Cibitoke, le 27 août 2022 (Net Press) . Nous apprenons que dans cette province du Nord-ouest du pays, plus précisément dans la commune de Bukinanyana, un accident de roulage est survenu ce matin et a fait un mort et trois blessés. En effet, une moto qui roulait à tombeau ouvert est entrée en collision avec une bicyclette.
Selon les premières informations disponibles à notre rédaction, le motard n’a pas eu la chance de survivre car il a trouvé la mort sur le champ. Trois autres personnes, dont celles qui étaient à vélo, ont été blessées suite à cet accident et ont été dépêchées vers la structure sanitaire la plus proche pour des premiers soins.
Les motards, comme les chauffeurs des véhicules de transport en commun, - taxis voitures et bus -, sont pointés du doigt comme étant des dangers publics du fait qu’ils conduisent très mal. L’opinion les critique souvent qu’ils sont plus préoccupés par le gain de l’argent que par la vie des passagers qui sont à bord de leurs engins. D.N.
Burundi - Sécurité
Rutana : Une femme accusée de trafic de jeunes filles arrêtée en commune Giharo !
Rutana, le 27 août 2022 (Net Press). Une jeune femme accusée de trafic de jeunes filles pour diverses fins vers la Tanzanie a été arrêtée en date du 24 août 2022, en commune Giharo, de la province de Rutana, au Sud-est du pays.
Selon nos informations, tout a commencé ce mercredi lorsque cette femme s’apprêtait à aller faire le trafic de jeunes filles au voisin de l’est, elle a trompé la vigilance du comité mixte de sécurité et a été arrêtée en commune de Giharo en province de Rutana.
Elle envisageait de faire ce trafic à partir commune de Kinyinya, de la province voisine de Ruyigi, à l’Est du pays, avec 5 filles à la fleur de l’âge. Elle se trouve pour le moment entre les mains du commissariat communal de la police de la police de Giharo, pour une enquête y relative. N.R.
Burundi – Politique – Anniversaire
Le Burundi commémore ses 28 ans d’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation
Bujumbura, le 27 août 2022 (Net Press) . Dans 24 heures, le Burundi aura soufflé 28 bougies de la signature de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation signé le 28 août 2000. Mais cet accord devrait normalement être fêté le 29 août car, si les négociateurs ont débuté leurs discussions assez tôt, celles-ci ont pris énormément de temps et la signature a eu lieu vers 3 heures du matin.
Cet accord n’avait pas l’assentiment de tout le monde, raison pour laquelle la communauté internationale, via le médiateur, l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela, a dû peser de tout son poids sur les négociateurs burundais afin qu’ils puissent apposer leurs signatures sur le texte servant de l’accord d’Arusha.
Il ne faudrait pas perdre de vue que le principal parti négociateur, l’Uprona, était déchiré par deux courants, dont l’un qui était favorable aux négociations, les proches de l’ancien président Pierre Buyoya et ceux qui ne voulaient pas en entendre parler, pilotés par Charles Mukasi. Ce dernier sera d’ailleurs viré de la tête du parti par force le 7 octobre 1998 pour se faire remplacer par le professeur Luc Rukingama, moins intransigeant.
Charles Mukasi ne reconnaîtra pas d’ailleurs ce coup de force opéré par le président Buyoya, déjà deux fois putschiste, en 1987 et en 1996, car le 5 février 2001, il adressera un mémorandum (de 22 pages, Ndlr) au président du conseil de sécurité des Nations Unies, en tant que président de l’Uprona. Dans celui-ci, il écrit « qu’il s’agit d’un cri d’alarme lancé par le Peuple Burundais à la communauté internationale. Celle-ci, et l’ONU en particulier, doivent assumer leurs responsabilités et éviter de se laisser manipuler par le négationnisme militant du pouvoir en place dominé par les organisations racistes et génocidaires dont le lot quotidien est la violation du droit et de la morale qui ne font que faire reculer la conscience universelle. »
Il poursuivait : « Notre préoccupation est d’autant plus grande que lors de son séjour au Burundi, la délégation du Conseil de Sécurité n’a pas daigné accorder la moindre attention aux véritables forces de paix, elles qui luttent contre le génocide, contre les organisations génocidaires, et qui, militent pour la restauration de l’Etat de droit et pour la promotion du PLUS JAMAIS CA au Burundi. »
Même au sein des négociateurs burundais, il y avait des avis contradictoires sur l’accord d’Arusha, raison pour laquelle une partie de l’accord d’Arusha a été faite de réserves. Aujourd’hui, 28 ans plus tard, il n’y a jamais eu d’évaluation dudit accord et avec la nouvelle constitution du 7 juin 2018, nombre de politiciens burundais estiment que l’accord d’Arusha est tombé en désuétude. J.M.
