Bujumbura, le 1er août 2022 (Net Press) . Selon des sources concordantes, la route nationale numéro 1 (Bujumbura – Bugarama, province de Muramvya, au Centre du pays), a été perturbée depuis 11h 36 minutes de ce lundi, suite à un accident de roulage d’un gros camion survenu dans la localité appelée communément « Kinama » en commune de Mubimbi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays.
La circulation routière était perturbée, on nous apprend qu’au moment où nous mettons sous presse, la police en charge de la circulation routière était à l’œuvre pour permettre la praticabilité de la route. Le bilan de l’accident n’est pas encore connu. N.R.
Burundi – Politique
Carburant : le président Ndayishimiye promet « le Grand Soir » dans un mois au plus
Gitega, le 1er août 2022 (Net Press) . Au moment où toute la population se dit fatiguée par la pénurie du carburant, - certains se plaignent que des déplacements en ville ou vers l’intérieur du pays sont devenus insupportables suite aux spéculations des chauffeurs, d’autres déplorent la flambée des prix des produits de première nécessité – le président Ndayishimiye se veut rassurant.
Il a promis que dans une période n’excédant pas un mois, la question du carburant aura été résolue. Il a fait savoir que le gouvernement fait tout son possible pour résoudre le problème de pénurie de l’or noir. Une certaine opinion indique que si le chef de l’Etat annonce lui-même cette bonne nouvelle, c’est qu’il vient de prendre des mesures qui sonnent la fin de la récréation.
Le président Ndayishimiye a fait savoir également que cette solution ira de pair avec celle relative à la pénurie du sucre, un produit devenu introuvable dans notre pays du fait que la seule entreprise commerciale qui fabrique le sucre, Sosumo, n’est plus en mesure de satisfaire le marché burundais pour quatre raisons au moins : la croissance démographique, la fabrication d’autres produits qui nécessitent l’usage du sucre, la vétusté des outils de production ainsi que le manque de devises pour l’importation des intrants. J.M.
Burundi - Politique
Quand la solidarité fuit les medias !
Bujumbura, le 1er août 2022 (Net Press) . Le chargé de la cellule communication au ministère de la solidarité nationale, de l’action sociale, des droits de la personne humaine et du genre, a lancé un message ce vendredi 29 juillet dernier, que la ministre ayant en charge de la solidarité dans ses attributions, Madame Imelda Sabushimike, fera une déclaration de la journée de solidarité locale. Un message qui fait appel à la solidarité attendu par le public qui est finalement passé dans les mailles du filet des medias privés pour être lu à la Radio –Télévision Nationale, ce qui a inquiété les médias privés
Contre toute attente, des professionnels des médias, qui étaient sur le qui-vive de reporter cet évènement qui fait appel à la solidarité dans les périodes de soudure, ont été étonné que ce membre du gouvernement, pour des raisons non évoquées, ait décidé de lire ce message à la seule radio-télévision nationale du Burundi.
Il a invité les média à repiquer ce message dans ce médium public, d’où le professionnels ont conclu que la solidarité a fui les médias, d’autant plus que selon eux, « un message du chef de l’Etat est lu à la radiotélévision nationale », une prérogative donnée au président de la République.
Le communicateur de ce ministère avait averti prématurément que la ministre de tutelle pourrait changer l’agenda de la lecture de cette déclaration, une information qui n’a pas surpris le monde médiatique car elle aurait commencé de fuir les médias privés pour aller lire cette déclarations dans une station qui ne dérange pas, éventuellement pour fuir les questions qui font mal au dos à cette haute gradée de la République.
Pour rappel, lors de la conférence de presse tenue au mois de juin par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, un journaliste a posé la question de savoir pourquoi, lors des émissions publiques des porte-paroles des institutions publiques et des médias tenues trimestriellement, ces derniers, qui ne sont pas à l’aise avec les questions de l’heure, ne devraient céder la place aux ministres très outillés dans les affaires de fonctionnement des différents ministères. Le numéro un burundais a répondu sans hésitation qu’il va « corriger ce manquement ». Or, les professionnels des médias constatent que le président de la République, depuis le début de son mandat il y a un peu plus de deux ans, est ouvert au monde médiatique, ce qui n’est pas le cas chez certains membres du gouvernement, qui préfèrent fuir les questions des médias. N.R.
Burundi - Politique
Le parti Cnl interdit de tenir une réunion des organes en commune de Buyengero
Rumonge, le 1er août 2022 (Net Press). L’administrateur de la commune de Buyengero empêche au représentant du Cnl en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, de tenir une réunion dans leur permanence, arguant qu’ils n’ont pas demandé de permission de tenir cette réunion des organes en communes de Buyengero, de Burambi et de Rumonge. Celui-ci a rétorqué qu’ils ne sont pas tenus de demander la permission.
Honorable Obede Ntakiyiruta, représentant du parti Cnl en province de Rumonge, indique que ce dimanche, l’administrateur communal de Buyengero, leur a empêché de tenir une réunion des organes du parti dans les communes de Burambi, de Buyengero et de Rumonge. Gratien Nduwayo, l’administrateur dont il est question ici, a indiqué que le représentant n’a pas informé les autorités administratives dans cette commune.
Le représentant du parti Cnl indique que pour les réunions des organes, on n’est pas tenu d’introduire une demande de tenue de réunion conformément à la loi qui régit les partis politiques au Burundi.
