Gitega, le 9 mai 2022 (Net Press). Trois personnes ont été blessées ce dimanche 8 mai lors d’un accident de roulage survenu dans un endroit appelé communément Nyambeho, sur la colline Gisuru, dans la commune de Giheta, en province de Gitega, la capitale politique située au Centredu pays.
Selon nos informations, le bus de transport en commun effectuant une liaison entre les deux capitales Bujumbura et Gitega, a eu un défaut de freinage, et s’est renversé, trois personnes ont été blessées.
Nous apprenons que ces trois personnes ne courent pas de danger de mort. Actuellement, ils sont soignés à l’hôpital régional de Gitega. N.R.
Burundi – Russie – Politique
La Russie au chevet de l’économie nationale
Bujumbura, le 9 mai 2022 (Net Press). D’après un compte twitter de la présidence de la République, la Russie envisage d’octroyer au Burundi du carburant, des fertilisants et des médicaments, une annonce faite par l’ambassadeur de la Russie au Burundi, Valérie Mikhaylov, ce 9 mai 2022.
Selon toujours ce message, ce don vise à appuyer le Burundi pour faire face à la hausse des prix des produits de première nécessité liée à la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Signalons que le président Poutine, qui mène actuellement une guerre en Ukraine, est en train de mener une autre, elle sociale, dans son pays. Il affirme qu’il n’y aura jamais de mariage homosexuel dans son pays tant qu’il sera au pouvoir. Ch.N.
Burundi - Politique
Les réalisations du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage satisfaisantes …
Bujumbura, le 9 mai 2022 (Net Press). Tels sont les propos de Deo Guide Rurema, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage lors de la présentation des réalisations du troisième trimestre de son ministère. Il va jusqu’à se taper 82,42%.
A la question de savoir pourquoi ces points sont satisfaisants alors que le premier ministre, lors de la présentation des réalisations devant le parlement, a côté son ministère par une note non satisfaisante, le ministre Rurema a répondu que la note donnée par celui qui est au bureau et celui qui est sur terrain ne devrait pas être le même. Il a ajouté que les réalisations se font trimestriellement alors que le maïs et la pomme de terre semés en cette période ne sont pas encore prêts à être récoltés. Il a indiqué que le ministre a dit qu’il y a d’autres étapes déjà franchies qu’il n’a pas considérées, d’où cette note de 82%.
Concernant des prix sur le marché qui grimpent du jour au lendemain alors que ce ministère a fixé le prix de certains produits comme le haricot, le riz, les graines de maïs et les pommes de terre, le ministre a répondu qu’il salue que ces prix montent mais que les produits sont disponibles. Il a renchéri que le ministère n’est pas là pour réguler ces prix sur le marché et a demandé à la ministre ayant le commerce dans ses attributions et celui chargé de l’intérieur de veiller s’il n’y a pas de spéculation des commerçants.
A propos de la question du fumier organique de la Fomi qui reste rare, le ministre a rassuré qu’une autre entreprise de fabrication du fumier des investisseurs qui se sont regroupés va démarrer dans les prochains jours dans la province de Gitega, au Centre du pays. Par ailleurs, le responsable de la Fomi compte implanter une autre société du fumier à Rutana, au Sud-est du pays, a-t-il précisé. N.B.
Burundi – Politique
Trois membres de l’opposition arrêtés en province de Muyinga
Muyinga, le 9 mai 2022 (Net Press). Trois militants du principal parti de l’opposition, le conseil national de la liberté (Cnl), ont été arrêtés ce samedi 7 mai au centre-ville de Muyinga, au Nord-est du pays, par le service secret burundais. Selon des informations disponibles à la rédaction, ils restent introuvables dans tous les cachots de la province de Muyinga, comme le confirment leurs familles biologiques.
Il s’agit d’Evariste Hakizimana, résidant à Kinyota, rentré au mois de novembre du Rwanda voisin, de Dieudonné Nibaruta, arrêté à son domicile sis au quartier « Swahili », au centre-ville de Muyinga et de Cyriaque Rwasa, enseignant à l’école fondamentale « Kaze kibondo », en zone Rugari, de la commune et province de Muyinga. Selon les informations émanant de leurs familles respectives, ils sont introuvables dans tous les cachots de la province de Muyinga.
