Kayanza, le 21 décembre 2021 (Net Press). Trois personnes ont été blessées par policier vers 19h47 de ce lundi 20 décembre, au centre de négoce de Muhanga, en province de Kayanza, au Nord du pays. Une mésentente entre le commissaire communal de la police et un motard est à l’origine de cette tentative d’assassinat.
Selon l’administrateur a.i de la commune de Muhanga, Léonidas Habimana, tout a commencé dans la soirée, lorsque le commissaire communal de la police de Muhanga partageait un verre avec les amis. Ce dernier a eu des échanges peu courtois avec un motard et a voulu confisquer par force une moto pour l’emmener au commissariat. Il s’est heurté à un niet catégorique du motard et des curieux venus assister à ce scenario.
Léonidas Habimana raconte que le commissaire communal de la police de Muhanga, fou de colère, à ordonné à son agent de transmission de tirer dans l’air pour faire disperser la foule, ce qui n’a pas produit d’effet car les gens sont restés sur place. Il a tiré à balle réelle sur la foule, blessant du coup trois personnes qui ont été transférées à l’hôpital autonome de Ngozi pour les premiers soins.
Léonidas Habimana, l’est administrateur a.i de la commune de Muhanga, poursuit que la population de son ressort attend de pied ferme que la justice soit faite et remercie la population de sa retenue, pour ne s’être pas adonnée à la justice populaire. N.R.
Burundi – Rdc - Sécurité
Sud-Kivu : Le maire d’Uvira dément la présence des militaires burundais dans son entité
Uvira, le 21 décembre 2021 (Net Press). « Aucun militaire burundais n’est présent à Uvira ville et territoire au sud de la province du Sud-Kivu », tels sont les propos de Kiki Kifara, maire adjoint de la ville d’Uvira, lors de son entretien avec le journal congolais en ligne 7SUR7.CD ce dimanche 19 décembre 2021.
Pour lui, c’est impossible que des troupes étrangères entrent dans le territoire congolais sans l’autorisation du gouvernement national. Ceux qui propagent des messages pareils veulent seulement démoraliser et intoxiquer la population contre le pouvoir. Ce journal en ligne congolais rappelle que depuis le vendredi dernier, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, faisant état d’une présence des troupes burundaises à Uvira.
Signalons que l’entretien a eu lieu au lendemain d’une attaque armée qui a ciblé les positions militaires et policières dans la zone de Gatumba, de la commune de Mutimbuzi, de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Des informations sur ces attaques ne sont pas encore tirées au clair, mais un mouvement politique qui se déclare de la rébellion les a déjà revendiquées sur son compte Twitter. N.R.
Burundi - Politique
Génocide des Hutu de 1972 : l’Uprona s’en lave les mains !
Bujumbura, le 21 décembre 2021 (Net Press). Après la présentation du rapport sur le génocide des Hutu de 1972 au parlement burundais par la commission vérité et réconciliation, le parti Uprona a vite réagi. Sur son compte tweeter, il rejette en bloc les accusations de la commission vérité et réconciliation (CVR) selon lesquelles cette formation politique du prince Louis Rwagasore est impliquée dans le génocide des Hutu de 1972.
L’Uprona dit avoir pris note du rapport d’étape présenté devant le parlement du Burundi ce 20/11/2021 (Sic) par la Cvr sur les massacres des Bahutu de 1972 et 1973. Il rejette en bloc les accusations injustes portées contre lui comme un des commanditaires de ces tueries.
Pour cette formation politique, les organes prenant les décisions engageant la responsabilité historique de ce parti n’ont pas appelé au massacre des Hutu, surtout que parmi les hauts responsables du parti à l’époque au niveau national, provincial, communal et collinaire, ont été tués.
Tant que le comité central, le bureau exécutif et d’autres organes du parti n’ont pas pris des décisions à caractère génocidaire à l’endroit des Bahutu et que les victimes étaient des Badasigana, poursuit l’Uprona, il ne peut pas porter la responsabilité d’avoir massacré ses membres.
Il demande enfin à la Cvr d’approfondir les enquêtes afin que la vérité soit connue au grand jour et que l’Uprona soit réhabilité dans le sens de la réconciliation car il a perdu la majeure partie de ses membres. N.R.
Burundi – Politique
Après des tortures meurtrières de ses membres, le Cnl s’exprime…
Bujumbura, le 21 décembre 2021 (Net Press) . A l’occasion du décès de ses leaders suite aux tortures leur infligées dans les cachots du service secret burundais, la formation politique d’Agathon Rwasa a sorti ce 20 décembre une déclaration dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Le parti indique avoir appris avec douleur le décès d’Augustin Matata et d’Innocent Barutwanayo, leaders de la première formation d’opposition suite aux tortures subies dans les cachots du service national des renseignements. Selon ce parti politique, le premier a été arrêté à Buringa, dans la province de Bubanza en date du 16 novembre dernier.
