Cibitoke, le 29 avril 2022 (Net Press) . Quatre corps non encore identifiés ont été découverts ces mercredi et jeudi 28 avril, non loin de la rivière de la Rusizi, sur la transversale 7, de la colline de Kaburantwa, en commune de Buganda, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
C’était dans la petite matinée de ce mercredi, des cultivateurs de coton ont aperçu deux corps et ce jeudi matin, les mêmes cultivateurs ont découvert deux autres cadavres ligotés ensemble à 50 mètres du premier endroit affirme nos sources.
L’administration policière indique que les corps découvert jeudi, ont été tués par des coups de machettes et de couteaux, car ils présentaient des blessures au niveau de la tête. Cependant, d’autres sources affirment que les victimes ont été tuées dans la nuit de mercredi et jeudi et jetées à cet endroit. L’administration policière et civile a vite ordonné l’inhumation de ces disparus.
Cependant, les habitants proches de la rivière de la Rusizi s’inquiètent
Des habitants proches de la rivière de la Rusizi, qui prend une partie en commune de Buganda, s’inquiètent que cette circonscription est devenue le lieu de l’abattoir humain. Les victimes sont vite enterrées par l’administration pour éviter des maladies liées à des mains sales et ces habitants regrettent qu’aucune personne auteur de ces tueries n’a pas été appréhendé, d’autant plus qu’en l’espace de 4 mois, dix corps sans vie ont été découverts à cet endroit.
Burundi – Sécurité Routière
Quand la route nationale numéro un est dérangée
Bujumbura, le 29 avril 2022 (Net Press). Nous apprenons que la route nationale numéro n° 1, axe Bujumbura–Bugarama, est bouchée depuis 12hoo de ce vendredi, suite à un accident de roulage d’un camion transportant des produits Brarudi dans la localité de Wingoma, sur la colline Kavya, dans la localité frontalière entre la province de Bujumbura et de Muramvya. Nous apprenons que suite aux travaux de dépannage de ce camion qui ont duré longtemps, la circulation routière sur cet axe a été perturbée.
Les accidents de la route numéro 1, axe Bujumbura–Bugarama, deviennent de plus en plus inquiétants. Un véhicule simple cabine pick up de la police nationale a eu un accident sur cet axe sans faire de dégâts et au moment où à l’aube de ce vendredi, un camion-remorque transportant les produits Brarudi qui montait vers l’intérieur du pays, est entré en collusion avec un camion de type Fuso, en descente sur Bujumbura, sans faire de dégâts non plus. N.R.
Burundi – Génocide
Les victimes et rescapés du génocide de 1972 commémorent le 50ème anniversaire du génocide des Hutu
Bujumbura, le 29 avril 2022 (Net Press) . C’est aujourd’hui que les rescapés et victimes du génocide de 1972 ont commémoré le génocide des Hutu. Ils considèrent que le souvenir peut être une base solide de la réconciliation des Burundais. Selon le président du collectif des victimes et des rescapés de 1972, le souvenir guérit les mémoires.
Cette date est interprétée différemment par les composantes de la société burundaise car d’autres estiment que 1972 constitue un acte de génocide contre les Batutsi, mais dont les conséquences ont entraîné la mort des Hutu de façon massive. Les deux communautés restent malheureusement campées sur leurs positions.
Nous apprenons par ailleurs que de son côté, Ac Génocide, section Canada, organise ce 30 avril 2022 des activités marquant le 50ème anniversaire de génocide des Tutsi de 1972. Sur son programme, il y aura des interventions dans le cadre des témoignages des survivants du génocide de 1972. Selon certains, une médiation internationale est indispensable pour harmoniser les violons des Burundais sur ce sujet.
Signalons qu’en date du 20 décembre 2021, la commission vérité et réconciliation avait présenté son rapport devant le parlement burundais. Ce dernier avait reconnu un génocide des Hutu de 1972, mais ce rapport avait divisé les points de vue des uns et des autres. Il y en a qui sont allés jusqu’à demander la recomposition de la Cvr. J.M.
Burundi - Environnement
Bujumbura : L’office burundais de l’habitat lance officiellement les travaux de réhabilitation du ravin qui menace une localité de Gasekebuye
Bujumbura, le 29 avril 2022 (Net Press) . L’office burundais de l’habitat (Obuha), a lancé officiellement les travaux de réhabilitation du ravin qui menace la localité de Gasekebuye. Le financement des travaux gravite autour de 400 millions de nos francs, selon Anicet Nibaruta, président de la plateforme de prévention de gestion des risques et catastrophes.
Anicet Nibaruta, au cours de ce lancement, dans un point de presse tenu à cet effet, a indiqué que la cause de cette dégradation est le résultat d’une forte précipitation mêlée d’un tremblement de terre qui s’est abattue sur la rivière de Muha et ses environs qui a provoqué les arrachages des arbres qui protégeaient cette rivière et la destruction des maisons environnantes.
Anicet Nibaruta dit que ce lancement officiel est le résultat des assises entre la plateforme de préventions et de gestion des risques et des catastrophes et l’office Burundais de l’habitat ainsi que l’organisation internationale de migration, OIM, qui a financé ce projet à hauteur de 400.000.000 fbu et qui va durer plus ou moins 4 mois.
