Bujumbura, le 2 mai 2022 (Net Press) . Le magasin Ladak, situé tout près de la gare routière et de l’hôtel Tanganyika, dans le quartier asiatique, qui est connu pour la vente des motos et tricycles, Tuk-Tuk, a pris feu depuis 14 heures ce lundi. Notre reporter sur place a constaté qu’une dizaine de camions extincteurs se sont déjà rendus sur les lieux de l’incendie, mais qu’ils ne parviennent pas à maîtriser la situation au regard de l’ampleur du feu.
Pour le moment, un camion de l’Unicef est allé renforcer l’équipe sur place, mais le feu se rapproche dangereusement de la gare routière où sont garés des camions remorques en provenance de l’étranger et qui approvisionnent le pays en carburant.
Notre reporter a indiqué également qu’on ne connait pas encore la cause de l’incendie, mais l’urgence, d’après des policiers qu’il a contactés, est d’éteindre d’abord le feu. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’ils ont laissé une partie des gens qui étaient sur place pour entrer dedans et faire sortir les pneus qui n’avaient pas encore pris feu.
Notre reporter a saisi cette occasion pour entrer et il a pu voir quelques Tuk-Tuk et des pneus qui ont été calcinés. Il a appris également que l’on ne peut pas éteindre le feu tant qu’il y a encore des pneus dedans. Ceux qui ont été retirés du magasin sont entassés dans la rue, tout près de l’hôtel Tanganyika. Des éléments de police y sont également entassés en grand nombre, près de l’hôtel Tanganyika et de l’office burundais des recettes, Obr, pour éviter que des citoyens qui se trouvent sur place ne pillent les pneus sauvés de l’incendie. N.R.
Burundi – Sécurité
Cibitoke : Encore une découverte de corps sans vie
Cibitoke, La province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, est devenue le théâtre des tueries et les découvertes des corps sans vie, largués dans certains endroits comme la rivière de la Rusizi, en commune de Buganda. Nous apprenons qu’au seul mois d’avril, au moins 17 corps sans vie ont été découverts dans cette localité du pays. Cinq cadavres en décomposition ont été découverts ce dimanche sur la colline de Bihembe, en zone de Bumba. C’est dans la commune de Bukinanyana, toujours en province de Cibitoke. L’identité des défunts qui portaient l’uniforme de l’armée congolaise n’a pas été reconnue.
Selon des informations sur place, ces cadavres sans vie en extrême décomposition ont été découverts par des gardes forestiers dans leurs travaux de routine. Ils ont vite alerté les militaires et la police accrédités sur place qui se sont rendu sur les lieux. Les gardes forestiers évoquent une découverte étrange, celle d’un homme mort portant l’uniforme militaire des forces armées de la République démocratique du Congo. Nous apprenons que les cinq corps ont été enterrés pour « éviter la propagation des maladies liée à des mains sales ».
Burundi - Sécurité
Ngozi : Une jeune fille accusée « d’homicide volontaire » arrêtée en commune de Marangara
Ngozi, le 2 mai 2022 (Net Press) . Elle est connue sous le prénom d’Annonciate, de la zone Nyamugari, dans la commune de Marangara, en province de Ngozi, au Nord du pays. Elle a été arrêtée par la police ce dimanche 1er mai, épinglée « d’homicide volontaire », selon des informations recueillies sur place.
Arrêtée par la police et gardée à vue au cachot du commissariat communal de Marangara, cette jeune fille d’une vingtaine d’années est accusée de jeter son nouveau-né dans les latrines après son accouchement, un acte « criminel », qui ne laisse aucune chance de vie au nouveau-né. Son corps sans vie a été tiré des latrines. Des enquêtes sont en cours, selon des sources policières et administratives de la commune de Marangara.
Nous apprenons qu’une autre jeune fille, Vanessa Nkorerimana, ressortissante de la province de Muyinga, Nord-est du pays, a été admise ce samedi au cachot du commissariat provincial de la police de Ngozi. Cette domestique au quartier Gisagara, au centre-ville de Ngozi, est accusée elle aussi de jeter le nouveau-né dans les latrines après son accouchement.
