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BURUNDI - POLITIQUE.

LE PRESIDENT BUYOYA PRESENTE LE PROGRAMME RASSURANT POUR L'ANNEE QUI COMMENCE MALGRE LE MAINTIEN DE L'EMBARGO.

BUJUMBURA, LE 2 JANVIER 1996 (NET PRESS). ALORS QUE LES PRESIDENTS YOWERI MUSEVENI DE L'OUGANDA ET BENJAMIN MKAPA DE LA TANZANIE REVENAIENT DANS LEURS DISCOURS A LA NATION SUR LE MAINTIEN DE L'EMBARGO CONTRE LE BURUNDI, LE PRESIDENT PIERRE BUYOYA PRONONCAIT LUI AUSSI UN DISCOURS DE FIN D'ANNEE.

L'ANNEE 1996 AURA ETE EN GRANDE PARTIE CELLE DE LA GUERRE ET DES VIOLENCES QUI ONT FAILLI ENTRAINER LA DESINTEGRATION DE LA NATION, A INDIQUE PIERRE BUYOYA. L'ON SE RAPPELLE DES HECATOMBES QUI ONT PRECEDE LE CHANGEMENT POLITIQUE DU 25 JUILLET QUI N'EST QU'UN FERME REFUS AUX DANGERS DE DISPARITION.

LE PRESIDENT BUYOYA RAPPELLE QU'IL A PROPOSE AU PAYS UN PROJET DE PAIX CENTREE PRINCIPALEMENT AUTOUR DE LA RESTAURATION DE LA SECURITE, DE L'AUTORITE DE L'ETAT ET DU DIALOGUE ENTRE LES BURUNDAIS; UN PROJET FORTEMENT COMPROMIS PAR LE BLOCUS INJUSTE ET ILLEGAL IMPOSE AU BURUNDI.

LE PRESIDENT BUYOYA INDIQUE QUE DES RESULTATS TANGIBLES SONT LA TANT AU NIVEAU NATIONAL DE LA RESTAURATION DE LA SECURITE QU'AU NIVEAU DE L'APPAREIL DE L'ETAT.

SELON LE PRESIDENT, LE COMBAT CONTRE LE BLOCUS CONTINUE; UNE GRANDE PARTIE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A COMPRIS QUE L'EMBARGO COMPROMET PLUTOT LES CHANCES DE PAIX DANS NOTRE PAYS.

LE PRESIDENT BUYOYA RAPPELLE QUE FACE AU BLOCUS ET A LA GUERRE , LES BURUNDAIS DOIVENT SE CONVAINCRE QUE C'EST A EUX ET NON AUX ETRANGERS QU'ILS INCOMBENT DE FORGER LE DESTIN DE LEUR PAYS ET SURMONTER VICTORIEUSEMENT TOUS LES PROBLEMES DE L'HEURE.

DE CETTE CONVICTION, PIERRE BUYOYA PROPOSE UN PROGRAMME SUIVANT POUR L'ANNEE QUI COMMENCE :

- POURSUIVRE AVEC DETERMINATION L'ACTION DE RESTAURATION DE LA PAIX ET DE LA SECURITE.

- RESTAURER L'AUTORITE DE L'ETAT ET DES LOIS

- RENFORCER L'ACTION DE LA JUSTICE ET CONTINUER A LUTTER CONTRE L'IMPPUNITE DES CRIMES.

- PROMOUVOIR UN VASTE FRONT DES BARUNDI DE TOUTES ETHNIES POUR LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE. LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE DOIT ETRE UNE PRIORITE POUR TOUS LES BARUNDI EPRIS DE PAIX ET SOUCIEUX DE L'AVENIR DE LEUR PAYS.

- RESTAURER LA MORALE ET LA RIGUEUR DANS LA GESTION DE L'ETAT

- POURSUIVRE L'ACTION EN VUE DE RESOUDRE LA QUESTION DES SINISTRES ET DES REFUGIES, L'ACTIVITE SCOLAIRE ET LES ACTIONS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE.

- PROMOUVOIR LE DIALOGUE ET LE DEBAT NATIONAL. LE DEBAT NATIONAL VA DEMARRER AVEC LE MOIS DE JANVIER 1997. CONCERNANT LES NEGOCIATIONS AVEC LES GROUPES ARMES, LE PRESIDENT BUYOYA RAPPELLE QU'IL A PRIS CET ENGAGEMENT DES LE 25 JUILLET, QU'IL EST POUR LA PAIX ET NON POUR LA GUERRE. IL EXIGE CEPENDANT DES GROUPES ARMES DE RENONCER D'ABORD A L'IDEOLOGIE DE GENOCIDE.

- POURSUIVRE L'ACTION DE RASSEMBLEMENT DES BURUNDAIS A TRAVERS LEUR PARTICIPATION AU SEIN DES DIVERSES INSTITUTIONS. UN CONSEIL DES BASHINGANTAHE POUR L'UNITE NATIONALE ET LA RECONCILIATION ET LE CONSEIL DE SECURITE SERONT BIENTOT MIS SUR PIED.

- RENFORCER LES RELATIONS DU BURUNDI AVEC L'EXTERIEUR EN CONTINUANT A FAIRE CONNAITRE SON PROJET DE PAIX, GAGNER PLUS D'AMIS ET AGIR POUR LA MISE SUR PIED D'UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR LE BURUNDI.

LE DISCOURS DU PRESIDENT BUYOYA A ETE BIEN APPRECIE PAR LA PLUPART DE CEUX QUI L'ONT SUIVI. LES REACTIONS DE QUELQUES PERSONNALITES NATIONALES ET ETRANGERES CONTACTEES PAR NET PRESS ONT RECONNU DANS LE DISCOURS DU PRESIDENT UN LANGAGE HONNETE, CLAIR SUR LA QUALIFICATION DE LA GUERRE QUE CONNAIT LE BURUNDI ET SUR LE PROGRAMME DE L'ANNE 1997.

CERTAINS ONT REVELE LE FAIT QUE BUYOYA A ROMPU AVEC LA FACHEUSE HABITUDE DE SES PREDECESSUERS DE TOUT ATTENDRE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE. UN INTERLOCUTEUR DE NET PRESS A RAPPELE QUE TOUS LES MEDIATEURS QUE LE BURUNDI A CONNU ONT TOUJOURS INSISTE SUR LA RESPONSABILITE DES BURUNDAIS DE RESOUDRE LES PROBLEMES.

UN AUTRE INTERLOCUTEUR DE DE NET PRESS VOUDRAIT QUE AMNESTY INTERNATIONAL ET LES AUTRES DETRACTEURS DU REGIME ACTUEL FASSENT UN EXAMEN DE CONSCIENCE EN COMPARANT LA PERIODE D'AVANT BUYOYA (JANVIER - JUILLET 96) ET LA PERIODE D'APRES LE 25 JUILLET 96 (AOUT - DECEMBRE 96) EN MATIERE DE SECURITE POUR SE RENDRE COMPTE QUE BUYOYA EST L'HOMME DE LA SITUATION QU'IL FAUT MAINTENANT AU PEUPLE BURUNDAIS MALGRE LE POIDS DE L'EMBARGO SUR L'ECONOMIE NATIONALE.

BURUNDI - FETE DE NOUVEL AN.

LE NOUVEL AN 97 ACCUEILLI AVEC CALME DANS TOUT LE PAYS.

BUJUMBURA, LE 2 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS SA PUBLICATION DU 1 JANVIER 97, NET PRESS AVAIT SOULIGNE LE CALME QUI REGNAIT A BUJUMBURA MALGRE LES RUMEURS D'ATTAQUES DE LA PART DU CNDD CES DERNIERS JOURS.

A L'INTERIEUR DU PAYS, CE FUT LA MEME CHOSE. LA PLUPART DE GENS CROYAIENT QUE LES PROVINCES TROUBLES, KAYANZA NOTAMMENT, ALLAIENT CONNAITRE DES ENNUIS CAUSES PAR LES BANDES ARMEES. RIEN N'Y EST SIGNALE POUR AUTANT.

D'AUCUNS PENSENT QUE LA TREVE ANNONCEE PAR NYANGOMA ET SES ACOLYTES SERAIT PLUTOT DICTEE PAR UN MANQUE DE MUNITIONS QUE PAR LA BONNE FOI. POUR D'AUTRES, LES BANDES ARMEES SONT EN MAUVAISE SITUATION CAR ELLES ONT PERDU L'EST DU ZAIRE D'OU ELLES ATTAQUAIENT LE BURUNDI. DEUX THEORIES EN SOMME CONSISTANTES.

CEPENDANT, UN FAIT DIVERS A ETE OBSERVE A GIKONGE, PROVINCE MURAMVYA, SELON DES SOURCES ADMINISTRATIVES. UN PAYSAN EN POSSESSION D'UNE ARME S'EST INVITE LUI-MEME LA OU UNE FAMILLE AVAIT ORGANISE UNE TELLE FETE. L'ON NE L'A PAS DIRECTEMENT SERVI ET IL A PATIENTE. APRES UN MOMENT, IL S'EST ENERVE, PRIS SON ARME ET TIRE EN L'AIR. IL N'Y A PAS EU DE DEGATS. LES FORCES DE L'ORDRE L'ONT VITE APPREHENDE ET IL A DENONCE CERTAINS AUTRES PAYSANS QUI AVAIENT DES ARMES.

BURUNDI - ANNEE 1996.

RETROSPECTIVE D'UNE ANNEE DE TOUS LES DANGERS, D'ESPOIR ET DE DECEPTION (SUITE).

DATE	EVENEMENTS.
MAI 01/05/96	- FETE DU TRAVAIL. ELLE N'A PAS ETE CELEBREE DANS LE PAYS; ELLE A ETE CONSACREE JOUR DE DEUIL EN MEMOIRE DES TRAVAILLEURS TUES DURANT CETTE CRISE. NEANMOINS, LA FETE EST CELEBREE A CANKUZO EN COMMUNE MUSHIHA OU UNE DELEGATION TANZANIENNE AVAIT PRIS PART AUX FESTIVITES. - NTIBANTUNGANYA VA A GITEGA OU IL DECIDE D'ETRE DE FAIT "GOUVERNEUR A.I" DE CETTE PROVINCE. IL Y VA POUR 5 JOURS ET COMMENCE A VISITER LES COMMUNES GIHETA ET MAKEBUKO. LE LENDEMAIN, IL ANNONCE QUE LA PROVINCE VA AVOIR UN GOUVERNEUR LE 3/5/96 MAIS ELLE N'EN AURA PAS CE JOUR - LA.
07/05/96	- LE CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU DECIDE L'ENVOI D'UNE COMMISSION D'ENQUETE SUR BUHORO. BOUTROS GHALI RENOUVELLE SON IDEE D'UNE FORCE MILITAIRE POUR LE BURUNDI.
08/05/96	- NOMINATION DES GOUVERNEURS DE GITEGA ET KARUSI : DEUX PROVINCES EN GUERRE. CELUI DE GITEGA DEMISSIONNERA QUELQUES JOURS APRES. CELUI DE KARUZI, LIEUTENANT COLONEL GUNUNGU VA AVOIR DES SUCCES ET RAMENER LA PAIX DANS CETTE PROVINCE. - UN DECRET-LOI METTANT EN DECHEANCE 5 DEPUTES DONT NYANGOMA EST PROMULGUE APRES PLUS D'UNE ANNEE QUE CES DERNIERS SONT OFFICIELLEMENT AU CNDD. ON DEMET 5 DEPUTES SEULEMENT QUI SONT A LA FOIS A L'ASSEMBLEE NATIONALE ET AU MAQUIS ALORS QU'IL Y A PLUSIEURS AUTRES QUI FONT LA GUERRE CONTRE LE BURUNDI..
10/05/96	- LE PRESIDENT DU PALIPEHUTU, KARATASI ACCUSE LE CNDD DE FAIRE SIENNES LES ATTAQUES DU PALIPEHUTU A CIBITOKE. - LE PREMIER MINISTRE NDUWAYO REUNIT LES GOUVERNEURS ET COMMANDANTS DE REGIONS POUR EXPLIQUER LE PLAN DE DEFENSE CIVILE SOLIDAIRE.
11/05/96	- NTIBANTUNGANYA PART POUR KAMPALA EN VUE DE PARTICIPER AUX CEREMONIES D'INVESTITURE DE MUSEVENI.
13/05/96	- ASSASSINAT DU GOUVERNEUR DE CIBITOKE, SYLVESTRE MVUTSE SUR LA ROUTE BUJUMBURA - RUGOMBO, A BUGANDA.
14/05/96	- ARRIVEE D'UNE DELEGATION DES ETATS - UNIS D'AMERIQUE CONDUITE PAR ANTHONY LAKE ET GEORGE MOOSE.
15/05/96	- LES PARTIS DE LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE (FRODEBU, PP, RPB, PL) SIGNENT UNE DECLARATION APPELANT LA POPULATION A REFUSER LE PLAN DE DEFENSE CIVILE SOLIDAIRE. LE LENDEMAIN, LES PARTIS DE L'OPPOSITION FERONT UNE DECLARATION SOUTENANT LE PLAN. - NTIBANTUNGANYA INTIME L'ORDRE AUX RESPONSABLES DE SECURITE DE MAITRISER LA SECURITE DES CADRES HUTU EN UNE SEMAINE. IL LES INSULTE MEME.
17/05/96	- LE CONSEIL DES MINISTRES MET SUR PIED UN COMITE DE CRISE AU SEIN DU GOUVERNEMENT.
18/05/96	- LE PREMIER MIISTRE ZAIROIS ARRIVE A BUJUMBURA. IL ETAIT VENU POUR DISCUTER DE LA SECURITE ENTRE LE BURUNDI ET LE ZAIRE (18-19 MAI). RIEN D'IMPORTANT N'EST SORTI DE LA VISITE. ON A MIS EN PLACE UNE COMMISSION MINISTERIELLE POUR SUIVI.
20/05/96	- DEMISSION DU NOUVEAU GOUVERNEUR DE GITEGA - LE FRODEBU ET L'UPRONA RENCONTRENT LES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE (CCIB-AEB) POUR LEUR PARLER DES POURPARLERS DE MWANZA.
21/05/96	- NYERERE ARRIVE A BUJUMBURA
22/05/96	- NTIBANTUNGANYA OUVRE DE NOUVEAU UNE SERIE DE RENCONTRES AVEC CERTAINS GROUPES SOCIO-PROFESSIONNELLES EN COMMENCANT PAR LE CLERGE CATHOLIQUE. RIEN DE SERIEUX NE SORTIRA DE CES RENCONTRES.
23-24/05/96	- UNE RUMEUR PERSISTANTE FAIT ETAT D'UNE IMMINENTE INTERVENTION MILITAIRE AU BURUNDI. ELLE N'AURA PAS FINALEMENT LIEU.
28/05/96	- NOMMINATION DES GOUVERNEURS DE GITEGA ET CIBITOKE - CARNAGE DE BUTEZI : 51 PERSONNES DEPLACEES TUEES PAR LE CNDD

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BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LE BURUNDI DANS LE COLLIMATEUR DE HALIDOU OUEDRAOGO, PRESIDENT DE L'U.I.D.H.

BUJUMBURA, LE 3 JANVIER 1996 (NET PRESS). LE PRESIDENT DE L'UNION INTERAFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME, MONSIEUR HALIDOU OUEDRAOGO, ETAIT HIER L'INVITE DE LA VOIX DE L'AMERIQUE. IL S'EXPRIMAIT SUR LA SITUATION DES DROITS DE L'HOMME EN AFRIQUE. IL A CITE LE BURUNDI PARMI LES CAS A DENONCER.

CE QU'IL FAUT SAVOIR EST QUE HALIDOU S'EST PERSONNELLEMENT RANGE DU COTE DU FRODEBU-CNDD DEPUIS UNE BONNE PERIODE. IL A TOUJOURS PRESENTE LE TUTSI COMME MECHANT, LUI A TOUJOURS PRETE DES DEFAUTS DE TOUTES SORTES.

AU MOMENT OU LA PLUPART DES ORGANISATIONS DES DROITS DE L'HOMME TANT NATIONALES QU'ETRANGERES PRENAIENT POSITION CONTRE L'EMBARGO IMPOSE INJUSTEMENT AU BURUNDI OU TOUT MOINS POUR UN ALLEGEMENT DES SANCTIONS, HALIDOU OUEDRAOGO, PRESIDENT DE L'U.I.D.H. SOUTENAIT OUVERTEMENT LES SANCTIONS A L'INSTAR DE NYERERE ET DE SES PAIRS ACQUIS A LA CAUSE DU FRODEBU.

DANS UNE CORRESPONDANCE QU'IL ADRESSA AU VICE-PRESIDENT DE L'UIDH DANS LA REGION DES GRANDS LACS, L'ABBE MARC BARENGAYABO, OUEDRAOGO ECRIVIT "NOUS SOUTENONS LES SANCTIONS PARCE QUE NOUS LES VOYONS COMME UN MOYEN DE PRESSION SUSCEPTIBLE DE POUSSER A UN RETOUR A LA NORMALE AU BURUNDI".

POUR UNE FOIS, UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME A L'ECHELLE REGIONALE A SOUTENU DES MESURES VISANT A ASPHYXIER DES MILLIONS D'AMES EN DANGER. IL AFFIRMERA EGALEMENT DANS LA MEME CORRESPONDANCE QUE "L'UIDH EST UN INSTRUMENT AU SERVICE DES ETATS AFRICAINS", UN STATUT INCOMPATIBLE AVEC LA DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME CAR LA PLUPART DES ETATS AFRICAINS SE SONT RENDUS TRISTEMENT CELEBRES DANS LA VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME, COMME C'EST LE CAS POUR LE BURUNDI.

SIGNALONS QUE LE 19 MAI 1996, LE JURY DU PRIX AIME NIKIEMA S'EST REUNI AU SIEGE DE L'UIDH A OUAGADOUGOU ET S'EST CONVENU SUR LA CANDIDATURE DE MADAME LAURENCE NDADAYE, PRESIDENTE DE LA FONDATION MELCHIOR NDADAYE POUR LES DROITS DE L'HOMME, LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT.

LA DECISION DE DECERNER CE PRIX A MADAME NDADAYE ETAIT MOTIVEE PAR DES RAISONS SUIVANTES :

"L'EXCEPTIONNEL COURAGE DE MADAME LAURENCE NDADAYE DANS LA RECHERCHE DE LA PAIX, LA JUSTICE ET LA PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME DANS LE CONTEXTE PARTICULIEREMENT DIFFICILE AU BURUNDI, SA QUALITE DE FEMME QUI REND DANS LE CONTEXTE AFRICAIN, D'AUTANT PLUS DIFFICILE ET MERITOIRE, L'OEUVRE INITIEE ET POURSUIVIE PAR MADAME NDADAYE, LA DIMENSION CONTINENTALE DE L'ACTION POUR LA FONDATION MELCHIOR NDADAYE.

L'ON SAIT MAINTENANT QUE LE COURANT PASSE BIEN ENTRE LA FONDATION MELCHIOR NDADAYE ET L'UIDH, QUI AVAIT MEME PROMIS A LA FONDATION DES AVOCATS POUR DEFENDRE LES PRISONNIERS IMPLIQUES DANS LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993.

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

LES TRAVAUX D'HOMOLOGATION DES CLASSES DE PREMIERE SONT TERMINES.

BUJUMBURA, LE 3 JANVIER 1996 (NET PRESS). LES ELEVES FINALISTES ETAIENT IMPATIENTS DE CONNAITRE LEURS RESULTATS DE L'ANNEE SCOLAIRE PASSEE. EN EFFET, ILS AVAIENT PASSE LE TEST PERMETTANT AUX ELEVES L'ACCES A L'UNIVERSITE IL Y A 6 MOIS ET LES RESULTATS SONT MAINTENANT DISPONIBLES. RAPPELONS ICI QUE LES ELEVES DE LA CAPITALE AVAIENT PASSE CE TEST DANS DES CONDITIONS PARTICULIEREMENT DIFFICILES LIEES AU MANQUE D'ELECTRICITE.

SELON LE PRESIDENT DE LA COMMISSION CHARGEE D'HOMOLOGATION, L'ON CONSIDERE LE CURSUS COMPLET DE CHAQUE ELEVE DU DEBUT A LA FIN DES ETUDES SECONDAIRES. L'ON EXAMINE EGALEMMENT SON DOSSIER (DIFFERENTS CERTIFICATS DANS LES ANNEES ANTERIEURES...). LE TEST EST EGALEMENT L'UN DES CRITERES D'HOMOLOGATION. CECI PERMET A LA COMMISSION D'HOMOLOGUER LES ELEVES FORTS ET D'ELIMINER LES PLUS FAIBLES. CE TRAVAIL EST AUJOURD'HUI TERMINE. IL RESTE LES AFFICHAGES QUI DEVRAIENT DEBUTER CE VENDREDI LE 3 JANVIER. LE PRESIDENT DE LA COMMISSION D'HOMOLOGATION, PROFESSEUR JOSEPH NDAYISABA, PRECISE QUE TOUTEFOIS, LA COMMISSION D'HOMOLOGATION N'A PAS ENCORE FIXE LE CALENDRIER DES RECOURS.

QUANT A LA NOTE CONSIDEREE POUR HOMOLOGATION, ELLE VARIE DES SECTIONS LETTRES MODERNES A SCIENTIFIQUES. LE POURCENTAGE CONSIDERE OSCILLE AUTOUR DE 30 % POUR LA SCIENTIFIQUE A, 31 POUR LA SCIENTIFIQUE B ET 38 % POUR LES LETTRES MODERNES. (CES POURCENTAGES SONT A PRECISER CAR ILS SONT SUIVIS DES VIRGULES ET NOTRE INTERLOCUTEUR N'AVAIT LES NOTES SOUS SES YEUX QUAND NET PRESS L'A CONTACTE).

BURUNDI - PRESSE.

LE PRESIDENT DU RADDES ECRIT AUX JOURNALISTES A L'OCCASION DU NOUVEL AN.

BUJUMBURA, LE 3 JANVIER 1996 (NET PRESS). DANS SA LETTRE DU 2 JANVIER ECRITE AUX JOURNALISTES, TECHNICIENS DE LA RTNB ET CORRSPONDANTS D'AGENCE DE PRESSE, LE PRESIDENT DU RADDES, JOSEPH NZEYIMANA, COMMENCE PAR LEUR SOUHAITER SES MEILLEURS VOUEX "DE BONHEUR, DE PAIX ET DE PROSPERITE POUR L'ANNEE 97".

TOUT EN RECONNAISSANT QUELQUES ERREURS D'ORDRE PROFESSIONNEL CHEZ CERTAINS PARMI LES JOURNALISTES, LE PRESIDENT NZEYIMANA LOUE LE COURAGE ET LE PATRIOTISME QU'IL A DECELE EN CES MEMES JOURNALISTES EN 1996, ANNEE "QUI A CONNU BEAUCOUP DE BOULEVERSEMENTS ET DE MALHEURS, MAIS QUI A CONNU AUSSI UN EVENEMENT HEUREUX POUR LE PEUPLE BURUNDAIS, LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 1996.

LE PRESIDENT DU RADDES LEUR DEMANDE DE RESTER "PERSERANTS DANS LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE ET LES AUTRES FORMES D'EXCLUSION POLITICO-ECONOMIQUES". IL DEMANDE AUX JOURNALISTES DE L'INTERPELLER POUR LES EPAULER, "SECOUER LES APPRENTIS-SORCIERS ET LES FAUTEURS DE GUERRE". DE CETTE MANIERE, LE LENDEMAIN SERA MEILLEUR ET LA PAIX, L'UNITE, LA JUSTICE, LE DEVELOPPEMNT, LE PARTAGE DU LAIT ET DU MIEL SERONT "LES SEULES REALITES MAITRES SUR LES MILLE ET UNE COLLINES DU BURUNDI"

BURUNDI - CULTURE.

LE PRESIDENT DE L'ASBL "CENTRE BURUNDI BUHIRE, TRADITION ET MODERNITE (CTM) ECRIT AU GOUVERNEUR DE NGOZI, ASCENSSION TWAGIRAMUNGU.

NGOZI, LE 3 JANVIER 1996 (NET PRESS). L'OBJET DE LA CORRESPONDANCE PORTAIT SUR LES CEREMONIES D'INTRONISATION DE 80 PERSONNES DE LA COMMUNE BUSIGA EN QUALITE DE "BASHINGANTAHE" EN DATE DU 29 DECEMBRE SOUS LA PRESENCE DU GOUVERNEUR.

LE PRESIDENT DU CENTRE "BURUNDI BUHIRE", MAITRE LAURENT NZEYIMANA, A MENTIONNE QUE SON ASSOCIATION A INSCRIT DANS SES STATUTS "LA REHABILITATION ET LA PROMOTION DE L'INSTITUT D'UBUSHINGANTAHE AU NIVEAU NATIONAL ET LOCAL ET QUE L'INITIATIVE DU GOUVERNEUR VA DONC A LA RENCONTRE DES OBJECTIS DE SON ASSOCIATION"

IL RAPPELLE CEPENDANT QU'IL FAUDRAIT VEILLER A NE PAS TELLEMENT BANALISER L'ADMISSION DE GENS A CE STATUT "A TEL POINT QUE L'INSTITUTION SOIT VIDEE, AVANT MEME D'EN ASSEOIR A NOUVEAU, LES BASES DE SA VERITABLE VALEUR".

IL RAPPELLE EGALEMENT QUE LE MUSHINGANTAHE SE DEFINIT PAR LES QUALITES COMME "LA SAGESSE, LE SENS ELEVE DE JUSTICE ET D'EQUITE, LE CULTE DE LA VERITE, LE COURAGE, L'HONNEUR, LE DEVOUEMENT ET LE SENS DE RESPONSABILITE.

IL TERMINE EN EXPRIMANT SON INTENTION DE RECEVOIR UNE COPIE DU PROCES VERBAL OU D'UN DOCUMENT SUR LE CEREMONIAL RECONSTITUE AFIN QUE SON ASSOCIATION PUISSE EN ETRE EVENTUELLEMENT INSPIREE POUR ADOPTER DANS LE PAYS LE MEME STYLE.

BURUNDI - ANNEE 1996.

RETROSPECTIVE D'UNE ANNEE DE TOUS LES DANGERS, D'ESPOIR ET DE DECEPTION : JUIN.

