Bujumbura, le 25 février 2022 (Net Press). Le directeur de l’école fondamentale Emmaus, située en zone de Kinama, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique, a été tabassé par un parent de son éduqué, vers 12h10 minutes dans son bureau.
La rédaction reviendra sur les détails de cette information dans ses livraisons ultérieures car elle n’a pas encore appris les raisons de ce harcèlement du directeur par un parent. N.R.
Burundi - Sécurité
Une personne portée disparue en zone de Nyakabiga
Bujumbura, le 25 février 2022 (Net Press). Il se prénomme Ferdinand, connu sous le sobriquet de « Kabizi », natif de la zone Mugongo, en commune de Mugongo –Manga, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Il a été enlevé en zone Nyakabiga, quartier Nyakabiga III, à la 9ème avenue, en commune urbaine de Mukaza, dans la soirée du mardi 22 février. Il reste introuvable dans tous les cachots de la ville de Bujumbura.
La victime a été appelée au téléphone par un individu non encore identifié qui l’a invité à le rencontrer au Boulevard Mwezi Gisabo (l’ancien boulevard du 28 Novembre). Il a été embarqué manu militari, mais le disparu a pu téléphoner à ses voisins et à son patron détenteur d’une buvette au quartier 3 de Nyakabiga, informant qu’il est détenu au cachot du commissariat de Gihosha et que ses jours ne sont pas en dangers.
Sa famille et son patron l’ont cherché dans tous les cachots de la ville de Bujumbura sans succès et craignent que sa vie ne soit en danger. La rédaction a contacté l’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, Renovat Sindihebura, pour plus de précisions. Cet administratif a répondu qu’il n’est pas au courant de cet enlèvement. N.R.
Burundi – Administration - Sécurité
Plusieurs tonnes de fertilisants saisies par le service des renseignements et l’Obr à Giharo
Rutana, le 25 février 2022 (Net Press). Selon nos sources, c’était ce mercredi 23 février 2022 que les deux responsables du parti Cndd-Fdd, de la zone Giharo, en province Rutana, au Sud-est du pays, ont été arrêtés par le service local des renseignements, en collaboration avec l’office burundais des recettes, Obr. Ils sont accusés d’avoir des tonnes de fertilisants et du sucre dans leurs ménages.
Les mêmes sources disent que ces arrestations arrivent après une fouille-perquisition dans leurs ménages où les forces de l’ordre ont trouvé des tonnes de fertilisants de la FOMI et du sucre et des boissons prohibées, en provenance de la Tanzanie.
Notre rédaction a appelé au téléphone l’administrateur de la commune Giharo pour avoir plus de détails sur cette information. Elle a répondu qu’elle est en train de mener des enquêtes sur cette information.
Signalons qu’il n’y a pas plus d’un mois qu’un administrateur de la commune Nyabihanga, en province Mwaro, au Centre du pays, avait été limogé de ses fonctions suite à ce genre de spéculation. La police avait trouvé deux tonnes de sucre chez lui alors que la population en manque. Il s’était défendu que la quantité appartienne à son épouse qui ne vit même pas sur place.
Signalons enfin que la question de fertilisants de la Fomi préoccupe le gouvernement du Burundi. Au cours d’une réunion organisée par le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, Gervais Ndirakobuca, avec les gouverneurs de provinces, celui de Rutana avait révélé qu’il subit des menaces de la population qui font des sit-in devant son bureau au moment où il y a ceux qui ont des reçus de paiement pour la saison culturale A, mais qui ne sont pas encore eu d’engrais. Le ministre a alors ordonné de résoudre cette question endéans 10 jours. N.B.
Burundi - Politique
Le directeur général de l’Onu femme en Afrique orientale et australe achève sa visite au Burundi
Bujumbura, le 25 février 2022 (Net Press) . Le directeur général de l’Onu femme en Afrique orientale et australe, Maxime Houinato, au terme de sa visite au Burundi pour rencontrer les partenaires de cet organisme onusien, a tenu une conférence de presse ce matin où il a salué le pas franchi par le gouvernement burundais et ses partenaires dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Ce fonctionnaire onusien a fait savoir que sa visite s’inscrit dans le cadre de rencontrer les partenaires de l’Onu femme, en l’occurrence le gouvernement burundais, les confessions religieuses, la société civile, dans le but de relever les défis qui handicapent la lutte contre les violences basées sur le genre. Il salue l’intégration de la dimension femme dans les organes de prise de décisions, la contribution dans l’accroissement des activités économiques du pays, de bonnes initiatives visant la lutte contre les violences basées sur le genre par le ministère de la solidarité nationale, des droits de la personne et du genre et l’implication de la femme dans le processus de paix et sécurité.