Ses employeurs l’on trouvé en mauvais état de santé et ont vite alerté la police qui, après avoir consulté les personnels soignant, a constaté que la demoiselle a bel et bien jeté son nouveau-né dans les latrines après son accouchement. Elle a été arrêtée et gardée à vue au commissariat provincial de la police de Ngozi.
Le phénomène d’homicide volontaire prend une allure inquiétante en province de Ngozi où en l’espace d’un mois, trois jeunes filles ont des conflits avec la loi, toutes sont accusées de jeter leurs nouveau-nés dans les latrines après accouchements. N.R.
Burundi - Politique
Le président met en garde les rebelles basés en RDC
Bujumbura, le 2 mai 2022 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a participé ce vendredi 29 avril 2022 dans des cérémonies d’ouverture solennelle de l’année académique 2021-2022 à l’institut supérieur des cadres militaires, Iscam. Il a fait savoir que le Burundi est paisible, mais que le pays voisin qui est la Rd Congo est perturbé par des groupes rebelles, y compris ceux en provenance du Burundi.
Il a demandé aux groupes rebelles basés en RDC de regagner le pays et a ajouté qu’il se réjouit que les pays de la sous-région entendent tous de la même façon que ces groupes vont être délogés du pays voisin qui est le Congo. Pour le président Ndayishimiye, si le pays voisin est en insécurité, celle-ci frappe automatiquement ses voisins. Il a ajouté que lors de leur récente réunion, les chefs d’Etat ont conclu de déloger ces groupes rebelles.
Le président a fait un clin d’œil à ces troupes armées basés en RDC, leur demandant de regagner leur pays de leur propre gré pour qu’ils soient réinsérés dans les corps de défense et de sécurité après une formation civique car eux aussi sont des compatriotes. Il a ajouté que d’ici deux semaines, les chefs de l’armée de ces pays vont se rencontrer et qu’après un mois ils vont sortir un rapport de faisabilité pour déroger de force les groupes rebelles qui auront refusé de regagner le pays à volonté.
Le président a salué le dévouement de l’armée burundaise dans leur mission de maintien de la paix au niveau mondial. N.B.
Burundi - Politique
« La fête des travailleurs, c’est le moment de s’autoévaluer », dixit le premier ministre
Mwaro, le 2 mai 2022 (Net Press) . Ce sont les propos du premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui a rehaussé de sa présence les cérémonies de la fête du travail et des travailleurs en province de Mwaro, au Centre du pays. Il a indiqué à la population que cette journée a pour rôle de faire une autoévaluation entre les travailleurs et employeurs afin d’analyser ensemble quelles étapes ils ont déjà franchi. Il a demandé à la population de vaquer aux activités de développement pour accroitre la productivité.
Le gouverneur de la province de Mwaro, le colonel Gaspard Gasanzwe, a demandé au premier ministre de doter sa province des bailleurs aideront à développer cette entité provinciale. N.B.
Burundi – Politique
Le parti Cnl s’exprime à l’occasion de la journée internationale du travail et des travailleurs
Bujumbura, le 2 mai 2022 (Net Press) . Le 1er mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale du travail et des travailleurs. A cette occasion, la principale formation politique d’opposition, Cnl, a fait une déclaration y relative et dont une copie est parvenue à la rédaction de l’agence Net Press.
A travers ce document, on peut lire que ce parti politique s’est joint au reste du monde pour célébrer cette journée et souhaiter plein succès aux travailleurs burundais. Il en profite pour rendre hommage aux braves travailleurs burundais pour leur sens de dévouement au travail malgré le contexte socio-économique et politique que traverse le pays.