Burundi – Suisse - Sport
Francine Niyonsaba brise les carcans de Lausanne dans la Ligue de diamant Wanda !
Lausanne, le 27 août 2022 (Net Press). L’athlète burundaise Francine Niyonsaba a battu ce vendredi dernier le record des 14 meilleurs meetings d’athlétisme dans la ligue de diamant Wanda en Suisse.
Pour rappel, cette rencontre d’athlètes de renom du monde et répartis en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et aux États-Unis, constituent l’échelon supérieur de la structure de compétition des meetings d’un jour de l’athlétisme mondial.
Née au Burundi, le 05 mai 1993, en commune de Bweru, en province de Ruyigi, à l’Est du pays, d’une taille d’1m61, cette icône de l’athlétisme reconnue mondialement, sur une distance de 3.000 m, était au coude à coude avec Alicia Monson de nationalité américaine, qui a été devancée d’une tierce de seconde, 8’28’’81 contre 8’28’’80 pour Francine Niyonsaba. N.R.
Burundi – Madagascar - Justice
Madagascar : un ancien colonel de l’armée française condamné à 10 ans de travaux forcés
Antananarivo, le 27 août 2022 (Net Press) . Philippe François, décoré de la croix de guerre, est accusé par la justice de l’île d’avoir pris part à un projet d’assassinat visant le président malgache, selon BFM TV, une chaîne de télévision française d’information nationale en continu, filiale du groupe Altice Média.
Vendredi, la Cour de cassation d’Antananarivo à Madagascar a confirmé la peine infligée en décembre à Philippe François, un ex-colonel de l’armée française. Accusé d’avoir pris part à un projet d’assassinat visant le président malgache, il a été condamné à 10 ans de travaux forcés.
"On est dévasté par ce résultat. C’est beaucoup d’émotions car c’est une situation profondément injuste, c’est une énorme épreuve pour notre famille", a expliqué pour BFMTV sa fille, Constance Wagner-François.
Brillant militaire, Philippe François, 54 ans, a servi 25 ans dans les troupes de marine. Il a d’ailleurs été décoré de la croix de la Valeur militaire et de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, comme le rapporte Le Figaro.
Une affaire d’extraction d’or
Quand il part s’installer sur l’île de l’océan Indien en 2020, il rencontre le Franco-Malgache Paul Maillot, diplômé comme lui de Saint-Cyr, avec qui il s’associe dans une affaire d’extraction de l’or. Mais un an plus tard, Philippe François décide d’abandonner le projet et souhaite rentrer en France. Problème, il est arrêté par la police malgache à l’aéroport d’Antananarivo.
Pour justifier son arrestation, la justice de l’île affirme que Philippe François a pris part à une supposée opération "Apollo 21", menée par son associé en affaires Paul Maillot, qui avait pour mission d’éliminer le chef d’État malgache Andry Rajoelina.
Depuis, l’ancien colonel est retenu à la maison de force de Tsiafahy, qui possède une sinistre réputation. "La prison est tristement célèbre car il n’y a pas de système de cantine, pas de système de douche ou de toilette. Sa douche, c’est un bocal d’eau qu’il se met sur la tête. Les toilettes c’est pareil, c’est dans un sceau", déplore sa fille Constance.
Une pétition demandant son rapatriement
Les proches du dossier indiquent tous que les charges retenues contre Philippe François ne sont pas solides. L’ancien militaire décrit d’ailleurs l’affaire comme "un règlement de compte politique". Et les journalistes présents à Antananarivo ont jugé l’audience de vendredi expéditive.
"Avec les éléments qu’il y avait dans le dossier, mon client Philippe méritait d’être acquitté. Le verdict est assez injuste", expliquait en décembre l’avocat du Français, Me Chan Fa.
La famille du condamné fustige également l’attitude du gouvernement français, qu’ils accusent de ne pas prendre l’affaire assez au sérieux. "Tout le monde sait que mon père est innocent mais le Quai d’Orsay nous a demandé de ne pas faire de vagues. En précisant que le service de protection des Français de l’étranger s’occupait du dossier", a regretté dans les colonnes du Figaro Constance Wagner-François.
En attendant une éventuelle réaction officielle de Paris, une pétition a été lancée par les proches de Philippe François, demandant le rapatriement du père de famille, selon BFM TV. N.R.