Il indique que même ce samedi, le représentant du parti Cnl en commune n’a pas été autorisé à tenir une réunion des organes de ce parti en zone de Kigwena, de la commune de Rumonge, pour des raisons de ne pas demander la permission par écrit à l’autorité administrative.
Ce représentant du parti Cnl demande aux autorités administratives de revisiter la loi qui régit le fonctionnement des partis politiques au Burundi. Il dénonce une restriction des libertés et de l’espace politique pourtant ouverts au parti au pouvoir.
L’administrateur communal de Buyengero demande aux responsables des partis politiques de se conformer à la loi. Il est important qu’il y ait une lecture commune de la loi qui régit le fonctionnement des partis politiques, selon le représentant de l’Ong locale, Parcem, en province de Rumonge.
Signalons que la constitution de la République du Burundi garantit la liberté politique à tout citoyen du Burundi. F.N.
Bujumbura – Justice
Les « Zebiyistes » font encore parler d’eux-mêmes
Kirundo, le 1er août 2022 (Net Press) . Nous apprenons que 25 « Zebiyistes », proches de la demoiselle Eusébie (Zebiya) Ngendakumana, celle-là même qui se fait prophétesse qui reçoit régulièrement les apparitions de la Vierge Marie, ont été appréhendés dans l’après-midi de ce 30 juillet au domicile d’un des membres dans le quartier de Nyange-Bushaza.
C’est au centre urbain de Kirundo, au Nord du pays. Ils étaient chez un certain Gatsembe, dans une séance de prière, quoique interdite depuis bientôt 10 ans. La police a débarqué chez cet homme vers 14 heures 30 minutes, elle a embarqué les 25 adeptes qui n’ont pas affiché de résistance. Ils ont été acheminés au cachot du parquet de Kirundo.
L’on se souvient que Zebiya est originaire de la province de Kayanza, au Nord du pays, plus précisément dans la commune de Gahombo, dans la localité de Businde. Elle en avait fait une place très célèbre avant que le gouvernement n’interdise son mouvement. En 2013, la police avait même tiré sur des « Zebiyistes » qui étaient en pleine prière, ce que les autorités politiques ont d’ailleurs qualifié de martyrs.
Avec la crise politico-sécuritaire de 2015, les adeptes de Zebiya ont été obligés de quitter le pays, se sont installés chez le grand voisin de l’Ouest, puis chassés et accueillis par le Rwanda qui a été obligé à son tour de les renvoyer au Burundi pour comportement peu recommandable. Jusqu’à présent, ils continuent leurs prières, qu’il pleuve ou qu’il neige, en prison ou ailleurs.
Depuis leur départ pour la Rd Congo, personne n’a revu la fameuse « prophétesse » dont on dit qu’elle se serait établie en Australie. Certaines informations rapportent qu’elle se serait mariée et que de cette union, elle aurait eu un enfant. Des milieux ecclésiastiques ont trouvé en Zebiya une forme d’escroquerie.
L’on se souviendra qu’elle avait pu convaincre riches et pauvres, jeunes et vieux, hommes et femmes, intellectuels et illettrés, qu’elle reçoit régulièrement des visites de la Vierge Marie. Ses adeptes avaient abandonné leurs foyers, des études ou alors des enfants en bas âge, pour se soumettre corps et âme à la volonté de cette demoiselle non instruite.
Ce n’est pas la première escroquerie observée dans les milieux religieux. L’on se rappelle d’un certain Cyrille Mazarahisha, qui a failli être célèbre suite à ses sorties médiatiques relatives au sanctuaire de Giheta, en province de Gitega, au Centre du pays. Plus tard, les prêtres ont compris qu’il jouait de la comédie et l’ont définitivement déclassé. D.N.
Burundi – Usa - Politique
« Donald Trump lâché par les médias de son ‘allié’ Rupert Murdoch ? », dixit Rfi
Tallahassee, le 1er août 2022 (Net Press) . L’ancien président américain, Donald Trump, continue de dire que l’élection de 2020 était truquée. Il a eu droit à des articles incendiaires ce week-end dans des médias du groupe Rupert Murdoch. La preuve que la relation entre les deux hommes est peut-être en train de basculer définitivement.
Il y a des signes qui en disent long. Et dans ce cas, il suffisait de garder un œil sur les médias appartenant au magnat Rupert Murdoch. Jusqu’ici, Donald Trump était comme chez lui sur Fox News. Et le New York Post lui servait souvent de plateforme. Mais ces derniers jours, ces médias semblent lâcher l’ancien président. Fox News d’abord, contrairement à son habitude, la chaîne a choisi de ne pas diffuser en direct le meeting de Donald Trump qui avait lieu vendredi soir dans l’Arizona.
Editoriaux critiques
Quelques jours auparavant, le New York Post et le Wall Street Journal ont tous deux publié des articles et des éditoriaux très critiques envers l’ancien président. Les quotidiens estiment notamment que Donald Trump a manqué à son devoir le 6 janvier 2021. Qu’il a perdu la légitimité pour diriger à nouveau le pays. « Le caractère d’un leader est révélé en temps de crise, écrit par exemple le Wall Street Journal. Donald Trump a échoué le 6 janvier ».
Ce changement intervient après les auditions de la Commission du 6 janvier, signe que Rupert Murdoch y a prêté attention et estime qu’il est temps de tourner la page Donald Trump. D’ailleurs, ce week-end soir, au lieu du meeting de Trump, Fox News diffusait une interview de Ron De Santis, le gouverneur de Floride qui affiche d’ores et déjà des ambitions pour la prochaine présidentielle. Ch.N.