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Burundi – Rdc – Politique

A la veille du 62ème anniversaire de l’indépendance de la Rd Congo, une spécialiste s’exprime…

28 juin 2022

Causes et Dynamiques des Conflits internationaux

Devoir analytique

La persistance des conflits en République démocratique du Congo : Causes et impacts

Introduction

Pour paraphraser le Baron Pierre Van Zuylen dans son livre « L’échiquier congolais ou le secret du roi » nous livre ses impressions sur l’ampleur des appétits que se livrèrent les grandes puissances sur le partage de l’Afrique pareille à une dispute des chasseurs autour d’un gibier. Or, le centre des querelles était le partage du bassin du fleuve Congo. Les grandes puissances avides des colonies n’étant pas parvenues à se mettre d’accord sur le partage de ces dernières, se rencontrèrent à Berlin principalement pour avaliser la création de l’État indépendant du Congo et en déterminer les frontières et les zones d’influences furent créées pour départager leurs appétits.

Développement

1.Alliances

Les grandes puissances, dans le dessein de se partager le gâteau, avaient souscrit à la constitution d’un comité chargé d’élaborer les stratégies pour mieux explorer l’Afrique dénommé « L’Association Internationale du Congo (AIC) ». Aux termes de cette Association, toute puissance occupant une partie de la côte, avait aussi le droit d’occupation effective sur l’hinterland d’une part et proclama la liberté de navigation sur le fleuve Congo et ses affluents ainsi que le fleuve Niger. Immédiatement, les querelles apparurent entre le Portugal, la France, l’Angleterre et l’Allemagne. En effet, le Portugal qui possédait déjà un vaste territoire sur l’Océan atlantique, y compris l’enclave de Cabinda depuis le XVe siècle, réclama le territoire autour du bassin du fleuve Congo et celui de l’Oubangui, territoire que réclamait aussi bien la France et la Belgique, par la possession de l’Ogooué et la rive droite du fleuve Congo pour l’un et la rive gauche par Stanley pour le second.

L’Angleterre qui avait occupé le Caire prétendait prolonger ses visées jusqu’au Cap de Bonne Esperance en Afrique du Sud. Un troisième et non moindre est l’Allemagne. Possédant déjà un poste à Zanzibar sur la côte de l’océan indien et un autre poste au bord de l’Océan Atlantique (Cameroun), le ministre des Affaires étrangères, Mr. Zimmerman déclara : « Nous voulons en Afrique, un territoire aussi riche et vaste à l’image de notre puissance et notre grandeur, Le Mittel Africa ». En réaction, le Portugal déclara un blocus sur tout le fleuve Congo, mais les États –unis le menaçèrent de grandes représailles. Et les pourparlers débutèrent à Bruxelles, puis en 1885 à Berlin. Tous ces emballements des uns et des autres pour une seule cause « Le Congo »

2.Ballets des interventions armées

2.1. ONUC

Selon les écrits fiables de Désire Loyoko dans son ouvrage « Les interventions de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo », « La République démocratique du Congo (RDC) est le deuxième plus vaste pays d’Afrique avec une superficie de 2 345 410 km². Ce pays est peuplé de 81 680 millions d’habitants parlant 250 langues. Son histoire est cependant fort tourmentée. En effet, depuis la Conférence de Berlin en 1884-1885, la population congolaise fut soumise aux travaux forcés avec son cortège de tortures et mutilations au nom de l’accroissement de la production du caoutchouc. Ce qui engendra des violences sans précédent, notamment des guerres de résistances, des migrations, des épidémies, des famines et des catastrophes écologiques sur l’ensemble de la colonie. Ensuite, dans le contexte de la décennie des années 1950 marquées par la marche vers la décolonisation, la Belgique se montra plutôt déterminée à maintenir le statu quo colonial face à la montée des forces nationalistes congolaises incarnées par Joseph Kasa-vubu et Patrice Émery Lumumba. En prévisions de l’amplitude des destructions compte tenu des tensions entre les partis politiques, les Êtas-Unis, sous le charme du Président John Kennedy, avaient dépêché les premiers éléments du contingent « Volontaires de la Paix ( Peace Corps). »

Cependant, compte tenu des antagonismes entre les tenants des partis politiques vis-à-vis du pouvoir belge qui se montrait très déterminé à maintenir le statu quo colonial face à la montée des forces nationalistes congolaises, voire soutenir une rebellions encore en incubation, les leaders politiques congolais sollicitèrent l’assistance militaire et technique des Nations Unies le 11 juillet 1960.