Trois des militants du parti Cnl sur la colline Ruyumpu, de la commune de Kiremba, dans la province de Ngozi, ont été arrêtés dans la matinée ce vendredi 6 mai, lors d’une fouille-perquisition. Dix-sept militants étaient dans l’œil du cyclone, un militant de cette formation politique est passé dans les mailles du filet.
Et dans la foulée, le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Ngozi a requis vingt ans d’emprisonnement infligé à l’encontre de 16 militants de l’opposition Cnl, tous de la commune de Kiremba, en province de Ngozi, une amende de 100.000 francs chacun et la vente de tous leurs biens pour dédommager les « victimes ». Ils sont poursuivis pour « acte de préparation d’assassinat et extorsion de l’argent ».
Les militants du Cnl concernés par la peine sont originaires de la colline de Ruyumpu, en commune de Kiremba, commune natale du leader Cnl, Agathon Rwasa. Sept d’entre eux seulement ont comparu, en provenance de la prison de province où ils sont détenus. Neuf autres sont en cavale. Les 16 opposants sont poursuivis pour « tentative d’assassinat et d’extorsion de l’argent ».
L’affaire pour laquelle ils sont poursuivis remonte à avril dernier. À la tombée de la nuit du dimanche 24 avril, une confrontation s’est produite entre des militants des partis Cnl et du Cndd-Fdd sur cette colline. Quatre membres du Cndd-Fdd et deux du Cnl ont été blessés.
Les concernés rejettent en bloc les accusations et plaident pour leur acquittement en disant plutôt qu’ils se sont défendus lors d’une « agression des militants du Cndd-Fdd ».
Parmi les 7 détenus du parti Cnl, figurent le chef de colline de Ruyumpu et sa femme. Les responsables de ce parti d’opposition exigent leur libération, estimant que « leur détention est illégale ».
Le procès a été mis en délibéré, le tribunal de grande instance de Ngozi se prononcera sur l’affaire mardi prochain, ce 10 mai 2022.
Au cours de sa tournée au sud du pays, en commune de Nyanza–Lac, en province de Makamba, Agathon Rwasa, le président du parti Conseil National pour la liberté (Cnl), est inscrit en faux contre « les arrestations intempestibles » de ses militants qui visent à museler l’opposition.
Burundi – Administration
Nomination de certains cadres à la présidence de la République
Gitega, le 9 mai 2022 (Net Press) . Selon le décret n° 100/054 du 6 mai portant nomination de certains hauts cadres à la présidence de la République, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé 9 hauts cadres, dont certains ont été reconduits, à l’instar d’Evelyne Butoyi et de son adjoint, Alain-Diomède Nzeyimana.
Les autres sont Irène Kabura Murihano comme chef de bureau d’études stratégiques et de développement et Pierre Mupira comme adjoint. L’ancien ministre de la justice Pascal Barandagiye devient le chef de bureau chargé des affaires juridiques et de gouvernance au moment où Else Nizigama Ntamagiro, est le chef de bureau chargé des affaires diplomatiques et de coopération.
De son côté, Jean-Claude Karerwa Ndenzako est maintenu au bureau chargé des affaires politiques et socioculturelles. Le chef du protocole d’Etat devient le colonel Jules Ndihokubwayo et son adjoint est l’ambassadeur Jean-Bosco Barege, jusqu’ici chef de cabinet du maire de la ville de Bujumbura. J.M.
Burundi - Société
Les chercheurs de sable dans la rivière Kanyosha affirment faire le transport sur le dos des gens qui se déplacent vers Kanyosha ou Kibenga
Bujumbura, le 9 mai 2022 (Net Press) . Certaines gens qui transportent ces gens sur le dos disent qu’un grand mouvement s’observe le matin et le soir, surtout pour les élèves qui étudient à Kibenga et à Kinindo. Ils disent que c’est un double avantage pour ceux qu’on déplace, ils disent qu’ils traversent directement la rivière au lieu de faire le contour. Ils arrivent en un laps de temps, affirment-ils.
