du service national des renseignements.
Des informations concordantes indiquent que le conflit de leadership est à l’origine de leur interpellation. Ils sont pour le moment gardés au commissariat provincial de la police dans cette province de Makamba, au Sud du pays. Selon les mêmes sources, une réunion a été organisée en novembre dernier à ce sujet et 84 pasteurs sur les 111 se sont présentés.
Au terme de la conférence, ils ont décidé à l’unanimité de suspendre pour une durée de trois mois les leaders de cette église dans la commune de Nyanza-Lac et de renouveler les organes dirigeants conformément aux statuts. Les membres locaux du comité sortant se sont farouchement opposés à cette décision, à commencer par le pasteur en chef.
D’autres sources indiquent que l’administratrice de la commune Nyanza-Lac, Goreth Irankunda, s’est mêlée dans ces disputes et a mis en cause dimanche 12 décembre la décision de suspendre ces pasteurs. Sa prise de décision a fait déborder le vase et une bagarre a éclaté entre les fidèles, d’où la prière a été suspendue. J.M.
Burundi - Politique
Asile au Burundi : plus de 230 familles congolaises concernées
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press) . Tels sont les propos de Gervais Ndirakobuca, ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, lors d’une conférence de presse sur les réalisations du second trimestre de son ministère, ce vendredi 17 décembre 2021. Il a fait savoir que 5.581 réfugiés burundais ont été accueillis et 235 familles congolaises, soit 532 Congolais, ont reçu l’asile au Burundi.
Il a mentionné en outre que 200 couples réfugiés burundais qui sont mariés illégalement, ont été régularisés dans les communes. Il a déclaré également qu’il y a 2.000 enfants qui sont nés dans des camps de réfugiés et qui ont été enregistrés dans les communes.
Gervais Ngirakobuca a fait savoir que dans le renforcement de la bonne gouvernance et de garantir la sécurité du pays, son ministère a organisé plusieurs réunions. Quant à la lutte contre la corruption sur le commerce illicite, des visites ont été effectuées dans les provinces de Rutana et de Kirundo, tout en organisant aussi des réunions administratives et sécuritaires. N.B.
Burundi - Politique
Sensibilisation sur le développement du secteur privé
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press) . Tel est le but d’un atelier organisé par le président la Parcem, Faustin Ndikumana, ce vendredi 17 décembre 2021 au city Hill hôtel. D’entrée de jeu, celui-ci a fait savoir que le Burundi est souvent classé parmi les pays les plus pauvres de la planète. De son côté, le gouvernement s’est résolu de s’orienter vers le chemin du développement et de la lutte contre la pauvreté.
Faustin Ndikumana se pose la question de savoir où se trouve la place du secteur privé dans la politique du gouvernement « chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent ». Quelle est sa mission par rapport à celle des pouvoirs publics ? Quels sont les défis et quelles sont les solutions à proposer ?
Faustin Ndikumana trouve que l’entrepreneuriat des jeunes ne produira pas ses effets quand plusieurs cadres de l’Etat qui devraient servir de modèles veulent vivre par décret de façon interminable. Enfin, a-t-il conclu, pour une affaire privée, il faut pour eux un emploi public pour se donner des avantages. N.B.
Burundi - Média
Autour de la retouche de la loi sur la presse, le ministère de tutelle promet…
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press). Il s’est tenu pendant quatre jours une consultation nationale des acteurs des secteurs des medias, de la publicité et du cinéma dans la révision de la loi sur les medias. Le secrétaire permanent au ministère de la communication, de la nouvelle technologie et des medias, Anicet Niyonkuru, a indiqué que son ministère va prendre les suggestions pour sa révision, pour un projet de loi qui va être étudié au conseil des ministres.
Anicet Niyonkuru a poursuivi que la révision de la loi sur la presse constitue un pas géant pour corriger quelques manquements afin de rendre efficace la publication de l’information.
Pour Anicet Niyonkuru, l’article 7 de la loi régissant la presse au Burundi qui stipule que le journaliste professionnel est toute personne titulaire d’un diplôme de niveau baccalauréat. Ce haut cadre de ce ministère trouve que des suggestions allant dans le sens d’ouvrir les portes à toutes les personnes talentueuses qui n’ont pas fréquenté l’enseignement universitaire de bénéficier des formations en journalisme seront tenues en considération.
Anicet Niyonkuru a conclu que c’est pour la première fois que les professionnels des medias prennent le devant pour la révision de la loi sur la presse et indiquent que d’autres parcours vont se suivre sans aucune entrave. N.R.
Burundi - Energie
Toujours de la pénurie du carburant
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press) . La population de la capitale économique Bujumbura manque de déplacement ces derniers temps, surtout ceux qui se déplacent dans le secteur du transport en commun. Les chauffeurs des bus de transport disent que cela est dû à la pénurie du carburant de type gasoil.
Dans la soirée de ce vendredi 17 décembre 2021, sur les parkings de Kanyosha-Musaga, les bus venaient à compte-goutte, les passagers racontent qu’ils étaient au parking depuis 17h pour ponter à bord vers 20h.