DATE	EVENEMENTS
JUIN 03/06/96	- LE PREMIER MINISTRE NDUWAYO PARTICIPE AU SOMMET MONDIAL SUR L'HABITAT A ISTAMBUL.
04/06/96	- 3 AGENTS DU CICR TOMBENT DANS UNE AMBUSCADE TENDUES PAR LES BANDES ARMEES. CE QUI SERA A L'ORIGINE D'UNE POLEMIQUE TRES NOURRIE.
06/06/96	- LES ONG ETRANGERES DECIDENT L'ARRET DES ACTIVITES POUR UNE SEMAINE A LA SUITE DE LA MORT DES 3 DELEGUES DU CICR.
23/06/96	- NDUWAYO PART POUR KAMPALA. IL RENTRERA LE 24 JUIN POUR PARTIR AUSSITOT POUR ARUSHA.
24/06/96	- LE CONSEIL DE SECURITE SE REUNIT. NTIBANTUNGANYA PROPOSE UN DOCUMENT QUI SERA A L'ORIGINE D'UNE RUMEUR TRES DEVELOPPEE.
25/06/96	- SOMMET REGIONAL D'ARUSHA. LE PRESIDENT ET LE PREMIER MINISTRE Y PARTICIPENT. LE SOMMET DECIDE L'ENVOI DES TROUPES ETRANGERES AU BURUNDI DANS LE CADRE D'UNE COOPERATION REGIONALE. LE SOMMET SERA MAL ACCUEILLI AU BURUNDI ET SERA A L'ORIGINE D'UNE CRISE INSTITUTIONNELLE QUI ABOUTIRA AU CHANGEMENT DU REGIME LE 25 JUILLET.
26/06/96	- CONSEIL DES MINISTRES POUR EXPLIQUER LES RESULTATS DU SOMMET D'ARUSHA. C'EST LE DEBUT D'UNE CAMPAGNE D'EXPLICATION QUI ABOUTIRA A UNE CONFUSION TOTALE DANS LES ESPRITS.
29/06/96	- LE PARENA ORGANISE UNE MANIFESTATION CONTRE LE SOMMET D'ARUSHA. C'EST LE DEBUT D'UNE MULTITUDE DE MANIFESTATION QUI ABOUTIRONT AU RENVERSEMENT DU 25 JUILLET 1996. A SUIVRE

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BURUNDI - PARTIS POLITIQUES.

LE PARTI INDEPENDANT DES TRAVAILLEURS PIT - ABAKERAKIVI SORT DE SON SILENCE.

BUJUMBURA, LE 5 JANVIER 1997 (NET PRESS). LA DECLARATION SIGNEE LE 3 JANVIER 97 PAR LE REPRESENTANT LEGAL A.I. DE CE PARTI EST UNE SUITE A LA REUNION ORDINAIRE DU COMITE DIRECTEUR TENUE LE 29 DECEMBRE 1996.

AU COURS DE CETTE REUNION, LE COMITE DIRECTEUR A ANALYSE LA SITUATION SOCIO-POLITICO-ECONOMIQUE EN 5 POINTS A SAVOIR : LES MEFAITS DE L'EMBARGO, LA SECURITE, UNE DIPLOMATIE TIMIDE, UNE JUSTICE AU RALENTI ET L'OPINION ET LA PRESSE MUSELEES.

POUR LES MEFAITS DE L'EMBARGO, LE COMITE DIRECTEUR DU PIT A TROUVE QUE DEPUIS LE 31 JUILLET 96 (DATE DU DEBUT DE L'EMBARGO ILLEGAL ET INJUSTE), LE PEUPLE BURUNDAIS SOUFFRE DE TOUS LES MAUX : MALADIES, FLAMBEE DES PRIX ET ARRET DE CERTAINS SERVICES SOCIAUX.

CONCERNANT LA SECURITE, LE GOUVERNEMENT DEPLOIE TOUS LES EFFORTS POUR CONTRER LES BANDES ARMEES GENOCIDAIRES, CE QUI CONDUIRAIT AU SUCCES SI TOUTE LA REGION RECOUVRAIT LA PAIX. MAIS, CETTE DERNIERE CONNAIT UN EMBRASEMENT PRESQUE GENERALISE, PRECISE LE DOCUMENT DU PIT.

A PROPOS D'UNE DIPLOMATIE TIMIDE, LE PIT CROIT QUE LES OFFICIELS BURUNDAIS ONT CONNU UN GRAND SUCCES EN AFRIQUE DE L'OUEST, MAIS NE FONT RIEN DANS LES PAYS QUI NOUS ONT IMPOSE L'EMBARGO, A L'OUA COMME A L'ONU. L'ON SE DEMANDE "POURQUOI CE GOUVERNEMENT N'ARRIVE PAS A RECUSER NYERERE".

EN 4 EME POSITION, LE COMITE DIRECTEUR DU PIT A ANALYSE LE POINT TOUCHANT LA JUSTICE QU'IL TROUVE AU RALENTI. IL Y A UNE LENTEUR DANS L'INTRODUCTION DES DOSSIERS ET L'EXECUTION DES JUGEMENTS POUR LES GENOCIDAIRES ET AUTRES CRIMINELS. CECI "RISQUE DE FAIRE CROIRE QUE LE GOUVERNEMENT EST TROP FAIBLE ET PARTANT, IL ENCOURAGE L'IMPUNITE ET LA COMPLICITE".

QUANT A L'OPINION ET LA PRESSE MUSELEES, LE PIT TROUVE QUE LES PARTIS, LES SYNDICATS, LES ASSOCIATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET LES ORGANES DE PRESSE NE S'EXPRIMENT PLUS CONVENABLEMENT NI PAR ECRIT, NI PAR DES MANIFESTATIONS PUBLIQUES PACIFIQUES. POUR LE PIT, LE "GOUVERNEMENT DIT QU'IL CONTROLE LA SITUATION. C'EST INFANTILISER LE PEUPLE".

POUR CELA, LE PIT DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE:

"- RECUSER NYERERE COMME FACILITATEUR DANS LE CONFLIT BURUNDO-BURUNDAIS ET DE DEMANDER D'AUTRES MEDIATEURS COMME LE PRESIDENT PASCAL LISSOUBA ET LE PRESIDENT TOUMANI TOURE POUR NE CITER QUE CEUX-LA:

- DEPLOYER UNE DIPLOMATIE ACTIVE PROPRE A DETRUIRE L'ENNEMI ET SES SUPPORTERS;

- LAISSER UNE POLITIQUE CLAIRE EN VUE DE VENIR EN AIDE AUX DEPLACES ET AUX RAPATRIES DE FACON VISIBLE;

- D'EXPLIQUER ET D'ASSOUPLIR L'EFFORT DE GUERRE EN TENANT COMPTE DES DIVERSES CATEGORIES DE SALARIES;

- METTRE TOUT LE POIDS SUR LES MESURES PROPRES A LEVER L'EMBARGO.

LE PIT DEMANDE AUX ACTEURS ECONOMIQUES DE :

- NE PAS SABOTER UNE ECONOMIE DEJA FRAGILE PAR LA HAUSSE IRREFLECHIE DES PRIX DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE;

AUX TRAVAILLEURS, LE PIT DEMANDE DE RESTER SEREINS ET DE REDOUBLER D'EFFORT DANS LA PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES.

AUX SYNDICALISTES ET AUX ASSOCIATIONS CIVILES, LE PIT DEMANDE DE JOUER LEUR ROLE DE LEADER D'OPINION. ENFIN AUX BAKERAKIVI (MILITANTS DU PIT), CE PARTI DEMANDE DE REPONDRE NOMBREUX A L'APPEL DE LEURS DIRIGEANTS POUR SOUTENIR LE COMBAT DE LA PAIX, AYANT A L'ESPRIT QUE L'EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS NE PEUT ETRE QUE L'OEUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MEMES.

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BURUNDI - SEMINAIRE.

LES ONGS OEUVRANT AU BURUNDI PRESENTENT LEURS PROGRRAMMES POUR L'ANNEE 1997.

BUJUMBURA, LE 8 JANVIER 1996 (NET PRESS). IL S'EST TENU UN SEMINAIRE SOUS LA PRESIDENCE DU MINISTERE AYANT LES DEPLACES DANS SES ATTRIBUTIONS PORTANT SUR LES PROGRAMMES D'ACTIVITES DES ONGS POUR L'ANNEE 1997. AU TOTAL, 15 ONGS ETAIENT PRESENTES AU NOVOTEL.

LA PLUPART DES ACTIVITES PRESENTEES SONT IDENTIQUES. LES DOMAINES D'INTERVENTION SONT LA SANTE, LA REHABILITATION DES DEPLACES TOUT COMME LES RAPATRIES, L'ADDUCTION D'EAU POTABLE, L'HYGIENE, LA DISTRIBUTION DES VIVRES ET DES NON VIVRES, LA FOURNITURE DU MATERIEL SCOLAIRE, LA NUTRITION, RECONSTRUCTION DES ECOLES PRIMAIRES, ALPHABETISATION, RECHERCHE DES FAMILLES POUR ENFANTS, ETC.

CEPENDANT, QUELQUES ONGS, EN PLUS DE CES ACTIVITES, PRESENTENT EGALEMENT DES ACTIVITES ORIGINALES. C'EST LE CAS NOTAMMENT DU CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L'HOMME QUI PLANIFIE LE RAPPROCHEMENT DES GENS (JEUNES SURTOUT), L'ENCDREMENT DES ENFANTS EN VACANCES ET LES TRAVAUX DE DEBROUISSALLAGE A KAMENGE. L'ONG CRS ENTEND OCTROYER DES CREDITS AUX INSTITUTIONS QUI SOUTIENNENT LES SINISTRES. DE SON COTE, L'ACTION AID ENTEND AUGMENTER LA DIFFUSION DU JOURNAL "EJO" PRODUIT PAR LES POPULATIONS.

SIGNALONS QUE LA QUASI TOTALITE DE CES ONGS ONT LEUR SIEGE A BUJUMBURA MAIS QUE LE GROS DE LEURS ACTIVITES S'EXERCENT A L'INTERIEUR DU PAYS. LES PROVINCES LES PLUS ASSITEES SONT NGOZI, KAYANZA, RUYIGI, CANKUZO, MURAMVYA ET KARUZI. MAIS CES ACTIVITES S'ETENDENT PEU A PEU DANS D'AUTRES PROVINCES COMME MUYINGA, BURURI, BUJUMBURA MAIRIE ET RURAL. SEULE L'ONG OSTRIAN PROGRAM S'INTERESSE A LA PROVINCE DE BUBANZA.

LA PLUPART DE CES ONGS PRESENTES AU SEMINAIRE N'ONT PAS ENCORE ARRETE LEURS BUDGETS POUR L'EXECUTION DE LEURS PROGRAMMES. CE TRAVAIL SERA FINI AU COURANT DE LA SEMAINE PROCHAINE, AFFIRMENT CES ONGS. QUELQUES UNES D'ENTRE ELLES ONT TOUTEFOIS DONNE L'IDEE DE LEURS BUDGETS. IL S'AGIT DE 1,5 MILLION ECU POUR MSF HOLLANDE, 400,000 DOLLARS AMERICAINS POUR L'OSTRIAN PROGRAM ET 150,000 ECU (3MOIS) POUR L'ONG SOLIDARITE.

BURUNDI - GREVE.

GREVE DES ELEVES DE L'ETS KAMENGE.

BUJUMBURA, LE 8 JANVIER 1997 (NET PRESS). CE MATIN, LES PROFESSEURS DE L'ECOLE TECHNIQUE DE KAMENGE (ETS) N'ONT PAS PU DISPENSER LEURS COURS CAR LES ELEVES ONT DECLANCHE UNE GREVE.

CETTE GREVE SERAIT DUE A LA MAUVAISE QUALITE DU THE SERVI LE MATIN SELON UN PROFESSEUR DE CETTE ECOLE. LES FORCES DE L'ORDRE ETAIENT DEPECHEES SUR PLACE.

CET ETABLISSEMENT EST PARMI LES ECOLES QUI COMPRENNENT UN NOMBRE ELEVE APRES LE LYCEE DU LAC TANGANYIKA. PLUS DE 800 ELEVES FREQUENTENT CETTE ECOLE. NOTONS QU'UN CERTAIN NOMBRE PARMI EUX ONT DEJA REGAGNE LE MAQUIS POUR GROSSIR LES RANGS DES TERRORISTES DE NYANGOMA.

BURUNDI - CONFERENCE.

DEUX "PETITS DEJEUNERS" DE LA COORDINATION SUD SUR LE BURUNDI A PARIS.

PARIS, LE 8 JANVIER 1997 (NET PRESS). NET PRESS AVAIT DEJA PARLE D'UNE CONFERENCE ANIMEE PAR AHMEDOU OULD ABDALLAH ET COLETTE BRAECKMAN EN FRANCE (VOIR NET PRESS DU 22 DECEMBRE 1996). IL AVAIT PROMIS DES DETAILS SUR CETTE CONFERENCE. IL LIVRE ICI QUELQUES ELEMENTS DE CETTE CONFERENCE.

COORDINATION SUD (SOLIDARITE, URGENCE ET DEVELOPPEMENT) REGROUPE 60 ORGANISATIONS DE SOLIDARITE INTERNATIONALE A PARIS. LE 3 ET LE 18 DECEMBRE 1996, SUD A CONSACRE DEUX "PETITS DEJEUNERS" AU BURUNDI AUXQUELS ELLE AVAIT CONVIE UN PUBLIC NOMBREUX COMPOSE DE MEMBRES DIPLOMATIQUES ET DE JOURNALISTES. REGULIEREMENT, "LES PETITS DEJEUNERS" DE SUD PROPOSENT L'ECLAIRAGE DE PERSONNALITES SUR LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT ET DES RELATIONS INTERNATIONALES. LES DEUX SEANCES "BURUNDAISES" ETAIENT ORGANISEES EN COLLABORATION AVEC "KOMERA", L'ASSOCIATION DES BARUNDI ET DES AMIS DU BURUNDI VIVANT EN FRANCE.

"ON NE RASE PAS LA TETE D'UN ABSENT". CE PROVERBE BAMBARA A ETE EVOQUE PAR L'ANCIEN PRESIDENT AMANI TOUMANI TOURE DU MALI AU COURS DU PETIT DEJEUNER DU 3 DECEMBRE 1996. ATT EST UN HOMME DIRECT, FRANC ET BRILLANT, NOUS DIT ATHANASE KARAYENGA DE BONEKA QUI PARTICIPAIT A CE "PETIT DEJEUNER". CONCERNANT LE BURUNDI, ATT N'Y VA PAS PAR QUATRE CHEMINS

"ON NE REGLERA PAS LES PROBLEMES DU BURUNDI EN L'ISOLANT...L'EMBARGO, UNE ERREUR DU PRESIDENT NYERERE...JE LUI AI DIT....MOI JE N'AI PAS D'INTERETS PERSONNELS A DEFENDRE NI AU RWANDA NI AU BURUNDI...JE N'AI PAS VOULU ETRE PRESIDENT DU MALI, CE N'EST PAS MAINTENANT QUE JE VOUDRAIS DEVENIR PRESIDENT DU BURUNDI...JE CHERCHE A AIDER LE BURUNDI EN TANT QU'AFRICAIN ET SANS PARTI PRIS...LA MEDIATION SUR LE BURUNDI ETAIT INITIALEMENT CONFIEE A QUATRE PERSONNALITES, JIMMY CARTER, JULIUS NYERERE, DESMOND TUTU ET MOI-MEME. DEPUIS PLUSIEURS MOIS, SANS INFORMER LES AUTRES MEMBRES DE L'EQUIPE, NYERERE CONDUIT SEUL CETTE MEDIATION".

AUPARAVANT, ATT AVAIT PRESENTE UN EXPOSE GENERAL SUR LES CONFLITS EN AFRIQUE ET SUR LES CAUSES PRINCIPALES.

DEUX SEMAINES APRES, SUD ET KOMERA SE SONT A NOUVEAU ASSOCIES POUR ACCUEILLIR DEUX PERSONNALITES, COLETTE BRAECKMAN ET AHMEDOU OULD ABDALLAH A L'OCCASION DE LA PUBLICATION DE DEUX LIVRES-EVENEMENTS : " TERREUR AFRICAINE" PAR LA JOURNALISTE BELGE DU QUOTIDIEN BELGE "LE SOIR" ET "DIPLOMATIE PYROMANE" PAR LE DIPLOMATE D'ORIGINE MAURITANIENNE, AHMEDOU OULD ABDALLAH.

COLETTE BRAECKMAN A DONNE A TRAVERS SON LIVRE, UNE PROFONDEUR HISTORIQUE ET UNE COMPREHENSION LUMINEUSE DES CONFLITS QUE VIVENT LE BURUNDI, LE RWANDA ET LE ZAIRE. ELLE RAPPELLE LES IMPLICATIONS DE L'ADMINISTRATION COLONIALE ET DE L'EGLISE CATHOLIQUE DANS CES CONFLITS.

AU COURS DU DEBAT ORGANISE PAR SUD, COLETTE BRAECKMAN A AUSSI DONNE SON POINT DE VUE SUR LE BLOCUS ECONOMIQUE DECRETE CONTRE LE BURUNDI PAR LES PAYS VOISINS. "L'EMBARGO DOPE LES EXTREMISMES, RUINE L'ETAT DU BURUNDI, RENFORCE LES RESEAUX MAFIEUX, LES FRAUDEURS ET LES TRAFIQUANTS, ACCROIT LA TENSION DANS LA REGION. SI TEL ETAIT LE RESULTAT, BRAVO C'EST GAGNE.

QUANT A AHMEDOU OULD ABDALLAH, IL NE MACHE PAS LES MOTS. IL DESAPPROUVE PUBLIQUEMENT PLUSIEURS DOGMES DE LA DIPLOMATIE ONUSIENNE, NOTAMMENT L'INTERVENTION MILITAIRE, IL ALIGNE LES CHIFFRES ET COMPARE LES COUTS RESPECTIFS DE L'INTERVENTION CALAMITEUSE DES MILLIERS DE CASQUES BLEUES AU RWANDA ET CELUI DE LA MODESTE MISSION QU'IL CONDUISAIT AU BURUNDI AVEC UNE EQUIPE DE 8 PERSONNES.

ATHANASE KARAYENGA QUI PARTICIPAIT ENCORE A CES TRAVAUX TROUVE EN LA PERSONNE DE ABDALLAH LE PREMIER A PRECONISER UNE ARTICULATION INTELLIGENTE ENTRE LA DIPLOMATIE PREVENTIVE ET UNE INTERVENTION ETRANGERE MODESTE. KARAYENGA LE TROUVE EGALEMENT HORS NORMES PARCE QUE DE MEMOIRE DE BURUNDAIS, IL EST LE PREMIER DIPLOMATE A LEUR DISTRIBUER PUBLIQUEMENT, AVEC UNE GENEROSITE SANS BORNES, DES QUALIFICATIFS, A LA LIMITE D'INSULTES AUX BURUNDAIS. "PARANOIAQUES, MENTEURS, TRICHEURS, IVROGNES N'AYANT D'AUTRES DIVERTISSEMENT QUE L'ALCOOL, HOMMES SANS HORIZONS, MAINS MOITES, ESTOMACS BOUFFES PAR DES ULCERES...".

ABDALLAH RECONNAIT CEPENDANT QUE LES BARUNDI SONT UN PEUPLE TRAVAILLEUR, SERIEUX, ORGANISE, DISCRET, UN PEUPLE QUI A LE SENS DE L'ETAT MEME EN PERIODE DE CRISE.

CONCERNANT L'EMBARGO, ABDALLAH DONNE SON POINT DE VUE : "IL NE FAUT PAS REPORTER SUR L'EMBARGO LES ESPOIRS QUE L'INTERVENTION MILITAIRE N'A PAS REUSSI A CONCRETISER EN FAVEUR DE CEUX QUI LA SOUHAITAIENT...ET JE DIS AUX BURUNDAIS, NE CROYEZ PAS LES CONSEILS QUE VOUS PRODIGUENT DES GENS QUI ONT LEUR BILLET -RETOUR EN POCHE... POUR MOI, LA VERITABLE NEGOCIATION QUI DEBOUCHERAIT SUR UNE PERIODE DE TRANSITION DEVRAIT S'ORGANISER ENTRE PIERRE BUYOYA ET LE PARLEMENT, UNIQUE INSTITUTION DEMOCRATIQUE QUI A SURVECU A LA CRISE ET OU LE FRODEBU DETIENT LA MAJORITE".

BURUNDI - TANZANIE.

LES HABITANTS DE KIGOMA MECONTENTS DU BLOCUS IMPOSE AU BURUNDI PAR LEUR PAYS.

KIGOMA, LE 8 JANVIER 1997 (NET PRESS). LES HABITANTS DE KIGOMA SE LAMENTENT DU RALENTISSEMENT D'ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA VILLE PORTUAIRE DE KIGOMA. "JE FAISAIS LES AFFAIRES AVEC RUMONGE; ACTUELLEMENT J'AI FERME", SE PLAINT UN VENDEUR DE SEL DE CUISINE QUI L'EXPORTAIT VERS LE BURUNDI.

IL N'EST PAS LE SEUL A SE LAMENTER. BEAUCOUP DE COMMERCANTS RENCONTRES LE WEEK-END DERNIER NE CESSAIENT D'EXPRIMER LEUR INDIGNATION A LA SUITE DE L'EMBARGO IMPOSE AU BURUNDI PAR SES VOISINS ET DONT LA TANZANIE EST LE PRINCIPAL LEADER. "NOUS SOMMES OPPOSES A L'EMBARGO QUI VOUS A ETE IMPOSE PAR NOTRE PAYS. NOUS EN SOUFFRONS NOUS-MEMES. MAIS NOUS CRAIGNONS LE VIEUX MWALIMU. S'IL A DECIDE, ON DOIT OBEIR...", A DIT UN TENANCIER D'UN BISTROT QUI VENDAIT AUSSI BIEN L'AMSTEL QUE LA PRIMUS DU BURUNDI AVANT LE BLOCUS.

"IL N'Y A PAS QUE LES GRANDS QUI EN PROFITENT", A-T-IL POURSUIVI. IL N'A PAS OSE REVELE LEURS NOMS DE PEUR QUE SA MAISON NE SOIT FERMEE. SELON NOS INVESTIGATIONS, DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET AUTRES HAUTS DIGNITAIRES PROFITERAIENT DU BLOCUS CAR, ILS SONT LES SEULS A POUVOIR VENDRE AU BURUNDI. LE NOM DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, KIGWETE EST SOUVENT EVOQUE. KIGWETE VENDRAIT FRAUDULEUSEMENT DU CARBURANT ET AUTRES PRODUITS AU BURUNDI. L'EMBARGO A FAIT DES AFFAIRES POUR CES DIGNITAIRES SUR LE DOS DE LEUR POPULATION. DEJA LE PORT DE KIGOMA EST QUASIMENT FERME A CAUSE DE L'EMBARGO.

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BURUNDI - DESCENTE SUR TERRAIN.

LE PREMIER MINISTRE PASCAL FIRMIN NDIMIRA SE REND A BUBANZA, UNE PROVINCE DONT LA POPULATION A ETE SINISTREE PAR LES BANDES ARMEES DU CNDD.

BUBANZA, LE 9 JANVIER 1997 (NET PRESS). LE PREMIER MINISTRE PASCAL FIRMIN NDIMIRA A EFFECTUE AUJOURD'HUI UNE VISITE A BUBANZA, UNE PROVINCE SINISTREE PAR LE CNDD. ON SE RAPPELLE DES IMAGES DES HUTU RESCAPES ET QUI ETAIENT PRIS EN OTAGE DANS LES MARAIS PAR LE CNDD. ILS ETAIENT SQUELETTIQUES ET FRAPPES PAR LE MARASME. CE SONT CES "MISERABLES DE LA DEMOCRATIE" QUE LE PREMIER MINISTRE NDIMIRA A VISITE CE JEUDI 9 JANVIER.

RAPPELONS QUE LA PROVINCE DE BUBANZA AVAIT ETE LA DEUXIEME SUR LE PLAN NATIONAL A VOTER FRODEBU. LE VOTE AVAIT ETE ASSIMILE PAR LE TRIOMPHE DE LA DEMOCRATIE DANS L'IMAGERIE POPULAIRE DES MILITANTS DE CE PARTI. APRES LA MORT DE NDADAYE, ET APRES LE GENOCIDE PERPETRE PAR SON PARTI DANS CETTE PROVINCE, CETTE DERNIERE A VIRE DU FRODEBU AU CNDD. ELLE EST ALORS DEVENUE DEUXIEME AU NIVEAU DE L'IMPLANTATION DU CNDD APRES CIBITOKE (PREMIER AU NIVEAU DU FRODEBU DURANT LES ELECTIONS DE 1993 MAIS AUSSI PREMIER AU NIVEAU DU CNDD).

LA PROVINCE PEUT ALORS SE TARGUER DE LA "DEMOCRATIE QUI BROIE SES SUJETS", DIT UN DISSIDENT DU CNDD APRES AVOIR FAIT LE TOUR DU PALIPEHUTU, FRODEBU ET CNDD. "J'AI HONTE QUAND JE VOIS LES IMAGES DES PAYSANS QUI FUIENT LES MAQUIS DU CNDD. ILS SONT DECHARNUS, ONT PERDU LA COLORATION DE LA PEAU ET DES CHEVEUX. TOUT CELA AU NOM DE LA DEMOCRATIE QUE NOUS AVONS MAL APPRISE ET MAL INCULQUEE".

LES POPULATIONS DE BUBANZA RESCAPEES DU CNDD AVAIENT DEPUIS QUELQUES MOIS EXPRIME LE DESIR DE VOIR UNE VISITE DE HAUTES AUTORITES DE LA REPUBLIQUE. NDIMIRA ETAIT DONC TRES ATTENDU.

BURUNDI - DIPLOMATIE.

LA VISITE DE MONSIEUR HOWARD WOLPE SUSCITE BEAUCOUP D’INTERROGATIONS.

BUJUMBURA, LE 9 JANVIER 1997 (NET PRESS). NET PRESS A ESSAYE DE CONTACTER DIVERSES PERSONNALITES SUR L’OBJET DE LA VISITE DE HOWARD WOLPE MAIS PERSONNE NE SEMBLE INDIQUER CLAIREMENT CE QU’IL VIENT FAIRE. CE SONT PLUTOT DES RUMEURS QUI SE DEVELOPPENT ICI ET LA

EN EFFET, DEPUIS QU’IL EST ARRIVE A BUJUMBURA LUNDI LE 6/1/1997, UN VERITABLE BLACK OUT EST SOIGNEUSEMENT OBSERVÉ. L’ON NE CONNAIT PAS JUSQUE MAINTENANT CE QUE VEUT CET AMÉRICAIN QUI PASSE DANS L’OPINION POUR ETRE UN AMI INTIME A JULIUS NYERERE..

