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Burundi - Burkina Faso - Politique

35ème anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Sankara

15 octobre 2022


Abdoulaye Diallo, Directeur du Centre National de Presse Norbert Zongo

N.P.

Monsieur Diallo Abdoulaye, pouvez-vous vous présenter auprès du lectorat burundais ?

A.D.

Je m’appelle Abdoulaye Diallo, on peut rajouter Meles, c’est mon nom égyptien. Je suis le Coordonnateur du Centre National de Presse Norbert Zongo, depuis sa création en 1998. Je suis historien de l’art de formation, je suis acteur culturel puisque je suis directeur du plus grand festival, du plus ancien festival de Jazz en Afrique, je suis aussi réalisateur du film en Afrique et promoteur du festival pour la liberté d’expression, je suis un homme à multi-facettes, je suis un disciple de Cheik Anta Diop, mais aussi un fanatique de Thomas Sankara. Voici pour ma présentation au lectorat burundais. >/div>

N.P.

Dans l’histoire récente de votre pays, il n’y a pas moyen de parler de Thomas Sankara sans parler de Norbert Zongo, à part que ce dernier, un journaliste d’investigation, a été assassiné 11 ans plus tard, le 13 décembre 1998. Nous reviendrons sur son cas au mois de décembre prochain. Mais dans l’entre-temps, quelles sont les missions du Centre Norbert Zongo ?

A.D.


Norbert Zongo, journaliste d’investigation burkinabé assassiné le 13 décembre 1998

En ce qui concerne le Centre de Presse Norbert Zongo, il faut dire que c’est un centre pour les ressources des médias, il s’appelait Centre National de Presse, il a été créé du vivant de Norbert Zongo et il était lui-même un membre fondateur de ce centre. Le Centre a été inauguré le 3 mai 1998. Et six mois après que Norbert Zongo ait été assassiné, le 28 janvier 1999, l’ensemble de la corporation a décidé de rebaptiser le centre et de l’appeler désormais Centre National de Presse Norbert Zongo.

Sa mission principale c’est de promouvoir la liberté d’expression et de la presse, c’est-à-dire c’est de renforcer les piliers de la démocratie qu’est la liberté de la presse. C’est pour cela que le centre est un cap de rencontres et d’échanges entre acteurs démocrates et acteurs de la liberté de la presse et d’expression.

Le centre a également dans ses missions de renforcer les journalistes que les organes de presse, il y a tout un programme de formation des journalistes, de promotion du métier de journaliste, mais aussi du renforcement des capacités des organes de presse parce que cela ne sert à rien d’avoir un journaliste bien formé s’il n’est pas dans un journal solide.

Une autre mission du Centre National de Presse Norbert Zongo c’est d’assurer la protection et la défense des journalistes. C’est pour cela que nous organisons des plaidoyers pour renforcer les lois en matière de presse. C’est aussi pour promouvoir la démocratie en organisant des rencontres où on met tous les acteurs ensemble, c’est pour cela que nous organisons le Filep (Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse, Ndlr). C’est dans le cadre de cette mission-là de la liberté de la presse et d’expression.


Norbert Zongo, Membre Fondateur du Centre National de Presse, rebaptisé plus tard, après son assassinat, Centre National de Presse Norbert Zongo

Donc pour résumer, le centre de presse a choisi de travailler avec des journalistes, des organes de presse, et aussi tous les acteurs importants dans la démocratie pour renforcer les piliers qu’est la liberté de presse. Nous partons du principe que pour que la démocratie soit forte, il faut que la presse soit libre, indépendante et professionnelle. Donc notre mission c’est de rendre cette presse libre, indépendante et professionnelle… Donc toutes nos actions visent cela

N.P.

Thomas Sankara débute sa révolution en 1983 et le 4 août 1984, il rebaptise son pays, Haute Volta, Burkina Faso, ou le pays des hommes intègres. Cette qualification, est-elle un slogan révolutionnaire ou c’est une réalité au regard du comportement du peuple burkinabé ?

