Makamba, le 6 juin 2022 (Net Press) . Il était 15h 45 minutes de ce lundi, quand une jeune maman rentrait des travaux champêtres sur la colline Nyamirinzi, de la commune de Vugizo, en province de Makamba, au Sud du pays. Un chimpanzé voulant dévorer son enfant en bas âge, qui dormait tranquillement dans le dos de sa mère, s’est bagarré avec sa mère. L’enfant est tombé par terre et le chimpanzé en profité pour l’emporter et l’enfant est retrouvé mort quelques minutes plus tard.
Selon des sources sur place, la jeune femme a cherché à sauver la vie de l’enfant après un intense combat avec ce primate quand, subitement, l’enfant est tombé par terre. Le primate en a profité pour fuir avec l’enfant et ce dernier a été retrouvé mort quelques minutes plus tard.
L’administrateur de la commune de Vugizo, Diomède Dusengimana, appelle la population de cette localité de Nyamirinzi de ne partir en solo, surtout les femmes et en profite pour lancer un appel à la population de son ressort administratif de ne pas profiter de cet évènement douloureux pour faire tuer les singes pour la sauvegarde de l’environnement. N.R.
Burundi - Sécurité
Bujumbura Mairie : Encore des rafles des éléments jugés « suspects » en zone Bwiza
Bujumbura, le 6 juin 2022 (Net Press) . Plus d’une quinzaine de militaires en patrouille dans la localité dit « Kubinyoni » au quartier jabe 1, de la zone Bwiza, dans la commune urbaine de Mukaza, ont procédé aux arrestations d’une quinzaine d’éléments jugés « suspects » , comme le rapportent les curieux rencontrés sur la place.
Selon les mêmes informations, ces interpellations se font pour la deuxième fois quand les militaires en patrouille dans la petite brousse appelée « Kubinyoni » procèdent aux arrestations de ces « sujets suspects » et privilégient la piste des bandits qui pullulent tard ou top à la traque des éléments qui rentrent tard, ou qui vaquent à leurs activités très top le matin, pour leur voler de l’argent ou d’autres objets précieux. Ces derniers se volatilisent dans les ravins de la rivière de Ntahangwa au partage du butin.
Cependant, d’autres interlocuteurs s’interrogent comment cette circonscription qui abrite des éléments dangereux pour la paix et la tranquillité des zones Buyenzi et Bwiza a basculé sous l’ignorance de la police nationale qui a dans son cahier des charges, la mission de garantir la paix et la sécurité de la population. N.R.
Burundi - Sécurité
Une « bizarrerie » au centre-ville de Bujumbura
Bujumbura, le 6 juin 2022 (Net Press). Un lecteur de l’agence Net Press, se confiant dans les colonnes de ce quotidien en ligne, parle d’une bizarrerie au centre–ville de Bujumbura qui bascule sous le silence de la police et de l’administration.
Ils sont une quinzaine d’enfants « abandonnés » qui quittent dès l’aube de chaque jour les zones Buterere et Kamenge, au nord de la capitale économique, pour faire un sit-in dans un endroit appelé « Chez Paguidas », dans les parages de l’ancien hôtel Novotel pour demander à tout passant de quoi mettre sous la dent. De surcroit selon nos sources, ces enfants font tous leurs besoins biologiques dans des coins non éclairés du centre-ville de Bujumbura et trompent la vigilance des agents de sécurité pour voler de l’argent argent ou d’autres objets précieux dans des véhicules garés au centre-ville de Bujumbura.
Vers midi, ces enfants gênent les fonctionnaires et d’autres citoyens qui prennent leurs repas de midi. Ces enfants rodent autour des restaurants pour demander de quoi manger et surtout voler de l’argent ou autres objets précieux dans des sacs à mains pour les dames et de pickpocket, tout cela sous l’indifférence de la police.
Cependant, d’autres sources font savoir que ces enfants pullulent autour des magasins du centre -ville de Bujumbura, pour y entrer par force pour voler divers articles. Nombreux interlocuteurs parlent de « visiteurs gênants » qui font leurs sales besognes au vu de quelques policiers accrédités dans certains coins de la ville de Bujumbura, sans rien faire. Ils demandent la relocalisation et la réinsertion psycho–sociale de ces enfants qui constituent une menace à la sécurité du centre-ville de Bujumbura.
