Lilongwe, le 10 juin 2022 (Net Press). De sources concordantes, deux Burundais du camp des réfugiés de Dzaleka, au Malawi, qui exerçaient le métier de gardiens civils de sécurité, sont introuvables depuis le 3 juin dernier. Leurs proches se disent inquiets même si la police a déjà mentionné l’ouverture des enquêtes.
Les mêmes informations rapportent que les deux hommes sont partis pour leur travail vers 20 heures pour rentrer à deux heures du matin et cela pendant près de six mois. Mais ils ne sont jamais rentrés, une situation jugée anormale par leurs familles respectives qui disent qu’elles n’ont aucune nouvelle des personnes disparues.
D’autres informations indépendantes mentionnent que le jour de leur disparition, ils avaient participé à une ronde nocturne en compagnie des éléments de la police au niveau de la zone dite Karonga. Les mêmes informations indiquent cependant qu’ils sont bel et bien rentrés et qu’ils ont été accompagnés jusqu’à une petite distance de chez eux.
La police locale entend discuter avec l’administration du district de Dowa, où se trouve ledit camp, pour contrôler les mouvements des réfugiés et mettre un terme sur ce phénomène de disparitions. Pour rappel, le camp de réfugiés de Dzaleka abrite plus de 50.000 réfugiés, dont plus de 11.000 de nos concitoyens. J.M.
Burundi – Justice
Le tribunal de Ngozi requiert une lourde condamnation à l’encontre d’un violeur de 50 ans
Ngozi, le 10 juin 2022 (Net Press). Dans son édition de ce 9 juin, la rédaction avait fait état d’un homme de 50 ans qui a violé une femme de 80 ans le 6 juin dernier sur la colline Gitaro, de la commune de Kiremba, dans la province nordique de Ngozi. L’auteur de ce viol a été appréhendé et gardé au commissariat provincial de la police dans cette même province.
Nous apprenons qu’hier, un procès en flagrance s’est tenu contre cet homme, Sylvestre Ntahomvukiye puisqu’il s’agit de ce présumé violeur âgé de 50 ans. Il a été accusé d’avoir violé cette femme de 80 ans qui vit sur la même colline. Au terme des discussions, ce dernier a reconnu les faits.
Le tribunal a requis alors une peine de 25 ans de prison ferme et à un paiement d’une amende de 3 millions de francs burundais. Sylvestre Ntahomvukiye a plutôt proposé un arrangement à l’amiable entre familles car les deux personnes se connaissaient bien. Il a proposé également qu’il lui soit infligé une condamnation de 10 ans. L’affaire a été mise en délibéré et le tribunal doit se prononcer aujourd’hui même.
Toujours au chapitre de la justice, une jeune fille âgée de 18 ans est en garde-à-vue depuis l’après-midi d’hier dans l’un des cachots de la commune de Mugamba, dans la province de Bururi, au Sud du pays. Selon des informations qui nous parviennent, cette fille est accusée d’avoir tué son nouveau-né et de l’avoir jeté dans des toilettes. L’on demande à la justice de travailler en conséquence. D.N.
Burundi – Politique - Opinion
Serait-il un fake news ?
Gitega, le 10 juin 2022 (Net Press) . Il s’agit d’un décret n° 100/071 du 6 juin 2022 portant nomination des membres du conseil national de la sécurité. Le décret en question porte cependant des doutes car il contient deux noms différents qui apparaissent dans un même conseil, ce qui a suscité des questions dans l’opinion.
En effet, les personnes désignées sont Madame Léocadie Ndacayisaba, Mgr. Simon Ntamwana, Monsieur Aimé Pascal Nduwimana, Monsieur Salum Nayabagabo, Mme Gloriose Nimenya et Mme Françoise Mukayirera. Sur le même décret, à la place de Mgr. Simon Ntamwana, l’on voit Mgr. Salvator Niciteretse. Ch.N.
Burundi – Coopération
Des Ongs européennes pour une exposition à l’occasion de la journée de la coopération
Bujumbura, le 10 juin 2022 (Net Press) . Elles étaient nombreuses au Jardin Public aujourd’hui à faire des expositions concernant ce dont elles sont capables, mais surtout ce qu’elles font dans notre pays. Elles, ce sont les organisations non gouvernementales qui sont financées par quelques pays membres de l’Union européennes.
Cela s’est déroulé aujourd’hui à l’occasion de la journée de la coopération. Le représentant de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, estime que la coopération va se poursuivre et que les intervenants européens vont désormais harmoniser leur intervention. De son côté, le ministre ayant la coopération dans ses attributions, Albert Shingiro, trouve que l’on ne peut pas toujours compter sur la coopération.
Malgré ces vues différentes du gouvernement de Gitega et de l’Union européenne, les organisations non gouvernementales qui étaient au Jardin Public avaient déjà embrassé une ambiance de fête. Elles comptent d’ailleurs clôturer la journée en beauté par un concert qui sera animé sur place en début de la soirée. Ch.N.