A.D.

Ceci est une question piège. Je crois que c’est un nom et en même temps un programme. C’est vrai que l’on peut dire que c’est un peuple travailleur et intègre, dans une certaine mesure, il faut le dire quand il rebaptise, c’est un programme, c’est pour dire nous sommes le pays des hommes intègres, nous devons dans tous nos actes, travailler avec des hommes intègres.

Donc vous voyez, c’est pour qualifier certaines qualités, mais aussi pour montrer une certaine ambition d’être des hommes intègres. Cela c’est très important. Donc je pense que c’est un nom programme.

N.P.

Dans un premier temps, tout le monde au pays semblait suivre la révolution de ce jeune capitaine aux talents sans bornes. Quatre ans plus tard, il est assassiné par l’un de ses plus proches compagnons d’armes. Incompréhension ou trahison ?

A.D.


Thomas Sankara, Président révolutionnaire burkinabé assassiné le 15 octobre 1987

Oui, tout-à-fait. Thomas Sankara a été assassiné par son plus proche compagnon, son plus que Fère Compaoré. Sankara l’avait lui-même dit, le jour où Blaise Compaoré va préparer un coup d’Etat contre moi, n’agissez pas car ce sera trop tard parce Blaise est tout pour lui. Mais aussi, c’est Sankara qui a fabriqué Blaise, c’est lui qui a fait de Blaise ce qu’il est, qu’il intègre leur groupe car dans un premier temps, il n’était pas dans leur groupe d’officiers révolutionnaires.

Depuis longtemps, Thomas Sankara a travaillé pour l’avènement de la révolution. C’est sur ce chemin qu’il a rencontré Blaise. Ils se sont liés d’amitié et sont devenus plus que des frères, il avait une confiance aveugle en Blaise et il a imposé Blaise à ses jeunes camarades. Et c’est vraiment Blaise qui va le trahir. C’est une grosse grosse trahison.

C’est bien dommage parce que Blaise nous a privé d’un homme exceptionnel, qui nous avait mis dans le train du développement et on est sorti de ce train. Dans ce cas, nous étions déjà dans le train et Blaise nous a fait sortir. Donc c’est pour cela que je n’ai jamais été d’accord avec Blaise parce qu’au-delà du crime, en éliminant physiquement un de ses mentors, pour ne pas dire son mentor principal, il a privé le Burkina Faso de l’occasion d’aller très loin et de rester dans la situation déplorable que nous sommes.

C’est donc une grosse trahison, il a trahi Sankara, il a trahi l’amitié Sankara, il a trahi le peuple burkinabé parce qu’était engagé dans une révolution, il a ramené les Burkinabé dans la collaboration avec l’Occident, dans l’asservissement, dans pratiquement l’esclavage. Donc c’est une grosse trahison.

N.P.

Il est des expressions qu’il utilisait qui ne sont pas peut-être bien comprises par des peuples non originaires de votre pays. A titre d’exemple, s’agissant de l’aide à l’Afrique, il disait souvent : « On ne peut pas développer en se développant ». Que peut-on entendre par-là ?

A.D.

Personnellement, je n’avais jamais entendu cette expression. Mais je pense qu’on ne peut pas se développer en développant. Cela veut dire quoi ? Cela veut qu’à un certain moment, quand on veut qu’un pays avance, il faut qu’on soit à même de se sacrifier. Donc on décide de ne pas personnellement se développer pour que le pays puisse se développer.

C’est comme Norbert Zongo disait il n’y a pas d’avenir pour quelqu’un dans un pays qui ne vas pas. Donc le plus important c’est le travail et si notre avenir est une réussite, il le sera même pour le pays. Je crois que c’est un peu cela, on ne peut pas développer en se développant. Il faut d’abord développer avant de se développer.

N.P.

A supposer qu’il critiquait l’aide des pays développés à l’Afrique, avait-il « une pièce de rechange » comme on dit dans la mécanique automobile, pour substituer cette forme de coopération entre le Nord et le Sud ?