Burundi – Energie
Le prix du carburant à la pompe augmente… les véhicules restent garés devant des stations
Bujumbura, le 29 avril 2022 (Net Press) . Depuis hier soir, le litre de l’essence super a vu son prix à la pompe monter de 550 Fbu, c’est-à-dire qu’il est passé de Bif 2.700 à Bif 3.250 Fbu. A l’annonce de cette nouvelle, les propriétaires des véhicules ont poussé un ouf de soulagement car, croyaient-ils, la question du carburant allait être résolue.
Cependant, les véhicules restent garés tout près des différentes stations dans plusieurs coins où la rédaction a dépêché ses reporters. Il n’y avait pas d’explication à ce phénomène qui a fait que les citadins ont déchanté si rapidement.
Cependant, dans une note explicative sur la revue à la hausse du prix du carburant rendu publique ce jeudi, le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Abraham Uwizeye, a évoqué la crise sanitaire liée à la pandémie du covid-19, la fragilité des économies mondiales convalescentes et l’invasion de l’Ukraine.
Dans cette note, l’on peut lire que depuis l’année 2020, le monde entier fait face à une crise sanitaire liée à la pandémie du covid-19 qui a décimé les milliers de vies humaines, les économies des pays ont subi des chocs violents conduisant au ralentissement de la production des biens et services qui a accentué la rareté de certains produits à cause des restrictions des mouvements. Ce qui a provoqué quelques fois des pénuries de certains produits importés à la transition de l’atténuation de l’impact négatif de cette crise sanitaire pour la reprise de la circulation des biens et services.
Toujours dans cette même note, le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines observe depuis un certain temps des perturbations dans l’approvisionnement du carburant sur le marché mondial et régional et particulièrement le Burundi
Et suite à la conjoncture économique mondiale consécutive notamment à la fragilité d’une économie convalescente, la guerre en Ukraine, les perturbations de l’offre et les tensions géopolitiques qui ont suivi, les cours mondiaux de plusieurs produits, dont le carburant, ont sensiblement augmenté. Le prix du baril du pétrole brut sur le marché international est passé de 70 ,8% Usd au 02/12/2021 a 103,67% au 27 Avril 2022 soit une augmentation de 47 %
Le ministère de l’hydraulique et de l’énergie et mines dit qu’il devient impératif de réviser les prix du carburant à la pompe et les nouveaux prix du carburant à la pompe de l’essence super est de 3250 Fbu /litre et le Mazout 3450 Fbu /l et pour le pétrole 3150 fbu / l .
Ce ministère lance un appel à toutes les institutions, notamment le ministère en charge du commerce dans ses attributions, l’administration territoriale, les forces de l’ordre et la population en général, de décourager toute éventuelle manœuvre qui viendrait perturber l’approvisionnement en carburant.
Cependant, nos interlocuteurs disent que la revue de l’or noir sur la pompe devrait être conditionnée par la disponibilité du carburant à la pompe, ce produit est devenu rare depuis ce matin. N.R.
Burundi - Education
« La formation des enseignants des écoles techniques perturbée par le manque de carburant », dixit La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 29 avril 2022 (Net Press) . La formation prévue dans cinq centres du pays n’a pas commencé au moment voulu sauf au centre ouest regroupant certaines écoles de la Mairie, de Bubanza, Cibitoke et Bujumbura en la capitale économique Bujumbura.
Les autres centres du Nord à Ngozi, du centre à Gitega et Nord-Est à Muyinga ont commencé le mardi 26 avril tandis que le centre du sud à Makamba a débuté la formation avec un retard de 2 jours pour ne commencer que le mercredi 27 avril 2022. La raison est simple le carburant a manqué. Il a fallu un parcours marathon pour couvrir toute la matière prévue.
Dans un autre côté, poursuit notre confrère, la province scolaire de Rutana souffre d’un manque criant d’enseignants. La direction provinciale de Rutana comme d’autres provinces de l’éducation connaît des difficultés liées au manque du personnel enseignant.
La direction communale de l’éducation de Giharo occupe la première place cette année solaire. Les écoles font recours aux bénévoles et aux enseignants vacataires supportés par les parents. Ce qui rend la gratuité de l’enseignement au fondamental obsolète.
Par ailleurs, les enseignants attendent « Godot » à l’occasion de la fête du travail et des travailleurs. La politique salariale équitable dans la fonction publique burundaise a commencé. Depuis l’année 2012. D’année en année, les espoirs s’estompent. Le sursaut est venu le 2 mars 2022 au moment où l’exécutif burundais adopte la politique salariale.
Mais la longue période de mise en application inquiète les syndicats des enseignants. Si un fonctionnaire gagne 100 mille sur son salaire, il recevra 10 mille francs burundais par an. Les représentants syndicaux demandent que la période soit revue à la baisse.
Par ailleurs, peu d’enseignants font recours aux activités génératrices de revenus, poursuit cet hebdomadaire. A trois jours de la fête internationale du travail et des travailleurs, des enseignants disent qu’il leur est difficile de créer des activités génératrices des revenues, un appel qui a été lancé par les responsables des syndicats des enseignants.
A part qu’ils ont des salaires très bas pour pouvoir contracter des crédits bancaires, ils se disent très occupés par des préparations des leçons, la correction des évaluations, etc. Ils ne peuvent pas le faire eux-mêmes. A celui qui pourrait avoir un capital, s’il engage quelqu’un pour l’aider, le constat est que ce genre de travailleurs finissent par voler le matériel et ou l’argent d’où la faillite.
Un enseignant de la mairie demande en revanche au gouvernement de majorer les salaires proportionnellement à la hausse des prix des denrées alimentaires et des loyers. Sinon exercer d’autres activités freinerait la qualité des enseignements. D.N.