Kirundo, le 22 juillet 2022 (Net Press) . Selon des informations concordantes, des chiens ont déterré un cadavre et les parties de son corps ont été vues par des habitants de la sous colline de Kibishuri, sur la colline de Nyamabuye, dans la zone de Kigoma, de la commune de Bugabira, dans la province de Kirundo, au Nord du pays.
Les mêmes informations indiquent que la victime de la Tanzanie et aurait été déplacé par un motard, qui est en même temps membre des jeunes Imbonerakure du parti présidentiel. Le motard aurait pris un deuxième client et ensembles, ils ont partagé un verre dans la même soirée. Trois suspects ont été arrêtés pour des raisons d’enquêtes.
La victime aurait été tuée le 17 juillet dernier et aurait été enterré par ses meurtriers dans une propriété d’un privé. Ce dernier les aurait vus en train d’inhumer leur victime et il aurait voulu alerter des personnes habilitées, mais il a été soudoyé par un montant de 40 mille francs burundais, selon des informations sur place à Bugabira.
Selon la version de la police locale, les trois suspects sont en garde à vue au cachot du parquet de Kirundo. L’un parmi eux aurait été appréhendé en pleine fuite dans la province de Cankuzo, à l’Est du pays. La victime avait été sensibilisée de rentrer chez elle car, selon nos informations, il avait été rassuré d’un accueil chaleureux et d’une prompte réintégration dans sa localité. D.N.
Burundi - Sécurité
Kayanza : Trois personnes mortes lors d’un glissement de terrain !
Kayanza, le 22 juillet 2022 (Net Press). Trois personnes sont mortes dans la matinée de ce vendredi 22 juillet 2022 vers 7hoo suite à un glissement de terrain survenu sur la colline Kivuvu, dans la commune de Kabarore, en province de Kayanza, au nord du pays, comme le confirme le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye.
Il a fait savoir que les nommés Boniface Miburo, âgé de 30 ans, résidant sur la colline Kivuvu, Narcisse Ndayisenga, âgé également de 30 ans, résidant sur la colline de Ryamukona et Elichiam Namahungu, âgé de 65 ans, résidant sur la colline de Buvumo, sont mortes en date du 22 juillet 2022 sur la colline Kivumo, dans la commune de Kabarore. C’étaient des agents d’une société qui se veut un comptoir minier des exploitations du Burundi, une circonscription réputée dans l’extraction des minerais. Il s’est produit un accident mortel lors de l’extraction des minerais car une masse de terre est tombée et enterré vivants les trois travailleurs qui ont été par la suite retrouvés morts. Pierre Nkurikiye a conclu que les cadavres ont été transportés au centre de santé de Ryamukoma pour attendre leur enterrement. N.R.
Burundi - Sécurité Alimentaire
Le bureau burundais de contrôle et de normalisation des produits alimentaire met en garde
Bujumbura, le 22 juillet 2022 (Net Press) . Dans une conférence de presse tenue ce vendredi, le directeur général de la Bbin, le bureau burundais de contrôle de normalisation des produits alimentaires, met en garde la mise au marché des produits transformés au Burundi et ne remplissant pas les normes de commercialisation.
Ce haut gradé de la Bbin dit qu’il s’observe une prolifération des produits alimentaires transformés qui ne remplissent pas les normes de commercialisation, qui nécessitent un contrôle rigoureux de leur qualité, dans le but de protéger la santé des consommateurs. C’est pourquoi la direction de la Bbn, en collaboration avec d’autres structures administratives impliquées dans la gestion de la qualité des produits alimentaires transformés ne remplissant pas les normes de commercialisation, met en garde les fabricants de ces produits et leur donne le dernier avertissement en vue du respect des normes et surtout, de la protection des consommateurs.
Ce bureau précisé que cet avertissement sera valide jusqu’à la date du 22 août 2022 et des sanctions sévères conformes à la loi suivront pour les entreprises qui ne s’y conformeront pas. N.R.
Burundi - Diplomatie
La diplomatie burundaise clame le succès politico diplomatique !
Bujumbura, le 22 juillet 2022 (Net Press) . Au cours de la présentation des grandes réalisations annuelles de l’année budgétaire tenue ce vendredi, le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, a mentionné que l’année budgétaire écoulée a été caractérisée par le succès diplomatique car, selon lui, les sanctions de l’Union européenne, des Etats-Unis d’Amérique, ont été levées.
Il a renchéri qu’une étape a été franchie dans la quête de l’amélioration diplomatique entre le Burundi et le Rwanda. Le ministre Shingiro, s’exprimant sur la reprise totale de la coopération diplomatique entre le Burundi et son voisin du nord, a déclaré que des efforts diplomatiques sont en train d’être menés et atteignent un niveau satisfaisant et que la remise des putschistes reste le seul point en suspens.