Pour ceux qui les transportent, ils parviennent à gagner de quoi manger facilement. A la question de savoir s’il n’arrive pas des cas d’accidents, ils répondent ironiquement que même les bus et les avions font des accidents, mais pour eux, de tels risques ne sont pas fréquents.
Ils demandent à l’administration de veiller à ce que les déchets ne soient pas jetés dans la rivière pour éviter les blessures et les maladies. Du côté des passants, ils disent qu’ils n’ont pas d’autres choix puisqu’il n’y a pas de bus actuellement. Au lieu d’être en retard, ils préfèrent payer les 100 fbu et faire le déplacement à pieds.
Les passants demandent à l’état de réhabiliter le pont reliant Kibenga et Kanyosha pour faciliter le mouvement de ces deux quartiers en attendant l’érection de l’autre pont déjà annoncé de la communauté de l’Afrique de l’Est, Eac.
Un policier rencontré à cet endroit dit que le soir, des éléments de la police organisent des rondes nocturnes car la circulation se poursuit même dans les heures avancées. Il faut que la sécurité soit garantie. La rédaction a cherché à entrer en contact avec le chef de qurtier, mais en vain, son téléphone ne sonnait pas. N.B.
Burundi – Education
Fixation de la période de passation du concours par le ministère de tutelle
Bujumbura, le 9 mai 2022 (Net Press). Le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a réuni ce lundi les hauts cadres de son ministère où il a fait savoir que le concours national de la 9ème année, aura lieu du 29 mai au 2 juin prochain dans tout le pays. D.N.
Burundi - Rwanda – France - Génocide
Rwanda : Laurent Bucyibaruta, un ancien préfet accusé de « génocide » devant la cour d’assises de Paris
Paris, le 9 mai 2022 (Net Press). Le procès de l’ancien préfet de Gikongoro, au Rwanda, s’ouvre ce lundi à Paris. Il est poursuivi pour « complicité des crimes contre l’humanité ».
Agé aujourd’hui de 77 ans, Laurent Bucyibaruta, qui va comparaître libre, est accusé pour des faits imprescriptibles de « génocide », de « complicité de génocide » et de « complicité de crimes contre l’humanité ». Il aura fallu plus de deux décennies pour que l’ancien fonctionnaire, réfugié en France depuis 1997 après un passage en République démocratique du Congo et en Centrafrique, se présente face à un tribunal.
Le 21 avril 1994, vers trois heures du matin, Laurent Bucyibaruta a-t-il organisé la mort de milliers de Tutsi venus se réfugier dans l’école technique de Murambi, dans le sud du Rwanda, après leur avoir fait croire à l’aide d’un porte-voix qu’ils y seraient en sécurité. Après le rassemblement, lui-même a tiré sur eux au cours de ce massacre qui a fait près de 45. 000 morts. Le haut fonctionnaire a-t-il ensuite récompensé les miliciens Interahamwe ayant participé à ce bain de sang en leur offrant du bétail qui appartenait aux victimes.
C’est à ces questions et à des centaines d’autres que la cour d’assises de Paris va devoir répondre, du lundi 9 mai au vendredi 1er juillet, au cours du procès de Laurent Bucyibaruta, haut fonctionnaire rwandais aux pires heures du génocide des Tutsi, qui fit entre 800 000 et un million de morts au printemps 1994
Né dans la commune de Musange, dans le sud-ouest du Rwanda, Laurent Bucyibaruta était en avril 1994 préfet de Gikongoro, sa région de naissance, après avoir occupé la même fonction à Kibungo (de 1985 à 1992), dans l’est du pays. Avec le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (Mrnd), le parti unique fondé par le président Juvénal Habyarimana, il a aussi été élu bourgmestre de Musange puis à l’Assemblée nationale du Rwanda. N.R.