Il a été arrêté sur montage grotesque, d’après toujours le Cnl, de sa probable implication dans des groupes armés et a subi un interrogatoire avec d’autres victimes du même montage au service national des renseignements, sous des tortures atroces et d’autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants.
De son côté, d’après toujours le parti d’Agathon Rwasa, Innocent Barutwanayo a été arrêté le 16 novembre à Kivumu, en commune de Matongo, en province de Kayanza, toujours sur fond de montage grotesque. Les deux hommes ont trouvé la mort et leurs dépouilles sont toujours dans les morgues. Ce parti présente ses condoléances aux familles éprouvées.
Il condamne les montages grotesques qui ciblent les Inyankamugayo (membres du Cnl, Ndlr) à travers tout le pays ainsi que ces pratiques de tortures et traitements cruels, inhumains et dégradants, devenus un modus operandi pour intimider les opposants politiques et qui sont à l’origine de plus de vingt disparitions forcées.
Il s’insurge contre les propos de certains officiels – le parti cite nommément le porte-parole de la police – qui semblent justifier ce genre de pratiques par l’imputation délibérée de ses responsables et militants à la collaboration avec des mouvements armés sans aucune preuve probante.
Pour tout cela, le parti Cnl dresse toute une liste de recommandations, à commencer par le président de la République, à l’endroit du ministère public, de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, au service national des renseignements, à la communauté internationale ainsi qu’à la population. J.M.
Burundi - Economie
Célébration de la journée dédiée au contribuable, édition 2021
Bujumbura, le 21 décembre 2021 (Net Press). L’office burundais des recettes (Obr) a célébré aujourd’hui cette journée, sous le haut patronage du président de la République, Evariste Ndayishimiye, sous le thème « Augmentons la production pour avoir l’excédent à exporter et payons fièrement les impôts et taxes ».
Le commissaire général de l’Obr, Jean-Claude Manirakiza, a fait savoir que c’est une fierté d’accueillir le président de la République lors de la journée dédiée aux contribuables et a félicité les contribuables du pas déjà franchi car ces derniers ont répondu à l’appel du gouvernement pour payer les impôts et les taxes.
Le commissaire général a mentionné que l’Obr a collecté 1.156 milliards pour l’année 2020-2021 alors qu’il était prévu 1050 milliards. Et pour les cinq mois qui viennent de s’écouler, l’Obr a collecté 530 milliards au lieu de 473 milliards qui étaient prévus et que l’équipe de l’Obr a franchi cette étape grâce à la compétence du personnel de l’Obr, mais également de celui du contribuable.
Il déplore cependant la population qui travaille mais qui jusqu’aujourd’hui, ne paie pas d’impôts et taxes et les a interpelés de le faire avec fierté pour contribuer au développement de leur pays.
Le président de la CFCIB, Audace Ndayizeye, a déclaré que lors du commencement de l’Obr en 2009, les chambres sectorielles étaient au nombre de 16, mais qu’aujourd’hui elles sont au nombre de 27. Il a demandé de concentrer les efforts dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage pour accroitre la production. Il a profité de cette occasion pour remercier l’entreprise Fomi qui a supprimé l’importation de l’engrais chimiques. Il a demandé qu’il y ait une bonne politique d’exploiter les minerais qui sont en quantité suffisante dans notre pays pour avoir des devises.
Le ministre ayant les finances dans ses attributions, Domitien Ndihokubwayo, appelle la population à travailler afin de relever le Burundi sur la liste des pays pauvres. Il a dressé les 5 angles sur lesquels le ministère va se focaliser, des opérateurs économiques seront invités d’être de vrais opérateurs.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, dans son allocution, a encouragé tous ceux qui contribuent au développement du pays à travers le paiement des impôts et taxes. Il a expliqué que c’est une bonne occasion pour ceux qui n’ont pas encore compris que le paiement des impôts et taxes est un devoir de tous citoyens et que ces impôts et taxes reviennent au développement des contribuables eux-mêmes.
Comme l’a souligné le président de la CFCIB, le président de la République a exhorté la population à transformer la nature en champ de culture. Il déplore les habitants de Mugamba qui ont encore des champs non exploités alors que c’est une région productive pour la culture de la pomme de terre.
Pour ceux qui ont bénéficié de l’exonération et dont le travail – valeur ajoutée - ne profite en rien au pays, il a demandé au ministre des finances de faire le suivi de ces gens pour les relever de cette exonération.
Le président Ndayishimiye a mentionné également que les entreprises de l’Etat doivent montrer, à travers l’Obr, la traçabilité des fonds qui entrent au trésor public, que ce ne sont pas seulement les contribuables qui sont contrôlés par l’Obr. Après avoir tout comptabilisé, il faut dresser un plan de développement.
Le président de la République met en garde ceux qui gagnent des marchés de l’Etat et au lieu de développer le pays, ils aillent investir à l’étranger. Il a fait savoir qu’ils vont montrer leurs apports dans le développement du pays. Signalons qu’il y avait eu la remise des prix aux meilleures contribuables par le président de la République en personne. N.B.