Nous apprenons que ces éléments « suspects » sous bonnes escorte des militaires ont été admis au cachot de la zone Bwiza, en commune urbaine de Mukaza. N.R.
Burundi - Sécurité
Sept bidons d’essences qui s’apprêtaient à être vendus frauduleusement saisis au centre-ville de Muyinga
Muyinga, le 6 juin 2022 (Net Press) . Sept bidons d’essence qui s’apprêtaient à être « vendus frauduleusement » ont été saisis dans la matinée de ce lundi au quartier dit Swahili au centre -ville de Muyinga, au nord-est du pays, lors d’une fouille-perquisition opérée par la police.
Des sources sur place font savoir que les détenteurs de cet or noir ont été interpellés et sont sous interrogatoire au commissariat de la police judiciaire de Muyinga
Pour rappel, le centre - ville de Muyinga est devenu une plaque tournante de la vente frauduleuse de l’essence et d’autres produits en provenance de la Tanzanie. Ce qui occasionne la flambée des prix de l’essence et d’autres produits de première nécessité. N.R.
Burundi - Politique
Un nouveau look au sein de la commission vérité et réconciliation !
Bujumbura, le 6 juin 2022 (Net Press). Après l’élection de certains membres de la CVR, par décret présidentiel n° 100 /070/ du 06 juin 2022 signé à Gitega, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé trois membres de la commission vérité et réconciliation.
Il s’agit de l’ambassadeur Stella Budiriganya, en remplacement de Léonce Ngabo, l’ambassadeur Laurent Kavakure, en remplacement de Déo Hakizimana et Abdallah Kajandi Sadiki, en remplacement de Karenga Ramadhani. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses
Les chrétiens dans l’allégresse de la Pentecôte à l’exception de ceux du Nigéria
Bujumbura, le 6 juin 2022 (Net Press) . C’est ce dimanche 5 juin que les chrétiens du monde entier ont célébré la fête de la Pentecôte, une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les douze apôtres. Cet épisode est relaté dans les actes des Apôtres.
Cette fête clôt le temps pascal et sa célébration puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans les livres de l’Exode et des Nombres. La Pentecôte se célèbre le septième dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit Lundi de Pentecôte.
Partout dans les églises de la capitale économique Bujumbura, les églises étaient pleines à craquer. A la messe de 10h45’ à la paroisse Regina Pacis de Kinindo, le prêtre qui a officié la messe a, dans son homélie, expliqué la fête de la Pentecôte, avec de l’humour si bien qu’il a été ovationné après ses prêches.
Cependant, les fidèles catholiques de la petite ville de l’Etat d’Otondo, au Sud-est du Nigéria, n’ont pas eu cette chance. Alors qu’ils sortaient de la messe de Pentecôte, une dizaine de fidèles ont été abattus dans une attaque armée par des gens non encore identifiés. Selon des informations à notre disposition, les premiers tirs ont retenti à la mi-journée.
Ils sortaient d’une église baptisée Saint-François et outre des tirs, il y a eu des explosions qui ont occasionné les premiers morts. Il a fallu une vingtaine de minutes pour que les survivants interviennent et évacuent les blessés. Il semble que les assaillants – l’attaque n’a pas été jusqu’à présent revendiquée -, ont enlevé les prêtres et quelques fidèles de cette contrée. J.M.
Burundi – Nations Unies – Environnement
Les Nations unies s’expriment à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement
New York, le 6 juin 2022 (Net Press). Le 5 juin de chaque année, le monde entier célèbre la journée de l’environnement. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a livré un message par voie de presse dont une copie est parvenue à la rédaction de Net Press. Elle le livre en entièreté à son lectorat.
« Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’environnement, « Une seule Terre », est un simple constat. Cette planète est notre unique demeure. Nous devons absolument préserver la pureté de son atmosphère, la richesse et la diversité de la vie sur Terre, ses écosystèmes et ses ressources limitées. Mais nous n’y parvenons pas. Nous en demandons trop à notre planète, afin de préserver des modes de vie qui ne sont pas durables. Les écosystèmes de la Terre ne peuvent pas nous fournir tout ce que nous attendons actuellement d’eux.
