Bujumbura, le 25 juillet 2022 (Net Press). Le centre commercial dénommé « le Parisien » situé au centre- ville de Bujumbura, a pris légèrement feu dans la matinée de ce lundi. Grace à l’intervention musclée des gens qui étaient sur place, les choses sont rentrées vite dans l’ordre. L’origine de cet incendie n’est pas encore connue.
Selon nos sources, il était vers 8 h30 quand une petite partie de ce centre commercial destiné à la vente les ustensiles de cuisine a dégagé une fumée noire mais qui a été vitre maîtrisée. Les dégâts matériels est humains causés par cet incendie n’ont pas été considérables. N.R.
Burundi - Politique
Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique présente ses réalisations annuelles
Bujumbura, le 25 juillet 2022 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a présenté ses réalisations annuelles phares dans la matinée de ce lundi.Le Ministre de tutelle, Gervais Ndirakobuca, a fait savoir que son ministère a saisi des minutions et démantelé des groupes importants de criminels et parmi eux, des policiers
Le ministre Ndirakobuca a renchéri que dans les perspectives d’avenir pour garantir le bien-être de la population, son ministère va poursuivre sa mission de garantir le sécurité publique et démanteler les criminels. N.R.
Burundi – Politique
Toujours des tensions entre les « Cnddfddistes » et les « Cnlois »
Rumonge, le 25 juillet 2022 (Net Press) . Nous apprenons que dans la journée de dimanche 24 juillet, des membres du Cnl, une formation de l’opposition, ont été agressés par des jeunes du parti de l’Aigle. Néhémie Nimubona et un prénommé Longin, ont subi des violences sur la colline de Kanyinya, dans la commune de Buyengero, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Les jeunes Imbonerakure étaient sous le commandement du représentant communal de cette formation politique, Obed Ndayizigiye. Il semble que les faits se sont déroulés au moment où les militants du parti au pouvoir rentraient des activités du Cndd-Fdd, ce qui est inhabituel car dans cette province, les militants des différents partis politiques cohabitaient pacifiquement.
Signalons que les tensions entre les deux formations politiques ne datent pas d’hier. Elles sont rapportées dans plusieurs régions du pays, ce qui fait que certains membres du Cnl vivent en clandestinité de peur d’être lynchés par des jeunes Imbonerakure. Un cas similaire s’était produit dernièrement dans la commune de Kiremba, de la province de Ngozi, au Nord du pays. J.M.
Burundi – Politique
Dialogue de sourds entre les autorités administratives et les déplacés tutsi de Bugendana
Gitega, le 25 juillet 2022 (Net Press) . C’est ce dimanche que les rescapés tutsi des massacres de Bugendana ont commémoré le 26ème anniversaire de leurs massacres qui ont eu lieu le 23 juillet 1996. Rappelons qu’au total, 648 tutsi ont péri dans cette attaque criminelle qui avait surpris les hommes et femmes en sommeil.
Comme on peut le deviner, les cérémonies ont débuté par le dépôt des gerbes de fleurs de l’association des rescapés de Bugendana, de l’association des rescapés des massacres du lycée de Kibimba, toujours dans la province de Gitega, sans oublier celles de l’association de lutte contre le génocide, Ac-génocide Cirimoso.
A suivi une messe en mémoire des disparus à la paroisse de Bugendana où le curé de la paroisse Cunywe a prêché l’amour, le pardon et la réconciliation. Les rescapés ont indiqué que 26 ans plus tard, ils attendent toujours la justice. Ils demandent que le site qu’ils occupent deviennent une colline à part.
Mais les autorités ne l’entendent pas de cette oreille. Elles désirent qu’ils aillent occuper un site en construction et non autre chose. Signalons que les autorités ont toujours demandé aux rescapés des massacres de 1996 de quitter ce camp, arguant qu’il y a des travaux d’intérêt public qui sont prévus à cet endroit.
A un certain moment, l’on a parlé aussi de la construction d’un aéroport qui se fait toujours attendre. Les originaires de Bugendana qui vivent à l’étranger demandent plutôt que les auteurs de ces massacres soient punis conformément à la législation internationale car ils considèrent, allusion faite à Rose Hakizimana, ce qui s’est fait est un pur génocide. D.N.
Burundi – Ceeac – Politique
Les questions sécuritaires dominent les débats de la rencontre
Kinshasa, le 25 juillet 2022 (Net Press) . Dans son édition de ce 23 juillet, la rédaction avait indiqué que le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, a pris l’avion à destination de Kinshasa pour prendre part à la 21ème session ordinaire de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale, Ceeac.
Sur place à Kinshasa, nous avons appris que la Centrafrique, Sao Tomé et Principe et le Tchad ont été représentés par leurs présidents. Le Burundi et la Guinée Equatoriale ont vu la participation de leurs vice-présidents tandis que le Gabon et le Congo ont été représentés par les premiers ministres, l’Angola et le Rwanda par les ministres des affaires étrangères.
Si la présidence congolaise avait un temps évoqué l’absence d’une délégation venue de Kigali, finalement le ministre des affaires étrangères, Vincent Biruta, devrait être présent à Kinshasa même si la Rd Congo profite de chaque rencontre pour accuser le Rwanda d’agression dans la partie de l’Est.
Ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que la Rdc préside la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Ceeac, depuis janvier, selon un diplomate étranger en poste dans la capitale congolaise. La communauté, bien qu’économique à l’origine, se penche lors de ce sommet sur les questions de défense et de sécurité.
Le sommet a été précédé par des réunions préparatoires des chefs des armées et des services de police et de renseignement des pays membres. Selon la présidence congolaise, en plus des questions ordinaires liées au fonctionnement de l’organisation, la montée des tensions entre le Rwanda et la Rdc a été au centre des débats.
Des questions politiques ont été également abordées. La Ceeac milite notamment pour le respect des processus électoraux. Le sommet, bien qu’ordinaire, s’est tenu dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces sécuritaires. La persistance des groupes armés et mouvements terroristes.
Avec comme conséquence les déplacements forcés des populations qui s’accélèrent. L’Afrique centrale, c’est aussi la flambée des prix des produits de première nécessité ainsi que des difficultés d’importation liées à la crise russo-ukrainienne. Ch.N.