Bujumbura, le 19 septembre 2022 (Net Press) . Une jeune fille en mini-jupe qui dérange a été empêchée d’aller prier à la paroisse de Kanyosha, au sud de la capitale économique Bujumbura, ce dimanche par certains fidèles de l’église catholique Romaine a-t-on appris des sources sur place.
Selon nos sources, ces fidèles de l’église ont été étonnés par le comportement vestimentaire de cette demoiselle qui dérange et l’ont empêchée de participer aux cérémonies de prière à la paroisse de Kanyosha, une réaction qui a rencontré l’approbation de ceux qui s’apprêtaient à participer au culte de ce dimanche. Ils ont vite demandé que ce comportement vestimentaire indigne des jeunes filles soit éradiqué dans toute l’église catholique romaine. La jeune fille a été arrêtée dans la foulée par la police pour une enquête y relative. N.R.
Burundi - Politique
Le président de la République procède à des nominations
Gitega, le 19 septembre 2022 (Net Press) . D’après un décret n° 100/113 du 16 septembre dernier, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a nommé certains hauts cadres de la banque de la République du Burundi. Ainsi, Désiré Musharitse a été nommé premier vice-gouverneur de cette banque centrale au moment où Mme Marie Goreth Ndayishimiye en devient deuxième gouverneur.
Le même jour, par un autre décret n° 100/114, il y a eu également des nominations de cadres à la primature. Le colonel de police Bruno Niyonzima a été nommé chef du protocole du premier ministre. De son côté, Servais Ntihagowumwe a été nommé chef de protocole adjoint du premier ministre.
Mme Irène Nirema est conseillère chargée des services du protocole. Arcade Ininahazwe est nommé conseiller chargé de l’administration et de la logistique. L’intendance de la primature est confiée à Gaspard Mbonimpa au moment où Mme Joselyne Nzigamisoni devient conseillère chargée de la logistique et gestion de l’intendance.
Innocent Niyonzima est conseiller chargé de la logistique et du suivi à l’intendance. L’ancien président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, qui a été également à la banque de la République du Burundi, vient d’être nommé directeur général de l’office national des pensions er risques professionnels, Onpr.
Le décret n°100/122 du 16 septembre dernier porte aussi nomination d’un secrétaire permanent et d’un assistant du ministre au ministère ayant la communauté est-africaine dans ses attributions. Le secrétaire permanent s’appelle Sévérin Mbarubukeye au moment où l’assistant du ministre est Madame Liliane Gahungu.
La même chose s’est produite au ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique avec le décret n° 100/129 de la même date. Le secrétaire permanent s’appelle Dr. Frédéric Bangirinama et l’assistant du ministre Hermenegilde Burikukiye. J.M.
Burundi – Parlement
Le Burundi s’ouvre de plus en plus sur la scène politique internationale
Bujumbura, le 19 septembre 2022 (Net Press) . Bujumbura abrite la 9ème réunion de concertation de l’association des sénats, shoura et conseils équivalents d’Afrique et du monde arabe. Sur son agenda, il y a « les effets et répercussions de la pandémie covid-19 sur l’économie arabo-africaine et la réponse du gouvernement pour y faire face » et « les répercussions de la crise russo-ukrainienne » et ses implications pour les chaînes d’approvisionnement et les prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
Devant le parterre des délégations de 18 pays africains et arabe, le président du sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera, a fait savoir que la pandémie du covid-19 et la guerre entre l’Ukraine et la Russie a des répercussions sur les économies arabo-africaine et a indiqué que les assises de deux jours sont une occasion de revoir à la loupe ces défis pour trouver une solution ensemble afin de les relever pour la prospérité du monde des économies arabo-africaines. N.R.
Burundi - Rwanda - diplomatie
Serait-il un autre coup de pouce pour le réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega ?
Bujumbura, le 19 septembre 2022 (Net Press). Le président du sénat rwandais, Augustin Iyamurememye, a foulé le sol burundais depuis la matinée de ce lundi sur invitation de la 9ème réunion de concertation de l’association des sénats, shoura et conseils équivalents d’Afrique et du monde arabe.
S’exprimant dans l’hémicycle de Kigobe, devant le parterre des délégations de 18 pays, Augustin Iyamuremye, le président de la chambre haute du parlement rwandais a lui aussi fait savoir que la pandémie covid-19 a frappé durement les économies africaines et mondiale, les effets de l’invasion de l’Ukraine par la Russie a fragilisé les économies mondiales et interpellé l’Afrique et le monde arabe de s’unir comme un seul pour bloquer la route aux défis qui fragilisent les économies africaines et arabes.
Une opinion estime que la visite du premier ministre rwandais pour la fête du 59ème anniversaire de l’indépendance du Burundi ainsi que d’autres initiatives visent le réchauffement diplomatique entre les deux pays qui s’accusaient mutuellement il y a peu d’être la source de l’insécurité de l’autre.