CETTE EST INTERPRETEE DIFFEREMMENT SELON LES INDIVIDUS. HOWARD WOLPE SERAIT EN TRAIN D’EXERCER UNE PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT POUR QUE LA JUSTICE NE TRAITE PLUS LE DOSSIER LÉONCE NGENDAKUMANA” ACCUSÉ, COMME ON LE SAIT BIEN, DE PARTICIPATION DANS LE GÉNOCIDE D’OCTOBRE 1993 SELON CERTAINES RUMEURS. IL SE VOIT MAINTENANT AVEC NTIBANTUNGANYA ET L’ON NE SAIT PAS CE QU’IL LUI RACONTE APRES SA CHUTE.

D’AUTRES DISENT QUE HOWARD WOLPE SERAIT EN TRAIN DE NÉGOCIER LE DÉPART DE NTIBANTUNGANYA ET DE LA PARTICIPATION DU CNDD DANS LES DEBATS QUI COMMENCENT BIENTOT ET QUE LE PRÉSIDENT BUYOYA AURAIT ADOPTE UNE ATTITUDE FERME SUR LA QUESTION DES NÉGOCIATIONS TANT QUE L’EMBARGO RESTE MAINTENU. LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE SOULIGNE QUE “L’OBSTACLE MAJEUR AU RETABLISSEMENT DE LA PAIX RESTE LE BLOCUS QUI FRAPPE LA PEUPLE BURUNDAIS DEPUIS PLUSIEURS MOIS. CE BLOCUS ANNIHILE TOUTES LES CHANCES DE PAIX. LA PAIX NE PEUT SE FAIRE SOUS LA CONTRAINTE”

SELON UNE INFORMATION PARVENUE A NET PRESS DE KIGOMA, JULIUS NYERERE SERAIT OPPOSE A LA FORMULE DU DEBAT NATIONAL PRECONISE PAR LE GOUVERNEMENT ET QUE CETTE DERNIERE POURRAIT ISOLER D’AVANTAGE NYERERE SUR PLAN INTERNATIONAL. LA MEME SOURCE SE DEMANDE SI HOWARD WOLPE NE SERAIT VENU IMPOSER SA PROPRE FORMULE POUR SAUVER LA FACE DE NYERERE AU NOM DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE QUI EST FORTEMENT MISE EN CAUSE PAR LE COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE “LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE S’EST PLUTOT CONFIRME DANS UNE POSITION CONTRE PRODUCTIVE EN CE QUI CONCERNE LE RETABLISSEMENT DE LA PAIX AU BURUNDI.”

LES GENS SE PLAIGNENT POUR LE MOMENT DU FAIT QUE DES INFORMATIONS AUSSI IMPORTANTES SOIENT GELEES ALORS QU’ILS Y ONT PLEINEMENT DROIT.

BURUNDI - PARTIS POLITIQUES.

LE RADDES EST CONTRE LE DEBAT NATIONAL TANT QUE LES PARTIS POLITIQUES SONT ECARTES.

BUJUMBURA, LE 9 JANVIER 1997 (NET PRESS). EN DATE DU 8 JANVIER 1997, LE RADDES A SORTI UN COMMUNIQUE DE PRESSE OU IL DENONCE L'IGNORANCE DELIBEREE DES PARTIS POLITIQUES DANS LE DEBAT NATIONAL. POUR LE RADDES, LE POUVOIR ACTUEL A RECUPERE L'IDEE DES PARTIS POLITIQUES DEPUIS LA SIGNATURE DE LA CONVENTION DE GOUVERNEMENT. CE PARTI TROUVE DONC "HONNETE QUE LES PARTIS POLITIQUES SOIENT CONSULTES ET IMPLIQUES". CE PARTI SE RESERVE LE DROIT DE "DENONCER CES PRATIQUES A TENDANCE DICTATORIALE QUI RISQUENT D'AVOIR DES CONSEQUENCES FACHEUSES SUR L'AVENIR POLITIQUE DU PAYS".

EN OUTRE, LE PARTI RADDES CONDAMNE LES PRATIQUES D'INFORMER LES MEDIAS EXTERIEURS AU SUJET DES DECISIONS IMPORTANTES AVANT MEME LA RTNB ET LES MEDIAS PRIVES LOCAUX.

EN PLUS, LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DEVRAIT CONSIDERER CEUX A QUI IL PASSERA LE TEMOIN DEMAIN, C'EST-A-DIRE LES PARTIS POLITIQUES, AJOUTE M. NZEYIMANA, PRESIDENT DU RADDES.

ENFIN, LE PARTI RADDES DENONCE LES PRATIQUES DE GLOBALISATION LORSQU'ON CONDAMNE "A TORT ET A TRAVERS" LES PARTIS POLITIQUES COMME ETANT LA SOURCE DE TOUS LES MALHEURS DE CE PAYS. POUR LE RADDES, TOUS LES PARTIS NE SONT PAS A TRAITER DE LA MEME MANIERE.

LE DEBAT NATIONAL EST EN EFFET L'EMANATION DE LA CONVENTION DE GOUVERNEMENT NEGOCIE ENTRE LES PARTIS POLITIQUES. CEPENDANT, LES MEMES PARTIS POLITIQUES N'ONT PAS PERMIS QUE CE DEBAT AIT LIEU PUISQUE LES DIFFERENTS GOUVERNEMENTS ISSUS DE LADITE CONVENTION ETAIENT TORPILLES PAR CERTAINS PARTIS. ON SE RAPPELLE EN OUTRE DU CADRE DE CONCERTAION DONT LES TRAVAUX AVAIENT ETE BLOQUES PAR LESDITS PARTIS ET S'ETAIT TERMINE EN QUEUE DE POISSON. LES BARUNDI ONT GARDE UNE MAUVAISE IMAGE DE CES "MESSES DES PARTIS".

QUANT A L'UPRONA, SON PRESIDENT CHARLES MUKASI CONTACTE PAR NET PRESS PAR TELEPHONE CE MATIN, A INDIQUE QU'IL SOUTIENT LA POSITION DU RADDES TELLE QU'EXPRIMEE DANS LE COMMUNIQUE DE PRESSE DU 8 JANVIER. POUR MUKASI, LES PARTIS POLITIQUES SONT DES PARTENAIRES INCONTOURNABLES DU GOUVERNEMENT. CE SONT EUX QUI PRENDRONT LA RELEVE APRES LA TRANSITION. D'OU LA NECESSITE D'ETRE ASSOCIE DANS LE DEBAT NATIONAL. QUANT AUX CONDAMNATIONS DES PARTIS POLITIQUES LES ACCUSANT D'ETRE A L'ORIGINE DE LA SITUATION ACTUELLE DU BURUNDI, CHARLES MUKASI DIT QUE LE TORT REVIENT AU GOUVERNEMENT ISSU DE LA CONVENTION ET NON AUX PARTIS POLITIQUES. MAIS IL REVIENT TOUJOURS SUR SA POSITION DE NE PAS RECONNAITRE LE FRODEBU COMME PARTENAIRE DE L'UPRONA.

LE RADDES N'INDIQUE PAS LA FORME D'ASSOCIATION DES PARTIS DANS LE DEBAT. LE GOUVERNEMENT A QUANT A LUI INDIQUE QUE TOUT LE MONDE SERA ASSOCIE AU DEBAT. LES PARTIS SERAIENT ALORS CONVIES AU DEBAT SANS EXCLUSIVE, D'APRES LE COMMUNIQUE OFFICIEL.

KENYA - SECHERESSE.

LE KENYA DEMANDE UNE AIDE ALIMENTAIRE POUR PLUS DE 500,000 PERSONNES ALORS QU'IL A EXPORTE TOUTES SES CEREALES AU MEPRIS DES VICTIMES DE LA SECHERESSE.

NAIROBI, LE 9 JANVIER 1996 (NE TPRESS). LE KENYA EST FRAPPE PAR UNE GRANDE SECHERESSE DANS SA PARTIE NORD DEPUIS QUELQUES ANNEES. LES POPULATIONS DU NORD DONT LA TRIBU SOMALI SONT FRAPPEES PAR LA FAMINE SUITE A UNE LONGUE SECHERESSE QUI SEVIT DANS CETTE PARTIE DU KENYA.

LE KENYA PRODUIT BEAUCOUP DE CEREALES A MEME DE POUVOIR NOURRIR LA REGION FRAPPEE PAR LA SECHERESSE. MAIS ARAP MOI PREFERE EXPORTER TOUTES CES CEREALES, SURTOUT LE MAIS, VERS L'AFRIQUE DU SUD AU MEPRIS DES VICTIMES DE LA SECHERESSE, SELON DES SOURCES EMANANT DES ONGS. IL A LANCE UN APPEL PRESSANT A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE AFIN QU'ELLE VIENNE EN AIDE AUX SINISTRES DU NORD EN POURVOYANT A LA FOURNITURE DE CEREALES.

LES ONGS ET LES NATIONS UNIES SONT RETICENTES CAR, ESTIMENT-ELLES, LE KENYA EXPORTE DES CEREALES EN AFRIQUE DU SUD POUR ENSUITE LES REIMPORTER AU TITRE D'AIDE HUMANITAIRE. C'EST EN SOMME UN SCANDALE HUMANITAIRE. LE PAYS DE MOI QUI A DECIDE L'EMBARGO CONTRE LE BURUNDI A AUSSI BESOIN D'UN SECOURS HUMANITAIRE POUR DES POPULATIONS QU'IL A LUI-MEME LAISSE VOLONTAIREMNT MOURIR, DISENT LES BARUNDI QUI ONT APPRIS LA NOUVELLE.

RAPPELONS QUE LE KENYA, COMME LES AUTRES PAYS DE LA SOUS-REGION QUI ONT DECIDE LE BLOCUS CONTRE LE BURUNDI, L'ONT FAIT SOUS PRETEXTE QUE LE BURUNDI A TRAHI LA DEMOCRATIE. LE KENYA, UN DES CES "CHANTRES DE LA DEMOCRATIE SOUS-REGIONALE" EST FORTEMENT ACCUSE PAR AMNESTY INTERNATIONAL POUR LES TORTURES ET SEVICES PERPETRES CONTRE LES PRISONNIERS, SELON SON DERNIER RAPPORT SORTI CE MARDI 7 JANVIER 1997. LE RAPPORT, FORT ACCABLANT, MONTRE A SUFFISANCE COMBIEN LE KENYA NE RESPECTE PAS LES DROITS DE L'HOMME. "CE N'EST DONC PAS UN MODELE DE DEMOCRATIE AU POINT DE SANCTIONNER LE BURUNDI", DIT-ON A BUJUMBURA.

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BURUNDI - NOUVEL AN.

LES CORPS CONSTITUES PRESENTENT LEURS VOEUX DU NOUVEL AN AU PRESIDENT BUYOYA.

BUJUMBURA, LE 10 JANVIER 1997 (NET PRESS). LES REPRESENTANTS DES MISSIONS DIPLOMATIQUES ET CONSULAIRES PRESENTENT LEURS VOEUX DU NOUVEL AN AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CET APRES MIDI.

LES CEREMONIES SE DEROULERONT A PARTIR DE 15 HEURES AU PALAIS DES CONGRES DE KIGOBE. LA QUESTION EST DE SAVOIR SI LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE PARTICIPERA A CES CEREMONIES OU SI ELLE VA LES BOUDER COMME ELLE LE FAIT SOUVENT DEPUIS LE 25 JUILLET 1996, DATE DU CHANGEMENT A LA TETE DE L'ETAT. LA REPONSE VIENDRA DE KIGOBE.

BURUNDI - VOL A MAIN ARMEE.

UN EXPATRIE VOLE PAR UN GROUPE DE QUATRE PERSONNES ARMEES A L'AVENUE DE LA MISSION.

BUJUMBURA, LE 10 JANVIER 1997 (NET PRESS). ABDALLAH SEFF, UN EXPATRIE ET DETENTEUR D'UN MAGASIN SIS AVENUE DE LA MISSION, AU REZ DE CHAUSSEE DE L'ETAGE ABRITANT LE SIEGE DE LA LIGUE ITEKA, A ETE VICTIME D'UN VOL A MAIN ARMEE HIER DANS L'APRES MIDI.

A 16 HEURES 30 MINUTES, UN GROUPE DE 4 PERSONNES A BORD D'UN VEHICULE 01 BA 5579 S'EST ARRETE A COTE DE SON MAGASIN. TROIS D'ENTRE EUX SONT ENTRES ET ONT SORTI LES ARMES QU'ILS POSSEDAIENT. LE QUATRIEME EST RESTE AU VOLANT DE LA VOITURE. EN BOTTINES MILITAIRES, ILS LUI ONT FAIT DES COUPS DE PIEDS AU NIVEAU DES ORGANES GENITAUX ET LUI ONT DEMANDE OU SE TROUVE LA CAISSE. IL A DU PASSER A L'HOPITAL LE SOIR ET IL A TOUJOURS MAL DANS CETTE PARTIE DU CORPS. SON EPOUSE A RECU UN COUP DE TETE SUR LA BOUCHE DE LA PART DE L'UN DES CES GANGSTERS. CELLE-CI ETAIT TOUJOURS GONFLEE CE MATIN. APRES AVOIR DECLARE QU'IL N'A PAS DE COFFRE FORT, L'UN DES VOLEURS A FONCE DANS LE MAGASIN ET A EMPORTE LA CAISSE. ELLE CONTENAIT TOUT L'ARGENT QU'IL AVAIT GAGNE LA JOURNEE, SOIT 170,000 FBU. ILS ONT PRIS EGALEMENT DES PARFUMS D'UNE VALEUR DE 15,000 FBU. LA POLICE EST AU COURANT DE L'AFFAIRE.

ABDALLAH DEVIENT DE PLUS EN PLUS L'HABITUE DE TELS COUPS. IL Y A SEULEMENT 8 MOIS, IL AVAIT ETE VICTIME D'UN VOL A SON DOMICILE SIS A KABONDO, AVENUE RUKONWE, N°15. C'ETAIT UN DIMANCHE A 10 HEURES 30 MINUTES.

IL ETAIT EN VOYAGE EN CE MOMENT-LA ET SON EPOUSE A L'HOPITAL. SEUL SON FILS ET SES TRAVAILLEURS ETAIENT A LA MAISON. UN GROUPE DE VOLEURS S'EST INTRODUIT DANS SA MAISON ET LUI A VOLE 2 TELEVISIONS, 2 VIDEOS, 1 JEUX NITENDO ELECTRONIQUE ET UN GROUPE ELECTROGENE. ABDALLAH SEFF QUE NET PRESS A CONTACTE CE MATIN AFFIRME QUE TOUS CES BIENS AVAIENT UNE VALEUR D'ENVIRON 5 MILLIONS DE FRANCS BURUNDAIS. "JE N'AI JAMAIS RECUPERE MES BIENS QUAND BIEN MEME LA POLICE ETAIT AU COURANT DE CE VOL", A-T-IL REVELE A NET PRESS. "J'AI ETE OBLIGE DE DEMENAGER POUR NE PAS SUBIR UN AUTRE COUP DU GENRE", A-T-IL TERMINE.

LES SERVICES CHARGES DE LA SECURITE DEVRAIENT FAIRE BEAUCOUP PLUS D'ATTENTION CAR M. SEFF N'EST PAS LE SEUL EXPATRIE A SE PLAINDRE DE CES MENACES. D'AUTRES CAS DU GENRE SE SONT DEJA PRODUITS ICI MEME DANS LA CAPITALE SANS QUE LA POLICE NE METTE POINT SON DOIGT SUR LES AUTEURS DE CES FORFAITS. NET PRESS FOURNIRA UN DETAIL SUR CES CAS AU MOMENT OPPORTUN.

BURUNDI - SECURITE.

ATTAQUE D'UN CONVOI D'UNE DIZAINE DE VEHICULES A 1 KM DE MAGARA.

RUMONGE, LE 10 JANVIER 1997 (NET PRESS). DE SOURCE NON ENCORE VERIFIEE, IL Y AURAIT UNE ATTAQUE CE MATIN AU FUSIL ET A LA GRENADE D'UN CONVOI D'UNE DIZAINE DE VEHICULES A 1 KM DE MAGARA EN COMMUNE RUMONGE. SELON TOUJOURS CETTE SOURCE, IL Y AURAIT EU 10 BLESSES DANS CETTE ATTAQUE. L'INFORMATION NE PRECISE PAS SI LE CONVOI ALLAIT OU VENAIT DE L'INTERIEUR NI L'HEURE DE L'ATTAQUE.

NET PRESS A CONTACTE LES SERVICES CHARGES DE LA SECURITE MAIS ILS NE SONT PAS AU COURANT DE CETTE ATTAQUE. IL POURSUIT SES INVESTIGATIONS SUR CET INCIDENT ET DONNERA DE PLUS AMPLES DETAILS ULTERIEUREMENT.

RWANDA - SOCIETE CIVILE.

LE RWANDA ABRITE LA SEMAINE PROCHAINE UN FORUM POUR LES SOCIETES CIVILES DES GRANDS LACS.

KIGALI, LE 10 JANVIER 1997 (NET PRESS). DU 19 AU 22 JANVIER 1997, LE RWANDA ABRITERA UN FORUM POUR LES SOCIETES CIVILES DES GRANDS LACS. LE BURUNDI, LE RWANDA, LE ZAIRE, LA TANZANIE ET L'OUGANDA PRENDRONT PART A CES TRAVAUX.

DES MOUVEMENTS DE JOURNALISTES, DE FEMMES, DE JEUNES, DES DROITS DE L'HOMME ET DES MILIEUX DE DEVELOPPEMENT RURAL ONT ETE INVITES A CES TRAVAUX QUI SERONT ORGANISES EN ATELIERS. AU TOTAL, 100 PARTICIPANTS EN PROVENANCE DES SOCIETES CIVILES DE CES MEMES PAYS SERONT PRESENTS A KIGALI. LE BURUNDI ENVERRA UNE DELEGATION DE 20 PERSONNES.

QUELQUES PERSONNALITES ANIMERONT CE FORUM. L'ON CITERAIT ENTRE AUTRES M. TITO RUTAREMARA (RWANDA), M. WILL KABERUKA (CONSEILLER ECONOMIQUE SPECIAL DU PRESIDENT MUSEVENI) ET DR. MATTEI (RECTEUR DE L'UNIVERSITE MOROGORO EN TANZANIE).

SIGNALONS QUE CE FORUM SERA ORGANISE PAR LE CENTRE INTERNATIONAL MARTIN LUTHER KING. NET PRESS N'A PAS ENCORE EU LE PROGRAMME D'ACTIVITES DE CE FORUM.

UN INVITE A CE SOMMET S'EST ETONNE DE VOIR QUE LE BURUNDI A ETE INVITE ET D'IRONISER EN DISANT QUE "L'EMBARGO QUI N'A PAS PU SE LEVER D'EN HAUT LE SERA A PARTIR DE LA BASE. SIGNE QUE LE POUVOIR APPARTIENT NON AUX DIRIGEANTS MAIS AU PEUPLE".

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BURUNDI - ADMINISTRATION.

LE FRODEBU-CNDD VIENT DE METTRE EN PLACE DES RESPONSABLES DES CORRIDORS DE PROPAGANDE.

BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS L'UNE DE SES EDITIONS ANTERIEURES, NET PRESS AVAIT EVOQUE UN CONGRES CLANDESTIN ORGANISE PAR LE PARTI FRODEBU AU PALAIS DE MADAME NDADAYE SIS BOULEVARD DU 28 NOVEMBRE. CE CONGRES AVAIT DECIDE DE REGAGNER LA CLANDESTINITE POUR CONTOURNER LE PRESIDENT BUYOYA DONT LA COTE DE POPULARITE PASSAIT DE 6 A 8 SUR 10 CHEZ LES MILITANTS DE CE PARTI.

NET PRESS AVAIT MIS EN RELIEF DES CORRIDORS D'INFLUENCE PARTOUT DANS LE PAYS ET QUI DEVAIENT ETRE OPERATIONNELS AVANT LA FIN DU MOIS DE JANVIER 1997. DANS UN AUTRE CONGRES TENU JEUDI LE 9 JANVIER 1997, LE PARTI FRODEBU A PRECISE LES RESPONSABLES DE CES CORRIDORS QUE NET PRESS PROPOSE A SES LECTEURS.

CORRIDOR CENTRE :

- SATURNIN COYIREMEYE (DEPUTE KARUSI)

- SIMON BIYOMBERA (DEPUTE KARUSI)

- MACAIRE NAHIMANA (EX-GOUVERNEUR DE GITEGA).

CORRIDOR NORD :

- YASIN RADJABU (DEPUTE MUYINGA)

CORRIDOR EST :

- BARUSASIYEKO PIERRE (DEPUTE RUYIGI)

- ROMAINE NDORIMANA (PRESIDENCE)

CORRIDOR SUD

- NDANGA ALPHONSE (DEPUTE BURURI - SECRETAIRE GENERALE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE)

- NIBOGORA OSCAR (DEPUTE MAKAMBA)

- GASPARD SINDAYIGAYA (BNDE)

- KARIKURUBU CHARLES (BRB).

MUNICIPALITE DE BUJUMBURA.

- THARCISSE NTIBARIRARANA (EX-GOUVERNEUR DE GITEGA)

- EDOUARD NTAMATUNGIRO (PRIMATURE).

NOTONS QUE CES CORRIDORS DEVAIENT AVOIR DES ANTENNES DANS TOUTES LES COMMUNES DU PAYS. NET PRESS PENSE QU'ELLES N'ONT PAS ENCORE EXISTE ET DANS LE CAS CONTRAIRE, IL LES PUBLIERA DES QU'ELLES SERONT FIXEES. RAPPELONS ENFIN QUE M. MFATIYE SEVERIN ETAIT LE COORDONATEUR PRINCIPAL DE CES CORRIDORS.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE FRODEBU NE QUITTE PAS L'ASSEMBLEE NATIONALE.

BUJUMBURA, LE 13 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS LE MEME CONGRES DE JEUDI, LE PARTI FRODEBU A TROUVE QUE L'ASSEMBLEE NATIONALE EST LE SEUL ORGANE OFFICIELLEMENT RECONNU OU IL S'EXPRIME CONVENABLEMENT. POUR CELA, CE PARTI A DECIDE DE POURSUIVRE LES TRAVAUX DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASEMBLEE NATIONALE EN COMMISSIONS. CETTE STRATEGIE LEUR PERMETTRA DE NE PAS ETRE LIMOGES DE CETTE INSTITUTION QUI LEUR RESTE TRES CHERE.

EN OUTRE, LE FRODEBU VOUDRAIT NEGOCIER AVEC LE PRESIDENT BUYOYA UN PROGRAMME DE TRANSITION. DANS CETTE NEGOCIATION, TROIS POINTS SERAIENT A L'ORDRE DU JOUR.

- OBTENIR UN GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CE PARTI SERAIT REPRESENTE.

- ORGANISER DES ELECTIONS A LA FIN DE LA TRANSITION.

- EXIGER AU GOUVERNEMENT DE NE PAS ARRETER LES MEMBRES DU FRODEBU PENDANT CETTE PERIODE DE TRANSITION.

RAPPELONS QUE CE PARTI FRODEBU AVAIT ETE ACCUSE DE GENOCIDE CONTRE LA MINORITE TUTSI PAR UNE COMMISSION DES NATIONS UNIES POUR L'ENQUETE AU BURUNDI. RAPPELONS EGALEMENT QUE QUELQUES MEMBRES DE CE PARTI, A COMMENCER PAR LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, COMPARAISSENT REGULIEREMENT AU PARQUET GENERAL POUR DOSSIERS DE CRIME COMMIS A L'ENDROIT DES POPULATIONS EN OCTOBRE 1993.

"CE PARTI A INTRODUIT DANS LE PAYS L'IMPUNITE ET VOUDRAIT LA MAINTENIR MAINTENANT QUE SES MEMBRES SONT ACCUSES. IL FAUT QU'ILS SOIENT PUNIS SANS PITIE", A CONFIE A NET PRESS UN CADRE QUI AVAIT APPRIS L'OBJET DE CETTE NEGOCIATION ENVISAGEE PAR LE FRODEBU. "PRESQUE TOUS LES CADRES DE CE PARTI NE PEUVENT PAS QUITTER LE BURUNDI POUR DES DOSSIERS CRIMINELS A LEURS CHARGES, ET ILS NE VEULENT PAS REPONDRE DEVANT LA JUSTICE. C'EST BIZARRE", A OBSERVE LE MEME CADRE. "A LA LIMITE, L'ETAT NE DEVRAIT MEME PAS NEGOCIER AVEC CE PARTI QUI S'EST ILLUSTRE PAR UN CRIME CONTRE L'HUMANITE. L'ETAT N'A QU'A CHERCHER UN TRIBUNAL INTERNATIONAL CONTRE CE PARTI, IL N'Y A PAS A NEGOCIER", A-T-IL TERMINE.

ZAIRE - REBELLION.

LES BANYAMULENGE SE STABILISENT A L'EST DU ZAIRE.

GATUMBA, LE 13 JANVIER 1997 (NET PRESS). QUANT ON EST AU POSTE DE DOUANE A GATUMBA, L'ON SE REND COMPTE DE DEUX CHANGEMENTS. TOUT D'ABORD, L'ON VOIT DES TAXI-VELOS DES BANYAMULENGE FAIRE DES NAVETTES ENTRE LE ZAIRE ET LA FRONTIERE BURUNDAISE. LES PASSAGERS PARLENT POUR LA PLUPART LE KISWAHILI ET LE KIRUNDI.

DEUXIEME CHOSE, SUR UN GROS MUR OU C'ETAIT JADIS ECRIT "REPUBLIQUE DU ZAIRE", L'ON TROUVE ACTUELLEMENT "REPUBLIQUE DU...". LE NOM ZAIRE A ETE EFACE A L'AIDE D'UNE COULEUR VERTE. "NOUS NE SOMMES PLUS DES ZAIROIS", A CONFIE A UN REPORTER DE NET PRESS UN MUNYAMULENGE QUI FAISAIT LE TAXI-VELO HIER AU POSTE DE DOUANE A GATUMBA. "TRES PROCHAINEMENT, NOUS ALLONS ECRIRE CONGO A LA PLACE DU ZAIRE.

DANS UN VIRAGE SITUE A 50 METRES APRES LA FRONTIERE, UN VEHICULE JEEP LAND CRUISER A ETE COMPLETEMENT DETRUIT. "CE SONT LES ANCIENNES FORCES ARMEES ZAIROISES QUI ONT PIEGE CE VEHICULE A L'AIDE D'UNE MINE ANTI-CHAR. IL Y AVAIT A BORD 3 MILITAIRES BANYAMULENGE QUI ONT DIRECTEMENT TROUVE LA MORT", A DIT ENCORE UN MUNYAMULENGE QUI REPARAIT SA PEUGEOT 504 TOUT PRES DE LA FRONTIERE.

