Ngozi, le 26 février 2022 (Net Press) . Une source sous couvert d’anonymat indique que les quartiers de Kigarama, de Muremera et de Rubuye, au centre-ville de Ngozi, Nord du pays, sont devenus la cible du banditisme nocturne, la prise des stupéfiants et le bastion des travailleuses de sexe sous le silence complice de l’administration.
Dans la nuit de ce vendredi à samedi, 4 personnes qui rentraient tard dans la nuit ont été ciblées par une attaque de bandits nocturnes, leur argent a été dépouillé et non loin de ce lieu, quelques éléments de la police faisaient une patrouille nocturne. Les victimes ont lancé un cri d’alarme et se sont heurtés à un silence radio de la part de ces hommes en uniforme.
Nous apprenons, à travers nos informations, que ces bandits travaillent de mèche avec les travailleuses de sexe pour traquer les gens qui ont passé les soirées bien arrosées avec ces dernières.
Selon nos informations, tous les jours ne sont pas cléments pour ceux rentrent tardivement. En effet, des bandits sont stationnés dans des coins obscures et axes qui mènent au centre de négoce de Buye, en commune de Mwumba et à l’université de Ngozi, au quartier de Rubuye. Ils dépouillent les objets matériels et l’argent qu’ils peuvent atteindre.
Nous apprenons que ce même scenario se reproduit au quartier de Muremera, dans les environs du stade de football où des coins obscurs n’échappent à ce manquement. Nous apprenons également que les faiseurs de sexe font la pluie et le bon temps en collaborant avec ces bandits nocturnes, toujours sous le silence l’administration locale.
Les victimes demandent à l’administration civile et policière de la ville de Ngozi de mettre en place des dispositifs de sécurité, surtout dans des axes obscurs de ces quartiers susmentionnéset à celui dit Swahili, pour mettre à l’abri de ces quartiers toutes formes de dangers. N.R.
Burundi – Environnement
Le ciel se fâche dans la province de Ruyigi
Ruyigi, le 26 février 2022 (Net Press) . Selon des sources d’informations disponibles à la rédaction, une forte pluie mélangée de grêle s’est abattue sur le chef-lieu de la province Ruyigi, à l’Est du pays. C’était dans la soirée de ce vendredi 25 février 2022 et nous apprenons que les collines les plus touchées sont celles de Sanzu et de Gasanda.
Selon les sources sur place, les dégâts ne sont pas négligeables et concernent surtout les cultures de champs qui ont été abîmés. Elles évoquent notamment les cultures de maïs et de bananes qui ont été complétement dévastées. La population locale, dans le désarroi, demande à toute âme charitable de lui venir en aide. N.B.
Burundi – Rwanda – Justice
Les responsables de la justice au Rwanda et au Burundi ensembles à Kigali
Kigali, le 26 février 2022 (Net Press) . Des informations concordantes indiquent que la ministre burundaise de la justice et garde des sceaux, Domine Banyankimbona, ainsi que sa délégation, a été accueillie hier par son homologue rwandais, Dr. Emmanuel Ugirashebuja, dans le cadre de la renormalisation des relations entre les deux pays.
A sa descente d’avion hier en provenance de Kinshasa en début d’après-midi, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a fait savoir que les deux parties se rencontrent dans la capitale rwandaise afin de voir ensemble comment extrader vers le Burundi les présumés auteurs du coup d’Etat manqué du 13 mai 2015.
L’on se rappellera qu’en date du 26 avril 2015, le congrès extraordinaire du Cndd-Fdd au pouvoir avait élu feu Pierre Nkurunziza pour briguer un troisième mandat controversé. Des manifestations se sont vite formées aussi bien dans la capitale économique Bujumbura qu’à l’intérieur du pays. La tentative de putsch du 13 mai a été sentie comme une phase finale des contestations du mandat.
Le pouvoir d’alors a réprimé dans le sang les manifestants, dont certains sont morts, d’autres emprisonnés et d’autres encore ont choisi le chemin de l’exil, aussi bien dans les pays voisins qu’en Europe et en Amérique. Kigali a depuis été sollicité pour extrader ceux qui étaient recherchés par Gitega, une demande qui n’a pas encore été exaucée jusqu’à présent. J.M.
Burundi - Chine – Coopération
Signature d’accord sino-burundais sur la réhabilitation, la modernisation et l’extension de l’aéroport international Melchior Ndadaye
Bujumbura, le 26 février 2022 (Net Press) . Le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement et l’ambassadrice de la République de Chine ont signé un accord sur la réhabilitation, la modernisation et l’extension de l’aéroport international Melchior Ndadaye. Cela rentre dans le cadre de renforcement de la coopération historique d’amitié entre les deux pays depuis 1962.