La rédaction est revenue sur les tueries de cinq femmes après avoir été violées sexuellement dans les provinces de Karusi, de Muramvya, de Bubanza et de Rumonge pour s’enquérir des commentaires de ce haut cadre de cet organisme onusien. Maxime Houinato s’est inscrit en faux contre ce comportement visant la dégradation des droits de la femme et a invité le gouvernement en particulier et tout autre individu de décourager ce manquement atroce et de traduire les auteurs devant les juridictions compétentes afin de rendre justice aux victimes. N.R.
Burundi – Humanitaire
Un peu moins de 2 millions de Burundais ont besoin d’une assistance humanitaire en 2022
Bujumbura, le 25 février 2022 (Net Press) . Selon le rapport de l’organisme onusien chargé de la coordination des affaires humanitaires, Ocha, de ce 25 février 2022, le nombre de personnes qui ont besoin d’une assistance dans notre pays a diminué. Il était de 2,3 millions en 2021 et sont pour le moment estimés à 1.8 millions de gens, soit une réduction de 22%.
Malgré cette diminution, poursuit le rapport, la gravité des besoins a, quant à elle, augmenté pour un certain nombre de personnes. Selon nos informations, le nombre de personnes ayant des besoins aigus a augmenté de 14%, soit 700.000 individus en 2021 contre 840.000 en 2022, détaille ce rapport sorti aujourd’hui même.
Cette augmentation s’explique par la détérioration des conditions de vie, d’adaptation et de résilience causée par des aléas climatiques chroniques et récurrents, des mouvements de population et des déplacements prolongés, ainsi qu’un nombre important de rapatriements et les impacts socio-économiques de la pandémie de Covid-19 dans un contexte de faible résilience et de pauvreté de la population.
Les provinces les plus frappées sont Makamba, Rumonge et Ruyigi, celles de Bujumbura, de Cankuzo, de Karusi, de Kirundo et de Rutana ne sont pas épargnées même si elles ne sont pas au même degré que les premières. Il rapporte cependant qu’à part le secteur de la santé et de l’éducation, le nombre de personnes dans le besoin dans chaque secteur a diminué par rapport à 2021. J.M.
Burundi – Russie – Sécurité
« Guerre en Ukraine : réunion de sécurité de l’Onu sur une résolution condamnant Moscou », dixit Rfi
New York, le 25 février 2022 (Net Press) . A New York, le conseil de sécurité de l’Onu se réunira ce vendredi 25 février au soir, à propos de la guerre lancée par Moscou contre l’Ukraine et une résolution devrait être présentée au vote. C’est un texte qui condamne fermement l’invasion de l’Ukraine et qui demande aux Russes de rapatrier leurs troupes.
Ce projet de résolution contraste avec les habituelles précautions prises par le conseil de sécurité : il nomme en toutes lettres la Fédération de la Russie, il condamne clairement l’agression russe. Et il a été placé sous le chapitre 7 des menaces à la paix et à la sécurité dans le monde, ce qui lui confère une plus grande force symbolique.
Il faut d’habitude des semaines pour négocier un tel texte entre membres du conseil, avec des omissions et des compromis. Mais voilà, les diplomates savent déjà que la Russie opposera un veto à ce texte alors que les formules sont plus franches. Ils n’avaient rien à perdre, puisque tout est perdu d’avance.
Lorsqu’il est utilisé par l’un des cinq membres permanents, le veto montre les limites du multilatéralisme. Mais ce veto russe tout à l’heure va franchir un cran de plus : car il va être utilisé pour absoudre un membre permanent mettant lui-même en péril la paix et la sécurité internationales sans que le monde entier puisse réagir. Dans ce cas-là, le veto dévoile crûment la faillite de la diplomatie. Ch.N.