DE SOURCES CONCORDANTES A GATUMBA, LES FORCES DE MOBUTU PLACAIENT UNE MINE ANTI-CHAR ET UNE DIZAINE DE MINES ANTI-PERSONNELLES TOUT AUTOUR. CES DERNIERES ETAIENT DESTINEES AUX MILITAIRES BURUNDAIS QUI INTERVIENDRAIENT AUX COTES DES REBELLES. "PERSONNE N'A ETE BIEN ENTENDU TOUCHE CAR AUCUN MILITAIRE BURUNDAIS N'Y EST ALLE", A PRECISE UN AUTRE JEUNE QUI ETAIT DEBOUT A LA FRONTIERE BURUNDO-ZAIROISE OU BURUNDO-CONGOLAISE SELON LA LOGIQUE DES BANYAMULENGE.

AU POSTE DE DOUANE DU ZAIRE, C'EST LA OU L'ON TROUVE LES VERITABLES MILITAIRES BANYAMULENGE. AVEC COURTOISIE, ILS SALUENT LES PASSAGERS AVANT DE PROCEDER A LEUR CHECKIN HABITUEL. "CETTE REGION EST MAINTENANT STABLE. IL N'Y A PLUS DE TROUBLES NI DE MINES COMME AVANT. UN VERITABLE CONGO D'ANTANT", A REVELE UN AUTRE MUNYAMULENGE.

QUANT A L'ATTAQUE DECISIVE PRECONISEE PAR MOBUTU, LES REBELLES S'EN MOQUENT. "DEJA IL EST ALLE MOURIR. IL A EMPORTE TOUTE SA FAMILLE POUR L'ENTERRER EN FRANCE. COMMENT VEUX-TU QU'IL VIENNE ATTAQUER ?", ONT DIT LES INTERLOCUTEURS DE NET PRESS.

A PROPOS DES MERCENNAIRES, LES BANYAMULENGE N'ONT PAS PEUR. "NOUS METTONS SUR PIED DES STRATEGIES POUR OCCUPER KISANGANI. NOS GENS SONT DEJA LA. NOUS VERRONS CE QUE VONT FAIRE CES MERCENNAIRES", A LACHE UN INTERLOCUTEUR QUI AVAIT DIRECTEMENT CHANGE DE MINE.

LES GENS QUI SUIVENT DE PRES LA GUERRE AU ZAIRE SONT CURIEUX DE VOIR L'EVOLUTION DE LA SITUATION CAR LAURENT DESIRE KABILA SEMBLE AFFICHER UNE GRANDE DETERMINATION AU MOMENT OU L'AUTRE PARTIE (CELLE DE MOBUTU) EST DECIDEE A MENER UNE CONTRE-ATTAQUE PUNITIVE. AFFAIRE A SUIVRE...

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - EMBARGO

13 ASSOCIATIONS AMERICAINES ECRIVENT UNE LETTRE OUVERTE A JULIUS NYERERE

NEW YORK, LE 14 JANVIER 1997 (NET PRESS). LA LETTRE DE 8 PAGES EST SIGNEE PAR FLORENT ARTHUR BOGAERTS. ELLE EST CONSECUTIVE A LA COMMUNICATION QUE NYERERE A FAITE LORS D’UNE CONFERENCE TENUE A NEW YORK SUR LES CRISES DE LA REGION DES GRANDS LACS LE 3 DECEMBRE 1996.

DANS CETTE LETTRE, L’AUTEUR RAPPELLE AU DEBUT UN PASSAGE DE LA BIBLE (MAT 22,39) D’AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME.

L’AUTEUR INDIQUE QUE NYERERE A UNE CONCEPTION ERRONEE DES TRIBUS EN AFRIQUE BIEN QU’IL DONNE L’IMPRESSION DE BIEN CONNAITRE L’AFRIQUE. IL RAPPELLE QU’EN REPONDANT AUX OBSERVATIONS DES AMBASSADEURS PRESENTS A LA CONFERENCE, SES PROPOS ETAIENT COMPARABLES AUX INSULTES.

L’AUTEUR CORRIGE LES ERREURS COMMISES PAR NYERERE DANS SA COMMUNICATION. IL REVIENT NOTAMMENT SUR L’EVOLUTION DE LA TANZANIE, DU RWANDA ET DU BURUNDI PENDANT LA COLONISATION ALLEMANDE ET BELGE

CONCERNANT L’EMBARGO QUE NYERERE A IMPOSE AU PEUPLE BURUNDAIS, L’AUTEUR RAPPELLE QUE CETTE MESURE N’EST PAS SOUTENUE PAR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS UNE LARGE MESURE. L’EMBARGO VIOLE LA CHARTE DE L’OUA QUI INTERDIT L’INGERENCE D’UN PAYS DANS LES AFFAIRES D’UN AUTRE PAYS AFRICAIN. LA PLUPART DES DIPLOMATES ET DES CITOYENS D’AUTRES PAYS IGNORENT PRATIQUEMENT LA REALITE SUR LA REGION ET SUR L’OUA, INDIQUE-TON DANS LE DOCUMENT.

LA LETTRE APPREND A NYERERE QUE CEUX QUI ONT PARTICIPE A LA CONFERENCE ONT ETE NEGATIVEMENT SURPRIS DE CONSTATER QUE LA VOIE DE SOLUTION QU’IL PRECONISAIT POUR LE BURUNDI ETAIT JUSTE UNE MANIERE DE SATSFAIRE SES AMBITIONS PERSONNELLES CACHEES.

LA LETTRE MENTIONNE QUE L’EMBARGO AU BURUNDI SACRIFIE LES ENFANTS ET LES JEUNES QUI SONT PLUS NOMBREUX SUR LE PLAN DEMOGRAPHIQUE: LES MOINS DE 16 ANS CONSTITUENT 57%, CEUX QUI ONT PLUS DE 60 ANS REPRESENTENT 5%. LA POPULATION ACTIVE REPRESENTE 33%. LES NON VALIDES SONT ESTIMES A 5%; POUR L’AUTEUR DU DOCUMENT, SUR UNE POPULATION DE 6.350.000 PERSONNES, 4.254.500 PERSONNES ONT BESOIN D’UNE AIDE ALIMENTAIRE.

CONCERNANT L’ARGUMENT CHER A NYERERE QUE LE PARTI QUI A GAGNE LES ELECTIONS DOIT REPRENDRE LE POUVOIR, LA LETTRE STIPULE QUE LES 35% QUI ONT VOTE POUR LES TUTSI COMPRENNENT BEL ET BIEN DES HUTU CAR LA POPULATION TUTSI EST ESTIMEE A 15%. ON INDIQUE QUE LE VOTE N’EST PAS SIGNIFICATIF DANS UN PAYS OU LA MAJORITE DE LA POPULATION EST ANALPHABETE. LE RESULTAT DU VOTE EST LE FRUIT DE LA MANIPULATION.

L’EMBARGO N’EST PAS UNE SOLUTION. IL SACRIFIE DES JEUNES MAJORITAIRES QUI N’ONT RIEN A AVOIR AVEC LA POLITIQUE. C’EST UNE MINORITE SILENCIEUSE ET UNE MAJORITE DEMOGRAPHIQUE QUI GARDERONT UN SOUVENIR HORRIBLE DE NYERERE.

LA LETTRE APPREND A NYERERE QU’IL N’EST PLUS MEDIATEUR DANS LA CRISE BURUNDAISE, QU’IL SOUTIENT ET ENTRAINE DES BANDES ARMEES QUI SONT EN TRAIN DE POSER DES MINES SUR LE SOL BURUNDAIS AVEC TOUTES LES CONSEQUENCES TELS QUE LES ENFANTS QUI SONT MUTILES MAINTENANT.

L’AUTEUR TERMINE EN INVITANT NYERERE A LEVER D’URGENCE L’EMBARGO.

BURUNDI - OR.

LA QUESTION DE L’OR REFAIT SURFACE.

BUJUMBURA, LE 14 JANVIER 1997 (NET PRESS). LA GUERRE DE L’OR ENTRE L’ENTREPRISE AFFIMET ET LES COMPTOIRS D’OR AVAIT SUSCITE UN DEBAT HOULEUX DANS LA CLASSE POLITIQUE SOUS LA CONVENTION DE GOUVERNEMENT. MAINTENANT ELLE REFAIT SURFACE DANS UN POINT DE L’OPINION DE LA JRR QUI RETRACE L’HISTORIQUE DE L’EVOLUTION DE CE PROBLEME.

LA JRR DENONCE QU’ UN ARRANGEMENT A L’AMIABLE QUI NE LESE PAS LES INTERETS D’AFFIMET A ETE ACCEPTE PAR LE CONSEIL DES MINISTRES ET QU’UNE COMMISSION CHARGEE D’ETUDIER LES CONCILIAMBULES EST A PIED D’OEUVRE.

BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LES OBSERVATEURS DES DROITS DE L'HOMME SE RENDENT A MUYINGA.

MUYINGA, LE 14 JANVIER 1997 (NET PRESS). LES OBSERVATEURS DES DROITS DE L'HOMME VIVANT AU BURUNDI SE SONT RENDUS CE MATIN DANS LA PROVINCE DE MUYINGA A LA SUITE DE L'INCIDENT MEURTRIER QUI S'EST PRODUIT A LA FIN DE LA SEMAINE DERNIERE ENTRE HUTU RAPATRIES ET FORCES ARMEES REGULIERES ET OU PLUSIEURS DIZAINES DE RAPATRIES ONT TROUVE LA MORT.

RAPPELONS QU'UNE FEMME RAPATRIEE AVAIT TENTE DE LANCER UNE GRENADE A L'ENDROIT DES MILITAIRES QUI EN REVANCHE, ONT OUVERT LE FEU SUR LES RAPATRIES. L'ON ATTEND LES RESULTATS DE L'ENQUETE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L'HOMME.

BURUNDI - COMPLEMENT D'INFORMATION.

DANS LE PROGRAMME DU FRODEBU, UN CORRIDOR OUEST N'A PAS ETE OUBLIE.

BUJUMBURA, LE 14 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS SA PUBLICATION D'HIER (13 JANVIER 1997), NET PRESS A PRESENTE A SES LECTEURS DES CORRIDORS CLANDESTINS DE PROPAGANDE DU FRODEBU POUR CONTOURNER LE PRESIDENT BUYOYA. LE CORRIDOR OUEST N'ETAIT PAS REPRESENTE. NET PRESS LE PUBLIE DANS CE NUMERO.

CORRIDOR OUEST

- MBIBE JEAN

- NDAYISHIMIYE (ECONOMISTE DE FORMATION)

- TUNGIMANA (E.P.B.)

BURUNDI - TANZANIE.

NYERERE, LE MEDIATEUR DANS LA CRISE BURUNDO-BURUNDAISE DEVIENT LE RASSAMBLEUR DES BANDES ARMEES DU CNDD-PALIPEHUTU-FROLINA.

NGARA, LE 14 JANVIER 1997 (NET PRESS). LES TEMOIGNAGES DES POPULATIONS HUTU DU PALIPEHUTU ET EXPULSES DERNIEREMENT IMPLIQUENT LE GOUVERNEMENT TANZANIEN ET NYERERE DANS L'ENTRETIEN DES BANDES ARMEES DU CNDD ET DU PALIPEHUTU. LES EXPULSES DU PALIPEHUTU N'ONT PAS CACHE HIER SOIR LORS DE L'EMISSION TELEVISEE PAR LA RTNB (13 JANVIER 1997) LEUR MECONTENTEMENT DEVANT UN TRAITEMENT SELECTIF EN FAVEUR DU CNDD ET RESERVE AUX MEMBRES DE CE DERNIER. LE PALIPEHUTU (PARTI POUR LA LIBERATION DU PEUPLE HUTU) EST CONSIDERE PAR NYERERE ET LE GOUVERNEMENT TANZANIEN COMME UN PARTI DE FAIBLES, VOIRE DE COUARDS. LES BARUNDI ET CEUX QUI ONT SUIVI L'EVOLUTION DU BURUNDI SAVENT LEUR EXPLOIT NOCIF A NTEGA ET MARANGARA (AOUT 1988), A CIBITOKE ET A BUBANZA (NOVEMBRE 1991). ILS ONT EXTERMINE LES TUTSI DE CES REGIONS.

LA TANZANIE ET NYERERE VOUDRAIENT SUPPRIMER TOUS LES AUTRES GROUPES TERRORISTES HUTU EN FAVEUR DU CNDD. CECI POUR FAIRE UN COMBAT UNIQUE CONTRE LES TUTSI ET LES HUTU MODERES. C'EST AINSI QUE LORS D'UNE VISITE A KIGOMA EN DECEMBRE DERNIER, NYERERE EN COMPAGNIE DES CHEFS DES BANDES ARMEES HUTU, MM. NYANGOMA (CNDD), KALUMBA (FROLINA) ET COSSAN (PALIPEHUTU), A INDIQUE QUE TOUTES LES FACTIONS HUTU DOIVENT ENTRER EN COALITION POUR COMBATTRE LES TUTSI DU BURUNDI. IL A AUSSI AJOUTE QUE LE REGIME DE BUYOYA A REFUSE LES NEGOCIATIONS ET QUE PAR CONSEQUENT, LES CHEFS DE GUERRE DEVRAIENT SE COALISER POUR PREPARER LA GUERRE.

EN EFFET, ALORS QUE BUYOYA MET EN AVANT LE DIALOGUE ET A ANNONCE QUE LE DEBAT NATIONAL COMMENCERA A LA FIN DU MOIS DE JANVIER 1997, NYERERE S'EN EST INQUIETE ET A VU QUE LES BARUNDI DE L'INTERIEUR RISQUENT DE REJETER LES JUSQU'AU BOUTISTES QUI ONT OPTE POUR LA VOIE DES ARMES QUI SONT SOUTENUS PAR NYERERE. LE DEBAT NATIONAL FAIT PEUR A NYERERE, INDIQUENT DES SOURCES SURES A DAR-ES-SALAAM. "LE DEBAT NATIONAL RISQUE D'AIDER BUYOYA A RAMENER LA PAIX ET A ACHEVER LA GUERRE AU BURUNDI", PRECISENT LES MEMES SOURCES.

INQUIETE PAR LE SERVICE CIVIQUE INSTAURE PAR LE REGIME DE BUYOYA, NYERERE A CONSEILLE AUX LEADERS DES BANDES ARMEES A INTENSIFIER L'INSTRUCTION MILITAIRE DANS LES CAMPS. TOUS LES INTELLECTUELS BURUNDAIS RESIDANT EN TANZANIE SONT PRIES D'ALLER DANS LES CAMPS DE REFUGIES HUTU EN VUE D'ENCADRER IDEOLOGIQUEMENT CES DERNIERS. LES DEPUTES SONT AUSSI PRIES D'ALLER VIVRE DANS LES CAMPS OU DE RENTRER AU PAYS FAIRE LA GUERRE PAR LE JEU DE L'OPPOSITION AU SEIN DU PARLEMENT. NYERERE AURAIT MEME INDIQUE QUE LE CNDD ET LES AUTRES GROUPES ARMES DOIVENT TERMINER LA GUERRE AVEC LE MOIS DE JUIN PROCHAIN.

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Bujumbura-Burundi.

burundi - justice.

firmat niyonkenguruka devant les barres de la justice encore une fois.

bujumbura, le 16 janvier 1997 (net press). firmat niyonkenguruka se rend au parquet general de bujumbura demain vendredi le 17 janvier 1997.

ancien directeur du lycee de kibimba, il avait fait tuer les eleves tutsi de son etablissement le 22 octobre 1993, apres la mort du president ndadaye. au total, 70 eleves (chiffre officiel) avaient trouve la mort dans cette operation de leur directeur. depuis, il a ete incarcere a la prison centrale de bujumbura (mpimba).

son dossier n'avait pas ete facile a traiter du fait qu'il n'avait pas d'avocat. or, aucun membre du barreau national n'etait pret a defendre un tel client. rappelons que la fondation melchior ndadaye avait depeche des avocats francais pour defendre les presumes genocidaires. ils rentreront sans avoir accompli leur mission.

rappelons egalement que firmat niyonkenguruka avait deja comparu a maintes reprises au nivea de la cour d'appel. il aura comme sanction la peine capitale, la peine de mort.

aujourd'hui, son dossier se trouve a l'echelon de la cour de cassation et la cour supreme siege ce vendredi. les parents et amis des victimes de kibimba s'inquietent deja du fait que la peine de mort n'est pas jusqu'a present executee. ils suivront avec attention les decisions de la cour supreme a propos du bourreau des eleves de kibimba.

burundi - or.

le patron de la societe affimet de nouveau a bujumbura.

bujumbura, le 16 janvier 1996 (net press). de source bien informee, le patron de l'affimet, tony goets est arrive hier soir a bujumbura a bord d'un avion cargo.

tony goets est a la tete d'une societe qui a le plus divise la classe politique depuis la troisieme republique d'une part, les dirigeants et les populations d'autre part. en effet, contre toute loi, la societe affimet, societe dont la grande activite etait l'or, avait su se tailler une place dans la zone franche. ce qui mecontentera la plupart des gens. l'on devra attendre astere nzisabira, ministre du commerce sous la convention, pour voir affimet quitter la zone franche.

la plupart de gens pensent a bujumbura que tony goets revient pour relancer la societe affimet. va-t-il encore une fois beneficier de la zone franche comme avant ? wait and see! rappelons ici que la jrr, dans son point de l'opinion n°5 paru le 13 janvier 1997, avait deja denonce l'eventuelle possibilite pour affimet de reprendre ses activites dans la zone franche.

Burundi - securite

Des propos controverses sur le debat national et le recrutement des etudiants commencent a pleuvoir.

bujumbura, le 16 janvier 1997 (net press). Un debat passionne a deja commence sur le debat national et sur la question des recrutements des universitaires. la SOJEDEM ne voudrait pas par exemple que le FRODEBU particIpe au debat national car ce parti est accuse de genocide contre les tutsi et les hutu non gagnes à la haine ethnique.

Concernant le recrutement des universitaires, Laurent NDAYUHURUME DE RADIO BBC Y A CONSACRE quelques minutes en interrogeant des etudiants sur ce qu’ils pensent de cette initative. les points de vue etaient partages.

certains etudiants disaient qu’on n'avait pas encore explique suffisamment le bien-fonde de ce recrutement. d’autres disaient que c’etait un devoir patriotique. pour la sojedem, ce recrutement rique de priver la societe d’une force importante represantant un veritable contre-pouvoir.

Des tracts qui s’attaquent aux institutions actuelles circulent egalement ces derniers jours. Certains milieux proches du pouvoir considerent ces tracts comme etant l’emanation du parti PARENA de l’ex-president du Burundi, Jean-Baptiste Bagaza.

Notons qu'un agent de l’ONATEL appele Prime SAMUTOTO, un des activistes du PARENA qui s’etait attaque publiquement a certaines personnalites de l’actuel gouvernement et qui etait detenu a Mpimba depuis le 10/12/96 a ete recemment relache.

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Bujumbura - Burundi.

burundi - justice.

le bourreau des eleves de kibimba obtient un autre delai pour se chercher un avocat.

bujumbura, le 17 janvier 1997 (net press). net press d'hier parlait de la comparution aujourd'hui de firmat niyonkenguruka, ancien directeur de kibimba, devant la cour supreme.

quand net press s'est rendu sur les lieux, cet ancien directeur avait deja commence a se defendre. il y avait beaucoup de monde qui suivaient avec interet son proces. la presse tant publique que privee nationale etait egalement presente.

dans l'une de ses defenses, l'on trouve un argument qui a toujours prevalu depuis sa comparution : le manque d'avocat. firmat niyonkenguruka avait pourtant ecrit une lettre a la cour de cassation l'informant qu'il aura un avocat a la fin du mois de janvier 1997. mais cet avocat n'etait pas la. quand bien meme on n'etait pas a la fin du mois, l'avocat aurait deja fait remarquer s'il repondra ou pas present car il reste peu de jours du mois de janvier. cet avocat, m. roux de nationalite francaise, n'avait pas jusqu'aujourd'hui signale si oui ou non il viendra au burundi pour l'affaire firmat niyonkenguruka. de source bien informee, cet avocat ne pourra pas venir tant qu'il n'y aura pas un financement suffisant pour payer son sejour et ses honoraires. les gens se demandent si le cnudh pourra subvenir a ses besoins dans son programme d'assistance judiciaire.

la cour supreme a accorde un dernier des derniers delais a firmat niyonkenguruka. il comparaitra le 21 mars 1997. cette fois la, la cour ne lui permettra plus d'avancer l'argument du manque d'avocat.

par la meme occasion, net press a appris que m. henri bukumbanya, ancien gouverneur de ruyigi devait lui aussi comparaitre ce 17 janvier. mais son cas a ete reporte pour le 16 mars 1997. il ne s'est meme pas presente au parquet.

Burundi-justice

L’ex-Adjudant Chef, Charles KATIHABWA s’indigne contre la justice Burundaise...

bujumbura, 17 JANVIER 1997 (NET PRESS). C’est incomprehensible, c’est decevant cette justice burundaise, se lamente Charles KATIHABWA, un ancien militaire en pension qui avait depose une plainte le 13 juin 1994 contre l’administrateur de Gishubi et de ses co-auteurs des massacres de Gishubi au parquet de Gitega.

Dans cette plainte, Charles Katihabwa et 5 autres parents des victimes du genocide de Gishubi a Bugongo en octobre 1993, denoncent “l’administrateur de la commune, Venant SINZINKAYO qui a sillone toutes les zones de son ressort pour donner des ordres aux milices du FRODEBU afin qu’elles procedent rapidement a la destruction des ponts et au barrage des routes, ce qui leur a permi d’executer aisement le plan de leur extermination des Tutsi inombrables malgré leur innocence.”

Dans cette plainte une liste de 30 personnes présumes avoir organise et execute le génocide est donnée.

Cinq autres personnes sont citees comme ayant “participe tres activement dans les preparatifs de ce drame “ Il s’agit de:

- Mr Sylvestre NTIBANTUNGANYA, alors President de la Republique a.i. en etroite collabortion avec l’administrateur.

- Mme Antoinette, supposee etre la soeur de ntibantunganya.

- Niyonkuru Simon, agent du ministere des finances

-Andre NKeSHIMANA, ex-agent de la MBB

- SAHABO Mathias, agent de la BPB

- NDIKIMINWE Darius: cadre de la mairie

La plainte releve 19 familles victimes de ce massacre organise totalisant 100 personnes tuées.

Lors des tractations des partis politiques et de la sociéte civile pour doter le pays d’un nouveau president de la république apres la mort de Cyprien NTARYAMIRA le 6 avril 1994, Charles Katihabwa a adresse, le 4 juillet 1994, au bureau des mediateurs une note qui indiquait aux negociateurs que Ntibantunganya etait parmi les commanditaires du genocide de Gishubi à Bugongo et qu’une plainte etait deja deposee contre lui; qu’il ne fallait pas “intrôniser un président sanguinaire”

Katihabwa sera plutot objet de plusieurs tracasseries judiciaires. Ntibantunganya déposera plainte contre lui pour diffamation, il subira un interrogatoire chez le Procureur General de la République et chez l’Auditeur militaire, il se verra réduit au silence car Ntibantunganya deviendra president de la république dès le 1er octobre 1994. Le Ministre de la justice d’alors, Fulgence DWIMA BAKANA délivrera par des moyens détournés un des génocidaires qu’il avait accuse, l’ancien administrateur de Ryansoro, Andre BARYIMARE.

Ce qui m’étonne, dit Katihabwa, “ ...c’est que l’UPRONA le principal parti qui avait soutenu Ntibantunganya est revenu sur mes arguments pour lui retirer sa confiance après les catastrophes de Butezi, Teza, Bugendana..., alors que nous, nous étions bien avant victimes de son programme de genocide.”

Katihabwa n’en veut pas à ceux qui ont été naifs pour introniser Ntibantunganya, il veut que la Justice ait au moins le courage de traiter son dossier bien qu’il soit genant pour ceux qui font la politique. Il dit qu’il a beaucoup de témoins sur cette affaire.

burundi - anthropophagie.

les bandes armees du cndd mangent 2 personnes a nyanza-lac.

nyanza-lac, le 17 janvier 1997 (net press). des rescapes de la foret de la kibira avaient toujours temoigne en indiquant que les gens du cndd bouffent de la chair humaine. les incredules pouvaient croire que c'est un canular. cette fois-ci, ce ne peut pas etre un canular puisque le temoin a ete victime lui-meme de ces anthropophages qui luttent pour 'la democratie au burundi".

tout se passe en commune nyanza-lac, au sud du pas. en zone kazirabageni, un groupe de gens est pris en otage par les bandes armees du cndd.

l'armee burundaise qui les poursuivaient a pu sauver certains d'entre elles. parmi celles ci figure un mutile qui n'avait plus de mollet. celui-ci a ete devore par les combattants du cndd qui l'ont grille et bouffe devant leur victime. ils venaient de bouffer deux personnes entieres en presence du rescape.

pareils temoignages confirment ce que les rescapes de la foret de la kibira ont toujours rapporte. l'anthropophagie serait aussi une pratique dans les rangs du cndd. "ils ne tuent pas seulement pour exterminer un groupe ou une ethnie, mais aussi pour manger leur gibier", a commente un militaire du coin rencontre par net press. voila qui rend inqualifiable la "guerre pour la democratie" que mene le cndd. "ni archaique, ni barbare, ni sauvage et encore moins moderne, la guerre que le frodebu-cndd-palipehutu mene contre le burundi et soutenu par nyerere et la tanzanie est une guerre atypique. bravo a nyerere qui comprend que c'est pour la defense de la democratie", a indique un chef d'une zone a nyanza-lac. "et l'anthropophagie, c'est pour la defense de la democratie ?", a rencheri un autre fonctionnaire de nyanza-lac. "seul nyerere peut comprendre!", a-t-il poursuivi en guise de reponse.

burundi - faits divers.

un president de tribunal de residence a mwaro tue ses propres enfants.

mwaro, le 17 janvier 1997 (net press). il s'appelle gerard baramfumbase, alias wandof. il etait marie et pere des enfants. il etait president du tribunal de residence a mwaro. les gens qui l'ont connu a l'universite ont toujours vu en lui un detraque mental. ils ne comprenaient pas comment il occupait ce poste.

au debut de cette semaine, dans la nuit du dimanche a lundi, gerard a tue de ses propres mains ses trois enfants pour des raisons que net press n'a pas encore connues. son epouse a echappe de justesse et a pris fuite vers une destination inconnue. pour le moment, gerard est ramene a bujumbura. les services qui s'occupent de son cas deliberent s'il faut l'emmener a la prison ou a l'asile des fous.

signalons que gerard baramfumbase, encore etudiant a l'universite du burundi, faculte de droit, etait l'ami inconditionnel de m. sylvestre simbananiye, alias bwayi. ce dernier est un delinquant qui avait tente de frequenter lui aussi - sans succes d'ailleurs - la faculte de droit. tous les deux avaient quitter l'universite apres avoir echoue la premiere licence. gerard baramfumbase se plaindra contre cette institution mais en vain. son echec, qu'il qualifiait d'injuste, a ete maintenu.