« .Ce sera les éléments de la première opération des Nations Unies au ONUC établie par la résolution 143 du Conseil de Sécurité. Sa mission était d’assurer le retrait des forces belges, aider le gouvernement congolais à rétablir l’ordre public et de lui fournir une assistance technique. Normalement, le problème de sécurité au Congo est entre le peuple congolais lui-même. Car les troupes de l’ONU, sont des éléments de prévention et sont en position strictement défensive dès lors que le Gouvernement de Kassavubu voulait leur intervention militaire pour chasser les mercenaires et combattre le régime de cession au Katanga. Malgré l’intervention des mercenaires aux côtés de Moïse Tshombe, qui tenait à se constituer un État indépendant du Katanga, l’ONUC a globalement atteint ses objectifs. Les troupes belges ont été rapatriées et l’ordre public et l’intégrité territoriale ont été relativement rétablis au pays. », rajoute encore Ngoy

MONUC

Un État constamment défié depuis son indépendance

L’État congolais est donc une institution structurellement défaillante, dont la faiblesse est à la fois cause et conséquence des défis qu’elle doit affronter. Suite à la révolution des œillets au Portugal, ce pays décide de se débarrasser du fardeau des guerres africaines et accorder de l’indépendance au Mozambique et l’Angola. Cependant, compte tenu de ses richesses et de sa situation stratégique, source de ces convoitises étrangères, les trois mouvements politiques n’arrivent pas à s’entendre sur la composition d’un gouvernement unique capable de galvaniser les forces d’une unité nationale et deviennent prisonniers de leurs tutelles politiques. Ainsi le MPLA d’Augustino Neto, sous la coupole des Russes et des Cubains, ses forces demeurent sous le contrôle de l’Enclave de Cabinda, du littoral de l’Océan Atlantique ainsi que la capitale Luanda. Roberto Holden de FNLA, sous la couverture de Mobutu, contrôle la province du bas Congo tandis que Savimbi de l’Unita, sous la couverture des Chinois, la Zambie, l’Afrique du Sud, les ex-gendarmes Katanga, les Églises pentecôtistes américaines, contrôlent le plus grand territoire de l’Est, le Centre et le sud de l’Angola. Ainsi, le Président Mobutu sera le plus perdant de l’indépendance de l’Angola et ceci constituera une des causes de sa perte

Les deux « guerres du Shaba » (ex-Katanga) de 1977 et 1978 obligent ainsi Joseph-Désiré Mobutu à se tourner vers la France et le Maroc pour contrer l’invasion des ex-gendarmes Katanga venus d’Angola, puis de Zambie.

.« Au-delà de ces tentatives de sécession appuyées par l’étranger, le Congo est également un État politiquement fragilisé de l’intérieur : le régime dictatorial Mobutu, instaurant un parti unique, contraint l’opposition à la clandestinité, et l’incite à la prise des armes. L’incapacité de Kinshasa à asseoir son autorité sur les provinces les plus éloignées a permis aux différentes milices insurgées de tirer un revenu substantiel de l’exploitation illégale des ressources naturelles, prolongeant ainsi leur résistance. Ces richesses sont également la cible d’attaques étrangères directes, comme l’illustre le trafic de minerai organisé par le Rwanda ou encore l’Ouganda dans les provinces du Kivu. » poursuit encore Ngoy Elles ont ainsi largement motivé l’engagement militaire de ces derniers dans les deux grandes « guerres du Congo » (1996-1997 puis 1998-2002). Cette prédation économique prend enfin une forme indirecte, par le biais des contrats léonins imposés à l’État congolais par des compagnies liées aux élites du Zimbabwe, de la Namibie ou de l’Angola, en échange de leur soutien politique et militaire. L’ingérence étrangère, important symptôme de l’affaiblissement de l’État, est donc une donnée permanente en RDC.

