Bujumbura, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Audace Ndayizeye, cet ancien président de la chambre fédérale du commerce et industrie (Cfcib), a été nommé, par décret présidentiel, président du conseil d’administration de l’office burundais des recettes (Obr) et remplace Olivier Suguru à la tête de l’administration de l’Obr
Pour rappel, c’est le même Olivier Suguru qui l’a succédé à la présidence de la chambre fédérale du commerce et industrie. Une certaine opinion parle de permutation entre les deux hommes et institutions. Rappelons également qu’une dame, Ginette Karirekinyana, avait disputé la présidence de la Cfcib à Olivier Suguru, mais ce dernier lui avait montré de quel bois il se chauffe. Il a fait quitter la dame de la compétition sans autre forme de procès. N.R.
Burundi – Commerce – Elevage
Vers la reprise de l’abattage des bovins dans notre pays
Ngozi, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Selon le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, l’abattage de vaches reprendra à partir de ce mercredi 3 août, une communication faite aujourd’hui à l’endroit des gouverneurs de province, des responsables de la santé animale ainsi que des autorités policières régionales.
Selon les mêmes informations, les viandes sont interdites d’être vendues dans des communes où elles n’ont pas été abattues. Cependant, nuance le ministère de l’intérieur, il y a des régions où il n’y a pas suffisamment de vaches et ces régions sont autorisées de s’en procureur dans d’autres provinces et de les abattre dans des endroits connus.
Signalons que les ovins, c’est-à-dire les chèvres et les moutons, ne sont pas concernées par cette mesure. C’est une bonne nouvelle pour les consommateurs de viande, mais également pour ceux qui vendent ce produit. L’on se souviendra que la maladie de la fièvre de la vallée du Rift a fait irruption dans notre pays au mois d’avril dernier, frappant douloureusement 13 provinces des 18, ce qui avait été à l’origine de la fermeture des marchés de vaches ainsi que l’abattage.
Selon nos sources, il est attendu ce jeudi 100.000 vaccins qui serviront à la vaccination des bovins au moment où plus de 1000 vaches étaient atteintes de cette maladie qui a occasionné la mort de 400 bovins. Aux dernières nouvelles, avant d’abattre une vache, elle sera soumise à des tests.
On nous apprend que la campagne de vaccination de ces bovins va se dérouler dans les provinces durement frappées par cette maladie, en l’occurrence les provinces de Ngozi, de Karuzi, de Cibitoke, de Kayanza, de Kirundo, de Muyinga et en commune de Nyanza–Lac dans la province de Makamba. Les bovins destinés à l’abattage seront mis en quarantaine avant d’être acheminés sous bonne escorte par la police vers le lieu de leur abatage. N.R./D.N.
Burundi – Economie
La banque centrale met en place un nouveau billet de 1.000 Fbu
Bujumbura, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Selon une note émanant de la banque de la République du Burundi, cette institution a lancé depuis hier 26 juillet, un nouveau billet de 1.000 Fbu amélioré, dans le cadre d’améliorer la qualité et la tenue en circulation des billets de banque propres et sécurisés.
Selon toujours cette banque, le nouveau billet de 1.000 Fbu est imprimé sur un papier de haute durabilité avec des sécurités aux normes internationales modernes, avec une unicité de style et d’architecture. Le rendu visuel, les dimensions ainsi que les signes de sécurité de ce billet sont presque les mêmes que pour l’ancien billet, à l’exception de quelques changements.
C’est notamment le fil gris de sécurité à fenêtres incorporé dans le papier, montrant une tête de génisse et les lettres BRB, une sécurité composée de couleurs changeantes, dans les images du tambour et de la génisse, ainsi que des barrettes en couleurs noires qui remplacent les rouges de l’ancien billet au milieu des deux largeurs du nouveau billet. J.M.
Burundi – Economie
Pénurie toujours du carburant dans notre pays
Bujumbura, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Le carburant, surtout l’essence, redevient introuvable dans plusieurs stations d’essence de la capitale économique Bujumbura. Un reporter de Net Press a emprunté le tronçon allant de Kanyosha au centre-ville et a constaté qu’il y avait des files indiennes de véhicules qui attendent d’être servis.
Dans la zone de Kanyosha, aucune station d’essence n’était en train de fonctionner lors de notre passage dans la région. Le même phénomène s’observait dans les stations basées dans la zone de Kinindo. En s’approchant de la ville, l’on a pu constater que la station située tout près de l’école belge servait les clients, mais il fallait avoir des muscles pour être servis.
Mêmes les policiers qui étaient sur place n’ont pu rien faire. A la station dite « Chez Katikati », des véhicules attendaient paisiblement l’arrivée éventuelle du carburant, tout comme au quartier asiatique. Il semble que le gouvernement est conscient de cela et a mis en garde toute station qui tenterait de monnayer le service de vente de carburant.