Le ministre Albert Shingiro dit qui ce projet vise à améliorer et à moderniser l’aéroport international Melchior Ndadaye pour répondre aux normes de la communauté est-africaine. Ce projet existe depuis 2020 mais, suite à l’invasion de la pandémie covid-19, sa mise en exécution a été retardée. Des experts chinois vont atterrir sur Bujumbura pour s’enquérir de l’état de faisabilité et les travaux vont commencer avant la fin de cette année.
Pour l’ambassadrice de la République Populaire de Chine, ce projet vise à améliorer les infrastructures aéroportuaires, à rénover les pistes et les espaces de stationnement, construire le tour de contrôle et les bâtiments administratifs, fournir les équipements de contrôle aérien de communication et de météorologie. N.R.
Burundi - Travail
Mise sur pied d’une fédération Fnss regroupant les syndicats Synapa et la Snts
Bujumbura, le 26 février 2022 (Net Press) . Ce vendredi 25 février 2022, les deux syndicats représentés par le comité national du personnel paramédical et d’appui de la santé publique (Synapa) et celui des travailleurs de la santé (Snts) se sont réunis pour créer une fédération nationale des syndicats du secteur de la santé (Fnss) dans la salle de Ceprodilic, en mairie de Bujumbura.
Le président de la fédération, Fnss, Mélance Hakizimana, a déclaré que leur préoccupation est de mettre ensemble les travailleurs afin d’œuvrer dans la solidarité. Selon lui, cela limitera les lamentations et même assurer des formations pour renforcer la capacité pour que ces travailleurs puissent assurer convenablement leurs fonctions. Il a ajouté que l’objectif de mettre ensemble les deux syndicats est d’avoir plus de force et de solidarité pour défendre leurs droits et améliorer la qualité du travail car l’union fait la force.
Le projet syndical dressé par l’assemblée constituante et qui va être proposé aux travailleurs est celui d’un syndicalisme intransigeant sur ses valeurs, c’est-à-dire une Fnss résolument contre toutes les pressions de tout genre, une Fnss résolument favorable à la construction d’un Burundi démocratique où règne l’équité sociale. C’est un syndicalisme positif qui participe à la transformation de la société par la négociation collective, le dialogue social pour aboutir à des compromis qui ne sont pas les compromissions
C’est celle d’un syndicalisme combatif pour affronter le réel en vue de construire de la protection dont ont besoin les travailleurs, c’est celle d’un syndicalisme qui inscrit son action dans l’augmentation de la productivité et le partage équitable du résultat. Et celle d’un syndicalisme qui respecte l’autonomie de ses composantes et qui sait porter la solidarité interprofessionnelle sur les sujets communs à tous les travailleurs et enfin, c’est celle d’un syndicalisme qui prône des relations intersyndicales, loyales tout en œuvrant aussi au rassemblement du syndicalisme solidaire pour l’intérêt des travailleurs.
Le représentant du syndicat Cosybu, qui a participé à ces cérémonies, a salué le travail accompli par les deux syndicats et a félicité les nouveaux élus qui vont travailler pour un mandat de 5 ans. Il leur a demandé de regrouper tous les travailleurs de la santé même ceux œuvrant dans le secteur privé, car ce sont eux qui ont plus besoin d’être dans des syndicats pour être soutenus quand ils défendent leurs droits.
Signalons que l’assemblée constituante a élu les organes de cette fédération qui sont composés par le comité exécutif qui regroupe cinq membres : le président, le vice-président, le secrétaire et la trésorière. Il y a également le comité de surveillance composé par le président, le vice-président et le secrétaire. Tous les deux comités ont été élus pour un mandat de cinq ans. N.B.
Burundi - Agriculture
La production du maïs ne sera pas bonne en commune Bukemba pour la saison culturale A
Rutana, le 26 février 2022 (Net Press) . C’est ce qu’a déclaré la population de cette commune qui dit que comparativement à d’autres années antérieures, la production du maïs ne pas bonne suite à une longue saison sèche qui s’est observée dans cette commune Bukemba, de la province Rutana, au Sud-est du pays.
La population dit qu’à voir la production qu’elle a pour le moment, elle voit qu’elle sera médiocre pour la saison culturale A d’autant plus que sur le marché, le prix est exorbitant comparativement aux autres années, que ce soit pour la farine de maïs ou les graines de cet aliment.
L’un d’eux a dit qu’un kg de farine de maïs est à 1.100 Fbu, voire 1,200 Fbu alors que dans les années antérieures, en cette même période, le prix était à 700 Fbu voire même à 600 Fbu car cette commune, comme toutes les autres de Rutana, sont plus productives pour la culture du maïs. La population estime même que le prix continuera à être revu à la hausse. Signalons que dans plusieurs provinces du pays, la production du maïs a diminué comparativement à l’année dernière où dans presque toutes les provinces, elle était plutôt bonne. N.B.