Le parti dirigé par Agathon Rwasa estime que cette journée arrive dans un contexte particulier marqué par une dévaluation de la monnaie, une inflation galopante, une insuffisance des salaires avec la flambée des prix sur le marché, la rareté de presque tous les produits de première nécessité, la pénurie du carburant, un taux de chômage élevé, etc… qui pèsent sur la vie des travailleurs et des consommateurs burundais.
Cette formation politique fait remarquer en outre qu’elle constate avec regret une discrimination à caractère politique érigée en mode de gouvernance quant au recrutement des travailleurs dans le secteur public alors que tout burundais indistinctement contribue par les impôts et taxes au financement du trésor public.
Il demande au gouvernement de prendre des mesures visant à réduire sensiblement le taux de pauvreté et par conséquent, améliorer les conditions de vie et le pouvoir d’achat de la population qui ne cessent de se détériorer. Enfin, cette formation politique réaffirme son entière disponibilité à contribuer au développement socio-économique équitable de notre pays. J.M.
Burundi - Politique
La confédération syndicale du Burundi plaide pour la levée des mesures d’engins roulants dans certains endroits
Bujumbura, le 2 mai 2022 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fête du travail, le président de la confédération syndicale du Burundi, Célestin Nsavyimana, a plaidé pour la levée des mesures interdisant des engins roulants de se rendre dans certains endroits de la ville de Bujumbura, ce qui a occasionné la flambée des prix des produits de première nécessité et la cherté de la vie par conséquent.
Pour Célestin Nsavyimana, la cherté de la vie, le manque des produits de première nécessité comme le sucre, les produits de la Brarudi, le ciment de la Buceco, le fumier, l’insuffisance de la masse salariale, sont envenimés par la mesure d’interdiction de certains engins roulants comme le tricycle Tuk-Tuk, les taxis vélo et moto d’accéder à certains endroits de la capitale. Il a demandé une concertation des parties prenantes pour la levée de cette mesure qui constitue un handicap majeur pour le bien-être des familles et de l’économie nationale.
Le gouvernement burundais a pris cette mesure non concertée par la partie prenante qui a occasionné le manque des produits de première nécessité et la cherté de la vie qui en résulte et demande au gouvernement burundais de discuter avec les tenanciers de ces engins pour la levée de cette mesure.
Abondant dans le domaine de la sécurité sociale, Célestin Nsavyimana trouve positive la volonté du président de la République, celle d’améliorer les conditions de vie des retraités en matière de sécurité sociale, dont l’objectif est d’octroyer une pension de retraite équivalant plus ou moins au dernier salaire du pensionné. Ce haut gradé de la Cosybu fait appel au gouvernement burundais pour que cette mesure soit appliquée pour les retraités.
Célestin Nsavyimana lance un appel vibrant à tous les employeurs du secteur tant public que privé de procéder à la sécurité sociale de leurs employés d’autant plus que certains employeurs sont toujours défaillants face à cet acte de sécurisation de leurs employés.
Dans le domaine de la santé et de l’éducation, Célestin Nsavyimana estime que le redéploiement des employés vers l’intérieur du pays dans ces domaines ont viré vers la précarité des économies familiales de ces employés. Il a invité le gouvernement burundais de faire revenir les employés déployés une fois qu’il y ait vacance de poste.
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Célestin Nsavyimana dit qu’en attendant la mise en place de la nouvelle politique salariale, les employés du gouvernement devraient bénéficier d’avancement dr grades, des primes et indemnités. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
La fête de l’Aïd el-Fitr : le Mufti burundais appelle à la lutte contre le terrorisme dans l’Islam
Bujumbura, le 2 mai 2022 (Net Press) . Les musulmans du Burundi se sont joints au reste du monde ce lundi 2 mai pour célébrer la fête de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, un mois de jeûne sacré pour les personnes de confession musulmane. Le Mufti burundais, Sheikh Shabani Ali Jumaine, appelle les parents musulmans à garder un œil vigilant sur la jeunesse car elle peut être la cible des enseignements terroristes qui sévissent le monde.
