Bujumbura, le 25 mai 2022 (Net Press) . Dans un point de presse animé ce mercredi, le directeur général de la Régie nationale de distribution d’eau et de l’électricité (Regideso), Dr Ir Major Jean Albert Manigomba, a dressé un bilan des matériels et équipements d’une valeur gravitant autour de trois cent millions volés.
Le Dr Ir Jean Albert Manigomba dit que du 12 au 14 mai 2022, au terme d’une fouille-perquisition effectuée par la police en présence des hauts responsables de la Regideso et du ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Ir Ibrahim Uwizeye, on a trouvé des matériels et équipements volés dans les magasins et stocks de certains Gervais Karenzo et son associé Edouard Ndereyahaga, au quartier Buyenzi, de la zone Buyenzi, dans la commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura.
Le Dr Ir Jean Albert Manigomba a fait savoir que le dossier se trouve actuellement en justice qui mène une enquête approfondie sur les auteurs et complices liés à ce vol afin de les punir conformément à la loi.
Sur la question de la rédaction de savoir s’il y aurait une main invisible de l’un ou plusieurs employés de la Regideso sur ce vol, le patron de cette entreprise étatique a répondu qu’il est impensable que les matériels et équipements d’une valeur d’un montant aussi colossal soient volés sans la complicité de ses employés. Il a ajouté que cette affaire est devant la justice pour démasquer les employés qui sont de près ou de loin derrière ce vol.
Le Dr Ir Jean Albert Manigomba a par ailleurs annoncé que depuis quelques temps, la Regideso fait face à un autre phénomène de vandalisme sur ses infrastructures et face à cette recrudescence, l’entreprise ne peut pas agir seule et sollicite le renforcement de la trilogie administration, population et forces de l’ordre pour démanteler ce réseau des malfaiteurs. Il a lancé un appel à la population pour qu’elle donne sa contribution en veillant sur ces infrastructures qui sont mises en place pour son intérêt.
Le Dr Ir Jean Albert Manigomba rappelle que cette entreprise de distribution d’eau et d’électricité ne peut pas continuer à remplacer les équipements volés alors que la population en est le principal bénéficiaire. Il invite à la même occasion l’administration à mieux encadrer la population pour qu’elle veille à ces infrastructures qui demandent beaucoup de fonds pour leur mise en place. N.R.
Burundi – Politique – Economie
Le parti Sahwanya Frodebu s’exprime sur la cherté de la vie au Burundi
Bujumbura, le 25 mai 2022 (Net Press) . Dans un entretien avec le vice-président du parti Sahwanya Frodebu, Léonce Ngendakumana, tenu ce mercredi, ce politicien chevronné s’exprime sur la cherté de la vie qui s’observe au Burundi.
Pour Léonce Ngendakumana, depuis 1993, le budget de fonctionnement de l’aide s’ouvre aux activités à caractère social, c’est-à-dire le payement des salaires des fonctionnaires de l’Etat, les voyages et les frais de mission, les équipements, etc, au lieu de confectionner un bugdet qui devrait servir pour combattre la misère. Il a prévenu que le secteur de l’investissement est fragile.
Léonce Ngendakumana dit que par la suite, il y a des hauts gradés de la République plus puissants que l’Etat, des politiciens devenus commerçants et qui prennent en otage des biens de l’Etat. Le budget adopté leur donne un feu vert pour se développer et ce, au détriment du bas peuple. Il en veut pour exemple qu’un membre du gouvernement qui construit des immeubles pour les faire louer à l’Etat et en même temps, ce dernier est payé à son tour par le même Etat.
Léonce Ngendakumana trouve que le secteur public offre d’emploi à hauteur de 23 % et celui du privé à 77% et cela contribue au chômage des jeunes et à la hausse généralisée des prix car, selon lui, l’Etat du Burundi, pour trouver le budget de fonctionnement de l’Etat, gonfle les impôts et les taxes.
Et des voies de sortie
Léonce Ngendakumana met en avant la transparence dans la gestion des affaires publiques, l’adoption du budget qui converge pour l’investissement et le développement du pays ainsi que la lutte acharnée contre la pauvreté, le chômage et la misère. N.R.
Burundi - Economie
La Parcem lance officiellement le programme « notre argent, nos droits »
Bujumbura, le 25 mai 2022 (Net Press) . L’Ong locale « parole et action pour le réveil de conscience et de changement des mentalités », dans un point de presse tenu ce mercredi par son directeur national, Faustin Ndikumana, a lancé officiellement le programme « notre argent, nos droits ».
Faustin Ndikumana estime que les objectifs du plan national de développement et la volonté du président de la République, Evariste Ndayishimiye, de voir un Burundi émergeant à l’horizon 2040 sont irréalisables s’il y a encore de l’opacité dans la gestion budgétaire.