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Bujumbura-Burundi.

burundi - disparition.

la journee du 21 janvier sera commemoree sans nicolas mayugi.

bujumbura, le 20 janvier 1997 (net press). c'est dans la nuit du 19 au 20 janvier 1997 que m. nicolas mayugi s'est eteint a l'hopital roi khaled de bujumbura. tout ce que le monde gardera de lui, ce qu'il aura legue une lutte acharnee contre l'ideologie du genocide au burundi. ce grand detracteur de l'ideologie du genocide l'a prouve dans sa reflexion "la memoire vigilante et l'interethnique resistante pour une lutte rigoureuse contre le genocide" du 21 ocvtobre 1996. il dit "la communication que je viens de vous presenter avait un double but : celui d'abord de signer mon engagement et mon ralliement dans cette noble lutte contre le genocide. moi qui ai vu venir le genocide et qui l'ai publiquement denonce pour prevenir le peuple burundais..."

notons que nicolas mayugi meurt a la veille du 21 janvier 1997, date de la commemoration du genocide du 21 octobre 1993. le president du conade, ambassadeur gamaliel ndaruzaniye considere ce qui est arrive comme une lourde perte. "a voir les propos tenus par mayugi pour conjurer le genocide, il etait presque evident qu'il ne vivrait pas longtemps, a-t-il revele a net press ce matin.

burundi - arrestations.

deux personnes ont ete arretees a gitega ce matin.

gitega, le 20 janvier 1997 (net press). de sources concordantes en provenance de gitega, deux personnes ont ete arretees ce matin a gitega. le premier, anatole, est directeur de la production animale, departement d'elevage a gitega. selon toujours les memes sources, anatole a ete arrete au drapeau tandis que gamaliel, un commercant, epoux de la dame administrateur de la commune bisoro sous ndadaye, a ete arrete a 9 heures du matin.

les gens contactes par net press a gitega pensent que l'arrestation de ces deux hommes est liee a leur implication au genocide d'octobre 1993. pour le moment, les deux hommes sont aux mains de la police. l'on attend ce qui sortira de l'interrogatoire.

burundi - securite.

arrestation de bagaza : reactions de quelques presidents de partis.

bujumbura, le 20 janvier 1997 (net press). dans sa livraison de dimanche 19 janvier, net press avait publie que des arrestations de l'ex-president bagaza et des membres de la sojedem avaient eu lieu.

ce matin, quelques investigations ont ete menees par la redaction sur les arrestations du week-end.

les membres de la sojedem ont ete arretes en pleine reunion pour lever l'equivoque sur la lettre que deo niyonzima, president de la sojedem, avait ecrite au president de la republique. la lettre avait en effet provoque une reaction au sein des etudiants membres de la sojedem qui, dans un document ecrit, ont remis en question le contenu de la lettre ecrite par leur president. la lettre empechait aux etudiants d'observer le service civique obligatoire et de participer au debat national.

ainsi, 18 personnes ont ete arretees ce vendredi 17 janvier a 18 heures par la documentation nationale. 10 etudiants et 8 fonctionnaires ont ete arretes detenus a la bsr et a la psp. mais ces deux lieux n'etaient pas impliques dans l'arrestation. ils ont "loge" les detenus. les etudiants seront liberes dimanche le 19 janvier, une liberte acquise probablement en rapport avec la visite du ministre de la defense a l'universite, prevue ce lundi 20 janvier a 14 heures.

les autres detenus, les fonctionnaires notamment etaient toujours detenus cet avant midi. ils n'avaient pas encore ete interroges selon une source policiere.

quant a l'ex-president bagaza et deux autres co-detenus, l'on n'a pas encore d'elements d'information sur eux.

quelques opinions ont ete cependant recueillis sur l'arrestation du president du parena.

pour le president de l'uprona, c'est trop ce que faisait bagaza. il etait devenu insupportable. a un diplomate qui etait content de cette arrestation, charles mukasi a dit que l'on devrait egalement arreter nyangoma pour que le pays retrouve la paix.

le president du raddes n'a pas pour le moment de commentaire. il ne connait pas les motivations de cette arrestation. mais, pense-t-il, un regime de transition en pleine guerre civile doit etre ferme. une telle situation exige donc le minimum, c'est-a-dire le retour a la paix. et s'il y a derapage, le pouvoir a le droit de taper sur la table.

quant a un militant du pit, c'est difficile de se prononcer mais un fautif doit etre puni. le souci pour le moment, c'est de ramener la paix et tout le monde doit participer. en cas de sabotage, la population est desorientee.

un autre militant du rpb n'est pas etonne de cette arrestation. pour lui, ce n'est pas la premiere et ce n'est pas la derniere fois. mais il se reserve le droit de ne pas commenter car il ne connait pas les mobiles de l'arrestation. ce qui est critique ici chez-nous, on arrete d'abord, on apprend par la suite les raisons de l'arrestation. donc, jusqu'a present, l'on ne connait pas ces mobiles. comme l'ex-president bagaza est une grande autorite, il faut d'abord savoir interroger le magistrat instructeur, savoir les consignes dont il dispose, donc avoir des informations completes sur cette arrestation pour que l'on se prononce. jusqu'a present, l'on ne sait rien.

france - zaire.

la presse francaise revele la participation des anciens militaires francais dans l'encadrement des mercenaires recrutes par le pouvoir de kinshasa.

paris, le 20 janvier 1997 (net press). colonel alain le carro, ancien du groupe de securite de la presidence de la republique (gspr) sous mitterand est responsable du recrutement des mercenaires et en assure leur commandement sous l'autorite du chef d'etat major des armees zairoises, le general mahele bokingo lieko. cet ancien de la gendarmerie francaise (jusqu'en 1994) est aide dans cette tache par un autre ancien gendarme, m. robert montoya. ce dernier est aussi un ancien proche de la cellule anti-terroriste de l'elysee. il est responsable de la logistique de l'operation en liaison avec une societe sud-africaine (executive outcomes), revele le quotidien francais, le monde. c'est cette societe constituee par d'anciens officiers sud-africains qui a fourni l'essentiel du materiel de transmission.

les anciens militaires francais se chargent de recruter les mercennaires en europe pour venir aider les mercennaires sud-africains, angolais, mozambicains et belges qui sont deja sur place a kisangani, devenu le quartier general des mercennaires qui attendent le coup d'envoi pour lancer l'offensive aux hommes de laurent desire kabila. les zairois attendent la fameuse "contre-offensive totale et foudroyante" que leur a promise le general likulia bolongo, vice-premier ministre charge de la defense dans un communique du 2 janvier 1997.

le gouvernement francais dement toute implication dans cette affaire de mercennaires en indiquant que cela releve "d'initiatives individuelles privees". a la defense francaise, on ironise en indiquant qu'il "s'agit de demi-solde au ventre bedonnant, que l'on retrouve sur tous les champs de bataille de la planete et qui ne retabliront pas la balance face a une armee rwandaise equipee, formee et encadree a l'americaine", a revele un grand officier francais cite par le journal le monde.

effectivement, le colonel alain le carro se retrouve aux services de securite de plusieurs chefs d'etat africains notamment konan bedie (cote d'ivoire), blaise compaore (burkina faso), etc, tandis que robert montoya se retrouve au zaire, au togo,...les deux hommes disposent des societes qui offrent des services de securite.

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BURUNDI - CONDOLEANCES.

LE CENTRE BURUNDI BUHIRE - TRADITION ET MODERNITE ADRESSE UN MESSAGE DE CONDOLEANCES A L'EPOUSE DE FEU NICOLAS MAYUGI.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS UN MESSAGE DE CONDOLEANCES ADRESSE A MADAME JEANNE MIBURO, VEUVE DE FEU MAYUGI, LAURENT NZEYIMANA, PRESIDENT DE CE CENTRE, REGRETTE LA BRUSQUE DISPARITION DE NICOLAS MAYUGI, MEMBRE DU COMITE EXECUTIF DUDIT CENTRE. LES MEMES MEMBRES COMPTENT APPORTER UN RECONFORT MORAL A LA FAMILLE DU DEFUNT EN HONNORANT LA MEMOIRE DU DEFUNT PAR LA POURSUITE DE L'IDEAL "QU'IL PARTAGEAIT SI BRILLAMMENT AVEC EUX".

RAPPELONS QUE NICOLAS MAYUGI SERA INHUME CET APRES MIDI A L'ENDROIT DE LA PERMANENCE DE L'UPRONA DIT KUMUGUMYA. IL SERA EGALEMENT INHUME LE 21 JANVIER, DATE A LAQUELLE LUI ET SES COMPAGNONS DU CONADE S'ETAIENT ENGAGES A REFLECHIR ET A INFORMER SUR LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 QUE NICOLAS MAYUGI AVAIT DECIDE DE COMBATTRE AVEC TOUTES SES ENERGIES.

NOTONS QUE MEME LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, MEMBRE DU FRODEBU (PARTI POLITIQUEMENT ENNEMI DE L'UPRONA, CELUI DE MAYUGI) ET SOUVENT CITE COMME GENOCIDAIRE, A RECONNU QUE FEU NICOLAS MAYUGI ETAIT UN GRAND HOMME QUI A DISPARU.

BURUNDI - RENCONTRE.

LES MINISTRES DE LA DEFENSE ET celui DES REFORMES INSTITUTIONNELLES, FIRMIN SINZOYIHEBA ET EUGENE NINDORERA, RENCONTRENT LES ETUDIANTS.

BURUNDI, LE 21 JANVIER 1997 (NET PRESS). C'ETAIT LE 20 JANVIER 1997. L'AMPHITEATRE DE LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES ETAIT FORTEMENT REMPLIE PAR DES ETUDIANTS DONT UNE BONNE PARTIE S'ACCROCHAIENT AUX FENETRES ET UNE AUTRE ESSAYAIT DE CAPTER QUELQUES SONS DES CONFERENCIERS A L'EXTERIEUR. TELLEMENT LES ETUDIANTS ET LES PROFESSEURS ATTENDAIENT LEURS VISITEURS.

EN ENVOYANT LES DEUX MINISTRES, LE GOUVERNEMENT S'ATTENDAIT AUX DEUX QUESTIONS QUI FONT L'ESSENTIEL DE L'ACTUALITE POLITIQUE NATIONALE, LE DEBAT NATIONAL ET LE SERVICE MILITAIRE DES ETUDIANTS ET DES ELEVES FINALISTES DES HUMANITES.

LA VISITE INTERVENAIT A UN MOMENT ASSEZ DIFFICILE POUR LE GOUVERNEMENT :

APRES L'ARRESTATION DE JEAN BAPTISTE BAGAZA, PRESIDENT DU PARENA ET DE DEO NIYONZIMA, PATRON DE LA SOJEDEM, ET QUELQUES MEMBRES DE L'ASSOCIATION, DEUX ORGANISATIONS RECONNUES POUR AVOIR BEAUCOUP DE PARTISANS AU SEIN DES ETUDIANTS, LE MINISTRE DE LA DEFENSE A INTRODUIT LE THEME DE SA CONFERENCE EN EXPLIQUANT LES RAISONS QUI ONT POUSSE LE GOUVERNEMENT A REQUISITIONNER LES CATEGORIES D'ELEVES FINALISTES DES HUMANITES, LES ETUDIANTS AYANT ECHOUE LA DEUXIEME CANDIDATURE POUR LE SERVICE MILITAIRE.

IL A DRESSE L'HISTORIQUE DE CETTE QUESTION, LES SOUS-COMMISSIONS QUI AVAIENT ETE ETABLIES POUR METTRE EN APPLICATION CE SERVICE POUR LES ELEVES ET LES ETUDIANTS EN PREMIER LIEU. IL N'A PAS MANQUE DE RELEVER L'ATTITUDE IRRESPONSABLE DE CEUX QUI DEMOBILISENT LA JEUNESSE POUR UN SERVICE AUSSI IMPORTANT.

IL A FUSTIGE LE COMPORTEMENT DU PRESIDENT DE LA SOJEDEM QUI TIENT DES PROPOS CONTRADICTOIRES SUR LA QUESTION DU SERVICE CIVIQUE OBLIGATOIRE. D'UN COTE, IL AVANCE DES ARGUMENTS CONVAINCANTS EN FAVEUR DU SERVICE MILITAIRE, D'UN AUTRE, IL DEMOBILISE LE CAMPUS SUR CETTE QUESTION.

LES ETUDIANTS ONT POSE BEAUCOUP DE QUESTIONS SUR LEUR STATUT PENDANT LE SERVICE MILITAIRE, SUR LA REMUNERATION, SUR LA DISCIPLINE, LA SECURITE SOCIALE.

CONTRAIREMENT A CERTAINES ATTEINTES, IL Y A EU TRES PEU DE QUESTIONS SUR BAGAZA OU DEO NIYONZIMA.

LE MINISTRE DE LA DEFENSE A MEME RELEVE QUE LEUR ARRESTATION N'A RIEN AVOIR AVEC LA LETTRE QUE DEO NIYONZIMA A ECRITE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

LES ETUDIANTS SONT RENTRES VISIBLEMENT SATISFAITS DE LA VISITE. CERTAINS RESPONSABLES DE L'INSTITUTION ONT RECONNU QUE POUR LA DEUXIEME FOIS, SINZOYIHEBA VENAIT DE REUSSIR SON TETE-A-TETE AVEC LES ETUDIANTS. LA DERNIERE FOIS, IL S'Y ETAIT RENDU AVEC L'ANCIEN PREMIER MINISTRE NDUWAYO.

BURUNDI - SECURITE.

ARRESTATION DE JEAN BAPTISTE BAGAZA : QUELQUES BRIBES D'INFORMATIONS

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS SON NUMERO ANTERIEUR (NET PRESS DU 19 JANVIER 1997), NET PRESS AVAIT ANNONCE L'ARRESTATION DE L'ANCIEN PRESIDENT JEAN BAPTISTE BAGAZA, ACTUELLEMENT PRESIDENT DU PARENA, UN PARTI AGREE. NET PRESS AVAIT AVANCE DES HYPOTHESES COMME QUOI BAGAZA SERAIT ARRETE POUR CAUSE DES POSITIONS ALLANT A L'ENCONTRE DU SERVICE CIVIQUE OBLIGATOIRE CHEZ LES ETUDIANTS ET DE REFUS AU DEBAT NATIONAL. A L'ETAT ACTUEL DES CHOSES, QUELQUES INFORMATIONS COMMENCENT A SE DEGAGER.

SELON DES SOURCES ADMINISTRATIVES ET POLICIERES, DEUX HYPOTHESES SONT POSSIBLES :

POUR CERTAINS, BAGAZA ETAIT EN TRAIN DE PLANIFIER UN COUP D'ETAT CONTRE BUYOYA. L'ON AURAIT MEME TROUVE DES DOCMUMENTS Y RELATIFS CHEZ LUI LORS DE LA PERQUISITION.

POUR D'AUTRES, BAGAZA AVAIENT DECIDE DE DESTABILISER BUYOYA POUR QUE CE DERNIER QUITTE LE POUVOIR. DANS LES CALCULS DE JEAN BAPTISTE BAGAZA, TOUTE AUTRE PERSONNE QUI REMPLACERAIT BUYOYA AU POUVOIR SERAIT FRAGILE ET PAR CONSEQUENT, FACILE A RENVERSER CAR LE PRESIDENT ACTUEL EST TRES APPRECIE DANS LES POPULATIONS TANT DE L'ANCIENNE MOUVANCE QUE DE L'ANCIENNE OPPOSITION. S'IL VENAIT A QUITTER LE POUVOIR, BAGAZA N'AURAIT PAS DE PROBLEME A ACCEDER AU POUVOIR PAR UN COUP D'ETAT. LES ENQUETES SE POURSUIVENT SUR CETTE AFFAIRE.

BURUNDI - ACTION HUMANITAIRE.

MEDECINS SANS FRONTIERES REAGIT CONTRE CERTAINES PRATIQUES DE LA COMPAGNIE AIR BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1997 (NET PRESS). MEDECINS SANS FRONTIERES BELGIQUE VIENT DE FAIRE UN COMMUNIQUE DE PRESSE CE 20 JANVIER 1997 DONT L'ENTIERETE EST REPRISE CI-APRES :

"DEPUIS QUE LE MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE DU BURUNDI CONNAIT LES PLUS GRANDES DIFFICULTES POUR APPROVISIONNER EN MEDICAMENTS ET MATERIEL MEDICAL LES STRUCTURES SANITAIRES, MEDECINS SANS FRONTIERES A ACCEPTE DE PRENDRE EN CHARGE L'APPROVISIONNEMENT DES HOPITAUX ET CENTRES DE SANTE DE 8 A 15 PROVINCES DU PAYS.

POUR FAIRE PARVENIR CES MEDICAMENTS AU BURUNDI, MEDECINS SANS FRONTIERES EST OBLIGE D'AFFRETER DES AVIONS ET SUPPORTE DONC LE COUT IMPORTANT DE CES TRANSPORTS.

CE 19 JANVIER 1997, MEDECINS SANS FRONTIERES A AINSI RECEPTIONNE LE 4 EME AVION CHARTER AFFRETE PAR SES SOINS, CHARGE DE 35 TONNES DE MEDICMANTS ET DE MATERIEL HUMANITAIRE.

HORMIS LE COUT DE LOCATION DE L'AVION, MEDECINS SANS FRONTIERES S'EST VU CONTRAINT CE 19 JANVIER DE VERSER PLUS DE 7,000 DOLLARS US DE ROYALTIES A LA COMPAGNIE AIR BURUNDI.

MEDECINS SANS FRONTIERES DEPLORE DE DEVOIR PAYER DES ROYALTIES A LA COMPAGNIE NATIONALE POUR CE QUI EST UNE AIDE HUMANITAIRE DISTRIBUEE GRATUITEMENT ET DESTINEE A SOUTENIR LE MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE EN CETTE PERIODE DIFFICILE.

SI AUCUNE EXONERATION N'EST ATTRIBUEE POUR LES CARGOS HUMANITAIRES, MEDECINS SANS FRONTIERES SE VERRA CONTRAINT DE RECONSIDERER SON ENGAGEMENT QUI PRIVERAIT UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION BURUNDAISE DES MEDICAMENTS QUI LUI SONT INDISPENSABLES".

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BURUNDI - DROITS DE L'HOMME.

LES ARRETS DE LA HAMBRE CRIMINELLE ET LA SITUATION CARCERALE AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1997 (NET PRESS). NET PRESS LIVRE ICI DEUX TABLEAUX PRESENTES DANS LE BULLETIN N°24 DE LA LIGUE ITEKA. LE PREMIER CONCERNE LES ARRETS DE LA CHAMBRE CRIMINELLE.

PEINES PRONONCEES	CHAMBRE CRIMINELLE BUJUMBURA	CHAMBRE CRIMINELLE GITEGA	CHAMBRE CRIMINELLE NGOZI	TOTAL
PEINES DE MORT	2	13	3	18
PERPETUITE	4	9	2	15
20 ANS	1	2	2	5
15 ANS	-	-	-	-
10 ANS	1	1	-	2
5 ANS	-	2	-	2
ACQUITEMENT	4	2	6	12

QUANT A LA SITUATION CARCERALE AU BURUNDI AU MOIS D'OCTOBRE 1996, LE TABLEAU SUIVANT DONNE DE PLUS D'AMPLES DETAILS.

MAISON D'ARRET	PREVENUS	CONDAMNES	TOTAL
RUMONGE	460	290	750
MURAMVYA	205	48	253
NGOZI-FEMMES	35	26	61
BUBANZA	25	59	84
RUYIGI	335	36	371
NGOZI-HOMMES	1584	163	1747
KIGWENA		2	2
BURURI	156	14	170
RUTANA	248	72	320
GITEGA	642	264	906
MPIMBA	1550	144	1694
TOTAL	5420	1118	6358

BURUNDI - FLAMBEE DES PRIX.

LES PRIX DE PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE CONTINUENT A AUGMENTER.

BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1997 (NET PRESS). NET PRESS S'EST RENDU AU MARCHE CENTRAL CE MATIN. ALORS QU'APPAREMMENT IL N'Y A PAS DE PENURIE, LES PRIX AUGMENTENT DEMESUREMENT. L'ON CONSIDERE ICI LES PRODUITS LES PLUS COURAMMENT CONSOMMES A BUJUMBURA.

PRODUITS	PRIX EN FBU
RIZ	350/KG
HARICOT	360/KG
BANANE	3,000/REGIME
SEL	300/KG
SUCRE	400/KG 20,000/SAC
TOMATE	190/PIECE
SAVON - LESSIVE - TOILETTE - OMO	70/PIECE 170/PIECE 350/BOITE
LAIT EN POUDRE - NIDO - KLIM - GUIGOZ	2,500/BOITE 2,300/BOITE 3,300/BOITE
HUILE - PALME - OKI - USA	300/LITRE 3,500/BOITE 4,000/BOITE
POMME DE TERRE	190/KG
OIGNONS	300/KG

LE RIZ DE 350 FBU/KG, A-T-ON APPRIS AU MARCHE, EST DE QUALITE MOYENNE. LA MEILLEURE QUALITE COUTE 400 FBU PAR KG.

CES DERNIERS JOURS, LES GENS NE PEUVENT PLUS FAIRE FACE A LA MONTEE DES PRIX. LA PLUPART DE GENS, MEME LES FONCTIONNAIRES, SE LAMENTENT TOUT LE TEMPS NE SACHANT PAS A QUEL SAINT SE VOUER. UN AUTRE CADRE D'OBSERVER QUE "SI LES CHOSES RESTENT DANS L'ETAT OU ELLES SONT, BUJUMBURA SERA D'ICI PEU INGOUVERNABLE".

POUR EN SAVOIR PLUS, NET PRESS A APPROCHE UN CADRE DE LA SOGEMAC QUI GERE LE MARCHE DE BUJUMBURA. CELUI-CI A REVELE QUE PARMI LES FACTEURS QUI SONT A LA BASE DE LA HAUSSE DES PRIX, FIGURENT CERTAINES ONGS ETRANGERES QUI RAFFLENT L'ESSENTIEL DES PRODUITS VIVRIERS TELS LE RIZ, LE HARICOT, LE SUCRE, ETC...QU'ELLES ACHETENT EN QUANTITES IMPRESSIONNANTES.

BURUNDI - RECHERCHE SCIENTIFIQUE.

JOURNEES PORTES OUVERTES DE L'IDEC.

BUJUMBURA, LE 22 JANVIER 1996 (NET PRESS). L'INSTITUT DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE (IDEC) ORGANISE LES 22 ET 23 JANVIER 1997 DES JOURNEES PORTES OUVERTES A L'HOTEL NOVOTEL.

L'IDEC EST UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF FINANCE PRINCIPALEMENT PAR LA FONDATION POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES EN AFRIQUE (ACBF). L'IDEC A ETE FONDE PAR DES MEMBRES PROVENANT DU SECTEUR PRIVE ET PUBLIC. IL A POUR MANDAT DE :

- CONDUIRE DES ETUDES DANS LE DOMAINE DE L'ANALYSE DES POLITIQUES ECONOMIQUES PERTINENTES POUR LE COMPTE DES RESPONSABLES CHARGES DE LA GESTION DE L'ECONOMIE NATIONALE ET DES AUTRES PARTENAIRES DU DEVELOPPEMENT.

- PROMOUVOIR UN CADRE OBJECTIF DE DISCUSSION DES QUESTIONS ECONOMIQUES DANS LE CADRE D'UNE NOUVELLE SOCIETE PLURALISTE.

- DEVELOPPER LES CAPACITES NATIONALES DANS LE DOMAINE DE L'ANALYSE DES POLITIQUES ECONOMIQUES.

- DISPONIBILISER DES ANALYSES POINTUES SUR LES QUESTIONS ECONOMIQUES.

- RENFORCER LA COLLABORATION ENTRE LES CHERCHEURS ET L'ADMINISTRATION DANS LE DOMAINE DE L'ANALYSE DES POLITIQUES ECONOMIQUES.

BURUNDI - FAITS DIVERS.

LA TNZANIE A CRACHE SUR L'ARGENT BURUNDAIS PARCE QUE FRAPPE PAR L'EMBARGO.

DAR-ES-SALAAM, LE 22 JANVIER 1997 (NET PRESS). DE SOURCE BIEN INFORMEE, UN FOURNISSEUR TANZANIEN DEVAIT ETRE PAYE POUR AVOIR LIVRE SES BIENS AU BURUNDI. L'UNE DES BANQUES DE BUJUMBURA A EMIS PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIONS DE FRANCS POUR PAIEMENT. LA BANQUE CENTRALE DE DAR-ES-SALAAM A REFUSE DE RECEPTIONNER CET ARGENT PARCE QUE LE BURUNDI EST SOUS EMBARGO.

"LES TANZANIENS SONT UN AUTRE PEUPLE", DIT QUELQU'UN QUI ETAIT AU COURANT DE CETTE INFORMATION. 'L'ARGENT N'A PAS D'ODEUR ET NE CONNAIT PAS D'EMBARGO. SEUL LE MANQUE D'ARGENT PRODUIT UNE ODEUR DESAGREABLE", A-T-IL IRONISE.

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BURUNDI - RWANDA.

LE PRESIDENT BUYOYA SE REND AU RWANDA.

BUTARE, LE 23 JANVIER 1997 (NET PRESS). LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'EST RENDU A BUTARE AU RWANDA CE MATIN. ACCOMPAGNE DES MINISTRES DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA DEFENSE, ON ESTIME QUE BUYOYA VOUDRAIT ECHANGER AVEC LES AUTORITES RWANDAISES SUR LE BLOCUS ECONOMIQUE IMPOSE AU BURUNDI. ILS VONT AUSSI PARLER DE L'INITIATIVE D'UN SOMMET SOUS-REGIONAL AUQUEL PARTICIPERAIT LE PRESIDENT BUYOYA, PENSE-T-ON A BUJUMBURA.

RIEN N'A JUSQU'ICI FILTRE DE CE DEPLACEMENT. ON ATTEND SON RETOUR PREVU CE SOIR POUR SAVOIR CE QUI A ETE DIT A CETTE RENCONTRE. LES BARUNDI TOUT EN RESISTANT HEROIQUEMENT A L'EMBARGO ATTENDENT IMPATIEMMENT LA LEVEE DE CE DERNIER.

BURUNDI - OUA.

UN DIPLOMATE GABONAIS ENGAGE L'OUA DANS LE SOUTIEN DU BLOCUS IMPOSE AU BURUNDI.