Trente-cinq ans après cette première intervention, l’ONU s’engage à nouveau au Congo sous l’appellation de la MONUC ou Mission de l’Observation des Nations Unies en République démocratique du Congo en vue de faire respecter l’accord de cessez-le-feu signé à Lusaka en juillet 1999 par l’Angola, l’Ouganda, la Namibie, la RDC, le Rwanda et le Zimbabwe. Entre 1999 et 2010, le pays dans son ensemble a connu une paix relative. « Le déploiement des Casques bleus dans les zones d’instabilité et l’engagement du gouvernement congolais à dialoguer avec les rebelles ont été à la base du rétablissement de cette paix » Voir ECS2602 Hiver 2021 Peace building p17.

MONUSCO

Pour emboiter le pas à Ilinca Mathin, dans sa publication « la contre insurrection de la république démocratique du Congo défi des forces négatives », « La donne politique évolue cependant significativement au début des années 1990.

Face au poids grandissant de l’opposition clandestine et à l’ampleur des troubles sécuritaires causée par différentes milices une Conférence nationale souveraine est convoquée en 1991 dans le but de jeter les bases d’une transition démocratique. Mais Mobutu entravera le processus en retardant les élections, tirant profit du contexte troublé du génocide rwandais qui génère alors d’importants flux de réfugiés dans les provinces du Kivu. Ce n’est qu’avec le soutien de l’Ouganda et du Rwanda au mouvement tutsi de Laurent-Désiré Kabila, l’Alliance des Forces démocratiques de libération (AFDL), que Mobutu sera finalement chassé du pouvoir (mai 1997) au terme de la « première guerre » du Congo. Kabila est alors proclamé président et le pays devient la République démocratique du Congo. Pourtant, en dépit des espoirs nés de la chute de Mobutu, la démocratisation tant attendue ne verra pas le jour : Kabila s’octroie immédiatement les pleins pouvoirs et fait taire l’opposition et devient intransigeant. De fausses nouvelles ont circulé selon lesquelles Kabila aurait promis de céder une partie du nord Kivu en échange de leur intervention contre Mobutu. Plutôt aux termes des discussions en Afrique du Sud, le gouvernement Kabila avait promis d’intégrer dans le gouvernement national, les éléments de la CNDP, représentés par Nkunda, les populations d’expression kinyarwanda, mais aussi dans les unités de défense et de sécurité ». Mais il se rétracta sous les prétextes qu’il s’agit de Rwandais, Tutsis, étrangers d’origine éthiopoiide, Raison d’instabilité en République démocratique du Congo.

Une stratégie « globale » de stabilisation réussie ?

Rétablir une paix durable en RDC en garantissant le succès de la transition politique amorcée en 2003 – véritable point clé de la stabilisation – requérait nécessairement la mise en œuvre d’une stratégie de contre-insurrection, à large spectre, englobant des aspects à la fois militaires et civils. L’action menée en RDC est ainsi un exemple type d’« approche globale » en la matière. Certes, la MONUC relève du maintien de la paix et l’ONU n’a jamais prétendu mener des opérations de contre-insurrection, domaine qui s’accorde mal en théorie avec sa vocation de défense de la paix. Pourtant, la nature des forcenés en présence au lendemain des accords de Pretoria impose de dépasser les distinctions classiques pour regarder la réalité en face : les opérations de paix onusiennes et la doctrine de référence de la contre-insurrection ont plus en commun qu’on ne voudrait le croire, suivant un mouvement de convergence du maintien de la paix, qui tend à se muscler, et de la contre-insurrection, qui va vers une plus grande retenue dans l’usage de la force... Cette analyse est particulièrement bien illustrée par le cas de la RDC.

