Bubanza, le 14 février 2022 (Net Press). Une femme enceinte a été tuée ce dimanche 13 février dans la localité de Gahwazi, de la commune de Mpanda, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Des informations à notre disposition rapportent que le mari l’a tuée à l’aide d’un poignard et il a été attrapé par la population alors qu’il tentait de fuir.
Il a été remis aux forces de l’ordre qui l’ont gardé au cachot de police de cette commune. Les mêmes sources poursuivent que les enquêtes ont été ouvertes pour qu’on puisse déterminer les mobiles de ce crime. D.N.
Burundi - Justice
Les traitements inhumains et dégradants sont infligés aux nouveaux détenus qui ne parviennent pas à payer les frais dits « de bougie »
Rumonge, le 14 février 2022 (Net Press). Les traitements inhumains et dégradants sont infligés aux nouveaux retenus des cachots de police qui ne s’acquittent pas des frais dits « de bougie » dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Selon les anciens locataires du cachot du commissariat provincial de la police à Rumonge, les frais de bougie s’évaluent entre 20.000 Fbu et 150.000 fbu selon les différentes catégories des personnes, selon qu’il est cultivateur, pêcheur, ouvrier, chauffeur, coiffeur, fonctionnaire de l’Etat, fonctionnaire d’une Ong, policier, militaire, etc.…..
Ces anciens locataires indiquent que celui ou celle qui entre dans ce cachot doit s’acquitter de cette contribution sinon, il est passé à tabac par les codétenus de ce cachot. Cette contribution sert à ravitailler en nourriture ceux qui sont retenus dans ce cachot, a-t-on appris de ces anciens locataires.
Les sources policières indiquent que les retenus sont ravitaillés en nourriture par leurs familles et ceux qui n’ont pas de familles proches, ils sont nourris obligatoirement par ceux qui les ont fait emprisonner.
Les anciens locataires des cachots demandent au gouvernement du Burundi de pouvoir donner de la nourriture aux personnes qui sont retenues dans les cachots.
Ils demandent aux responsables de la police à sévir contre ces retenus qui infligent des traitements inhumains, cruels et dégradants à leurs codétenus. Signalons que cette pratique de demander des frais dits « de bougie » se fait dans tous les cachots du Burundi, selon les défenseurs des droits de l’homme. F.N.
Burundi - Politique
Le président de la République du Burundi attendu au Royaume de Belgique
Bujumbura, le 14 février 2022 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, est attendu au Royaume de Belgique où il va assister au 6ème sommet Union Européenne – Afrique, qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 février 2022.
Selon nos sources, sur son agenda, figure la rencontre avec la communauté burundaise prévue le 19 février 2022. Au cas où cette information serait confirmée, ce serait le premier voyage d’Evariste Ndayishimiye en Europe en tant que président de la République.
Cette visite aurait lieu au lendemain de la levée des sanctions contre le Burundi par l’Union européenne. D’autres informations non encore confirmées elles aussi évoquent une éventuelle rencontre entre le président Evariste Ndayishimiye et son homologue rwandais, Paul Kagame, toujours dans la capitale belge. N.R.
Burundi - Politique
Bujumbura : Le maire de la ville de Bujumbura anime une émission publique en zone Kanyosha
Bujumbura, le 14 février 2022 (Net Press). Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, a tenu dans la matinée de ce lundi une émission publique au petit séminaire de Kanyosha. Nombreux intervenants ont évoqué des problèmes liés aux conflits fonciers qui minent la zone de Kanyosha, en commune urbaine de Muha.
Pour ces intervenants, ces conflits fonciers débouchent à des assassinats où en mars 2021, un militaire a assassiné sa voisine suite aux conflits fonciers liés aux murs mitoyens, d’autres ont pointé du doigt des magistrats égarés aux normes du code et déontologie à la profession de rendre la justice qui se complaisent dans la corruption dans ces affaires liées aux conflits fonciers.
Différents intervenants demandent à la justice de sursoir à cette question qui handicape la vie de cette zone.
Nous apprenons que le maire de la ville de Bujumbura a suspendu les travaux de construction des maisons d’habitation sur l’ancien cimetière de Nyabaranda, zone Kanyosha, en commune urbaine de Muha. Les raisons de cette interdiction ne sont pas encore connues. N.R.
Burundi – Politique
La commune de Mwumba classée parmi les dernières dans l’enregistrement de nouveaux arrivants au parti Cndd-Fdd
Ngozi, le 14 février 2022 (Net Press) . Nous sommes dans les grandes réalisations du parti Cndd-Fdd évoquées au centre-ville de Ngozi, au Nord du pays. Le président de cette formation politique cite les chiffres de nouveaux arrivants au parti aux affaires dans cette commune de Mwumba réputée jadis d’avoir des « Cnddfddistes » pur sucre.
Jules Ndatirimana cite entre autre que trois mille neuf cent quatre-vingt-trois militants du parti de l’opposition Conseil national pour la liberté ont décidé de remettre le tablier pour adhérer au parti au pouvoir. Mais aujourd’hui les communes de Busiga et de Mwumba sont classées dernières.
Des habitants de la commune Mwumba qui ont requis l’anonymat indiquent que depuis la mort de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza et natif de cette commune, le développement de cette commune qui, jadis, florissait sous l’ère Pierre Nkurunziza, est tombé dans les oubliettes. Le projet de construction de l’aérodrome de Makaba, en commune de Gashikanwa et non loin de la zone Buye, en commune de Mwumba, qui allait embrayer sur la santé économique de la région, n’est plus sur l’agenda.