ADDIS ABEBA, LE 23 JANVIER 1997 (NET PRESS). LA NOUVELLE A ETE ENTENDUE SUR LA RFI ET SELON LAQUELLE LES AMBASSADEURS DE L'OUA ONT SOUTENU DANS UNE REUNION LE BLOCUS IMPOSE AU BURUNDI.

DE SOURCE DIPLOMATIQUE A ADDIS ABEBA, A-T-ON APPRIS, LA PRESSE A DIFFUSE UNE POSITION DU REPRESENTANT GABONAIS QUI RAPPORTAIT. IL AURAIT PRIS SA POSITION POUR CELLE DE L'OUA ET C'EST ELLE QUI A ETE COMMUNIQUEE A LA PRESSE. AU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES, ON N'A RIEN DIT ENCORE POUR DEMENTIR L'INFORMATION OU DEMANDER A L'OUA DE DONNER SA VERSION OFFICIELLE. MAIS A BUJUMBURA, TOUT LE MONDE EST CONVAINCU QUE C'EST LA VERSION DU SECRETAIRE GENRAL DE L'OUA CONSIDERE PAR LE MEME PUBLIC DE LA CAPITALE COMME "GARCON DE COURSE" DE NYERERE.

BURUNDI - ALLEMAGNE.

DEUX JEUNES DEPUTES ALLEMANDS AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 23 JANVIER 1997 (NET PRESS). ARRIVES AU BURUNDI LE 21 JANVIER 1997, DEUX DEPUTES ALLEMANDS SONT A BUJUMBURA POUR RENCONTRER LES AUTORITES DE LA REPUBLIQUE.

C'EST LA PREMIERE VISITE DES AUTORITES ALLEMANDES DEPUIS LE CHANGEMENT DE JUILLET 1996. CE SONT DEUX JEUNES DEPUTES QUI PEUVENT ETRE CONSIDERES COMME REPRESENTANT LA JEUNE GENERATION QUI VEULENT CONNAITRE L'AFRIQUE ET SPECIALEMENT L'AFRIQUE DES GRANDS LACS. CE SONT DONC DE NOUVEAU VENUS, D'APRES UNE SOURCE DIGNE DE FOI, QUI SONT TRES PEU ENTACHES DE VIEUX PREJUGES.

NEANMOINS, ILS VIENNENT AVEC UN BAGAGE D'INFORMATIONS QUELQUE PEU TRONQUEES SUR LA REALITE DU BURUNDI. IL EST TOUJOURS POSSIBLE DE BIEN LES INFORMER OBJECTIVEMENT. ILS POURRAIENT ETRE RECEPTIFS ET IL REVIENT A LEURS INTERLOCUTEURS DE BIEN LES INFORMER.

L'UN EST UN DEPUTE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE QUI EST AU POUVOIR TANDIS QUE L'AUTRE EST DU SPD. ILS ARRIVENT AU MOMENT OU LE 29 DE CE MOIS, LES "VERTS" ORGANISENT UNE REUNION SUR LE BURUNDI EN ALLEMAGNE.

Burundi- justice

Les partis des Forces de Changement Democratique s’expriment sur les procEs relatifs au putsch et aux massacres qui ont suivi.

BUJUMBURA, LE 23 JANVIER 1997 (NET PRESS). Dans la declaration du 12 janvier 1997, les partis des forces de changement, A savoir le FRODEBU, le RPB, le PP et le PL ont signE une dEclaration sur les procEs annoncEs relatifs à l’assassinat du PrEsident NDADAYE MELCHIOR et de ses proches collaborateurs.

Ces partis rappellent qu’ils sont vainqueurs des elections de juin 1993 et qu’ils ont suivi avec interet l’evolution du dossier judiciaire sur le putsch du 21 octobre 1993. Ils rappellent encore les dates du 31 décembre et du 6 janvier oU respectivement le PrEsident de la REpublique et le Procureur GEnEral de la REpublique annoncaient que l’annEe 1997 devra Etre marquEe par les procEs relatifs A l’assassinat de prEsident Melchior NDADAYE et les massacres qui ont suivi.

Ils rejettent la qualification du dossier par le Procureur GEnEral de la Republique comme Etant “ l’assassinat du Président NDADAYE Melchior“.Il s’agit“fondamentalement d’une action de renversement des institutions Etablies. Si le dossier instruit n’est pas ainsi qualifiE le MinistEre Public l’aura faussE dEs le dEpart”

La dEclaration prEcise qu’il y’a eu bel et bien coup d’Etat opErE par les Forces ArmEes burundaises. “ C’est ce premier aspect trEs fondamental qu’il faut juger parce que son Excellence NDADAYE n’a pas EtE assassinE eN taNt qu’individu, mais en tant qu’institution prEsidentielle”, indique-t-on dans la dEclaration.

Ces partis exigent que le premier crime A juger soit celui relatif au renversement des institutions de l’Etat par la violence, en vertu des articles 410,411,412... du Code Pénal.

Les partis signataires s’interrogent sur la loi A laquelle les tribunaux vont se rEfErer pour juger cet acte car la constitution qui avait donne naissance A la cour constitutionnelle a EtE suspenduE par le putsch du 25 juillet 1997. Le vide institutionnel est évident ont-ils indiqué.

Les partis membres des forces du changement considErent que par “le coup d’Etat militaire A caractEre politico-ethnique, les putchistes et les commanditaires ont commis un grave crime contre l’humanitEet doivent rEpondre et assumer la responsabilitE de ces tristes et tragiques EvEnements”

Pour terminer, les partis des Forces de Changement DEmocratiques rEclament la crEation d’un Tribunal PEnal International au Burundi “pour juger les responsables du putsch ayant dEcapitE les institutions de l’Etat, l’assassinat des hauts cadres du FRODEBU, et les EvEnements tristes et tragiques qui ont suivi... les procEs relatifs A tous ces putschistes ne peuvent avoir lieu sans le retour A la constitution du 13 mars 1992.

Burundi- arrestations.

quelques dirigeants de la SOJEDEM restent en dEtention

BUJUMBURA, LE 23 JANVIER 1997 (NET PRESS). De sources indEpendantes, nous apprenons qu’au dEbut de la semaine, la Documentation Nationale qui avait arrEtE des membres de la SOJEDEM en rEunion vendredi le 17/01/97 a dEjA libErE quelques uns, aprEs les 10 Etudiants qui ont EtE relAchEs dimanche 19/1/97.

Quelques uns parmi eux restent cependant en dEtention A Mpimba et au BSR. Parmi ceux-lA on peut citer DEo NIYONZIMA, prEsident de l’Association et Isidore RUFYIKIRI, un membre trEs influent dit-on dans cette association, dEtenus A la prison centrale Mpimba. Les deux dEtenus se plaignent de la procEdure de leur arrestation qu’ils qualifient d’iRrEguliEre, selon toujours la meme source. Ils voudraient Etre interrogEs sur les raisons de leur arrestation dans les dElais prEvues par la loi et ils rEclament une sEcuritE suffisante pour prEvenir un Eventuel attentat A leur vie.

Quant A l’ex-prEsident Bagaza, des rumeurs faisaient courir qu’ il aurait EtE transfErE dans une autre prison A l’intErieur du pays. Ces rumeurs ont EtE dEmenties par une source bien informEe qui a indiquE A Net Press que Bagaza se trouvait bel et bien en rEsidence surveillEe chez lui comme le Ministre de l’IntErieur l’avait indique et qu’il n’a pas EtE maltraitE contrairement a la meme rumeur qui faisait croire que bagaza avait ete torture a la documentation nationale.

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BURUNDI - RENCONTRE.

LE PRESIDENT BUYOYA RENCONTRE LES DIPLOMATES ET LA SOCIETE CIVILE.

BUJUMBURA, LE 24 JANVIER 1997 (NET PRESS). LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEVAIT RENCONTRER CET AVANT-MIDI LES DIPLOMATES ACCREDITES AU BURUNDI A L'HOTEL SOURCE DU NIL CE VENDREDI 24 JANVIER 1997. LA RENCONTRE A DURE DEUX HEURES, C'EST-A-DIRE DE 10 HEURES 30 MINUTES A 12 HEURES 30 MINUTES.

DANS L'APRES-MIDI, LE PRESIDENT BUYOYA DEVAIT RENCONTRER LES MEMBRES DE LA SOCIETE CIVILE AU MEME ENDROIT. LA RENCONTRE EST PREVUE A 15 HEURES. NET PRESS FOURNIRA DES DETAILS SUR CES RENCONTRES ULTERIEUREMENT.

BURUNDI - SEMINAIRE.

UN SEMINAIRE DE REFLEXION S'ORGANISE POUR LA SEMAINE PROCHAINE.

BUJUMBURA, LE 24 JANVIER 1997 (NET PRESS). LES PREPARATIFS SONT DEJA TERMINES. LES CARTES D'INVITATION ONT ETE DEJA DISTRIBUEES. IL Y AURA 70 PARTICIPANTS DANS UN SEMINAIRE DE REFLEXION ORGANISE A L'HOTEL NOVOTEL DU 28 AU 31 JANVIER 1997. LES PARTICIPANTS SE PENCHERONT SUR LE THEME "DEBAT NATIONAL ET PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI". CE SEMINAIRE DEBUTERA SES TRAVAUX MARDI PROCHAIN A 8 HEURES DU MATIN.

LORS DES TRAVAUX DE LANCEMENT, IL Y AURA DES INVITES QUI SONT COMPOSES DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT, LE CORPS DIPLOMATIQUE ET CONSULAIRE, LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES, LES LIGUES DES DROITS DE L'HOMME, LES FONDATIONS : MELCHIOR NDADAYE DE MADAME NDADAYE, FEMMES POUR LA PAIX, L'EQUITE ET LE DEVELOPPEMENT DE MADAME NTIBANTUNGANYA, UNITE, PAIX ET DEVELOPPEMENT, ETC...

IL Y AURA EGALEMENT DES OBSERVATEURS DES TRAVAUX. L'ON CITERAIT NOTAMMENT L'ONU, L'OUA, L'EGYPTE, LA FRANCE, LA BELGIQUE, L'ALLEMAGNE, LA GRANDE BRETAGNE, LA MAISON UNESCO POUR LA PAIX AU BURUNDI, LE CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L'HOMME ET LA NONCIATURE.

BURUNDI - JUSITCE.

LA COUR SUPREME SE SAISIT DU DOSSIER "ASSASSINAT DE MELCHIOR NDADAYE".

BUJUMBURA, LE 24 JANVIER 1997 (NET PRESS). DE SOURCE BIEN INFORMEE, LE DOSSIER RELATIF AU PUTSCH ET A L'ASSASSINAT DU PRESIDENT MELCHIOR NDADAYE A ETE TRANSFERE A LA COUR SUPREME. IL RESTE A LUI FAIRE UN NUMERO POUR QUE LES PRESUMES COUPABLES COMPARAISSENT DEVANT LA JUSTICE. NET PRESS METTRA AU COURANT SON LECTORAT DES DIFFERENTES AUDIENCES DE COMPARUTION.

burundi-securite

L’armee burundaise s’impose sur le terrain

De source bien informEe, l’armEe burundaise marque des pas importants dans la lutte contre les bandes armées à l’intérieur du pays. L’action est mEnEe conjointement avec l’administration et la population pour traquer les assaillants dans les villages oU ils se cachent et dans la forEt natutelle, la Kibira. La RTNB a derniErement montrE les images d’armes impressionnantes saisies dans la Kibira.

Hier soir, RFI a diffusE que plus de 400 assaillants ont EtE tuEs par l’armEe A Bukeye. Non loin en province, kayanza, commune rango, des milliers de personnes sont regroupEEs provisoirement dans des camps pour faciliter le travail des forces de l’ordre dans leur chasse aux assaillants.

un phEnomEne nouveau est perceptible ces derniers jours: les populations hutu se joignent aux militaires pour combattre ces assaillants un peu partout dans le pays: Bubanza, kayanza, karuzi, ngozi et dans le sud du pays A romonge, nyanza-lac, makamba et rutana. les populations de nyanza-lac et de rUmonge ont même promis aux autoritEs administratives de leur livrer les assaillants qui les empEchent de pratiquer paisiblement la pEche.

cependant, des rumeurs sur d’eventuelles attaques des assaillants en provenance de la tanzanie circulent. Ces attaques auraient comme objectif de perturber le dEbat national qui commence bientOt. Les provinces concernEes par ces attaques sont rutana et Ruyigi, Makamba. A makamba plus prEcisEment, les autoritEs administratves relEvent plusieurs infiltrations actuellement en provenance de la tanzanie. Certains des rapatriEs venus de Tanzanie seraient des ElEments du PALIPEHUTU envoyEs pour constituer une tEte de pont pour les assaillants qui attaqueraieNt de tanzanie

Rappelons que les pays qui ont pris les sanctions contre le burundi voudraient qu’il y ait négociation avec les miliciens de nyangoma A la place du dEbat national. parmi les tenants de cette approche, il y’ a certaines organisations internationales comme Amnesty International qui a maintenant sa dElEgation en tanzanie pour convaincre le gouvernement tanzanien qu’il ne faut pas procEder au rapatriement forcE, que la situation sEcuritaire au Burundi ne sest pas encore amEliorEe.

BURUNDI - DEPLACES.

GROGNE CHEZ LES DEPLACES DE CIBITOKE (MAIRIE DE BUJUMBURA).

BUJUMBURA, LE 24 JANVIER 1997 (NET PRESS). IL EST PARVENU UNE INFORMATION A NET PRESS FAISANT ETAT DE 4 DEPLACES DE CIBITOKE QUI ONT ETE EMPRISONNES PAR LE CHEF DE ZONE .

EN EFFET, CES DEPLACES ONT ECRIT UNE LETTRE EN DATE DU 27 DECEMBRE 1996 AU MINISTRE A LA REINSERTION, LA REHABILITATION ET A LA REINSTALLATION DES DEPLACES ET DES RAPPATRIES DENONCANT LE CHEF DE ZONE CIBITOKE QUI "AVAIT VOLE DES ALIMENTS POUR DEPLACES". DANS CETTE LETTRE, L'ON PARLE DE 16 SACS DE PETITS POIS, 22 SACS DE FARINE DE MAIS, 1 SAC DE SEL ET 17 CARTONS D'HUILE VOLES. CETTE LETTRE A ETE SIGNEE PAR LE COMITE DES DEPLACES DE CIBITOKE : NDIKUMANA SAMUEL (PRESIDENT DU COMITE), MANIRAKIZA CLEMENT, NDUWIMANA APPOLINAIRE ET BUGABO ANDRE.

N'AYANT PAS DE SUITE A LEUR LETTRE, CES MEMES DEPLACES ONT ECRIT UNE LETTRE AU MAIRE DE LA VILLE LE 16 JANVIER 1997 LUI DEMANDANT UNE MARCHE-MANIFESTATION A L'ENCONTRE DU CHEF DE ZONE CIBITOKE. CES DEPLACES ONT ETE DEPUIS CETTE PERIODE EMPRISONNES. ILS ONT ETE RELACHES HIER.

PLUSIEURS RAISONS POUSSENT LES DEPLACEs A LE DEFIER :

TOUT D'ABORD, C'EST UN VOLEUR, C'EST UN DICTATEUR ET AVANCE QUE LE COMITE DES DEPLACES DE CIBITOKE EST FAIT DE HUTU.

ENSUITE, IL A DIT : "TANT QUE JE SUIS CHEF DE ZONE CIBITOKE, J'AI LE DROIT DE VIE OU DE MORT SUR LES GENS", PRECISE LE DOCUMENT.

TROISIEMEMENT, IL A AVANCE QUE LES DEPLACES N'ONT PAS DE DIGNITE, DE BUSHINGANTAHE, FONT LEURS GRANDS BESOINS DANS LES SALLES DE CLASSES ET METTENT DESSUS UN BILLET DE 20 FBU COMME POUR CACHER.

LA LETTRE PRECISE QUE LES DEPLACES N'EN PEUVENT PLUS ET QUE SI L'ADMNISTRATION NE LE REMPLACE, ILS VONT LE FAIRE EUX MEMES ET LE MAIRE DE LA VILLE EN ASSUMERA LA RESPONSABILITE.

NET PRESS A CONTACTE AU TELEPHONE LES AUTORITES DE LA ZONE CIBITOKE QUI ONT LIVRE LEUR VERSION.

UN CHEF DE QUARTIER A REVELE QU'UN CERTAIN BUGABO ANDRE A VOLE 4,5 KILO DE CLOUS DANS UN CHANTIER SITUE EN ZONE KIYANGE ET QUI EST FINANCE PAR LE FONDS AFRICAIN POUR L'HABITAT. LE RESPONSABLE DU CHANTIER A PORTE PLAINTE CONTRE LE CHEF DE ZONE CIBITOKE QUI A EMPRISONNE M. BUGABO. POUR PREUVE, IL A LUI-MEME ECRIT UNE LETTRE DE RECONNAISSANCE DE L'ERREUR ET DE LA, DEMANDER PARDON.

SAMUEL, CHEF DU COMITE DES DEPLACES, EST ALLE AU SIEGE DE LA ZONE AVEC UN GROUPE DE DEPLACES POUR LIBERER DE FORCE LEUR CAMARADE. IL A ETE LUI AUSSI EMPRISONNE ET CETTE ARRESTATION A ETE SUIVIE DE CAFOUILLAGE. LES DEUX AUTRES ONT ORGANISE UNE MARCHE-MANIFESTATION SANS AUTORISATION ET ILS ONT ETE ARRETES. ILS ONT ETE LIBERES LE LENDEMAIN.

LE CHEF DE ZONE A PORTE PLAINTE A SON TOUR CONTRE LA LIBERATION DE CES DEPLACES ET LORS D'UNE REUNION OU ETAIENT PRESENTS LE MAIRE DE LA VILLE, LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE ET LE CONSEIL CONSULTATIF DE LA ZONE, CES HOMMES ONT ETE ENCORE UNE FOIS EMPRISONNES. "ILS ONT ETE LIBERES HIER", A PRECISE CET INTERLOCUTEUR DE NET PRESS.

MAIS UNE SOURCE INDEPENDANTE A REVELE A NET PRESS QUE BUGABO AURAIT DEMANDE PARDON PAR VOIE ECRITE SOUS PRESSION DU CHEF DE ZONE. EN OUTRE, LA PREMIERE FOIS QU'ILS ONT ETE RELACHES, ILS L'ONT ETE GRACE AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE. L'ON NE SAIT PAS QUI, DE L'ADMINISTRATION OU DES DEPLACES A TORT OU A RAISON. AFFAIRE A SUIVRE.

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Bujumbura-Burundi.

BURUNDI - JUSTICE.

LEONCE NGENDAKUMANA, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE DEFIE LA JUSTICE ET REFUSE DE COMPARAITRE AU PARQUET GENERAL.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1997 (NET PRESS). CONVOQUE POUR SON DOSSIER JUDICIAIRE D'ORDRE CRIMINEL AU PARQUET GENERAL LE 20 JANVIER 1997, LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, LEONCE NGENDAKUMANA DEFIE LA JUSTICE EN REFUSANT DE REPONDRE A LA CONVOCATION DU PROCUREUR GENERAL. M. LEONCE NGENDAKUMANA EST ACCUSE PAR LES RESCAPES DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993 EN PROVINCE DE BUJUMBURA RURAL OU IL A ETE ELU DEPUTE. DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS PESENT SUR LUI DANS CETTE PROVINCE EST POUR AVOIR TUE DE SES PROPRES MAINS QUELQUES TUTSI DE SA COMMUNE (TEMOIGNAGES DU 11 JUILLET 96 LORS DE LA PREMIERE SEMAINE SUR LE GENOCIDE D'OCTOBRE 1993).

PAR UNE LETTRE ECRITE AU MINISTRE DE LA JUSTICE ET VITE TRANSMISE A BRIGITTE ERLER, PROCHE DU FRODEBU-CNDD-PALIPEHUTU, LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE INDIQUE QU'IL A REFUSE DE SE PRESENTER PARCE QUE, "IL EST INDIGNE PAR CETTE SORTE DE CONVOCATION". POURTANT, CE N'ETAIT PAS LA PREMIERE FOIS QU'IL SOIT CONVOQUE MEME SI BRIGITTE ERLER TROUVE EN CELA UNE AUTRE TENTATIVE D'INTIMIDATION CONTRE CE PARLEMENTAIRE ACCUSE DE DELIT DE MASSACRE DES TUTSI ET HUTU OPPOSES AU FRODEBU, S'INDIGNE UN RESCAPE DU GENOCIDE DANS LA PROVINCE DE BUJUMBURA RURAL.

DE SOURCES JUDICIAIRES, L'ON CONFIRME QUE LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE AVAIT ETE CONVOQUE POUR SON DOSSIER EN INSTRUCTION AU PARQUET GENERAL. "IL N'Y A RIEN D'INTIMIDATION", A REVELE UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME QUI SUIT DE PRES CERTAINS PREVENUS ACCUSES D'ACTES DE MASSACRES ET DE GENOCIDE.

A BUJUMBURA, ON S'INQUIETE DES ACTES D'INTOXICATIONS ORCHESTREES PAR CERTAINS ANCIENS DIGNITAIRES DU REGIME FRODEBU. "BURUNDI-BURO" QUE DIRIGE ERLER SE FAIT ECHO DE CETTE INTOXICATION. TANTOT, CE SONT DES PAISIBLES CITOYENS BURUNDAIS AUXQUELS BURUNDI-BURO COLLE DES COMPLOTS D'ASSASSINAT DE NYERERE (COMMUNIQUE DU 21 DECEMBRE 96). CECI, DIT-ON AU BURUNDI, POUR LES DISCREDITER ET LES OPPOSER A NYERERE OU RENFORCER LE COURANT ANTI-BURUNDAIS CHEZ LES TANZANIENS. TANTO BRIGITTE ERLER CEUT COUVRIR LES CRIMINELS ACCUSES DE MASSACRES. C'EST LE CAS DE HENRI BUKUMBANYA, ANCIEN GOUVERNEUR DE PROVINCE DE RUYIGI QU'IL CITE DANS LE COMMUNIQUE DE PRESSE N°113 DE "BURUNDI-BURO" DU 23 JANVIER 1997. "AU LIEU D'ATTENDRE LE VERDICT DE LA JUSTICE, LES ANCIENS DIGNITAIRES DU FRODEBU ET ERLER DEVANCENT ET ACQUITTENT GRATUITEMENT SANS AUCUNE INVESTIGATION", S'EST INDIGNE UN MAGISTRAT QUI AVAIT PRIS CONNAISSANCE DU CONTENU DU COMMUNIQUE. "VOILA QUI CONSACRE L'IMPUNITE", A-T-IL CONCLU.

BURUNDI - PARTIS.

LE FRODEBU ET LES ANCIENS PARTIS D'OPPOSITION EN MISSIONS DE CHARME DANS LES PAYS DE LA SOUS-REGION POUR DES MOBILES DIFFERENTS.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1997 (NET PRESS). ALORS QU'UNE DELEGATION DU FRODEBU COMPOSE DE JEAN MINANI, JEAN MARIE NGENDAHAYO ET PIERRE CLAVER NAHIMANA SE TROUVAIT A KIGALI LE WEEK-END DERNIER, UNE AUTRE DELEGATION DES ANCIENS PARTIS DE L'OPPOSITION A ENTAMME CE DIMANCHE UNE TOURNEE DANS QUELQUES PAYS DE L'EST DONT LE KENYA, ETHIOPIE, OUGANDA, ETC...

LA DELEGATION DU FRODEBU QUI DEVRAIT SE RENDRE A KAMPALA APRES LA VISITE AU RWANDA N'EST PAS MOTIVEE PAR LA MEME VOLONTE QUE CELLE DES ANCIENS PARTIS DE L'OPPOSITION. CES DERNIERS VOUDRAIENT CONVAINCRE LES PAYS QUI ONT DECIDE LE BLOCUS CONTRE LE BURUNDI, DE LA NECESSITE DE LEVER CETTE MESURE. LE FRODEBU VOUDRAIT QUANT A LUI QUE CES SANCTIONS SOIENT MAINTENUES POUR AMENER LE GOUVERNEMENT A NEGOCIER SANS CONDITIONS AVEC LES BANDES ARMEES DONT LES LEADERS SONT ACCUSES DE GENOCIDE.

LES AUTORITES RWANDAISES ONT RECU DES "BAGOSORA BURUNDAIS". IMAGINEZ-VOUS UN INSTANT BUYOYA RECEVANT LE COLONEL BAGOSORA, QUEL SERAIT LE SENTIMENT DE KAGAME OU DE BIZIMUNGU?, S'EST INTERROGE UN PROFESSEUR DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI.

TOUS LES ANCIENS PARTIS DE L'OPPOSITION N'ONT PAS FAIT LE DEPLACEMENT. IL S'AGIT NOTAMMENT DU PARENA ET DE L'UPRONA. L'INITITATIVE AURAIT ETE ENCLENCHEE PAR LE PRESIDENT DU PRP, M. MATHIAS HITIMANA.

BURUNDI - ELEVAGE.

UNE MAFIA PASTORALE S'INSTALLE A GIHANGA.

GIHANGA, LE 27 JANVIER 1997 (NET PRESS). C'EST DEVENU UNE TRISTE REALITE POUR LES PROPRIETAIRES DU CHEPTEL BOVIN DANS CETTE LOCALITE QUI ETAIT DEVENUE LE PRINCIPAL FOURNISSEUR DE LAIT DE VACHE EN MAIRIE DE BUJUMBURA. UN ELEVAGE MI-INTENSIF DE VACHES AVAIT CONNU UN ELAN DE PROSPERITE A GIHANGA SI BIEN QUE DES AGENTS OEUVRANT DANS DIVERS SECTEURS TANT PUBLICS QUE PRIVES COMMENCAIENT A INVESTIR DANS CETTE ACTIVITE AU LMENDEMAIN PROMETTEUR.

MAIS HELA, DES VOLS SONT REGULIEREMENT COMMIS, SOIT PAR DES ASSAILLANTS, SOIT PAR DES VOLEURS TRADITIONNELS DE BOVINS. DES DIZAINES DE VACHES, VOIRE DES CENTAINES, SONT REGULEIREMENT VOLEES DANS UN BLACK OUT MEDIATIQUE TOTAL. LORS DE LA DERNIERE ATTAQUE PAR DES ASSAILLANTS LE 7 DECEMBRE DERNIER, PLUSIEURS CENTAINES DE VACHES ONT ETE VOLEES. LE 30 DECEMBRE 96 ET LE 23 JANVIER 97, DES DIZAINES DE VACHES ONT ETE VOLEES ET RIEN N'A FILTRE DANS LA PRESSE.