Il s’agit bien en effet d’une « guerre au milieu des populations » dans le contexte de laquelle fut créée une opération onusienne véritablement à part dévolue à la protection des civils et à la stabilisation politique, mais soutenant aussi militairement l’armée congolaise. L’appropriation par l’État-hôte de sa propre sécurité et l’usage limité de la force sont par ailleurs des conditions de réussite communes au mandat de la MONUC à la doctrine de contre-insurrection. Sur le plan militaire, la MONUC a, de plus, adopté une approche de type clear-hold-build bien connue de la contre-insurrection : maîtriser une insurrection et réduire la menace afin de permettre l’amorce d’un processus de state-building, qui, à lui seul, garantit une stabilisation durable. Environnement sécuritaire, voir ECS2602 Causes et dynamiques des Conflits Hiver 2021 p.18

L’ONU et le volet civil de la stratégie de contre-insurrection en RDC : un État encore fragile après la stratégie adoptée par la MONUC, le concept de stabilisation comporte quatre dimensions sécuritaires (démantèlement des milices et gestion de l’ordre public par la police et non plus par l’armée) ; politique absente de divulguer, entravant le processus démocratique) ; étatique (restauration de l’autorité gouvernementale sur l’ensemble du territoire) ; et enfin humaine (aide humanitaire, rapatriement des réfugiés, études déplacées). La configuration particulière de la situation congolaise a ainsi nécessité une mise en œuvre simultanée de différents processus, tous destinés à asseoir, à terme, l’autorité de l’État. Sur le plan sécuritaire, l’action de la MONUC s’est concentrée sur le processus de DDR (désarmement démobilisation-réinsertion), tandis que, sur le plan politique, il a fallu organiser la tenue d’élections démocratiques permettant l’insertion politique des anciennes factions armées, afin d’éviter leur retour au maquis. Des éléments sont par ailleurs régulièrement suggérés pour compléter l’action de la MONUC, comme la mise en œuvre de Quick Impact Project ou d’Operationnal Mentoring and Liaison Teams (OM LT), envoyant au modèle de contre-insurrection global utilisé en Afghanistan. Le processus de DDR fait penser, au Congo, une course semée d’obstacles. Jusqu’à la fin 2005, les groupes armés rechignaient être désarmés, malgré la perspective de leur intégration politique, « chacun entend préserver sa force de frappe pour le cas où il perdrait les élections ou si la transition capotait ». Autre obstacle : le désarmement des combattants étrangers (en particulier les Interahamwe) craignant d’être inculpés pour génocides en cas de retour au Rwanda…En 2005, quelque 30 000 étrangers (des combattants et leurs familles) refusaient ainsi toujours d’être rapatriés. Le cas des FDLRpose un autre problème : si la désillusion de leurs jeunes membres, qui ne croient plus la possibilité de renverser Kabila, en faites cibles de choix, l’ancienne génération profite financièrement et statutairement de Simon.

L’insurrection, ce qui la rend insensible à la perspective d’une réintégration. Cet échec du DDR représente une réelle menace pour la stabilisation de la République démocratique Congo, poussant la MONUC à passer d’une démobilisation sur une base volontaire (suivant les principes classiques de là-contre insurrection, une intense campagne de contre-propagande est prévue pour faciliter le désarmement volontaire (.ECS2602 Consolidation de la paix Institutions politiques et démocratie p19

2.4. Qui est Congolais, qui ne l’est pas ?

Le découpage de l’Afrique s’est effectué d’une manière artificielle au hasard de l’occupation par des nations européennes. A l’intérieur des pays artificiellement crées, on a rassemblé des tribus qui n’ont rien de commun et qui continuent à vivre séparés en se respectant ou en s’ignorant d’un côté, des fois ces frontières divisent des éléments de la même tribu, les repartissent entre-deux ou trois territoires, placés sous la souveraineté des nations différentes, d’où l’émergence des hostilités auxquelles nous faisons face avec la RDC, ou la non-intégration effective des Burundais en Tanzanie (Bugufi)