« La Terre n’est pas la seule à en pâtir : nous en souffrons aussi. Une planète en bonne santé est indispensable, tant pour ses habitantes et habitants que pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Elle nous fournit de la nourriture, de l’eau potable et des médicaments, régule le climat et nous protège des phénomènes météorologiques extrêmes. Il est essentiel de gérer judicieusement la nature et de garantir un accès équitable aux services qu’elle offre, notamment pour les personnes et les communautés les plus vulnérables.
« Plus de 3 milliards de personnes souffrent de la dégradation des écosystèmes. La pollution cause près de 9 millions de décès prématurés chaque année. Plus d’un million d’espèces végétales et animales risquent de disparaître, pour beaucoup dans les décennies à venir.
« Près de la moitié de l’humanité vit dans des zones où le climat pose un danger – ces personnes sont 15 fois plus susceptibles de mourir des effets des changements climatiques, tels que la chaleur extrême, les inondations et la sécheresse. Il y a une chance sur deux pour qu’au cours des cinq prochaines années, la hausse de la température moyenne mondiale dépasse la limite de 1,5 degré Celsius fixée par l’Accord de Paris. D’ici à 2050, le nombre de personnes déplacées chaque année par le dérèglement climatique pourrait dépasser 200 millions.
« Il y a cinquante ans, les dirigeants du monde entier se sont réunis lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et se sont engagés à protéger la planète. Mais nous sommes loin d’avoir réussi. Nous ne pouvons plus ignorer les signaux d’alarme qui sonnent chaque jour un peu plus fort.
« Les participants à la récente réunion Stockholm+50 sur l’environnement ont réaffirmé qu’il fallait une planète en bonne santé pour atteindre les 17 objectifs de développement durable. Chacun et chacune d’entre nous doit prendre ses responsabilités afin d’éviter une catastrophe due à la triple crise qui conjugue changements climatiques, pollution et perte de biodiversité.
« Les gouvernements doivent de toute urgence donner la priorité à l’action climatique et à la protection de l’environnement en prenant des mesures politiques qui favorisent le progrès durable. C’est pourquoi j’ai formulé cinq recommandations concrètes visant à accélérer considérablement le passage aux énergies renouvelables partout dans le monde, notamment en mettant les technologies et les matières premières requises à la disposition de toutes et tous, en réduisant les formalités administratives, en redistribuant les subventions et en triplant les investissements.
« Les entreprises doivent placer la durabilité au cœur de leurs décisions, pour le bien de l’humanité comme pour celui de leur chiffre d’affaires. Une planète saine est un prérequis pour l’immense majorité des industries sur Terre.
« En tant qu’électeurs et consommateurs, chacun et chacune d’entre nous doit faire les choix qui comptent, qu’il s’agisse des politiques que nous soutenons, des aliments que nous consommons, des moyens de transport que nous choisissons ou des entreprises à qui nous donnons notre argent. Nous pouvons toutes et tous faire des choix respectueux de l’environnement qui contribueront au changement dont nous avons besoin.
« Les femmes et les filles, en particulier, peuvent être de puissantes agentes de changement. Il faut qu’elles aient les moyens d’agir qu’elles participent à la prise de décisions à tous les niveaux. De même, le savoir des populations autochtones et les connaissances traditionnelles doivent être respectés et mis à profit pour protéger nos écosystèmes fragiles.
« L’histoire montre bien ce dont nous sommes capables lorsque nous travaillons de concert et que nous donnons la priorité à la planète. Dans les années 1980, lorsque les scientifiques ont mis en garde contre un trou dans la couche d’ozone qui faisait la taille d’un continent et avait des effets mortels, les pays du monde entier se sont engagés à appliquer le Protocole de Montréal et à cesser progressivement d’utiliser les substances chimiques qui appauvrissaient la couche d’ozone.
« Dans les années 1990, la convention de Bâle a rendu illégal le déversement de déchets toxiques dans les pays en développement. Enfin, l’année dernière, une initiative multilatérale a mis fin à la production d’essence au plomb, ce qui aura des effets bénéfiques pour notre santé et permettra d’éviter plus de 1,2 million de décès prématurés chaque année.