Nous avons appris que dans l’après-midi, des éléments de la police ont opéré une fouille-perquisition dans la zone de Bwiza, plus précisément à la 9ème avenue, à la recherche des ventes frauduleuses du carburant. Il y a des gens qui ont été appréhendés, pour la plupart des jeunes. Ch.N.
Burundi - Economie
L’agence de développement du Burundi dresse un bilan de ses grandes réalisations de l’année budgétaire 2021-2022
Bujumbura, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Le directeur général de l’agence de développement du Burundi, Didace Ngendakumana, dans un café de presse tenu ce mercredi, a dressé un bilan de grande réalisation de l’année budgetaire qui s’étend de juin 2021 à Juillet 2022.
Cette agence a octroyé 50 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements à un capital prévisionnel de 61.614.5 09.053 avec une projection de 4485 emplois.
Le patron de l’Adb a fait savoir que parmi ces 50 projets 44, sont nationaux et représentent 81.4% du capital prévisionnel au total. Et sur la question de savoir pourquoi cette agence enregistre un faible investissement étranger, il a répondu qu’un large accroissement des investisseurs étrangers sont orientés dans les différents pays qui attirent directement les investissements directs centrés sur l’exploitation des mines et du pétrole.
Didace Ngendakumana a renchéri que la plupart des pays ayant une forte attraction des investisseurs regorgent les mines et le pétrole. Il a poursuivi que le Burundi éprouve une insuffisance des ressources énergétiques pouvant attirer les investisseurs étrangers et ajoute que le gouvernement burundais a pris les choses au sérieux, d’où la construction des barrages électriques comme Rusumo falls, 28 Megawatts, le barrage de Jiji Murembwe, etc.
Cependant, d’autres personnes contactés trouvent que les faibles taux d’investissement étranger sont causés par la mauvaise gouvernance, la corruption qui minent certains secteurs de la vie nationale, la précarité de la paix et de la sécurité qui font que les étrangers ont peur d’investir au Burundi. N.R.
Burundi – Burkina Faso - Politique
Burkina Faso : Blaise Compaoré demande pardon au peuple burkinabé et à la famille de Thomas Sankara
Ouagadougou, le 27 juillet 2022 (Net Press) . Ce mardi, une délégation venue de la Côte d’Ivoire a livré un message de l’ancien président à Paul-Henri Sandaogo Damiba. Cette démarche intervient moins de trois semaines après un bref retour de l’ex-chef de l’État à Ouagadougou.
« J’appelle nos compatriotes, les filles et fils de l’intérieur comme de l’extérieur, à une union sacrée à la tolérance et à la retenue, mais surtout au pardon, pour que prévale l’intérêt supérieur de la nation », écrit l’ancien président Blaise Compaoré dans un courrier adressé aux Burkinabè et livré ce 26 juillet par une délégation venue de Côte d’Ivoire, où vit l’ex-chef de l’État depuis son exil, en 2014.
Trente - cinq ans plus tard !
Les mots les plus marquants sont ceux destinés à la famille de Thomas Sankara : « Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre pendant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Isidore Noël Sankara. J’assume et déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les familles durant mes mandats à la tête du pays et [leur] demande de m’accorder leur pardon. »
La délégation venue de la Côte d’Ivoire a rencontré le président de la transition, le colonel putschiste, Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Kosyam, ce mardi 26 juillet, pour lui remettre le message. Elle était composée de Djamila Compaoré, la fille de l’ancien président, et d’Ally Coulibaly, l’un des plus fidèles collaborateurs d’Alassane Ouattara. Yéro Boly, le ministre burkinabè chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, était également présent.
Ally Coulibaly a expliqué le sens de cette démarche. Il a souligné le « soutien » d’Alassane Ouattara au processus lancé par Damiba. « Pour lui [le président ivoirien], la condition pour que le Burkina Faso puisse s’en sortir, c’est la cohésion et l’union des fils et filles de ce pays. […] Alassane Ouattara souhaiterait que le peuple frère du Burkina Faso entende ce message extrêmement fort de l’ancien président Blaise Compaoré à qui il accorde l’hospitalité en Côte d’Ivoire depuis huit ans par humanisme et en raison des valeurs auxquelles il croit, au nombre desquelles la dignité humaine et le respect de l’intégrité des personnes. »
Pour rappel, l’ancien président Bourkinabé, Blaise Compaoré, a été condamné en avril dernier à la prison à perpétuité pour son rôle dans l’assassinat de l’ancien président, il y a trente-cinq ans La famille de Thomas Sankara n’avait pas encore réagi mardi en fin d’après-midi. N.R.