Et si le président du sénat rwandais, Augustin Iyamuremye, indique que l’Afrique et le monde arabe devraient s’unir comme un seul homme pour relever les défis qui les fragilisent. Pourquoi le Burundi n’ouvre pas ses frontières pour permettre à la libre circulation des biens et des personnes pour gonfler les économies de deux pays ? S’interroge cette opinion. N.R.
Burundi – Economie
Toujours du cafouillage dans le transport rémunéré suite à la pénurie du carburant
Bujumbura, le 19 septembre 2022 (Net Press) . La pénurie du carburant, surtout de type essence, continue à se faire remarquer dans plusieurs coins du pays si bien que des chauffeurs de voitures ou de motos sont obligés de se rabattre sur le marché noir où il litre oscille autour de 12.000 de nos francs.
Comme on doit s’y attendre, le transport rémunéré en pâtit car les voyageurs doivent appliquer les prix tel que fixés par les chauffeurs. Ceci se fait au moment où la Regideso, chargée de la distribution de l’eau et de l’électricité, avait déclaré avoir importé une quantité suffisante de carburant. Elle avoué plus tard qu’il y avait plus de mazout que d’essence.
Les voyageurs demandent donc aux services habilités de trouver une solution durable à ce problème. Rappelons que dans le passé, les prix de transport avaient diminué dans pas mal de provinces du pays suite à la disponibilité du carburant. D’aucuns pensent qu’il y a des chauffeurs ou alors des gestionnaires de stations qui créent une pénurie artificielle de ce produit pour des raisons de spéculation. D.N.
Burundi – Solidarité
Vers la réintégration des victimes des catastrophes naturelles
Rumonge, le 19 septembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que 337 abris des victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika vont être construits à Rumonge. Cette information émane du ministère à la solidarité nationale, avec l’appui de l’organisation internationale des migrations (OIM). Ces travaux sont prévus à la sous-colline Makombe, de la colline Mutambara, en commune et province de Rumonge, Sud-ouest du pays.
Ces victimes venaient de passer deux ans sans abris. Certains étaient rassemblés dans une salle commune dans la ville de Rumonge, d’autres étaient hébergés par des amis, voisins et parentés. D’autres louaient des maisons. Ces victimes demandent que d’autres infrastructures sociales soient construites dans ce village tel que les écoles, les centres de santé, l’eau potable, un centre pour jeunes et des terrains de jeux.
Signalons que la commune Rumonge abrite un autre site du village des déplacés climatiques, celui de Mayengo en zone de Kigwena. Ce village abrite les déplacés suite aux glissements de terrains survenus en 2017 dans les communes de Muhuta et de Bugarama. F.N
Burundi – Rdc - Sécurité
« Rdc : Félix Tshisekedi attend plus de soutien à l’international face au M23 », dixit Rfi
New York, le 19 septembre 2022 (Net Press) . La Rdc participera à la 77ème session de l’assemblée générale de l’Onu avec de grandes ambitions. Le pays veut profiter de ces assises pour accentuer son lobbying visant à obtenir une grande implication de la communauté internationale dans la lutte contre les groupes armés. Ceux-ci écument l’Est congolais en général, mais surtout le territoire de Rutshuru, où sont actifs les combattants du M23.
La voie militaire piétine depuis mi-juin à Bunagana, ville tombée aux mains des combattants du M23. Confronté à cette situation, le président Félix Tshisekedi veut activer tous les leviers diplomatiques. Les autorités congolaises attendent des instances internationales des mesures coercitives contre le M23, qu’elles considèrent comme un groupe terroriste soutenu par le Rwanda. Kinshasa souhaite que soit examiné rapidement le rapport du groupe d’experts des Nations unies sur la Rdc, qui étaye ces accusations contre l’armée rwandaise.
Difficultés des casques bleus
L’autre dossier que les autorités congolaises souhaitent placer à l’agenda, c’est l’efficacité des casques bleus de la Monusco à l’Est, confie l’entourage du président de la République. Kinshasa émet le vœu de réévaluer le plan de retrait de la mission onusienne. Les autorités congolaises attendent des casques bleus une plus grande implication, particulièrement dans la lutte pour la reprise de la ville de Bunagana.
Sur cette question, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a rappelé, dans un entretien accordé dimanche 18 septembre à Rfi et à France 24, les difficultés des casques bleus face au M23, groupe qui, selon lui, possède des équipements « plus perfectionnés » que ceux de la Munosco.
Selon les sources gouvernementales, la Rdc va aussi solliciter le soutien des pays africains siégeant au conseil de sécurité de l’Onu à sa requête de faire annuler l’obligation de déclarer au comité des sanctions ses achats d’armes à feu et munitions. Pour Kinshasa, c’est une forme d’embargo dont le pays serait victime. Ch.N.