A.D.

Le Président Sankara en compagnie de son homologue français, François Mitterrand. Le premier est décédé en octobre 1987 et le second en janvier 1996.

Sankara n’était pas contre la coopération. Sankara était pour la coopération avec tous les pays. Mais Sankara est contre une aide qui pousse de dépendre de quelqu’un, à tendre la main. Il dit on doit pouvoir compter sur nous-mêmes. Nous devons compter sur nous-mêmes, sur notre propre force, avant que les autres viennent nous aider. Voilà un peu la philosophie de Thomas Sankara. Il faut se passer de l’aide, celle qui me maintient dans une subordination, là il n’est pas d’accord. Oui, la pièce de rechange, c’est cela. C’est le contexte même.

C’est pour cela qu’il y avait un slogan de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous consommons. C’est très simple. Il faut que nous produisions nous-même ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons. Il faut donc compter sur nous-mêmes. Sankara était un panafricaniste. Il était convaincu qu’un seul pays africain ne peut pas s’en sortir, il faut que les pays travaillent à l’avènement de l’Etat fédéral panafricain. Il y croyait fermement.

N.P.

Il semble que le procès de son assassinat a débuté l’année dernière, 34 ans après son assassinat. A quel niveau se trouve-t-il ? Et Blaise Compaoré, principal présumé auteur du crime contre Thomas Sankara, est-il inquiété par la justice ? Apparemment il a le soutien de la Côte d’Ivoire qui lui a donné asile et nationalité. N’est-ce pas un coup de frein au processus judiciaire déclenché pour Thomas Sankara ?

A.D.

Qui le peuple burkinabé a mené un combat de longue haleine. Sa famille, son épouse en tête, ont déposé une plainte, il y a eu des avocats courageux, même sous Compaoré, sur ce dossier et après l’insurrection, ce dossier qui était classé est revenu parce que Blaise a été chassé et la justice a enrôlé ce dossier, a repris l’instruction et Dieu merci, en début de l’année 2022, le procès a eu lieu.


Hyacinthe Kafando était le chef du Commando qui a exécuté Thomas Sankara

En février, Blaise Compaoré a été condamné à la prison à vie. Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando, celui-ci était le chef du commando qui a exécuté Thomas Sankara. Oui le procès a eu lieu, on sait exactement ce qui s’est passé. On sait que Sankara a été assassiné et les gens ont été condamnés. Blaise Compaoré a été condamné à la prison à vie pour l’assassinat de Thomas Sankara.

Donc le procès a eu finalement lieu, la vérité est connue dans l’assassinat de Thomas Sankara. Je pense que c’est une très très grande victoire pour tous les Burkinabés, pour tous les démocrates et tous les défenseurs des droits humains je ne sais pas, à travers le monde, le procès a fait savoir la méthode qui a été utilisée, qui a ordonné, qui a fait quoi, et des gens ont été condamnés. Donc cela est une grande victoire qu’il faut signaler. Maintenant oui, la difficulté, c’est que Blaise Compaoré est protégé par la Côte d’Ivoire.

N.P.

Au regard de ce qui s’est passé ces 35 dernières années, quel héritage les jeunes Burkinabé peuvent-ils avoir de la révolution « sankariste » ?

A.D.

Au regard de ce qui s’est passé, c’est un héritage d’un homme qui a été utile à son peuple, c’est l’héritage de l’engagement de donner sa vie pour son pays, c’est l’héritage de l’intégrité, c’est l’héritage de la sincérité, c’est l’héritage de l’engagement pour son pays, le don de soi, un homme qui a été utile à son pays.

Mais aujourd’hui vous voyez comment Sankara est plus vivant que Blaise et tous les autres, Sankara est entré dans l’histoire. Il n’a jamais été aussi présent que maintenant. Impossible de faire quoi que ce soit sans parler de Sankara. Cela fait 35 ans, il est aussi vivant, il est aussi présent parce que dans 4 ans, ce qu’il a réalisé c’est extraordinaire. Moi je me pose la question de savoir comment on peut faire ce qu’il a fait en 4 ans. Est-ce parce qu’il était préparé ? C’est parce qu’il savait ce qu’il voulait faire ?

