Rumonge, le 27 octobre 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, un corps sans vie a été retrouvé ce matin dans le quartier de Nkayamba, au centre de cette province. Les premières hypothèses non encore confirmées indiquent qu’il aurait été noyé alors qu’il était en train de nager dans les eaux du lac Tanganyika.
Malgré cela, des voix des défenseurs des droits de l’homme s’élèvent pour exiger des enquêtes approfondies afin de déterminer les circonstances exactes du décès de cet homme car pour elles, dire qu’il ne savait pas nager correctement est un argument faible. La dépouille mortelle a été emmenée à la morgue de l’hôpital de Rumonge.
Au Nord du pays, plus précisément dans la province de Kirundo, un jeune homme qui travaillait comme ouvrier dans une société chinoise qui goudronne la route Bururi – Gitega, a été tué par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. Son corps sans vie a été retrouvé non loin d’une route de la commune de Ryansoro, dans la province de Gitega, au Centre du pays.
Selon des témoins oculaires, ce jeune homme, qui allait probablement sur ses 25 ans, présentait des blessures sur sa tête. Il aurait été tué ailleurs avant d’être jeté à cet endroit. Cependant, tout le monde indique qu’il ignore les mobiles de cet assassinat. Un suspect a été arrêté pour des raisons d’enquêtes. Ch.N
Burundi – Politique
Vers la ratification de la charte africaine de la jeunesse
Bujumbura, le 27 octobre 2022 (Net Press) . L’assemblée nationale, avec comme invité François Havyarimana, ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, a adopté ce matin un projet de ratification de la charte africaine de la jeunesse adoptée à Banjul, en Gambie, le 2 juillet 2006. Jusqu’à présent, le Burundi ne l’avait pas encore ratifiée.
Selon des informations en provenance de Kigobe, cette charte est très importante pour la jeunesse burundaise car les jeunes pourront circuler dans tous les pays africains, ils pourront étudier où ils veulent et beaucoup plus intéressant, ils pourront demander du travail dans le pays africain de leur choix.
L’on remarque cependant qu’il vient de se passer plus de 16 ans avant que le pays ne ratifie ce projet. Les explications fournies sont que le pays venait de sortir de la guerre en 2006 et que le gouvernement n’avait pas encore fait de recensement. Aujourd’hui, cette étude montre que la jeunesse burundaise constitue 60% de la population.
Malgré cela, il y a eu des réticences de la part des députés avant d’approuver ce projet de ratification. C’est notamment le cas de l’acculturation de la jeunesse, allusion faite à l’homosexualité. Le ministre a tranquillisé que les valeurs culturelles seront toujours garanties malgré cette ouverture sur le monde panafricain.
Une autre préoccupation tenait du fait que les jeunes de ce pays qui terminent leurs études universitaires, ne sont pas compétitifs sur le marché du travail car ils s’expriment difficilement en français et en anglais. Le ministre a reconnu la faille et a promis que des cours de renforcement dans ces langues seront organisés de la 7ème à la 9ème année. J.M.
Burundi – Administration
Les gouverneurs de Karusi et de Rumonge remplacés
Gitega, le 27 octobre 2022 (Net Press) . Sur proposition du président de la République, Evariste Ndayishimiye, le sénat burundais a approuvé à l’unanimité deux noms pour devenir gouverneurs de provinces. Il s’agit de Mme Dévote Nizigiyimana et M. Léonard Niyonsaba, respectivement gouverneur de Karusi et de Rumonge.
La première remplace Carinie Mbarushimana à la tête de la province de Karusi au moment où le second supplante Consolateur Nitunga, ancien gouverneur de Rumonge. Mme Carinie Mbarushimana a quitté ses fonctions pour devenir assistante de ministre et Nitunga est devenu deuxième conseiller d’ambassade à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Le départ de Carinie Mbarushimana est un ouf de soulagement pour le monde médiatique car elle faisait un mauvais ménage avec la presse dans notre pays. Systématiquement, elle traitait les professionnels des médias d’« ennemis » de sa province, ce qui fait qu’il était extrêmement difficile d’accéder aux informations sur cette entité provinciale à travers elle.
De son côté, Consolateur Nitunga de Rumonge ne posait pas de problème de communication avec les médias à l’instar de celui de Kirundo au nord du pays, Albert Maniratanga et de Cibitoke, au Nord-ouest, Carême Bizoza qui sont également à l’aise aussi bien dans leurs bureaux que devant les micros des journalistes. D.N.
Burundi – Santé
« Le covid-19 ne pose plus problème au Burundi », dixit le comité de la riposte contre la pandémie
Bujumbura, le 27 octobre 2022 (Net Press) . Selon le comité de la riposte contre la pandémie du covid-19, cette maladie ne pose plus de problème au Burundi, propos du premier ministre Gervais Ndirakobuca, en même temps président de ce comité. Pour lui, le taux de contamination est de moins de 3% alors que l’Oms estime que jusqu’à 5%, la situation est normale.
L’on saura que plus ou moins deux millions de Burundais ont été atteints par le Covid-19 du 31 mars 2020, date de l’apparition au Burundi de la pandémie, jusqu’au 26 juillet dernier. Le Burundi a pris des mesures énergiques si bien qu’il a enregistré 15 cas de décès seulement contre 99% de patients qui sont guéris. Ch.N.
Burundi – Burkina Faso – Sécurité
« Pour faire face à la menace terroriste, l’armée recrute 50.000 volontaires », dixit Rfi
Ouagadougou, le 27 octobre 2022 (Net Press) . Les forces armées burkinabé lancent la mobilisation populaire pour faire face aux groupes armés terroristes. Un recrutement de 35.000 volontaires pour le compte des communes du pays et de 15.000 volontaires pour la brigade de veille et de défense patriotique est en cours.
Des volontaires qui seront formés et mis à contribution dans le cadre de la lutte antiterroriste. La création de cette brigade avait été décidée au cours d’un conseil de la défense sous l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Ses missions : la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.
L’armée burkinabé a besoin de renforts, notamment pour la brigade de veille et de défense patriotique, dont la création avait été décidée lors d’un conseil supérieur de défense sous l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba avec des missions précises susmentionnées.
Dans le processus entamé, est prévu le recrutement de 35.000 volontaires, soit 100 personnes par commune du Burkina Faso. Ces volontaires auront pour mission la protection des personnes et des biens de leurs communes d’origine aux côtés des forces armées. En plus de ces supplétifs civils pour le compte des communes, le commandant de la brigade de veille et de défense patriotique recherche 15.000 autres volontaires dans le cadre de la mobilisation populaire pour la défense du territoire contre le terrorisme.
Cette opération s’adresse à tous les Burkinabé âgés d’au moins 18 ans. Tous les aspirants doivent être des patriotes et de bonne moralité et être physiquement et psychologiquement aptes selon la note. Les candidats retenus suivront une formation militaire et civique. Ces volontaires viennent s’ajouter au recrutement exceptionnel de 6.000 jeunes pour le compte des forces armées, « ce qui permettra une meilleure occupation du territoire national », selon une source proche de l’état-major des armées.
Les recrues seront envoyées, après leur formation, sur le terrain de la lutte antiterroriste. Les volontaires prendront part aux opérations militaires sur le territoire national, selon le colonel Boukaré Zoungrana, commandant de la brigade de veille et de défense patriotique. D.N.