Sur la question de savoir quelle sera la réaction de Gitega au cas où le Rwanda éviterait de remettre les présumés putschistes qui sont régis par la loi internationale humanitaire, le ministre Shingiro a répondu que la loi ne protège pas « les criminels » qui ont trempé dans la déstabilisation des institutions de la République.
Cependant, d’autres journalistes sont restés sur leur soif de savoir si la reprise de la coopération entre le Burundi et l’Union européenne sera conditionnée par une aide directe à l’appui du budget de fonctionnement de l’Etat, le chef de la diplomatie burundaise ne nie pas que la reprise de coopération avec l’Union européenne pourrait aboutir à l’attraction des opérateurs économiques des 27 pour l’embauche et l’éradication du chômage au Burundi. N.R.
Burundi – Communication - Culture
Quand une journaliste est malmenée par un artiste musicien !
Bujumbura, le 22 juillet 2022 (Net Press) . Un scénario qui a plongé dans les humiliations des journalistes s’est produit lors d’une conférence de presse organisée par la Dicobu (un consortium de la diaspora burundaise résidant aux Etats-Unis d’Amérique et dédié à la diaspora 2022 homecoming tenue ce jeudi 21 juillet.
L’artiste chanteur, Desiré Mugani, connu sous le sobriquet Big Fuso, a humilié publiquement une jeune journaliste qui venait de lui poser une question.
L’histoire se passe en pleine conférence de presse où le consortium de la diaspora burundaise résidant aux Etats-Unis avait organisé une conférence de presse pour annoncer au public que cette organisation, de concert avec les artistes chanteurs et humoristes burundais et rwandais, va organiser un concert au bar Miki sis à l’avenue du large ce vendredi.
Et lors de cette conférence de presse, une jeune journaliste au fleur de l’âge, s’adressant à l’artiste chanteur burundais, Désiré Mugani, connu sous le sobriquet de Big Fuso, a voulu savoir pourquoi quelques chanteurs burundais ne veulent répondre aux interviews des journalistes burundais. D’un ton moqueur et humiliant, l’artiste chanteur Big Fizo a rétorqué « que voulez- vous faire de cette intervieuw ? Seulement pour vous entremêlez dans ma vie privée ? Pour savoir ce que je mange ? Et d’ajouter « Tant que vous ne diffusez pas régulièrement mes chansons, je ne suis pas à mesure de répondre à vos invitations et j’invite d’autres musiciens burundais à faire de même. »
Une large majorité des journalistes qui étaient sur place ont été choqués par ce comportement « hallucinant et humiliant » envers la promotion du journalisme, d’autant plus que certains d’entre eux se sont étonnés que ce chanteur ne soit pas au courant de l’utilité des professionnels des medias qui se donnent corps et âme dans la promotion des artistes chanteurs. Ils se sont interrogés d’autant plus que depuis qu’il a commencé sa carrière d’artiste chanteur sur le sol burundais, ses chansons sont diffusées dans presque toutes les stations radiodiffuseurs et se demandent ce qu’il aurait payé au service commercial de ses radios.
Ces journalistes étonnés de ce comportement demandent aux artistes chanteurs du strict respect du métier de journalisme et le respect mutuel couplé d’une bonne collaboration entre les deux parties pour faire avancer le Burundi dans la promotion du journalisme culturel, pourquoi pas de l’artiste et musicien ? N.R.
Burundi - Education
La problématique des infrastructures scolaires se pose avec beaucoup d’acuité au Burundi, selon l’hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant ».
Bujumbura, le 22 juillet 2022 (Net Press). « Au cours de l’année scolaire 2018-2019, 93.5 % des infrastructures scolaires au fondamental sont sans électricité, 60.9 % sont sans eau potable, 99 % sont sans clôture, 96.4 % sont sans laboratoire et 93.5 % sont sans bibliothèque ».
C’est ce que nous lisons dans la présentation sur « la gestion des infrastructures et équipements scolaires et académiques » de Patrice Manengeri et Jérôme Nyabenda, respectivement directeur du bureau de la planification et statistiques et des infrastructures au ministère de l’Education National et de la Recherche Scientifique, lors des états généraux de l’éducation du mois de juin 2022.
D’après ces deux experts, « la problématique des infrastructures se pose avec beaucoup d’acuité au Burundi. En effet, les effectifs des élèves n’augmentent pas au même rythme que des salles de classes, des bancs pupitres et d’autres équipements.