Donc dès qu’il a pris le pouvoir il n’a pas attendu, il a foncé pour dérouler sa feuille de route et son programme. Donc c’est un héritage d’engagement, un héritage du don de soi, un héritage de panafricanisme, de révolution, de prise en main de sa propre destinée qu’il a laissé à la jeunesse africaine. Sankara a dit aux jeunes africains : à n’importe quel âge, on peut être utile à votre continent, à votre pays.

Il avait 33 ans quand il a pris le pouvoir, il avait 31 ans quand il avait été nommé Premier Ministre, cela veut dire que l’âge ne doit pas être un obstacle et qu’aujourd’hui, la jeunesse africaine doit se former, doit se cultiver, doit connaître l’histoire de l’Afrique, doit tirer les éléments nécessaires pour sortir ce continent d’où il est.

C’est cela l’héritage que Sankara nous donne. Il nous dit : regardons notre continent, battons-nous pour notre continent pour qu’il puisse s’en sortir. Vouilà ce que Sankara nous dit.

N.P.

Dernière question, il y a actuellement beaucoup d’instabilités politiques dans le pays, - le Président Compaoré chassé par la rue, deux coups d’Etat en huit mois -, cela a-t-il un lien avec la « Révolution asphyxiée » de Thomas Sankara ?

A.D.

Pour la dernière question, concernant l’instabilité politique. Oui c’est vrai pour le moment, le pays est depuis quelques temps dans une instabilité politique, notamment après l’insurrection parce que justement après l’insurrection, ceux qui ont été élus n’ont pas incarné la révolution et n’ont pas compris le message que les enfants de Sankara ont envoyé. Parce que ce sont les enfants de Sankara, formés dans la lutte pour la justice Norbert Zongo qui ont chassé Blaise Compaoré en 2014.

Les enfants de Sankara veulent un régime à la Sankara, un régime intègre, un régime où l’on mène le pays en avant, un régime où il n’y a plus de gabegie, où il y a beaucoup plus de démocratie. Malheureusement, ceux qui sont venus après, il se sont fourvoyés et n’ont pas réussi à relever le pays. Il faut dire aussi que par ailleurs, Blaise Compaoré a détruit l’armée burkinabé pendant 30 ans.

Et cela pour construire sa garde, ce qui nous arrive est un peu normal puisqu’il n’y a pas d’armée organisée et structurée, la plupart des chefs militaires sont des dealers, des voleurs, des détourneurs des deniers publics. C’est normal que notre armée soit aussi déstructurée. Blaise Compaoré l’a voulu ainsi. Il a voulu déstructurer l’armée au profit de sa garde …voilà, c’est pour cela que tout ce qui nous arrive en terme d’insécurité peut se comprendre.

Et d’autre part, je disais que nous étions dans un train de développement et qu’on en est sorti. Quand vous avez la chance d’avoir quelqu’un comme Sankara et que vous ne le gardez que pendant 4 ans, mais c’est normal ce qui vous arrive, l’instabilité politique qu’on a, c’est plus ou moins normal parce qu’on n’a pas pu garder Sankara pendant longtemps. On est sorti du train de développement. C’est normal que toute cette instabilité nous arrive.

Bon les Burkinabé sont assez résilients, ils sont combattifs, ils sont tous comme, la jeunesse, ils sont comme guidés par Sankara et par Norbert Zongo, deux grands patriotes, nous fondons l’espoir que ces jeunes vont prendre la responsabilité et que petit – à – petit, vont remettre le pays sur le train du développement qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Voilà ce que je peux dire concernant ces dernières questions et je vous remercie beaucoup de l’intérêt.

Je vous remercie.

Propos recueillis par Jean-Claude Kavumbagu

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