Burundi – Education
« Une reconversion socioprofessionnelle pour les mandataires politiques », dixit le journal La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 26 février 2022 (Net Press) . Le gouvernement burundais est préoccupé par la forte demande de réintégration des mandataires et des élus après le mandat. Un programme de reconversion socioprofessionnelle et un fonds d’appui du programme sont en cours de création, à en croire le communiqué sanctionnant la séance du conseil des ministres du 16 février 2022. Le conseil préconise la sensibilisation des bénéficiaires, l’adaptation des textes en vigueur et la limite d’âge pour accéder à certaines fonctions afin d’éviter la réintégration à la fonction publique.
Selon toujours notre confrère, les écoles font face au manqué de manuels scolaires. Les représentants des syndicats des enseignants s’indignent sur les conditions de travail qui ne permettent pas les meilleurs résultats. A côté du matériel et des manuels scolaires, ils dénoncent le comportement du directeur provincial de l’éducation qui brille par le manque de collaboration.
Il se penche enfin sur le droit d’accès à l’éducation au Burundi. La convention internationale relative aux droits de l’enfant adoptée par l’Organisation des Nations Unies, le 20 novembre 1989 garantit aux enfants du monde entier un certain nombre de droits, parmi eux il y a « l’accès à l’éducation ».
Au Burundi, en dépit des mesures prises et des actions menées allant dans le sens de la mise en application de ce droit, notamment la gratuité de l’enseignement fondamental, la construction de nouvelles salles de classes et la réhabilitation de celles détruites pendant la guerre, etc.., beaucoup reste à faire.
Des centaines de milliers d’enfants ne vont pas à l’école suite au manque des infrastructures d’accueil. L’on observe de plus en plus la pléthore dans les classes, le manque de bancs-pupitres, l’insuffisance de manuels scolaires. La pauvreté des familles et les grossesses non désirées chez les jeunes filles entrainent les abandons scolaires.
Pour sortir de cet engrenage, les spécialistes de l’éducation suggèrent l’augmentation du budget alloué à l’éducation et de privilégier les dépenses qui favorisent la scolarisation de tous les enfants, surtout ceux qui sont marginalisés. D.N.
Burundi - Ukraine – Sécurité
Les dernières informations à retenir sur l’invasion de l’Ukraine
Kiev, le 26 février 2022 (Net Press). Le président ukrainien estime, dans une nouvelle vidéo, avoir « cassé le plan » de la Russie, appelant les Russes à dire à Vladimir Poutine d’arrêter la guerre. Près de 200 civils sont morts depuis l’invasion de l’Ukraine.
De son côté, Le président Vladimir Poutine a appelé l’armée ukrainienne à « prendre le pouvoir » et à renverser le président Zelensky et son entourage, qualifiés de « néonazis » et de « drogués ». A Kiev, après une journée de bombardement, les explosions ont repris tôt ce matin. De violents combats se déroulent actuellement dans la capitale, notamment sur l’avenue de la Victoire, l’une des artères principales. Les forces ukrainiennes font également état de « violents » combats à 30 km au sud-ouest de la capitale où les Russes « essayent de faire débarquer des parachutistes ».
Le gouvernement ukrainien fait état de 198 civils tués, dont trois enfants et plus d’un millier de blessés depuis le début de l’invasion. Des dizaines de militaires ont également perdu la vie. La Russie ne donne, elle, aucun bilan sur ses pertes. Plus de 100.000 Ukrainiens ont fui leur pays en moins de 48 heures, indique la Pologne ce samedi midi.
Ce samedi, des combats extrêmement intenses ont lieu à l’intérieur de Kiev, ville de 2,8 millions d’habitants. Dès l’aube, à l’Ouest, des affrontements particulièrement violents ont eu lieu notamment à l’Avenue de la Victoire, l’une des principales artères principales de la capitale, où les Ukrainiens auraient réussi à repousser des chars et des blindés russes.
Au Nord-Est, une attaque russe a visé une centrale électrique du quartier de Troieshchyna. S’ajoutent à cela diverses opérations dites de « sabotage », notamment dans le quartier d’Obolon au Nord. Il pourrait s’agir d’unités des SSO, les forces d’opérations spéciales, une unité d’élite de l’armée russe, indépendante et chargée des missions les plus difficiles, notamment clandestines.
À Kiev, les rues désertées du centre-ville
Dans le centre de la capitale ukrainienne, les rues autour du palais présidentiel sont désertes. Les habitants affluent dans les rares magasins encore ouverts, afin de faire des provisions Au moins 100.000 Ukrainiens ont rejoint la Pologne. Cent mille Ukrainiens ont franchi la frontière polonaise depuis l’attaque russe, annonce le vice-ministre polonais de l’Intérieur, Pawel Szefernaker. N.R.