Matana, le 10 août 2022 (Net Press). Il s’appelle Félix Ndihokubwayo, il est gardé par la police de Matana, de la province de Bururi, au Sud du pays, depuis le 7 août dernier. Il est soupçonné d’avoir engrossé, puis tué une adolescente de 16 ans, Anastasie Gahenga, dont le corps a été retrouvé par les voisins pendu sur un avocatier.
Le corps se trouvait tout près de son domicile, sur la colline Kanyinya, en zone de Gasibe, de cette entité communale de Matana. Les parents de la victime soupçonnent ce domestique d’être derrière cet assassinat au moment où des sources policières et administratives évoquent une poursuite judiciaire contre cet homme.
Cependant, des enquêtes se poursuivent en attendant que le domestique se remette de ses blessures. Selon des informations de la place, Félix Ndihokubwayo se serait blessé au visage avec une lame de rasoir lors de son arrestation. Les parents de la victime indiquent qu’ils sont sûrs que c’est lui, pour l’avoir aperçu en flagrant délit. J.M.
Burundi – Justice
Des « Zebiyistes » relâchés après plus de 10 jours de détention
Kirundo, le 10 août 2022 (Net Press) . Dans l’une de ses livraisons antérieures, la rédaction a évoqué un cas de 25 sympathisants de la demoiselle Eusébie Ngendakumana, « Zebiya », qui ont été appréhendés en date du 30 juillet dans l’après-midi alors qu’ils animaient une prière dans un des ménages des admirateurs de cette demoiselle. (Voir Net Press du 1er août 2022).
Pour rappel, ces faits avaient eu lieu dans la province de Kirundo, au Nord du pays. Nous apprenons qu’ils ont été relâchés hier, moyennant une amende de 100.000 Fbu pour les adultes, qui sont au nombre de 19, les autres étant des enfants. L’amende a été versée sur le compte de l’office burundais des recettes, Obr.
De toutes les façons, les « Zebiyistes » sont incorrigibles, selon plusieurs sources qui ont des proches parmi les membres de Zebiya. Ils ont parcouru plusieurs régions, ont été détenus dans plusieurs prisons de ce pays, mais leurs croyances restent inamovibles. Ils abandonnent leurs foyers, leurs enfants, les études, mêmes des interdits alimentaires.
Il ne faut pas oublier qu’ils ne doivent pas se présenter au dispensaire ou à l’hôpital pour des soins, les femmes sont obligées de porter des voiles et exécutent moutonnement ce que veut leur « patronne ». L’on se rappellera que lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo, elles cultivaient au moyen de la houe, alors qu’elles étaient pour la plupart des fonctionnaires. D.N.
Burundi – Administration
L’administrateur communal de Kanyosha suspendue de ses fonctions
Bujumbura, le 10 août 2022 (Net Press) . Par ordonnance ministérielle n° 530/3191 du 9 août 2022, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, a suspendu Mme Géneviève Ntahomvukiye de ses fonctions d’administrateur communal de Kanyosha, en province de Bujumbura, à l’Ouest du pays.
Selon cette ordonnance, cette dame s’est illustrée par plusieurs manquements graves, notamment la violation du code des marchés publics par l’attribution irrégulière du marché des cahiers de ménage, le détournement des cotisations du personnel de l’Inss et de la Mutuelle de la fonction publique.
Elle est également accusée de violation du manuel des procédures administratives et financières en procédant aux dépenses communales en dehors du circuit normal ainsi que de la falsification des procès-verbaux du conseil communal. Ch.N.
Burundi – Politique
Accusés de violation du domicile, ils restent impunis !
Ruyigi, le 10 août 2022 (Net Press) . Ils, ce sont trois imbonerakure, des jeunes du parti de l’Aigle, qui se sont introduits au domicile d’une certaine Alice Igiraneza. Ils l’ont battue copieusement, l’accusant d’adultère. L’événement s’est déroulé au chef-lieu de la commune de Butezi, dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays.
Elle a été obligée d’être administrée à l’hôpital de Butezi au moment où les fauteurs de troubles ont été arrêtés le 31 juillet pendant… cinq jours uniquement. Des ressortissants de cette région se lamentent du fait que les membres du parti présidentiel bénéficient de l’impunité et demandent que les auteurs de la bastonnade soient de nouveau arrêtés et jugés par des juridictions compétentes.
Les autorités communales indiquent que le fait est en rapport avec la sexualité, sans plus de détails. Elles préfèrent dire que la police s’en occupe au moment justement où les habitants de Butezi estiment que la police n’est pas compétente de juger les Imbonerakure qui sont coordonnés par le parti au pouvoir. J.M.
Burundi – Union africaine – Administration
Un Burundais au sein du bureau juridique de l’Union africaine
Addis Abeba, le 10 août 2022 (Net Press) . Des informations concordantes indiquent qu’un Burundais, Dr. Guy Fleury Ntwari, vient d’être nommé au poste de conseiller juridique de l’Union africaine. Il vient de remplacer à ce poste une Egyptienne, Namira Negm qui, à son tour, bouge vers l’observatoire africain des migrations, une structure de l’Union africaine basée au Maroc. D.N.
Burundi – Kenya – Politique
« Présidentielle au Kenya : place au long processus de dépouillement », dixit Rfi
Nairobi, le 10 août 2022 (Net Press). Les Kenyans étaient appelés aux urnes mardi 9 août pour choisir leur nouveau président, mais aussi leurs élus locaux, députés, gouverneurs ou encore sénateurs. Hormis quelques incidents, l’élection s’est, dans l’ensemble, déroulée de manière pacifique dans le pays. Le scrutin est toutefois marqué par l’abstention qui a progressé en 5 ans.
Il y a eu par endroits des retards dans le dépouillement du matériel, des défaillances des kits d’identification, rapporte la correspondante de Rfi à Nairobi. A 22 heures, on votait encore dans certains bureaux, mais « la majorité » d’entre eux avaient fermé, selon la commission électorale kenyane. Et dans l’ensemble, la journée s’est déroulée sans heurts.
Au moment d’aller voter, les deux principaux candidats se sont montrés confiants en leur victoire. « Je suis convaincu que le peuple kenyan fera un choix d’avenir pour notre pays », a déclaré William Ruto, après avoir voté. « Je suis convaincu que le peuple kenyan va s’exprimer en faveur du changement démocratique », a déclaré Raila Odinga, au moment de quitter sa résidence de Karem pour se rendre dans son bureau de vote de Kibera, à Nairobi, où une marée humaine en liesse l’attendait. Ch.N.