Il n’y avait pas bus de l’Otraco où les passagers assis sont moins nombreux que ceux qui sont debout, mais avec les bus qui étaient là, que ce soit les chauffeurs ou les policiers qui assurent l’ordre sur les parkings, tout le monde voulait que ces bus transportent le maximum possible de passagers.
Ce matin, c’était le même scenario pour ceux qui veulent quitter le quartier pour se rendre en ville. Les bus sont très peu est habitants qui sont pressés étaient obligés de prendre des motos ou se débrouiller autrement. Les chauffeurs disent que c’est à cause de la pénurie du carburant de type gasoil. N.B.
Burundi - Education
Le recyclage des enseignants pour rehausser la qualité de l’éducation
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press). Nous apprenons de notre confrère « La Voix de l’Enseignant » que le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique envisage le recyclage des enseignants des trois premiers cycles de l’école fondamentale à partir du mois d’avril 202.
Ce recyclage sera bénéfique pour les enseignants dont leur niveau de compétence ne se révélera pas, après examen, à la hauteur. C’est ce qu’a révélé André Nduwimana, Directeur Général des Curricula et des Innovations Pédagogiques au Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique.
Selon toujours cet hebdomadaire, les lauréats des écoles techniques sont défavorisés en ce qui concerne les pôles d’excellence. Le concours d’entrée aux pôles d’excellence de l’enseignement supérieur est organisé les mercredi et jeudi 29 et 30 décembre 2021. Les sections techniques semblent être défavorisées car les cours d’Anglais et de français sont moins pondérés dans ces sections mais font partie des épreuves du concours.
Egalement dans ces sections, il n’y a pas de cours de biologie, mais celui-ci fait partie intégrante des épreuves à passer. Certains directeurs d’écoles techniques pensent que ceux qui ont suivi l’enseignement général sont plus privilégiés. D.N.
Burundi – Confessions Religieuses
La paroisse Regina Pacis de Kinindo souffle ses 25 bougies
Bujumbura, le 18 décembre 2021 (Net Press) . C’est aujourd’hui que la paroisse Regina Pacis de Kinindo a fêté ses 25 ans d’existence. En effet, elle a été inaugurée le 29 décembre 1996 par Mgr. Evariste Ngoyagoye, ce qui fait que cette commémoration se fait 11 jours avant la date exacte de sa création, probablement pour que la paroisse se concentre sur les fêtes de la Nativité.
Les cérémonies étaient présidées par Mgr. Gervais Banshimiyubusa, archevêque de l’archidiocèse de Bujumbura. Outre la messe qui doit précéder les festivités, il est prévu plusieurs activités car les chrétiens de Kinindo ont contribué pour qu’ils soient de la partie. Ce serait également une occasion de mentionner les extraordinaires réalisations de la paroisse pendant ce quart de siècle. Ch.N.
Burundi – Onu – Migrants
Les Nations unies s’expriment à l’occasion de la journée internationale des migrants
New York, le 18 décembre 2021 (Net Press) . Le 18 décembre de chaque année, les Nations unies célèbrent la journée internationale des migrants. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a rendu public un message dont une copie est parvenue à la rédaction de Net Press. Nous le livrons en entièreté.
« En cette Journée internationale des migrants, nous tenons à saluer la contribution qu’apportent les migrants du monde entier à la lutte contre de nombreux maux, dont la pandémie de COVID-19.
« Les migrants font face partout à la stigmatisation, aux inégalités, à la xénophobie et au racisme. Les femmes et les filles migrantes sont particulièrement exposées aux violences fondées sur le genre, tout en n’ayant guère le moyen de demander de l’aide. Les frontières étant fermées, un grand nombre de migrants se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans revenu ni domicile, loin de leur famille et dans l’incapacité de retourner chez eux, sous la menace d’un avenir incertain.
« Pourtant, tout au long de la pandémie, les migrants ont partout œuvré à l’enrichissement des sociétés et ont souvent été aux avant-postes de la lutte contre la pandémie, que ce soit comme scientifiques, soignants ou travailleurs essentiels.
« L’année prochaine, lors du Forum d’examen des migrations internationales, nous ferons le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Ce sera l’occasion de redoubler d’efforts pour assurer la pleine inclusion des migrants au moment même où nous nous employons à bâtir des sociétés plus résilientes, plus justes et plus durables. Je me félicite de la campagne d’appel à contributions lancée par le Réseau des Nations Unies sur les migrations en vue de renforcer le Pacte et j’encourage les États Membres et tous les autres acteurs intéressés à y participer.
« La solidarité avec les migrants n’a jamais été aussi nécessaire.
« Il nous faut une meilleure coopération internationale et envisager la question des migrations avec davantage de compassion. En particulier, il nous faut gérer les frontières avec humanité, respecter pleinement les droits humains et les besoins humanitaires de toutes et de tous et veiller à ce que les migrants soient inclus dans les programmes nationaux de vaccination contre la COVID-19. Il faut reconnaître tout l’intérêt que présentent des filières de migration régulière, aussi bien pour les migrants que pour les pays d’accueil. Enfin, il faut remédier aux causes profondes des migrations, notamment les inégalités abyssales, et combattre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains.
« En cette Journée internationale des migrants, réaffirmons notre engagement en faveur de migrations sûres et dignes. ».