Faustin Ndikumana fait savoir que ce programme de cinq ans vise à sensibiliser l’Etat et les décideurs politiques à mettre la lumière sur la gestion du budget de fonctionnement de l’Etat pour la sauvegarde de l’économie nationale. N.R.
Burundi – Communication – Confessions Religieuses
« Communiquer avec l’oreille du cœur »
Bujumbura, le 25 mai 2022 (Net Press). Tel est le thème d’une conférence organisée par le noyau des journalistes catholiques, en collaboration avec le centre diocésain de communication de Bujumbura (CEDICOM) ce mercredi 25 mai 2022 dans l’une des salles du journal catholique Ndongozi, en mairie de Bujumbura, en rapport avec la 56e journée mondiale de la communication sociale qui sera célébrée le 29 mai 2022 dans le monde entier.
Dans un discours d’ouverture prononcé par l’abbé Dieudonné Niyibizi, il a indiqué que cette journée sera célébrée dans le monde entier ce dimanche avec comme thème « Ecouter avec l’oreille du cœur ». Il a ajouté que l’Eglise s’engage devant les médias à proposer aux laïcs les occasions d’enrichir leurs expériences professionnelles à des journées de ré corrections, des séminaires, et des retraites et les groupes de soutien professionnels et la journée d’aujourd’hui rentre dans ce cadre-ci.
Il a indiqué que les 3 thèmes seront développés à savoir l’écoute journalistique sur terrain et dans nos rédactions à la quête de la vérité des faits, écoute empathique pour une communication saine envers les personnes vulnérables et écoute sociale et politique au service de la réconciliation au Burundi.
L’abbé Dieudonné Niyibizi a poursuivi que le thème a été choisi par le pape François qui a voulu qu’on porte une attention particulière sur certains verbes comme écouter qui est décisif dans la grammaire de la communication et condition pour un dialogue authentique. Il a ajouté que nous perdons la capacité d’écouter ce qui est en face de nous.
Il a renchéri que le pape a choisi pour l’année passée de réfléchir à la nécessité de « venir et voir » pour découvrir la réalité et pouvoir la raconter à partir de l’expérience des évènements et de la rencontre avec les personnes. Signalons que l’abbé Dieudonné Niyibizi est aumônier principal des intellectuels catholiques de Bujumbura.
Léandre Sikuyavuga, président du noyau des journalistes catholiques de Bujumbura, qui a présenté le premier thème a indiqué qu’il compare le journaliste à un cuisinier quand il collecte et traite l’information. Il doit trier pour voir ce qu’il faut diffuser ou pas. Il ajoute que le journaliste sur terrain fait face à des pressions du directeur ou du rédacteur en chef pour donner l’information à temps, d’où il doit écouter avec le cœur.
Il a en outre proposé les valeurs qui doivent guider le journaliste comme, éviter les dérapages, marier les pressions sur terrain et de la rédaction et avoir une écoute sur terrain. Il a demandé aux journalistes qu’avant d’aller sur terrain, ils doivent méditer sur la façon de collecter l’information et avant de la diffuser, se demander si cette information est utile à la population.
Signalons que ce dimanche le 29 mai 2022, il sera organisé une activité de visite aux personnes âgées des Sœurs st Elisabeth. N.B.
Burundi - Alimentation
Des consommateurs inquiets de la qualité du poisson importé
Rumonge, le 25 mai 2022 (Net Press) . Certains consommateurs demandent au bureau burundais de normalisation (BBN) de contrôler le poisson qui est importé à partir des pays voisins en vue de protéger la santé des consommateurs. Certains parmi ces derniers rencontrés près du port de Rumonge s’inquiètent de la bonne qualité du poisson frais et sec importé de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo.
Ils indiquent que le conditionnement et le transport du poisson frais à partir de ces pays laisse à désirer car certains consommateurs indiquent être victimes d’une intoxication alimentaire après avoir consommé ce poisson. Ils indiquent que certains poissons secs contiennent du sable ramassé lors de leur fumage ou séchage.
Ces consommateurs demandent à BBN d’être rigoureux dans le contrôle du poisson qui passe par le port de Rumonge en provenance de la Tanzanie et de la R.D. Congo. Signalons que plus de 62 tonnes de poisson sont déjà passés par le port de Rumonge depuis le début de ce mois de mai. F.N.
Burundi - Education
Vers la passation du Concours post fondamental
Bujumbura, le 25 mai 2022 (Net Press) . Soixante-onze mille trois cent treize élèves sont attendus comme candidats à la passation du concours national post fondamental. Cela a été confirmé par le président de la commission nationale du concours post-fondamental, édition 2022, Enos Ruratebuka.