LES HABITANTS DE GIHANGA SE LAMENTENT EN DISANT QUE MEME SI LES FORCES DE L'ORDRE RECUPERENT LES VACHES DANS LA FORET DE LA KIBIRA, DANS LES MONTAGNES DE ZINA OU AILLEURS, ELLES NE COMMUNIQUENT JAMAIS OU SE TROUVENT CES VACHES AFIN QUE LEURS PROPRIETAIRES VIENNENT LES RECUPERER. IL Y A DES PROPRIETAIRES VIRTUELS QUI SE CHARGENT DE LEUR VENTE A L'INSU DES VERITABLES PROPRIETAIRES.

L'OPINION QUI PREVAUT DANS LES MILIEUX DES ELEVEURS A GIHANGA EST QUE CE NE SONT PAS SEULEMENT LES ASSAILLANTS QUI SONT DERRIERE CES VOLS, MAIS QU'IL FAUT CHERCHER AUSSI D'AUTRES CIRCUITS MAFIEUX PAR LESQUELS CES VACHES SONT RECUPEREES ET VENDUES. UN DES HABITANTS QUI VIENT DE PERDRE QUELQUES DIZAINES DE VACHES A CONFIE A NET PRESS QUE LA PLUPART DES PROPRIETAIRES ENVISAGENT MEME SOIT DE LIQUIDER LEURS FERMES EN VENDANT LES VACHES, SOIT DE DEMENAGER POUR S'INSTALLER A BUJUMBURA EN CAS DE POSSIBILITE.

ON S'INQUIETE DE L'AVENIR DE L'ELEVAGE A GIHANGA. LES ELEVEURS DEMANDENT AUX AUTORITES DE TOUT FAIRE POUR QUE LES CIRCUITS DE CETTE MAFIA SOIENT DEMANTELES. ILS INTERPELLENT SURTOUT LE MINISTERE DE LA DEFENSE A FAIRE PREUVE DE PLUS DE RIGUEUR, A CONFIE CE MATIN A NET PRESS UN GROUPE D'ELEVEURS VICTIMES DE CES VOLS ET DE CETTE MAFIA.

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BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

LANCEMENT OFFICIEL DES TRAVAUX DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL.

BUJUMBURA, LE 28 JANVIER 1996 (NET PRESS). OUVERTURE DU DEBAT NATIONAL CE MARDI 28 JANVIER 97 A L'HOTEL MERIDIEN PAR LE MAJOR PRESIDENT PIERRE BUYOYA. 3 EXPOSES SONT PREVUS AUJOURD'HUI. IL S'AGIT D'UN EXPOSE DE M. RUKANGANTARE CHRISTOPHE, PROFESSEUR A L'UNIVERSITE DU BURUNDI SUR "LES CAUSES DES DIVISIONS ET DES GUERRES CIVILE DANS LE MONDE".

LE DEUXIEME EXPOSE EST DE M. MUBUMBA SHERI SUR LES RESSORTS POLITIQUES DE LA PAIX AU CONGO".

LE TROISIEME EXPOSE SERA PRESENTE PAR M. JAN VAN ECK SUR "L'EXPERIENCE DE L'AFRIQUE DU SUD ET QUELQUES LECONS SUR LE BURUNDI".

CONCERNANT L'EXPOSE SUR LES "CAUSES DES DIVISIONS ET DES GUERRES CIVILES DANS LE MONDE", L'ORATEUR S'EST PARTICULIEREMENT INTERESSE A L'EPOQUE CONTEMPORAINE, LE 20E SIECLE NOTAMMENT MARQUE PAR BEAUCOUP DE MUTATIONS SOCIALES, ECONOMIQUES, POLITIQUES, DECOUVERTES ET INNOVATIONS DE TOUT GENRE QUI ONT PERMIS A L'HUMANITE DE PROGRESSER A GRANDS PAS DANS LES DOMAINES LES PLUS DIVERS.

IL A PASSE EN REVUE DIFFERENTS CONFLITS CONNUS UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE DURANT LE 20E SIECLE, DES CONFLITS EN EUROPE LORS DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE, APRES LE 2E GUERRE MONDIALE, DES CONFLITS EN ASIE APRES L'INDEPENDANCE (INDE), ASIE DU SUD EST (VIET-NAM, CAMBODGE, CHINE, COREE), DES CONFLITS EN AMERIQUE LATINE.

LES CAUSES DE CES CONFLITS SONT NOMBREUSES, COMPLEXES ET TRIBUTAIRES DES CONTEXTES PARTICULIERS A CHAQUE PAYS. APRES CET INVENTAIRE DES CONFLITS DANS LE MONDE, CHRISTOPHE NGARUKO RUKANGANTARE A INTRODUIT UNE REFLEXION SUR L'UNE DES SOURCES LES PLUS FREQUENTES DES CONFLITS CIVILS : L'INADAPTATION DES INSTITUTIONS AUX SOCIETES QU'ELLES GOUVERNENT.

A CE SUJET, IL DRESSE L'EVOLUTION DE SOCIETES DE FACON GENERALE DE L'ETAT PRIMITIF, PRE-ETATIQUE A L'APPARITION DE L'ETAT, UNE ETAPE MAJEURE DANS L'EVOLUTION DES SOCIETES. L'ETAT AGIT SUR LA SOCIETE, IL LA MODELE A TRAVERS LES INSTITUTIONS QU'IL MET EN PLACE. L'ELABORATION DE CES INSTITUTIONS, LENTE OU RAPIDE, MAIS TOUJOURS CONSCIENTE, NECESSITE LA COMBINAISON D'AU MOINS 3 TYPES D'OUTILS.

- LES OUTILS MATERIELS EN RAPPORT AVEC L'ORDRE RECHERCHE.

- L'OUTIL STRUCTUREL, IMPLIQUANT LES MOYENS D'ACTION ORGANISATIONNELS.

- L'OUTIL SPIRITUEL, IMPLIQUANT L'IDEOLOGIE, DE MANIERE A PRODUIRE UN SYSTEME DE PENSEE DEVANT ANIMER ET JUSTIFIER L'ORDRE ETABLI.

MAIS LE POUVOIR DE L'ETAT N'EST PAS QUE MATERIEL ET IDEOLOGIQUE, IL EST CONTRAIGNANT ET COERCITIF. LES INSTITUTIONS, C'EST-A-DIRE LES NORMES DE GESTION ET DE CONDUITE DE LA SOCIETE, DOIVENT PERMETTRE AUX MEMBRES DE CETTE DERNIERE DE SATISFAIRE LEURS BESOINS FONDAMENTAUX.

L'INAPTITUDE DU CODE INSTITUTIONNEL A FOURNIR UNE PART PLUS OU MOINS IMPORTANTE DES CITOYENS DES VOIES ET MOYENS DE SATISFACTION EST DONC UNE CAUSE MAJEURE DE CONFLITS. LES INSTITUTIONS INADAPTEES AUX REALITES SOCIALES SONT GENERATRICES DE CONFLITS.

LA RIGIDITE DES INSTITUTIONS EST AUSSI A LA BASE DES CONFLITS. L'EXEMPLE DE L'EX-URSS EST EVIDENT. L'AFRIQUE A HERITE D'UN ETAT COLONIAL QUI N'ETAIT PAS ADAPTE A L'UNIVERS SOCIAL ET MENTAL DES POPULATIONS AFRICAINES.

MAIS L'INADAPTATION DES INSTITUTIONS N'EST PAS LA SEULE SOURCE DE CONFLIT, A FAIT REMARQUER L'ORATEUR QUI A INVITE LES PARTICIPANTS A ENRICHIR LE DEBAT POUR EXPLORER LES AUTRES SOURCES DE CONFLIT.

UN DEBAT TRES ANIME A SUIVI PAR APRES L'EXPOSE OU BEAUCOUP DE QUESTIONS ET REFLEXIONS ONT ETE POSEES ET EMISES POUR ENFIN COMPRENDRE LA VRAIE NATURE DES CONFLITS EN AFRIQUE EN GENERAL ET AU BURUNDI EN PARTICULIER.

BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

LES TRAVAUX DU PREMIER SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL SE POURSUIVRONT AVEC LES THEMES...

BUJUMBURA, LE 28 JANVIER 1997 (NET PRESS). PARMI LES THEMES PROPOSES POUR CE PREMIER SEMINAIRE SUR LE DEBAT NATIONAL ET LE PROCESSUS DE RECONCILIATION, ON NOTE 4 THEMES POUR LA JOURNEE DE MERCREDI 29 JANVIER 1997 ET QUI SERONT DEVELOPPES PAR 5 PERSONNALITES.

LE PREMIER EXPOSE QUI OUVRIRA LA JOURNEE EST "LA NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS". IL SERA PRESENTE PAR LE DR. SYLVESTRE BARANCIRA, PSYCHIATRE ENSEIGNANT A LA FACULTE DE PSYCHOLOGIE DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI. LE DEUXIEME THEME SERA DEVELOPPE PAR LE DIRECTEUR GENERAL DE LA REGIDESO, M. AMBROISE NIYONSABA, AUTEURS DE QUELQUES PIECES DE THEATRE DONT LE THEME CENTRAL EST LA CRITIQUE DE LA SOCIETE ET SA GESTION. CE SONT NOTAMMENT LES PIECES "AU PAYS DES MBALA" QUI EST UNE CRITIQUE ACERBE DE LA SOCIETE BURUNDAISE DANS SON BOURBIER ET QUERELLES ETHNIQUES; "LA METAMORPHOSE", UNE ANALYSE EN SOMME DE LA FIN DU REGIME BAGAZA, DECRIT DANS SES MOMENTS FORTS DE LA CORRUPTION.

SON THEME EST "L'EXPERIENCE DES DEBATS SUR L'UNITE NATIONALE ET SUR LA DEMOCRATISATION AU BURUNDI". LE TROISIEME THEME SERA EXPOSE PAR DEUX PERSONNES EN DEUX PHASES DISTINCTES. IL S'AGIT DE "LES DEMARCHES POUR RESOUDRE LE CONFLIT BURUNDAIS". PRESENTES PAR DR. ANDRE BIRABUZA ET THERENCE NAHIMANA, LE THEME SERA RICHE D'AUTANT PLUS QUE CEUX QUI VONT LES PRESENTER SONT DEUX PERSONNALITES AUX LONGS PARCOURS POLITIQUES DANS DES DIRECTIONS DIFFERENTES. DR. ANDRE BIRABUZA EST REPUTE POUR ETRE UN INTELLECTUEL EN CONSTANTE MUTATION POLITIQUE. DE L'UPRONA, IL A VIRE AU PARENA. INSATISFAIT, IL A QUITTE CE PARTI ET CONNAIT AUJOURD'HUI LA TRAVERSEE DU DESERT. C'EST UN INTELLECTUEL INDEPENDANT ET AUTEUR DE DIVERS OUVRAGES ET ARTICLES TANT SCIENTIFIQUES QUE POLITIQUES. IL ANIME LE JOURNAL "LA RENAISSANCE" QUI A REMPLACE "INTORE".

QUANT A THERENCE NAHIMANA, C'EST UN ANCIEN DU PARTI ETHNISTE PALIPEHUTU RECONVERTI A LA POLITIQUE D'UNITE NATIONALE INITIEE PAR BUYOYA. IL SERAIT AUJOURD'HUI SANS PARTI, MAIS AUSSI VOUDRAIT, SELON CERTAINES SOURCES INDEPENDANTES, CREER SON PROPRE PARTI.

LE DERNIER THEME DU JOUR SERA PRESENTE PAR M. VENERAND NZOHABONAYO, SECRETAIRE D'ETAT A LA SECURITE PUBLIQUE. JURISTE DE FORMATION QUI A EXERCE AU RWANDA OU IL ETAIT EXILE, M. NZOHABONAYO A ETE CHEF DE CABINET DE NTARYAMIRA (MORT DANS UN ACCIDENT D'AVION AU RWANDA LE 6 AVRIL 94), PUIS CONSEILLER CHARGE DES QUESTIONS DE SECURITE DU PRESIDENT NTIBANTUNGANYA ET CHARGE DES MISSIONS DE CE DERNIER. MILITANT DU FRODEBU, IL A ACCEPTE SPORTIVEMENT LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 1996 POUR DEVENIR SECRETAIRE D'ETAT.

SON THEME EST "LE DEBAT NATIONAL DANS LE PROCESSUS GLOBAL DE PAIX".

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BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

LANCEMENT OFFICIEL DES TRAVAUX DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL.

BUJUMBURA, LE 28 JANVIER 1996 (NET PRESS). OUVERTURE DU DEBAT NATIONAL CE MARDI 28 JANVIER 97 A L'HOTEL MERIDIEN PAR LE MAJOR PRESIDENT PIERRE BUYOYA. 3 EXPOSES SONT PREVUS AUJOURD'HUI. IL S'AGIT D'UN EXPOSE DE M. RUKANGANTARE CHRISTOPHE, PROFESSEUR A L'UNIVERSITE DU BURUNDI SUR "LES CAUSES DES DIVISIONS ET DES GUERRES CIVILE DANS LE MONDE".

LE DEUXIEME EXPOSE EST DE M. MUBUMBA SHERI SUR LES RESSORTS POLITIQUES DE LA PAIX AU CONGO".

LE TROISIEME EXPOSE SERA PRESENTE PAR M. JAN VAN ECK SUR "L'EXPERIENCE DE L'AFRIQUE DU SUD ET QUELQUES LECONS SUR LE BURUNDI".

CONCERNANT L'EXPOSE SUR LES "CAUSES DES DIVISIONS ET DES GUERRES CIVILES DANS LE MONDE", L'ORATEUR S'EST PARTICULIEREMENT INTERESSE A L'EPOQUE CONTEMPORAINE, LE 20E SIECLE NOTAMMENT MARQUE PAR BEAUCOUP DE MUTATIONS SOCIALES, ECONOMIQUES, POLITIQUES, DECOUVERTES ET INNOVATIONS DE TOUT GENRE QUI ONT PERMIS A L'HUMANITE DE PROGRESSER A GRANDS PAS DANS LES DOMAINES LES PLUS DIVERS.

IL A PASSE EN REVUE DIFFERENTS CONFLITS CONNUS UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE DURANT LE 20E SIECLE, DES CONFLITS EN EUROPE LORS DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE, APRES LE 2E GUERRE MONDIALE, DES CONFLITS EN ASIE APRES L'INDEPENDANCE (INDE), ASIE DU SUD EST (VIET-NAM, CAMBODGE, CHINE, COREE), DES CONFLITS EN AMERIQUE LATINE.

LES CAUSES DE CES CONFLITS SONT NOMBREUSES, COMPLEXES ET TRIBUTAIRES DES CONTEXTES PARTICULIERS A CHAQUE PAYS. APRES CET INVENTAIRE DES CONFLITS DANS LE MONDE, CHRISTOPHE NGARUKO RUKANGANTARE A INTRODUIT UNE REFLEXION SUR L'UNE DES SOURCES LES PLUS FREQUENTES DES CONFLITS CIVILS : L'INADAPTATION DES INSTITUTIONS AUX SOCIETES QU'ELLES GOUVERNENT.

A CE SUJET, IL DRESSE L'EVOLUTION DE SOCIETES DE FACON GENERALE DE L'ETAT PRIMITIF, PRE-ETATIQUE A L'APPARITION DE L'ETAT, UNE ETAPE MAJEURE DANS L'EVOLUTION DES SOCIETES. L'ETAT AGIT SUR LA SOCIETE, IL LA MODELE A TRAVERS LES INSTITUTIONS QU'IL MET EN PLACE. L'ELABORATION DE CES INSTITUTIONS, LENTE OU RAPIDE, MAIS TOUJOURS CONSCIENTE, NECESSITE LA COMBINAISON D'AU MOINS 3 TYPES D'OUTILS.

- LES OUTILS MATERIELS EN RAPPORT AVEC L'ORDRE RECHERCHE.

- L'OUTIL STRUCTUREL, IMPLIQUANT LES MOYENS D'ACTION ORGANISATIONNELS.

- L'OUTIL SPIRITUEL, IMPLIQUANT L'IDEOLOGIE, DE MANIERE A PRODUIRE UN SYSTEME DE PENSEE DEVANT ANIMER ET JUSTIFIER L'ORDRE ETABLI.

MAIS LE POUVOIR DE L'ETAT N'EST PAS QUE MATERIEL ET IDEOLOGIQUE, IL EST CONTRAIGNANT ET COERCITIF. LES INSTITUTIONS, C'EST-A-DIRE LES NORMES DE GESTION ET DE CONDUITE DE LA SOCIETE, DOIVENT PERMETTRE AUX MEMBRES DE CETTE DERNIERE DE SATISFAIRE LEURS BESOINS FONDAMENTAUX.

L'INAPTITUDE DU CODE INSTITUTIONNEL A FOURNIR UNE PART PLUS OU MOINS IMPORTANTE DES CITOYENS DES VOIES ET MOYENS DE SATISFACTION EST DONC UNE CAUSE MAJEURE DE CONFLITS. LES INSTITUTIONS INADAPTEES AUX REALITES SOCIALES SONT GENERATRICES DE CONFLITS.

LA RIGIDITE DES INSTITUTIONS EST AUSSI A LA BASE DES CONFLITS. L'EXEMPLE DE L'EX-URSS EST EVIDENT. L'AFRIQUE A HERITE D'UN ETAT COLONIAL QUI N'ETAIT PAS ADAPTE A L'UNIVERS SOCIAL ET MENTAL DES POPULATIONS AFRICAINES.

MAIS L'INADAPTATION DES INSTITUTIONS N'EST PAS LA SEULE SOURCE DE CONFLIT, A FAIT REMARQUER L'ORATEUR QUI A INVITE LES PARTICIPANTS A ENRICHIR LE DEBAT POUR EXPLORER LES AUTRES SOURCES DE CONFLIT.

UN DEBAT TRES ANIME A SUIVI PAR APRES L'EXPOSE OU BEAUCOUP DE QUESTIONS ET REFLEXIONS ONT ETE POSEES ET EMISES POUR ENFIN COMPRENDRE LA VRAIE NATURE DES CONFLITS EN AFRIQUE EN GENERAL ET AU BURUNDI EN PARTICULIER.

BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

LES TRAVAUX DU PREMIER SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL SE POURSUIVRONT AVEC LES THEMES...

BUJUMBURA, LE 28 JANVIER 1997 (NET PRESS). PARMI LES THEMES PROPOSES POUR CE PREMIER SEMINAIRE SUR LE DEBAT NATIONAL ET LE PROCESSUS DE RECONCILIATION, ON NOTE 4 THEMES POUR LA JOURNEE DE MERCREDI 29 JANVIER 1997 ET QUI SERONT DEVELOPPES PAR 5 PERSONNALITES.

LE PREMIER EXPOSE QUI OUVRIRA LA JOURNEE EST "LA NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS". IL SERA PRESENTE PAR LE DR. SYLVESTRE BARANCIRA, PSYCHIATRE ENSEIGNANT A LA FACULTE DE PSYCHOLOGIE DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI. LE DEUXIEME THEME SERA DEVELOPPE PAR LE DIRECTEUR GENERAL DE LA REGIDESO, M. AMBROISE NIYONSABA, AUTEURS DE QUELQUES PIECES DE THEATRE DONT LE THEME CENTRAL EST LA CRITIQUE DE LA SOCIETE ET SA GESTION. CE SONT NOTAMMENT LES PIECES "AU PAYS DES MBALA" QUI EST UNE CRITIQUE ACERBE DE LA SOCIETE BURUNDAISE DANS SON BOURBIER ET QUERELLES ETHNIQUES; "LA METAMORPHOSE", UNE ANALYSE EN SOMME DE LA FIN DU REGIME BAGAZA, DECRIT DANS SES MOMENTS FORTS DE LA CORRUPTION.

SON THEME EST "L'EXPERIENCE DES DEBATS SUR L'UNITE NATIONALE ET SUR LA DEMOCRATISATION AU BURUNDI". LE TROISIEME THEME SERA EXPOSE PAR DEUX PERSONNES EN DEUX PHASES DISTINCTES. IL S'AGIT DE "LES DEMARCHES POUR RESOUDRE LE CONFLIT BURUNDAIS". PRESENTES PAR DR. ANDRE BIRABUZA ET THERENCE NAHIMANA, LE THEME SERA RICHE D'AUTANT PLUS QUE CEUX QUI VONT LES PRESENTER SONT DEUX PERSONNALITES AUX LONGS PARCOURS POLITIQUES DANS DES DIRECTIONS DIFFERENTES. DR. ANDRE BIRABUZA EST REPUTE POUR ETRE UN INTELLECTUEL EN CONSTANTE MUTATION POLITIQUE. DE L'UPRONA, IL A VIRE AU PARENA. INSATISFAIT, IL A QUITTE CE PARTI ET CONNAIT AUJOURD'HUI LA TRAVERSEE DU DESERT. C'EST UN INTELLECTUEL INDEPENDANT ET AUTEUR DE DIVERS OUVRAGES ET ARTICLES TANT SCIENTIFIQUES QUE POLITIQUES. IL ANIME LE JOURNAL "LA RENAISSANCE" QUI A REMPLACE "INTORE".

QUANT A THERENCE NAHIMANA, C'EST UN ANCIEN DU PARTI ETHNISTE PALIPEHUTU RECONVERTI A LA POLITIQUE D'UNITE NATIONALE INITIEE PAR BUYOYA. IL SERAIT AUJOURD'HUI SANS PARTI, MAIS AUSSI VOUDRAIT, SELON CERTAINES SOURCES INDEPENDANTES, CREER SON PROPRE PARTI.

LE DERNIER THEME DU JOUR SERA PRESENTE PAR M. VENERAND NZOHABONAYO, SECRETAIRE D'ETAT A LA SECURITE PUBLIQUE. JURISTE DE FORMATION QUI A EXERCE AU RWANDA OU IL ETAIT EXILE, M. NZOHABONAYO A ETE CHEF DE CABINET DE NTARYAMIRA (MORT DANS UN ACCIDENT D'AVION AU RWANDA LE 6 AVRIL 94), PUIS CONSEILLER CHARGE DES QUESTIONS DE SECURITE DU PRESIDENT NTIBANTUNGANYA ET CHARGE DES MISSIONS DE CE DERNIER. MILITANT DU FRODEBU, IL A ACCEPTE SPORTIVEMENT LE CHANGEMENT DU 25 JUILLET 1996 POUR DEVENIR SECRETAIRE D'ETAT.

SON THEME EST "LE DEBAT NATIONAL DANS LE PROCESSUS GLOBAL DE PAIX".

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BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

le debat national continue A L’HOTEL MERIDIEN SOURCE DU NIL

bujumbura 29 janvier 1997 (net press) dans l’apres-midi d’hier mardi le 28 janvier 1997, les participants ont suivi deux exposes.

le premier etait intitule “les ressorts de la paix civile au congo” par mubumba sheri. C'est un chercheur en scienceS politiqueS a l’universite de nanterre a paris. il est en disponibilite depuis 5 ans mais il se rend chaque annee a son universite pour ANIMER deS conferences. ACTUELLEMENT, Il est un des dirigeants du parti du president pascal lissouba ou il s’occupe des relations exterieures. il est aussi conseiller du chef de l’etat.

son expose S’est articule en trois points importants. il a d’abord parle de la sociologie politique du congo, ensuite des causes de la crise au congo et enfin de la procedure politique qui a conduit au reglement politique du congo.

la crise au congo est nee apres les elections de mars 1992 consecutives a la conference nationale. quelques mois apres en novembre 1992, les partis politiques de l’opposition majoritaires au parlement votent une motion de censure pour chasser le premier ministre qui n’etait pas issu des partis majoritaires. le president voit son programme handicape par cette action qui visait a renverser le gouvernement avec lequel il allait commencer a executer le programme du gouvernement. ainsi, des cartels des partis politiques vont constituer la mouvance presidentielle pour affronter les partis de l’opposition. une crise va s’instaurer et prendra des dimeNsions regionales. des fusilladeS vont avoir lieu, l’on compte actuellement qu’il y a eu 2000 morts sur une population de deux millions de personnes.

une solution a la crise sera trouveE suite a des pressionS diverses (critiques severes de l’intelligentsia congolaise, societe civile, armee) sur la classe politique, ce qui va amener les deux groupes parlementaires a constituer un commission parlementaire pour la paix afin de régler pacifiquement le conflit.

l’orateur a termine en Emettant QUELQUES REFLEXIONS:

- IL A D’ABORD FAIT REMARQUER QUE les pays africains doivent tout faire pour relever leurs economies. les elites qui s’inscrivent dans l’ideologie de l’extermination ne se rendent pas compte qu’ils privent leurs pays d’une force productive importante. l’afrique subsaharienne peuplee de 500.000.000 d’habitants participe a moins de 1% dans le commerce mondial, il faut lever ce defi plutot que de tuer les populations, facteur important dans la production.

- IL A ENSUITE SOULEVE LA QUESTION DE CONFLITS DES GENERATIONS POLITIQUES CARACTERISE PAR UNe OPPOSITION ENTRE “LES PERES DE L’INDEPENDANCE” TOUJOURS AUX AFFAIRES ET JALOUX DE LEURS POSITIONS AVEC LEUR CONCEPTION ANCIENNE DE LA DEMOCRATIE CALQUEE SUR LE MODELE SOVIETIQUE ET LA NOUVELLE GENERATION QUI VOUDRAIT APPORTER UNE CERTAINE INNOVATION DANS LA FORME DE GOUVERNEMENT.

- ENFIN, IL A MONTRE QUE LA DEMOCRATIE IMPORTEE ASSIMILEE a DES “INSTITUTIONS CLES EN MAIN” NE PEUt PAS FONCTIONNER EN AFRIQUE. AUJOURDHUI, LA DEMOCRATIE QUI S’APPLIQUE AU CONGO POSERA TOUJOURS DES PROBLEMES TANT QUE LA CONSTITUTION NE SERA PAS AMENDEE CAR LA FORME DE GOUVERNEMENT PROPRE A UN PAYS EMANE DE SA CULTURE ET DE SON HISTOIRE.

UN DEBAT TRES ANIME A SUIVI. DES QUESTIONS ONT ETE POSEES, DES REFLEXIONS ET ANALYSES ONT ETE EMISES. LE PROBLEME DE LA PAUVRETE COMME ELEMENT GENERATEUR DES CRISES SOCIO-POLITIQUES A ETE SOULEVE. il faut LA BONNE GOUVERNANCE POUR JUGULER LES INEGALITES ET LES INJUSTICES SOCIALES. LE PROBLEME DES INSTITUTIONS INADAPTEES AUX REALITES SOCIALES ET CELUI DES ELITES POLITIQUES, AU DOUBLE LANGAGE, S’IMPLIQUANT DANS DES GUERRES CONTRE LEURS PROPRES ETATS ONT ETE OBJET DE BEAUCOUP D’ECHANGES CAR LES PARTICIPANTS ONT finalement constate BEAUCOUP DE SIMILITUDES entre le burundi et le congo.