« Cette année et l’année à venir seront l’occasion pour la communauté mondiale de démontrer une nouvelle fois que le multilatéralisme a le pouvoir de remédier aux crises environnementales imbriquées qui nous menacent, qu’il s’agisse de négocier la création d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité visant à arrêter la perte de biodiversité d’ici à 2030 ou de mettre en place un traité pour lutter contre la pollution plastique.
« L’Organisation des Nations Unies s’engage à jouer un rôle moteur dans ces efforts de coopération au niveau mondial, car la seule solution viable est de vivre en accord avec la nature, et non d’essayer de la faire plier. Ensemble, faisons en sorte que notre planète puisse non seulement survivre, mais prospérer, car nous n’avons qu’une seule Terre. ». D.N.
Burundi - Rdc – Sécurité
RD Congo : Félix Tshisekedi n’a « aucun doute » quant au soutien du Rwanda au M23
Kinshasa, le 6 juin 2022 (Net Press) . Alors que l’ancienne rébellion tutsie du M23 (Mouvement du 23 mars) est remontée en puissance récemment dans l’est de la République démocratique du Congo, le président congolais Félix Tshisekedi a estimé dimanche que le Rwanda soutenait ces rebelles.
Faisant sur la recrudescence de l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Le président Félix Tshisekedi a affirmé dimanche 5 juin n’avoir "aucun doute" sur le soutien du Rwanda à une rébellion venue "agresser" son pays, tout en répétant son souhait d’entretenir des relations apaisées avec ses voisins.
Selon l’Agence France Presse, la nouvelle crise congolo-rwandaise, provoquée par la résurgence dans l’est de la République démocratique du Congo de l’ancienne rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), était au menu de discussions ce week-end entre Félix Tshisekedi et son homologue et voisin congolais Denis Sassou Nguesso, dans le fief de celui-ci à Oyo, à quelque 400 km au nord de Brazzaville.
Le gouvernement de Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, que de violents combats ont opposé fin mai à l’armée de la République démocratique du Congo. Kigali dément, mais en représailles, Kinshasa a suspendu les vols sur son territoire de la compagnie Rwanda Air et convoqué l’ambassadeur du Rwanda pour lui notifier une "mise en garde sévère".
Le président Tshisekedi n’avait pas encore évoqué publiquement cette crise. "J’ai toujours soutenu qu’il fallait plutôt construire des ponts que construire des murs", a-t-il déclaré à la radio-télévision publique congolaise. "Malheureusement, aujourd’hui, nous en sommes là où nous sommes", a-t-il regretté.
"Pas de doute"
"Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité n’est pas une faiblesse", a-t-il affirmé. "Cela ne doit pas constituer une occasion pour des voisins de venir nous provoquer."
"J’espère que le Rwanda a retenu cette leçon parce que, aujourd’hui c’est clair, il n’y a pas de doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC", a poursuivi Félix Tshisekedi.
Le chef de l’État a rappelé que ces rebelles avaient été vaincus, "totalement défaits", en 2013 par l’armée congolaise et "leur arsenal confisqué". "Si aujourd’hui ils ont repris du poil de la bête, ça veut dire qu’ils sont partis de quelque part, (ont été) armés par quelque part", a-t-il conclu.
Le président Sassou Nguesso s’est de son côté déclaré "confiant" quant à la résolution de cette crise. "Je pense que nous allons rapidement surmonter ces difficultés et ramener la paix à travers le dialogue", a-t-il déclaré.
Les combats ont repris tôt dans la matinée de lundi entre l’armée et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a confirmé lundi un porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC).
Le M23, créé à la suite de la guerre du Kivu (est de la RDC), est un groupe d’anciens rebelles du Congo national pour la défense du peuple (CNDP) réintégrés dans l’armée nationale à la suite d’un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec le gouvernement de Kinshasa. Le groupe avait choisi le M23 comme son nom, reprochant au gouvernement de ne pas respecter cet accord. Il s’est ensuite mutiné en avril 2012, tout en occupant Goma et plusieurs villages et localités du Nord-Kivu, avant d’être défaits militairement par l’armée. N.R.