Enos Ruratebuka dit que les préparatifs sont en cours et la passation du concours post-fondamental, édition 2022, est attendue du 31 mai au 02 juin 2022. N.R.
Burundi – Onu Sécurité
L’ONU observe la Journée internationale des Casques bleus le 26 mai
New York, le 25 mai 2022 (Net Press). Le 29 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des casques bleus. Cette année, l’Onu a décidé de la commémorer le 26 mai et nous apprenons qu’une Burundaise figure parmi les casques bleus auxquels il sera rendu hommage lors d’une cérémonie à l’ONU. La rédaction a reçu une copie d’un communiqué de presse sur l’observation de la journée internationale des Casques bleus dont elle livre intégralement à son lectorat.
« La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU sera observée le jeudi 26 mai 2022 au siège de l’Organisation, à New York. Le Secrétaire général, António Guterres, déposera une gerbe en l’honneur des plus de 4 000 Casques bleus tombés sous le drapeau de l’ONU depuis la première mission de paix en 1948. Il présidera également une cérémonie de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld décernée à titre posthume aux 117 militaires, policiers et personnels civils qui ont perdu la vie en 2021.
« La membre du personnel civil qui sera honorée à titre posthume est Claire Habonimana qui travaillait à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
« Le Burundi est le 29e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Près de 800 soldats et policiers burundais sont actuellement déployés dans les missions de l’ONU en Abyei, en République centrafricaine et au Mali.
« Au cours d’une cérémonie spéciale, le Secrétaire général décernera « la médaille capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel » à titre posthume au Capitaine Abdelrazakh Hamit Bahar du Tchad, qui a servi au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La médaille porte le nom du Casque bleu sénégalais tombé au Rwanda 1994 après avoir sauvé d’innombrables vies. Il s’agit de la seconde fois que la médaille est décernée depuis que celle-ci a été remise à la famille du Capitaine Diagne en 2016.
« Le Secrétaire général remettra par ailleurs le prix du « Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » à la Major Winnet Zharare, une officière de l’armée armée zimbabwéenne qui a servi au sein de la Mission des Nations Unies au Sudan du Sud. Créé en 2016, le « Prix du Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » décerné par les Nations Unies reconnaît le dévouement et les efforts d’un Casque bleu dans la promotion des principes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité.
« Dans un message à l’occasion de la Journée, le Secrétaire général a déclaré : « Aujourd’hui, nous honorons les plus d’un million de femmes et d’hommes qui ont servi dans les rangs des Casques bleus des Nations Unies depuis 1948. Nous rendons hommage aux près de 4 200 héros et héroïnes qui ont sacrifié leur vie pour défendre la paix. Et nous nous remémorons cette vérité séculaire : la paix ne peut jamais être tenue pour acquise. Elle est l’objectif ultime. Nous sommes profondément reconnaissants aux 87 000 civils, policiers et militaires qui, sous la bannière de l’ONU, oeuvrent aujourd’hui à asseoir la paix dans le monde ». Le thème choisi cette année pour marquer la journée est « Ensemble pour la paix : le partenariat, clé du progrès ».
« Selon le Secrétaire général, « Partout dans le monde, les Casques bleus travaillent main dans la main avec les États membres, la société civile, le personnel humanitaire, les médias, les populations qu’ils servent et bien d’autres, pour promouvoir la paix, protéger les civils, défendre les droits humains et l’état de droit et améliorer la vie de millions de personnes ».
« Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré : « Chaque jour, les Casques bleus de l’ONU œuvrent à protéger les personnes vulnérables dans les situations politiques et sécuritaires les plus fragiles du monde. Les dangers auxquels ils sont confrontés sont plus grands que jamais, avec des tensions mondiales croissantes, des menaces toujours plus complexes allant des attentats terroristes au crime organisé et à l’utilisation d’engins explosifs improvisés, ainsi qu’une recrudescence de mésinformation et de désinformation contre nos missions et les populations que nous servons. Malgré ces défis, les Casques bleus persévèrent aux côtés de nos nombreux partenaires dans la poursuite collective de la paix. Aujourd’hui, nous les remercions pour leur formidable contribution et nous nous souvenons avec une grande tristesse de nos collègues qui ont fait le sacrifice ultime au service de la paix ».
« La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies a été établie par l’Assemblée générale en 2002 pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU et pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la paix. L’Assemblée générale a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, car c’est à cette date, en 1948, que la première mission onusienne de maintien de la paix - l’ONUST- a commencé ses opérations en Palestine.
« Depuis lors, plus d’un million de femmes et d’hommes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix des Nations Unies. ». J.M.
Invité de la rédaction : Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu. Voir sur http://www.netpress.bi, rubrique « Tribune » du 1er juin 2022.