Bujumbura, le 12 septembre 2022 (Net Press) . Le colonel de police, Cassien Kabura, a échappé de justesse à un assassinat dans la soirée de ce dimanche 1er septembre 2022, en zone de Rohero, dans la commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura. Il a déplacé des hommes qui lui ont demandé de les conduire jusqu’au centre-ville de Bujumbura.
Il était à bord de sa voiture de marque Toyota Vitz, de plaque C5660A. Au niveau du bar dit « Maximin », ils ont pris tout ce qu’ils ont rencontré, y compris le véhicule. Il lui a été battu un objet au niveau de la tête et il a momentanément perdu conscience, d’où les voleurs ont pris tout ce qu’ils voulaient, le prenant pour mort.
Nous apprenons que son engin a été retrouvé plus tard en zone voisine de Bwiza, à la 4ème avenue, numéro 24, suite à l’intervention de la police, selon des informations sur place. De tels cas se présentent dans la capitale économique Bujumbura, d’où des gens refusent de prendre dans leurs voitures des gens qu’ils ne connaissent pas.
Un lundi peu clément pour un policier !
Nous apprenons qu’un policier a été grièvement blessé dans la matinée de ce lundi suite à un écroulement d’un mur de la zone de Bwiza. Il a été transféré d’urgence à l’hôpital prince Régent Charles pour les premiers soins. N.R.
Burundi - Justice
Un officier militaire serait inquiété par la Justice
Bujumbura, le 12 septembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le lieutenant Joseph Niyonkuru serait inquiété par la justice de son pays pour avoir divulgué des propos diffamatoires sur les réseaux sociaux à l’endroit du président de la République, Evariste Ndayishimiye, suite à sa décision de déchoir l’ancien premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni.
Selon nos sources, ce jeune officier était en mission de maintien de la paix en Somalie. Fâché contre l’éviction de l’ancien premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, il aurait lancé des propos diffamatoires et il a été arrêté manu militari, embarqué dans l’avion de la compagnie Uganda Air Lines et serait dans les quatre murs de la prison centrale de Mpimba.
Pour avoir plus de détails sur cette information, la rédaction a essayé de contacter vers 13 h 33 minutes le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Floribert Biyereke, mais en vain car son téléphone portable était éteint. N.R.
Burundi – Politique
Irrégularités dans l’élection les médiateurs dans la zone de Kinindo
Bujumbura, le 12 septembre 2022 (Net Press). Il s’est déroulé, à travers tout le pays, des élections des médiateurs sur toutes les collines et dans tous les quartiers du pays. Dans la zone de Kinindo, de telles élections ont eu lieu, mais des irrégularités sont vite apparues car un des candidats, Jean-Berchmans Ndikumana, ne s’est pas retrouvé sur la liste des candidats qui étaient au nombre de 24.
Il a appelé l’administrateur de Muha pour qu’elle rectifie le tir à temps, mais en vain. Elle a dû se déplacer suite à un contact d’un journaliste d’une radio et il a été inscrit sur la liste des candidats, trois heures plus tard. Il se plaint du fait que ceux qui lui avaient promis de l’élire ont finalement donné leurs voix aux autres candidats.
L’on saura que sur ce bureau de vote de Kinindo, un responsable du parti au pouvoir s’est présenté avec un sac rempli de choses et quand il a vu qu’il y avait des gens qui étaient déjà sur place pour surveiller les élections, il a rebroussé chemin. Ceux qui étaient sur place ont pensé qu’il avait des cartons destinés à remplacer les « indésirables » élus par voie normale.
De telles irrégularités ont été également observées dans d’autres localités du pays, où les membres des partis politiques de l’opposition ont été rayés de la liste des candidats, laissant le libre champ aux « Cnddfddistes ». En plus, il n’y avait pas de cadre bien connu d’organisation de telles élections. J.M.
Burundi – Politique
Des élections qui présentent des enjeux mais sans commission électorale neutre
Rumonge, le 12 septembre 2022 (Net Press) . Les élections des médiateurs collinaires ont connu une grande participation, mais certains candidats craignent des fraudes suite au manque d’une commission électorale neutre chargée de l’observation, du dépouillement et de la publication des résultats.
Sur les collines de Gatete et de Mutambara où de longues files de personnes sont visibles, les candidats au poste de médiateurs sont sereins, mais certains candidats craignent des fraudes.
Ces candidats indiquent que ces élections présentent des enjeux, raison pour laquelle il aurait fallu mettre en place une commission électorale neutre composée des personnalités issus des organisations de la société civile, des confessions religieuses et autres libérales pour être membres de la commission sur la colline.
Ils indiquent que cette opération des élections est supervisée par le chef de colline assisté par trois personnes qu’il a lui-même choisies, ce qui ne garantit pas ces candidats au niveau de la liberté, de la justesse et de la transparence de ces élections.
Les électeurs se demandent la limite de la compétence ou des missions des Bashingantahe traditionnellement investis, des élus collinaires et des médiateurs qui seront élus. Signalons que ceux qui seront élus vont prêter serment devant le juge du tribunal de résidence, selon la loi qui met en place cet organe au niveau de la colline. F.N.
Burundi - Education
La rentrée scolaire : Des révélations époustouflantes !
kayanza, le 12 septembre 2022 (Net Press) . Au moment où le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, Francois Havyarimana, apprêtait les cérémonies de lancement officiel de la rentrée scolaire, édition 2022 - 2023, des voix se sont élevées pour dénoncer l’injustice et lui demandent de rétablir dans leurs droits trois enseignants victimes d’un licenciement abusif du ressort administratif de la direction communale de l’enseignement de Matongo, dans la province de Kayanza, au Nord du pays.
Selon nos sources, Emmanuel Nzambimana, de l’école fondamentale Musonge, Jean-Claude Nizigiyimana, de l’école fondamentale de Ruziba et Emile Bankuwunguka, de l’école fondamentale de Gasenyi, du ressort administratif de la direction communale de l’enseignement de Matongo, en province de Kayanza, ont été licenciés abusivement en mars 2017 pour avoir critiqué ouvertement le comportement des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir « Imbonerakure », dans une réunion tenue par l’administrateur de la commune de Matongo, Alexis Havyarimana.
Selon nos sources, ces éducateurs ont été chassés pour des fins politiciennes. Des voix se sont élevées à l’occasion de ce lancement officiel de la rentrée scolaire 2022-2023 pour dénoncer cette injustice. Ils demandent au ministre ayant l’éducation dans ses attributions de remettre dans leurs droits les trois enseignants du ressort administratif de la direction communale de l’éducation de Matongo chassés il y a plus de cinq ans. N.R.