Ce haut placé de l’islam au Burundi, au cours de sa prédication à la mosquée de Nyakabiga, a conseillé aux parents musulmans d’être à l’écoute de la jeunesse musulmane toujours à la portée de la nouvelle technologie de la communication, qui n’échappe pas aux recrutements dans des mouvements terroristes qui gangrènent le monde « Nous sommes au courant que la nouvelle technologie de communication a un côté positif, mais parfois font du mal. Parents, placez un œil, approchez la jeunesse musulmane et enseignez l’amour et le pardon car ils pourront être la cible aux recrutements des enseignements terroristes dans l’islam ».
Cheikh Shabani Ali Jumaine a conclu que ceux qui propagent les enseignements à caractère terroriste et les actes terroristes vont à l’encontre des valeurs fondamentales de l’islam universel axées sur l’amour, le pardon, le partage, la générosité, la justice sociale et a invité les parents à être toujours à l’écoute couplée de l’enseignement des valeurs universelles de l’islam pour la lutte contre les enseignements et les actes à caractère terroriste. N.R.
Burundi – Kenya - Travail
Le président Uhuru Kenyatta augmente de 12% le salaire minimum pour compenser la flambée du coût de la vie
Nairobi, le 2 mai 2022 (Net Press) . Dans son discours à la nation de ce dimanche 1er mai 2022, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a déclaré une augmentation de salaire minimum de 12% pour compenser la flambée du coût de la vie.
Uhuru Kenyatta a fait savoir que l’inflation a atteint le plus haut niveau depuis le mois de septembre dernier dans les pays de l’Afrique de l’Est, principalement en raison de la montée du prix du carburent, des denrées alimentaires, etc.
Il a précisé que cette augmentation de 12% entrerait en vigueur le 1er mai 2022, elle a fait passer le salaire mensuel de 110,5euros à 124, une mesure saluée par ses compatriotes, surtout les fonctionnaires. N.B.
Burundi – Burkina Faso – France – Politique
« La France s’apprête à donner ses garanties pour l’extradition de François Compaoré au Burkina », dixit Rfi
Paris, le 2 mai 2022 (Net Press) . Au Burkina Faso, le coup d’Etat du 23 janvier a repoussé la possible extradition de François Compaoré. La Cour européenne des droits de l’homme qui a stoppé cette procédure en août dernier a en effet demandé aux autorités françaises et par ricochet, aux nouveaux dirigeants du Burkina Faso de réitérer les garanties exigées pour permettre l’extradition du frère de l’ancien chef de l’Etat. La France a demandé et obtenu un délai, l’Etat a jusqu’à ce mardi 3 mai pour le faire.
La procédure actuelle est en fait une succession d’allers-retours de « mémoires » d’avocats. L’Etat français a envoyé un premier document qui indique que toutes les garanties d’extradition sont respectées à la Cour européenne des droits de l’homme le 30 janvier, sept jours donc après le coup d’Etat du lieutenant-colonel Damiba. Fait que les avocats de François Compaoré, déjà très critiques sur les compétences de l’Etat du Faso dirigé par le président Kaboré à respecter les droits de leur client, ont pointé dans leur contre-mémoire remis à la CEDH le 17 mars.
Le 21, la cour a donc réitéré ses demandes auprès de l’Etat français qui a, dans la foulée, le 23 mars, via une lettre officielle envoyée à l’ambassade du Faso à Paris, demandé aux nouvelles autorités d’apporter ses fameuses garanties en indiquant que chacune d’elles devra « être fournies par une autorité habilitée à engager l’Etat burkinabé ».
Selon nos informations, dans un premier temps, les militaires au pouvoir n’ont pas donc donné suite. La France a donc demandé un report à la CEDH. Questionné, le ministre français des Affaires étrangères n’a pas commenté d’éventuelles relations avec les autorités à Ouagadougou mais confirmé par contre « que la France rendra le 3 mai un deuxième mémoire en réplique ». D.N.