..Les Banyamulenge ne sont pas congolais parce qu’ils parlent le kinyarwanda, ou le kirundi et aussi parce qu’ils sont tutsi. Historiquement, la République démocratique du Congo, en tant que territoire géographique, dans ses frontières actuelles, est une création coloniale dont les limites tout au moins sur la carte sont celles du 1eraout 1885 et la nationalité congolaise n’a alors d’existence juridique internationalement reconnue que depuis le 30 juin 1960. Autrement dit, les individus ressortissants d’un territoire compris à l’intérieur des frontières artificielles tracées pour former la RDC ont droit indistinctement à la même nationalité.

Or, les Banyamulenge, tribu congolaise d’expression rwandaise ou burundaise vivent au Congo depuis des siècles, comme les suisses romandes vivent en harmonie en Suisse avec les suisses d’expression française et historiquement plus près de nous les Belges d’expression flamande ou française cohabitent mieux en Belgique. Les banyamulenge d’expression kirundophone ou rwandophone sont congolais par appartenance à cause de leur antériorité sur le sol congolais dans les limites territoriales fixées par la Conférence de Paix de 1885.

Mais alors quels compromis pour résoudre la précarité de ces populations transplantées en RDC ? En principe, la Convention sur la libre circulation des personnes des biens, des services, des Capitaux et sur le droit d’établissement dans les pays membres de la CPGL, signée le 1er décembre 1985 à Gisenyi, entre la République du Burundi, la République rwandaise et la République du Zaïre (RDC) saurait aider à atténuer les différentes revendications et apaiser les tensions le long de frontières respectives.

4. Conclusion

Forces et faiblesses de l’ONU

4.1 Les forces de l’ONU

Les catastrophes naturelles comme le tsunami dans l’océan Indien ou l’invasion des crickets ou encore la sécheresse ainsi que les conflits de grande ampleur comme ceux en Afghanistan, en Iraq, au Darfour et en République démocratiques du Congo (RDC), ces dernières années, ont mis à l’épreuve la capacité des Nations Unies à mener une action humanitaire conforme aux besoins. « Aujourd’hui, dans les zones affectées, les infrastructures de santé sont probablement bien meilleures qu’elles ne l’étaient avant la catastrophe » constate, par exemple, le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU. Ce tour de force ne saurait cacher de réelles faiblesses dans la réponse humanitaire.

4.2.Les faiblesses de l ONU

On peut citer le manque d’expertise dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des abris et des camps et de la protection. La coordination entre les ONG et entre ces dernières et les Nations Unies n’a pas non plus été à la hauteur des défis, en particulier dans le secteur de la santé. Ces faiblesses ont démontré la nécessité pour le système de l’ONU de pouvoir miser sur l’expertise régionale et nationale. Elle est la plus à même de faire des évaluations rapides de la situation et de coordonner les premières réponses. De l’expérience du tsunami, il ressort que l’augmentation du degré de préparation locale est la clé d’une réponse humanitaire plus efficace

Analyse de Mariya Nahonakagendeye

5.A. Bibliographie

.Guichaoua, le problème des réfugiés rwandais au Zaïre,

Déclaration de Durban sept 2001

Gahama Joseph. Le Burundi sous l’Administration belge Paris ACCT-Karthala 1990

Joyce Muraye et John Abert : Pérennisation de l’instabilité en République démocratique du Congo

Ilinca Mathin : La contre insurrection en République démocratique du Congo les défis des forces négatives

Nations–Unies Rapport de la Commission économique pour l’Afrique Addis Abeba : Causes, Impacts et implications pour la région des Grands Lacs

Mandat belge ‘ art3, 8,12) Traite de Versailles

Thiery Vircoulon : Ambiguïtés de l’intervention en République démocratique du Congo Caire info 2005/2 No98/5 75-79

Tray –Russel : ONU les Nations Unies font –elles plus du mal que du bien

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