Ce qui explique l’existence des classes pléthoriques et des élèves mal assis ou qui manquent pratiquement où s’asseoir pour bien suivre les cours, surtout au niveau de l’enseignement fondamental et la majorité d’élèves sont scolarisés dans des conditions peu optimales, caractérisées par un déficit en infrastructures de base ».
Cette augmentation rapide de la démographie scolaire s’explique par une augmentation rapide de la population burundaise en général. Pour eux, le Burundi a une population avec une croissance globale rapide de 30,1% sur les 10 dernières années et 61% de la population a moins de 25 ans en 2020.
A propos de l’emploi des jeunes, il y a une sensibilisation sur l’employabilité des jeunes à l’université polytechnique de Gitega. Les étudiants qui veulent investir pendant ou après leurs études dans le but de la création d’emploi n’ont plus à s’inquiéter.
Tel a été annoncé par le Coordinateur National du Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ), Dr Désiré Manirakiza lors d’un atelier de sensibilisation sur les activités de ce programme à l’Université Polytechnique de Gitega en date du 19 Juillet 2022.
Notre confrère nous fait également savoir que l’amélioration e la qualité de l’éducation est au menu des discussions. Le pilotage de la qualité de l’enseignement au Burundi est subdivisé en deux grandes parties à savoir : le pilotage de la qualité de l’éducation au niveau fondamental et post fondamental et le pilotage de la qualité de l’éducation au niveau supérieur, public et privé, selon Dr Yves Ndayikunda et Serges Ndereyimana, lors des états généraux de l’éducation de Juin dernier. J.M.
Burundi - Nations Unies – Santé Animale
Burundi : l’ONU débloque un million de dollars américains pour la vaccination contre une infection bovine
New York, le 22 juillet 2022 (Net Press) . Le secrétaire général adjoint des Nations-Unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a débloqué une allocation d’un million de dollars du fonds central d’intervention d’urgence (CRRF) pour apporter de l’aide en faveur à près de 340 mille personnes dans les zones touchées par la fièvre de la vallée du Rift (FVR) au Burundi, lit-on dans un communiqué de presse rendu public en date du 20 juillet 2022.
Selon ce communiqué émanant des Nations-Unies, l’élevage est l’un des secteurs clés de l’économie nationale, représentant 14 % du PIB (produit intérieur brut). La perte du bétail pour les agriculteurs a des conséquences considérables sur les moyens de subsistance des habitants, représentant des pertes à la fois d’actifs et de sources de revenus, poussant
potentiellement des familles entières dans la pauvreté, l’insécurité alimentaire et une malnutrition plus profonde.
Selon toujours ce communiqué, aucune infection humaine n’a été rapportée au Burundi, bien que cela reste une possibilité, notamment par les moustiques ou par contact direct avec des animaux infectés.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a déclaré que « cette allocation de fonds sauvera des vies grâce au contrôle de la transmission de la maladie. Elle sera utilisée pour mener des activités de contrôle de la propagation de la maladie afin d’éviter que les animaux ne soient contaminés et ainsi stopper la chaîne de propagation. La FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a ajouté que « les fonds alloués permettront des actions immédiates visant à réduire la propagation permettant également de mobiliser d’autres ressources pour contrôler l’épizootie par la vaccination ».
Le Coordonnateur résident des Nations Unies, Damien Mama, a déclaré qu’il était « très reconnaissant au CERF pour sa réponse rapide dans l’allocation des fonds pour lutter contre la maladie, cela permet à l’OMS et à la FAO d’amplifier l’assistance dans les provinces touchées. »
Actuellement, 50 % des personnes les plus vulnérables du pays, ciblées par le Plan de réponse humanitaire (HRP) pour le Burundi, vivent dans les provinces où la fièvre bovine est la plus présente. Au 19 juillet, le HRP avait reçu 5,1 % des 182 millions de dollars requis.
Depuis mi-mai dernier, la petite nation de l’Afrique de l’est fait face à une infection bovine qui s’est déclarée dans un premier temps dans le nord-est avant de se propager sur tout le territoire national. Depuis, le Burundi fait face à une carence de viande, le gouvernement ayant interdit l’abattage et la commercialisation de la viande.
Le ministère en charge des affaires intérieures qui avait annoncé ce mardi le déboursement des fonds destinés à l’achat de vaccins a lancé ce jeudi la campagne de vaccination contre la maladie bovine en province de Ngozi (nord du Burundi) où le premier cas a été repéré en mai dernier.
C’est au moment où ce mardi, une décision a été prise au terme d’une réunion entre les ministres en charge de l’élevage et des affaires intérieures ainsi que leurs services et gouverneurs de provinces afin de permettre l’abattage de bêtes, interdit depuis mi-mai dernier à la suite d’une maladie bovine qui s’est déclarée au Burundi. N.R.