Pire encore, selon nos sources, le marché de Vyerwa est en ruine, le stade d’Urukundo construit sous l’égide du feu président Pierre Nkurunziza est mal entretenu et pour ce, les activités de cette formation politique n’intéressent plus. N.R.
Burundi – HCR - Réfugiés
Plus de 200 réfugiés congolais hébergés temporairement dans un camp de transit
Rumonge, le 14 février 2022 (Net Press). Plus de 200 réfugiés congolais, dont la majorité sont des Congolais Banyamulenge, sont hébergés depuis un mois au camp de transit de Makombe, en commune de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Certains s’attendent à une réinstallation dans d’autres pays.
Ils sont venus du camp de réfugiés congolais de Mwaro, au Centre du pays, il y a un mois et ont été hébergés dans un camp de transit situé dans la localité de Makombe sur la colline Mutambara en commune de Rumonge, selon plusieurs sources locales.
Sylvain Gashindi, chef de colline Mutambara, confirme cette information mais ne connaît pas exactement le nombre de ces réfugiés congolais et salue que ce camp de transit ait été réhabilité. Le Hcr a alimenté en eau ce centre et quelques bornes fontaines ont été laissées à la population de Makombe. La population de la sous-colline salue la présence de ce camp de transit qui lui a permis d’avoir accès à l’eau potable.
Ces réfugiés seraient en train de passer des interviews organisées par le Hcr pour identifier les réfugiés candidats à la réinstallation dans des pays tiers, selon des informations recueillies sur place. Ce camp est fortement gardé par des policiers, a-t-on constaté sur place.
Signalons que ce camp de transit de Makombe a été ouvert pour la première fois en juin 2016 lorsque les combats faisaient rage entre l’armée de la République démocratique du Congo (Fardc) et les combattants Mai-mai dirigés par un certain Yakoutoumba. Ce camp a accueilli des réfugiés congolais qui fuyaient ces combats en 2016 avant de rejoindre les camps de réfugiés congolais au nord, au centre et à l’Est du Burundi. D.N.
Burundi – Malversations Economiques
L’Olucome fait un clin d’œil au président de la République
Bujumbura, le 14 février 2022 (Net Press) . En date du 9 février dernier, le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Gabriel Rufyiri, a saisi le président de la République, Evariste Ndayishimiye, pour lui demander de ne pas payer un montant indu de 718.863.080 Fbu à l’entreprise SYTERCORE à partir des caisses de l’Etat.
Pour cet observatoire, le 31 janvier 2017, un marché relatif aux travaux d’urgence de stabilisation des berges de la rivière Ntahangwa a été attribué à l’entreprise SYTERCORE par une lettre de commande de l’ancien ministre de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.
Selon toujours l’Olucome, ce travail devrait s’exécuter dans une période de 50 jours et le montant du marché était fixé 622.631.720 Fbu TVAC. Il a été réceptionné le 20 décembre 2017. Cette entreprise a reçu un autre marché illégal car il lui a été attribué verbalement par le ministre de l’époque et député élu dans la circonscription de Muramvya, Célestin Ndayizeye.
Ce dernier concernait des travaux supplémentaires de gabionnage et remblayage derrière les gabions pour un montant de 718.863.080 Fbu. Cette autorité a justifié cet avenant à cette entreprise pour éviter la destruction de l’ouvrage que cette entreprise avait réalisé. Mais dans l’entre-temps, le ministère a changé de mains et il a été attribué à Jean Bosco Ntunzwenimana.
Ce dernier a attribué ce marché à une autre entreprise du groupe ETS-EKA qui a poursuivi les travaux sur financement du Pnud. Ce qui étonne l’Olucome, c’est que l’entreprise SYTERCORE a réclamé d’être payé au nouveau ministre Déo Nsanganiyumwami qui a par ailleurs donné l’avis favorable au paiement de l’entreprise.
Pourtant, selon toujours l’Olucome, une commission de 4 experts du ministère en charge des infrastructures publiques avaient clairement établi qu’il est difficile de payer un marché de près d’un milliard de nos francs qui a été attribué verbalement et dont les travaux réalisés ne sont pas perceptibles.
N’étant pas satisfaite, cette entreprise s’est adressée au premier ministre qui l’a renvoyée à l’autorité de régulation des marchés publics ou à la juridiction compétente. Avec l’autorité de régulation des marchés publics, il y aurait eu entente que le dossier soit clôturé en faveur de l’entreprise malgré le triple paiement.
Il suggère au président de la République que les trois ministres qui ont traité ce dossier, à savoir Célestin Ndayizeye, Jean Bosco Ntunzwenimana et Déo Nsanganiyumwami soient auditionnés afin de donner toute la lumière dans cette affaire qui cache des détournements et des irrégularités graves. J.M.
Réctificatif.
Dans l’une de ses dépêches de ce 12 février sur la justice, une erreur malencontreuse s’est glissée dans l’article évoquant la réélection du bâtonnier de barreau de Bujumbura. Une erreur de frappe donc a modifié complètement le sens de la phrase car voulant dire que Me Jean de Dieu Muhuzenge a été réélu, il s’est glissé un m de trop et Me est devenu Mme.
L’on signalera que le bâtonnier du barreau de Bujumbura est un homme et non une femme, d’où la rédaction présente ses excuses auprès de lui et du barreau. Elle promet à l’avenir de faire plus d’attention pour ne plus répéter une erreur pareille. Ch.N.