L’EXPOSE QUI A SUIVI EST CELUI DE MONSIEUR IAN VAN ECK SUR “L’EXPERIENCE DE L’AFRIQUE DU SUD ET QUELQUES LECONS POUR LE BURUNDI”

L’AUTEUR EST UN SUD-AFRICAIN QUI VIENT DE PASSER 18 MOIS AU BURUNDI. SON EXPOSE S’ARTICULE EN 11 POINTS, SORTES DE PISTES DE REFLEXIONS QU’IL A SOUMISES AUX PARTICIPANTS. IL PART DE L’EXPERIENCE SUD-AFRICAINE QUI A CONNU UNE CRISE SOCIO-POLITIQUE DEPUIS LONGTEMPS AVEC LA POLITIQUE D’EXCLUSION “APARTHEID”. IL A MONTRE QU’en afrique du sud LES PARTIES EN CONFLIT ONT FINI PAR s’ASSOIR SUR UNE MEME TABLE DE NEGOCIATION POUR ELABORER UNE NOUVELLE CONSTITUTION PERMETTANT UN EPANOUISSEMENT A TOUT LE MONDE.

L’AUTEUR PROPOSE QUE LES PROTAGONISTES AU BURUNDI SE METTENT ENSEMBLE POUR NEGOCIER QUELQUES SOIT LES APPARTENANCES ETHNIQUES OU REGIONALES CAR ON N'A PAS LE DROIT D’ECARTER UN GROUPE OU UN AUTRE DANS UN CONFLIT.

POUR ARRIVER A DE VERITABLES NEGOCIATIONS AU BURUNDI, CELA PRENDRA BEAUCOUP DE TERMPS COMME CELA A ETE EN AFRIQUE DU SUD. LES NEGOCIATIONS NE SONT JAMAIS PUBLIQUES DANS UN PREMIER TEMPS. LE PRESIDENT SUD AFRICAIN A RENCONTRE SOUVENT MANDELA DISCRETEMENT ET CELA A DONNE DE BONS RESULTATS PLUS TARD.

IAN VAN ECK TROUVE QUE LES BURUNDAIS DOIVENT EVITER DE SE DIABOLISER MUTUELLEMENT EN S’APPELANT “PUTCHISTES”, “GENOCIDAIRES”, “TERRORISTES”, “TUEURS”... CAR CES APPELATIONS SONT DES ENTRAVES A LA NEGOCIATION OU TOUT LE MONDE DOIT ETRE INVITE.

LE DEBAT A ETE FORTEMENT MARQUE PAR BEAUCOUP DE QUESTIONS SUR L’OPPORTUNITE DE NEGOCIER AVEC DES PERSONNES GAGNEES A L’IDEOLOGIE DU GENOCIDE. LES INTERVENANTS ONT MONTRE QUE NULLE PART AU MONDE, IL N Y A JAMAIS EU DES NEGOCIATIONS AVEC DES GENOCIDAIRES OU AVEC DES GROUPES TERRORISTES COMME EN ALLEMAGNE, EN FRANCE, EN ESPAGNE, EN ITALIE, EN ANGLETERRE...CERTAINS INTERVENANTS ONT MONTRE QUE LA CRISE BURUNDAISE N’A RIEN A AVOIR AVEC L’AFRIQUE DU SUD, UN PAYS QUI N’A JAMAIS CONNU DE GENOCIDE. D’AUTRES INTERVENTIONS ETAIENT RELATIVES A L’EMBARGO OU NYERERE A ETE PRESENTE COMME PARTIE AU CONFLIT, CE QUE NE NIERA PAS VAN ECK QUI RECONNAITRA QUE L’EMBARGO NE PEUT EN AUCUN CAS ETRE UNE FORME DE SOLUTION. POUR LUI, LE PROBLEME BURUNDAIS SERA RESOLU PAR LES BURUNDAIS EUX MEMES.

LE DEBAT ETAIT TELLEMENT INTERESSANT QUE LES PARTICIPANTS ONT DU RECULER DE DEUX HEURES LA FIN DES TRAVAUX DE LA JOURNEE POUR EPUISER LEURS QUESTIONS.

RAPPELONS QUE LES PARTIS FRODEBU ET LES AUTRES DE SA MOUVANCE ONT BOYCOTTE CE DEBAT. LE FRODEBU A PRODUIT UN MEMORANDUM DE 20 PAGES POUR MONTRER QUE LE DEBAT NE VAUT PAS LA PEINE CAR IL Y A EU D’AUTRES DEBATS QUI N’ONT DONNE AUCUN RESULTAT. DANS LE DOCUMENT, LE FRODEBU ESTIME QU’IL Y A ENCORE DE L’INSECURITE DANS LE PAYS, QUE L’EMBARGO DEVIENT DE PLUS EN PLUS INSUPORTABLE, RAISON POUR LAQUELLE IL FAUT NEGOCIER. LE FRODEBU NE CROIT PAS A LA SINCERITE DU GOUVERNEMENT LORSQUIL CONFIRME QU’IL Y AURA DES NEGOCIATIONS. POUR LUI LES NEGOCIATIONS N’AURONT PAS LIEU LE JOUR OU LES REBELLES SERONT VAINCUS, UNE DEFAITE QUE LE PRESIDENT BUYOYA A PLUS OU MOINS ANNONCE DANS SON ALLOCUTION D’OUVERTURE.

Burundi-droits de l’homme

la ldgl condamne le blocus impose injustement au burundi

kigali, le 29 janvier1997 (net press). le vice-president de la ligue des droits de la personne dans la region des grands lacs “l.D.G.L.”, monsieur christophe sebudandi, a signe un communique de presse pour cette organisation sur la situation des droits de l’homme au burundi, au rwanda et au zaire.

le communique precise qu’en dates dES 24 et 27 janvier 1997, six associations rwandaises membres de la l.D.G.L. se sont reunies sur invitation du vice-president de cette organisation. ces associations sont: la liprodhor, imbaraga, ardho, l’avp, le ccoaib et l’adl. le cladho a participe en tant qu’observateur.

concernant le burundi, l’attention s’est principalement porteE sur le blocus lui impose par ses voisins. les participants ont exprime leur preoccupation face aux consequences graves de ce blocus. il a ete mentionne que non seulement l’embargo frappe les populations civiles vulnerables par une deterioration croissante de leurs conditions de vie, il conforte et renforce les extremistes et les tenants de la guerre. les participants appellent les pays ayant impose l’embargo de revoir cette mesure au regard de Ses contre-effets.

concernant le rwanda, deux questions ont retenu l’attention a savoir l’etat de la securite et le fonctionnement de la justice. ils demandent au gouvernement de renforcer les mesures de protection des populations civiles. quant a la justice, les participants ont reaffirme leur engagement en faveur de la lutte contre l’impunite en particulier dans la poursuite des auteurs presumes des crimes de genocide.

s’agissant du zaire, les participants ont exprime leur inquietude face a l’intensification de la guerre. ils se sont inquietes du sort des populations civiles, qui sont les premieres a souffrir du conflit, ballotees entre l’armee reguliere et la rebellion. ils interpellent les parties en conflit a privilegier une solution negociee a cette crise, en procedant a la cessation des hostilites et en amorcant un processus de reglement pacifique et global de la crise.

BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

POURSUITE DES TRAVAUX DU SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL ET LE PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 29 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS SON EXPOSE QUI PORTAIT SUR LA "NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS", LE DR. SYLVESTRE BARANCIRA A D'ABORD PRESENTE SCHEMATIQUEMENT LA SOCIETE BURUNDAISE : UNE SOCIETE ETHNIQUEMENT DIVISEE, UNE SOCIETE ARRIEREE MAIS TENDANT A LA MODERNISATION, ETC...

CONCERNANT LES CAUSES DE LA DIVISION, DR. BARANCIRA EN A DEGAGE PLUSIEURS REGROUPEES EN DEUX FACTEURS : SUBJECTIFS ET OBJECTIFS.

POUR LES FACTEURS SUBJECTIFS, LE CONFERENCIER A RELEVE NOTAMMENT LES QUERELLES POLITIQUES, L'ASPIRATION A LA DEMOCRATIE, L'INCAPACITE DE NOS HOMMES POLITIQUES A SATISFAIRE LES BESOINS DES POPULATIONS, ETC...

QUANT AUX FACTEURS OBJECTIFS, C'EST, A-T-IL SOULIGNE, LES REFORMES AGRAIRES, LES DIFFERENTES MUTATIONS : MODERNISATION DE LA PAYSANNERIE BURUNDAISE, ETC...

EN CONCLUSION, LE CONFERENCIER EST REVENU SUR LA COHABITATION PACIFIQUE ENTRE LES BURUNDAIS, L'INTOXICATION DU PEUPLE ET A SOULIGNE LA CONDAMNATION DU GENOCIDE POUR QUE LA SOCIETE RETROUVE LA PAIX.

LA PLUPART DES INTERVENTIONS ONT PORTE SUR CE QUI S'EST PASSE CES DERNIERES ANNEES, CE QUI A POUSSE D'AUTRES INTERVENANTS A DEMANDER DE NE PAS SEULEMENT RELATER LES CHOSES QUI SE SONT DEJA PASSEES, QU'ON ANALYSE D'ABORD LES FAITS AVANT DE TIRER DES CONCLUSIONS.

QUELQUES IDEES SE SONT DEGAGEES AVANT QUE LES PARTICIPANTS NE TRAVAILLENT EN COMMISSIONS. IL A ETE DIT NOTAMMENT QUE LES NEGOCIATIONS NE DOIVENT PAS NECESSAIREMENT ETRE ETHNIQUES MAIS QU'ELLES PEUVENT EMPRUNTER CETTE VOIE EN CAS DE BESOIN. EN OUTRE, LES PARTICIPANTS ONT TROUVE QUE LES PROBLEMES DU BURUNDI SONT CONNUS DEPUIS LES ANNES 60. IL FAUT ACTUELLEMENT DES INNOVATIONS POUR LES RESOUDRE. L'ON A EGALEMENT RECONNU LA BONTE ORIGINELLE DES ETHNIES. MAIS, ELLES CHANGENT EN FONCTION DE CE QU'ON EN FAIT. LE CONFERENCIER QUANT A LUI A PROPOSE DE RECENSER TOUS LES LITIGES, PETITS ET GRANDS, POUR LES TRAITER A TEMPS AVANT QU'ILS NE DEGENERENT EN CONFLIT OUVERT.

PAR AILLEURS, IL N'Y A PAS D'INCOMPETENCE ETHNIQUE. ELLE EST INDIVIDUELLE. C'EST CE QU'AVAIT FAIT LA COLONISATION QUI, DANS SA REORGANISATION ADMINISTRATIVE DES ANNEES 20, A DESTITUE PRESQUE TOUS LES HUTU DE LEURS FONCTIONS. A CE NIVEAU, L'ON A CITE LA THESE DU PROFESSEUR EMILE MWOROHA QUI A MONTRE QUE LA REPARTITION DES TACHES DANS LE TEMPS ETAIT EQUILIBREE, CE QUI N'EST PAS LE CAS DANS L'ADMINISTRATION AUJOURD'HUI. QUANT AUX DEGATS CAUSES PAR LE POUVOIR COLONIAL, L'ON A RECOMMANDE DE LIRE LA THESE DU PROFESSEUR JOSEPH GAHAMA QUI PARLE DE L'ADMINISTRATION BELGE DANS CETTE PERIODE DE REORGANISATION ADMINISTRATIVE DES ANNEES 20.

SIGNALONS QUE DANS UN COMMUNIQUE QUI EST PARVENU A L'AUDITOIRE AVANT LES TRAVAUX EN COMMISSIONS, L'UN DES SUJETS DE L'APRES-MIDI DEVAIT ETRE TRAITE PAR DEUX CONFERENCIERS. MAIS POUR DES RAISONS QUI N'ONT PAS ETE PORTEES A LA CONNAISSANCE DES PARTICIPANTS, L'UN D'ENTRE EUX S'EST DESISTE A LA DERNIERE MINUTE

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BURUNDI - DEBAT NATIONAL.

POURSUITE DES TRAVAUX DU SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LE DEBAT NATIONAL ET LE PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 31 JANVIER 1997 (NET PRESS). DANS L'APRES-MIDI D'HIER 30 JANVIER 97, LES TRAVAUX SE SONT POURSUIVIS PAR TROIS EXPOSES DU DR. BIRABUZA, DE M. TERENCE NAHIMANA ET DE VENERAND NZOHABONAYO, SECRETAIRE D'ETAT A L'INTERIEUR.

LES DEUX PREMIERS CONFERENCIERS ONT DEVELOPPE UN MEME THEME A SAVOIR "LES DEMARCHES DE LA RESOLUTION DE PAIX AU BURUNDI". LE TROISIEME QUANT A LUI A DEVELOPPE UN THEME INTITULE "LE DEBAT NATIONAL DANS LE PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI".

DANS SON EXPOSE, LE DR. BIRABUZA A D'ABORD RETRACE L'HISTORIQUE DU DEBAT NATIONAL DEPUIS LA DEUXIEME REPUBLIQUE. MALHEUREUSEMENT, CES TENTATIVES ANTERIEURES ONT TOUJOURS OUBLIE D'ASSOCIER LE PAYSAN BURUNDAIS. SOUS LA CONVENTION DE GOUVERNEMENT, LES SOUSIS ETAIENT PLUTOT LE PARTAGE DU POUVOIR, LA COLLEGIALITE DANS LES DECISIONS AINSI QUE LE CONSENSUS QUI ETAIT UN PRICNIPE CHER AUX PARTICPANTS. MAIS L'ON A CONSTATE PAR APRES QUE LE POUVOIR ETAIT DANS LA RUE ET L'INSECURITE PARTOUT.

REVENANT SUR LES NEGOCIATIONS, LE DR. BIRABUZA S'EST MONTRE CONTRE CE PROCESSUS. POUR LUI, NEGOCIER AVEC QUELQU'UN C'EST DABORD LE LAVER DE L'OPPROBRE, NE PLUS LE POURSUIVRE ET FUSIONNER LES ARMEES. IL S'EST ALORS POSE LA QUESTION SUIVANTE : CES GENS QUI ONT TUE AVANT, VONT-ILS L'ABANDONNER ALORS QU'ILS SONT RENFORCES ?

LE DR. BIRABUZA PENSE QU'UN FORUM NATIONAL CONVIENDRAIT MIEUX. IL SE CHARGERAIT DU RETOUR A LA PAIX, D'UNE BONNE GOUVERNANCE POUR TOUT LE MONDE, DE REHABILITER LES SINISTRES, DE LA FORMATION CIVIQUE DE LA JEUNESSE AINSI QUE DE RETROUVER L'IDENTITE CULTURELLE.

DE SON COTE, TERENCE NAHIMANA QUI TRAITAIT LE MEME THEME, A D'ABORD RAPPELE QUE LA CRISE DE NTEGA-MARANGARA A REVEILLE LA CONSCIENCE ETHNIQUE. POUR LUI, LA BLESSURE EST TELLEMENT PROFONDE QU'IL FAUDRA DU TEMPS POUR LA SOIGNER.

ABORDANT LA NATURE DU CONFLIT, IL A D'ABORD RETRACE L'HISTORIQUE DES CONFLITS DEPUIS 1934 AVEC UNE FEMME HUTU DITE INAMUJANDI A CIBITOKE, 1962 A KAMENGE, 1965 A BUSANGANA, 1969, 1972 AVEC UNE GENOCIDE DES HUTU, 1988 AVEC NTEGA-MARAGNARA, 1991 A CIBITOKE ET 1993 AVEC UN GENOCIDE DES TUTSI. IL COMPARE LA MORT DE RWAGASORE (1961) A CELLE DE NDADAYE (1993) POUR CONCLURE QU'IL Y A EU UN DOUBLE GENOCIDE AU BURUNDI.

D'AUTRES FACTEURS ONT CONCOURU DANS CETTE CRISE. C'EST L'ARBITRAIRE DES INSTITUTIONS QUI A FAIT QUE LE POUVOIR A TOUJOURS CONNU UNE FUITE EN AVANT ETHNIQUE. C'EST AUSSI LA BANALISATION ET LA GENERALISATION DU CRIME, LA PAUVRETE CROISSANTE, LE MANQUE DE LEADERSHIP ET LA MENACE SUR LA SOUVERAINETE NATIONALE, ETC...

EN 1972 ET 1993 DONC, DES HUTU COMME DES TUTSI SE SONT SENTIS FRUSTRES ET ONT ATTAQUE LES INSTITUTIONS. DANS TOUT CELA, LE CONFERENCIER A TROUVE QUE C'EST PLUTOT L'ETAT QUI A ORGANISE ET EXECUTE LE GENOCIDE.

EN GUISE DES DEMARCHES ACTUELLES POUR LA SOLUTION, TERENCE NAHIMANA TROUVE QUE LE DEBAT NATIONAL NE CONVIENT PAS. LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE EST SUPERFLUE CAR C'EST UN DIALOGUE OU MIEUX UN DEBAT ENTRE LES PARTIS POLITIQUES QUI AUJOURD'HUI, NE REPRESENTENT PRESQUE RIEN.

IL FAUT PLUTOT DES NEGOCIATIONS GLOBALES AVEC LES FACTIONS ARMEES. DANS CES NEGOCIATIONS, IL FAUT DE NOUVEAUX ACTEURS POLITIQUES QUI SERAIENT COMPOSES D'UN GOUVERNEMENT PROVISOIRE, LA REBELLION ARMEE ET DES BASHINGANTAHE. CES DERNIERS SERAIENT CHARGES D'ENCADRER LA JEUNESSE, DE METTRE EN PLACE 3 COMMISSIONS, L'UNE CHARGEE DE LA SECURISATION COLLECTIVE, L'AUTRE DU DEBAT NATIONAL ET LA 3E ECONOMIQUE ET SOCIALE.

EN CONCLUSION, L'ORATEUR PROPOSE DES NEGOCIATIONS POLITIQUES, MILITAIRES ET ECONOMIQUES CONCRETES. LA DEMARCHE DEVRAIT ETRE TYPIQUEMENT BURUNDAISE.

LE TROISIEME ORATEUR PARLERA DU DEBAT NATIONAL DANS LE PROCESSUS GLOBAL DE PAIX AU BURUNDI. POUR LUI, LE PRESENT DEBAT EST UN PROLONGEMENT DE L'ANCIEN DEBAT ENTAMME SOUS LE REGIME DE LA CONVENTION DE GOUVERNEMENT AVEC QUELQUES MODIFICATIONS. MODIFICATIONS AUSSI BIEN EN SUJETS DEBATTUS QU'EN DUREE DU DEBAT.

CE DEBAT SE VEUT ETRE UN PROCESSUS DE DISCUSSION ET DE DIALOGUE CONTINU ENTRE TOUS LES BURUNDAIS EN VUE D'EDIFIER UNE SOCIETE A COHABITATION PACIFIQUE ET PERENNE. IL FAUT QUE LES BURUNDAIS S'APPROCHENT POUR DISCUTER DE LEURS PROBLEMES.

A PROPOS DES CONDITIONS SECURITAIRES QUE CERTAINS PRENNENT COMME CONDITION POUR PARTICIPER AU DEBAT, LE SECRETARIE D'ETAT A LA DEFENSE LUI PENSE QUE C'EST UN PRETEXTE, QUE LA SECURITE EST GARANTIE POUR LES PARTICIPANTS.

EN CONCLUSION, M. NZOHABONAYO ESTIME QUE LE DEBAT NATIONAL EST UN CADRE OFFERT POUR APAISER LES TENSIONS ET LES ESPRITS. LES BURUNDAIS DOIVENT ABOUTIR SUR UN CONSENSUS POUR LEUR DESTIN. ILS DOIVENT S'ACCORDER QUE LA GUERRE DETRUIT PLUS QU'ELLE NE CONSTRUIT ET DE LA, QU’IL FAUT L'EVITER.

APRES LES EXPOSES, PLUSIEURS INTERVENTIONS ONT EU LIEU PRINCIPALEMENT SUR LE THEME DU CONFERENCIER TERENCE NAHIMANA. POUR CERTAINS, IL VEUT DONNER UNE AUTRE TEINTURE A L'HISTOIRE ET DE LA, PERPETUER LE GENOCIDE. D'AUTRES L'ONT COMPRIS PARCE QU'IL A VECU LONGTEMPS EN EXIL, D'AUTRES ENFIN SE SONT REJOUIS DU VERITABLE DEBAT CONTRADICTOIRE.

VERS LA FIN DU DEBAT, LE PRESIDENT DE L'UPRONA A DEMANDE A TERENCE DE RETIRER CE QU'IL A ECRIT DANS SON EXPOSE. EN EFFET, A LA PAGE 7 DE SON TEXTE, M. NAHIMANA AVAIT MENTIONNE QU'EN 1993, LES TUTSI PROCHES DE L'UPRONA SE SENTANT FRUSTRES, ONT TUE NDADAYE. CE QUE MUKASI N'A PAS PU DIGERE. TERENCE A REFUSE DE MODIFIER SON TEXTE.

BURUNDI-DROITS DE L’HOMME

LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI REJETTE LES OBSERVATEURS DES NATIONS UNIES

BUJUMBURA, 31 JANVIER 1997 (NTE PRESS) LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI FAIT ENTENDRE QU’IL OBSERVE AVEC ETONNEMENT LE DEVELOPPEMENT D’UNE CAMPAGNE DESTINEE A TROMPER L’OPINION INTERNATIONALE SUR UNE PRETENDUE RECRUDESCENCE DES VIOLENCES DANS LE PAYS ET QUE C’EST DANS CE CADRE QUE CERTAINS MEDIAS INTERNATIONAUX FONT ETAT DU CONTENU D’UN RAPPORT DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME AU BURUNDI.

LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI ATTIRE L’ATTENTION DE L’OPINION SUR LE CARACTERE PARTIAL ET PEU CREDIBLE DE CE RAPPORT.

POUR LE GOUVERNEMENT, CE RAPPORT EST BEAUCOUP INFLUENCE PAR L’ACTIVISME POLITIQUE ET PARTISAN DE CEUX-LA QUI ONT DECIDE DE FERMER LES YEUX POUR NE PAS VOIR L’EVOLUTION POSITIVE DU PAYS. IL EST EGALEMENT INFLUENCE, SELON TOUJOURS LE GOUVERNEMENT, PAR LES ORGANISATIONS ET LOBBIES QUI SOUTIENNENT LES GROUPES TERRORISTES ET GENOCIDAIRES QUI IMPOSENT LA GUERRE AU BURUNDI.

LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI FAIT REMARQUER QUE LE RAPPORT LUI AVAIT ETE SOUMIS RECEMMENT POUR OBSERVATIONS ET QU’IL A ET PUBLIE AVANT QUE CELLES-CI N’AIENT ETE COMMUNIQUES AUX REDACTEURS DU PROJET POUR L’ETABLISSEMENT DE LA VERITE.

LE GOUVERNEMENT PRECISE QUE LA METHODOLOGIE DES OBSERVATEURS CONSISTE A PUBLIER DE PRETENDUS TEMOIGNAGES SANS LES VERIFIER DANS UN PAYS EN GUERRE. IL SE PROPOSE DE PUBLIER BIENTOT LA VERITE SUR LE CONTENU DES RAPPORTS DE LA MISSION D’OBSERVATION.

BURUNDI-DIPLOMATIE

AHMEDOU OULD ABDALLAH REVELE QU’IL AVAIT LA MISSION DE SAUVER LE FRODEBU APRES LE GENOCIDE D’OCTOBRE 1993

BUJUMBURA, LE 31 JANVIER 1997 (NET PRESS) CELA EST CONTENU DANS UN LIVRE QU’IL A DERNIEREMENT PUBLIE SUR LE BURUNDI “LA DIPLOMATIE PYROMANE”. NET PRESS EN A DEJA FAIT ALLUSION DANS SES LIVRAISONS ANTERIEURES. C'EST UN OUVRAGE OU IL REPRODUIT UN ENTRETIEN QU’IL ACCORDE A STEPHEN SMITH, CORRESPONDANT AFRIQUE DU QUOTIDIEN LIBERATION.

C’EST DANS LA REPONSE QU’IL A DONNEE A LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI IL DISTRIBUE LES TELEPHONES MOBILES QUE ABDALLAH MONTRE QU’IL ETAIT ENVOYE AU BURUNDI EN NOVEMBRE 1993 PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU, UN MOIS APRES LE GENOCIDE, POUR SAUVER LE FRODEBU. IL DIT:

“ D’ABORD, BEAUCOUP DE DIRIGEANTS BURUNDAIS SONT PAUVRES. ILS N’ONT PAS DE VOITURE ET, BIEN SOUVENT, PAS LE TELEPHONE. COMPRENANT QUE BEAUCOUP DE PROBLEMES ETAIENT DUS A DE SIMPLES MALENTENDUS, A UN MANQUE DE COMMUNICATION, J’AI TOUT FAIT POUR MULTIPLIER LES CONTACTS ENTRE LES PRINCIPAUX LEADERS. J’AI DONC DONNE UNE PETITE DIZAINE DE TELEPHONES CELLULAIRES AUX LEADERS DE L’UPRONA ET DU FRODEBU, EN LEUR BARRANT TOUT DE MEME L’ACCES SUR L’INTERNATIONAL... JE NE VOULAIS PAS QU’ILS CONTRIBUENT A LA FAILLITE DE L’ONU EN APPELANT A L’ETRANGER. L’IDEE ETAIT COMME VOUS DITES, QU’ILS SE PARLENT ENTRE EUX MAIS, AUSSI, QUE JE PUISSE LES JOINDRE A TOUT MOMENT. CERTAINS ONT D’AILLEURS DU LE REGRETTER...

J’AI EGALEMENT DONNE AUX RESPONSABLES DU FRODEBU DES PHOTOCOPIEUSES, DES ORDINATEURS, DU PAPIER. J’AVAIS AUSSI L’INTENTION DE LEUR FAIRE DON DE BICYCLETTES, POUR LA DISTRIBUTION DE LEUR JOURNAL. CE SOUTIEN PATERNEL DEVRAIT PERMETTRE DE CONTREBALANCER LA RICHESSE DE L’UPRONA, L’EX-PARTI UNIQUE, DONT LE SECRETAIRE GENERAL AVAIT EU RANG DE MINISTRE SOUS L’ANCIEN REGIME. SES DIRIGEANTS NE MANQUAIENT ALORS DE RIEN. ILS ETAIENT BIEN LOGES ET SE DEPLACAIENT DANS LES VOITURES DE FONCTIONS."

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