Bururi, le 14 novembre 2022 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 12 novembre, la rédaction a évoqué un cas d’accident de roulage dans la commune de Mugamba, de la province de Bururi, au Sud du pays. Elle indiquait que deux personnes ont trouvé la mort, il s’agit du chauffeur et de son convoyeur.
Ce camion transportait du ciment fabriqué par l’usine BUCECO et aurait dérapé suite aux problèmes de freinage. Il est tombé dans un grand ravin et il a fallu l’intervention d’une machine dépanneuse pour retirer les corps sans vie des victimes de l’accident.
Presqu’au même moment, sur la colline Kanenge, de la zone de Kigwena en commune de Rumonge, au Sud-ouest du pays, une fille est morte foudroyée tandis qu’une autre femme a été grièvement blessée par la foudre sur cette colline. La population demande que des paratonnerres soient installées dans des lieux publics en guise de prévention car c’est la troisième victime depuis le début de la saison des pluies.
Toujours dans le secteur de la sécurité dans la commune de Kabarore, de la commune de Kayanza, au Nord du pays, 5 hommes sont entre les murs d’un cachot de la commune de Kabarore depuis ce 13 novembre pour des raisons d’enquêtes, après le découverte d’un corps sans vie d’une femme enceinte.
Les mêmes informations rapportent que la femme cohabitait mal avec son mari qui est soupçonné par ailleurs d’être l’auteur de ce meurtre. Pour le moment, il a pris le large et l’on apprend qu’il est activement recherché. La femme assassinée habitait sur la colline de Ruhororo, de la même entité communale et provinciale. F.N.
Burundi – Politique
Audience de l’ambassadeur de Belgique au Burundi à la primature
Bujumbura, le 14 novembre 2022 (Net Press) . Le premier ministre du Burundi, Gervais Ndirakobuca, a reçu dans son cabinet de travail l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi. Selon des informations, celui-ci venait de le féliciter du fait qu’il n’y a plus de sanctions qui pèsent sur lui.
Les deux hommes ont évoqué les relations entre les deux pays qui sont axées principalement sur la santé, l’agriculture et l’éducation. Le premier ministre s’est félicité de voir que les sanctions prises par l’Union européenne en 2016 ont été levées et que la Belgique a fait énormément d’efforts pour qu’il en soit ainsi.
L’ambassadeur a parlé à son hôte de sa préoccupation émanant des déclarations du porte-parole du ministère de la sécurité publique, de l’intérieur et du développement communautaire qui a fait savoir que les Burundais qui s’étaient rendu en Serbie pourraient être poursuivis par la justice dès leur retour.
Le premier ministre, Gervais Ndirakobuca, a rassuré son interlocuteur qu’il n’y aura pas de poursuites judiciaires car d’une part, les Burundais qui se sont rendu dans ce pays n’ont enfreint aucune loi. En outre, il y avait des accords entre les deux pays en ce qui concerne le visa pour se rendre dans ce pays et à ce niveau, il n’y a pas donc de problème quelconque.
L’on saura que la fois passée, des Burundais qui ont été renvoyés de ce pays ont été obligés de payer des amendes à l’aéroport international Melchior Ndadaye aux compagnies qui leur avaient transporté. Cette situation avait créé une solidarité entre les voyageurs malheureux qui ont refusé de payer cette amende qui était élevée à 270 dollars américains par voyageur qui est de retour. J.M.
Burundi – Economie
Les prix des produits vivriers de plus en plus insupportables dans certaines provinces
Gitega, le 14 novembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que des prix ne cessent de monter dans la capitale politique Gitega, située au Centre du Burundi et que des populations locales ne savent pas à quel saint se vouer au regard de leur pouvoir d’achat qui ne suit pas du tout la croissance vertigineuse des prix des vivres dans cette ville.
Presque tous les produits ont vu leurs prix passer du simple au double, surtout le haricot, le riz, la pomme de terre, la colocase, le manioc, la farine et la banane, bref, le principal aliment du Burundais. L’administration accuse des commerçants de recourir à la spéculation au moment où ces derniers pointent du doigt le problème des engrais chimiques qui ne sont pas disponibles à temps. D’autres pensent aux aléas climatiques.
Au Sud-ouest du pays, le problème est posé autrement. Il y a un manque criant des produits de la Brarudi dans plusieurs localités de la province et les consommateurs estiment que cela est lié à une exportation de ces produits vers la République démocratique du Congo, sans aucune réaction de l’administration, se désolent les habitants.
Selon des sources en provenance de cette province, plusieurs camions-remorques déchargent leurs produits de la Brarudi dans des bateaux qui les transportent vers l’autre côté du lac Tanganyika. Il semble que la bière de la Brarudi est très prisée dans cette contrée et les commerçants y trouvent leurs comptes car même la spéculation dans ces conditions ne gêne pas l’écoulement des produits.
Ceci pousse la plupart des Burundais à supplier les autorités à laisser les produits essentiels accéder au territoire national sans paiement de frais d’importation et à diminuer ensuite les taxes sur les produits de première nécessité. On ne doit pas perdre de vue que cette situation est à l’origine de plusieurs cas d’abandons scolaires, dans la province de Bubanza notamment, à l’Ouest du pays. D.N.
Burundi – Rdc – Sécurité
« Au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma », dixit Rfi
Goma, le 14 novembre 2022 (Net Press). Les pourparlers de paix concernant l’est de la République démocratique du Congo, qui devraient se tenir à Nairobi le 16 novembre, viennent d’être décalés au 21 novembre 2022. Ce dimanche 13 novembre, le facilitateur de la communauté d’Afrique de l’Est, l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, est arrivé à Kinshasa pour une visite de deux jours.
Sur terrain, le M23 est toujours à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma. Les combats entre les Fardc et les rebelles se sont poursuivis tout le weekend. C’est à une vingtaine de kilomètres de Goma, entre Kibumba et Rugari, que s’est fixée la ligne de front ce dimanche après-midi, après trois jours de combats intenses.
Ils ont été particulièrement concentrés dans la zone de Mwero, une zone boisée dans le parc des Virunga. Selon plusieurs sources, ces affrontements se sont calmés dans l’après-midi, vers 15h30, heure de Goma. Pour la première fois depuis la fin du mois de mai, les affrontements ont débordé les frontières de Rutshuru pour atteindre le territoire de Nyiragongo.
Uhuru Kenyatta à Kinshasa pour harmoniser les positions avant des pourparlers
Entre-temps, les entretiens à Kinshasa se sont poursuivis, entre le président Tshisekedi et l’ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta, désigné facilitateur par la Communauté de l’Afrique de l’Est. Le tête-tête a duré près d’une 1h30 au palais présidentiel du Mont Ngaliema, mais rien n’a filtré des échanges.
Uhuru Kenyatta avait comme objectif préparer le troisième round des pourparlers de paix qui auront lieu à partir du 21 novembre, selon la présidence à Kinshasa. Et cela en harmonisant les points de vue.
Dès dimanche soir, une série de consultations ont eu lieu entre le facilitateur des accords de paix de Nairobi et des acteurs nationaux engagés dans ce processus. Puis ont défilé tour à tour des représentants des communautés locales, les chefs des confessions religieuses et les autorités traditionnelles.
Des associations des femmes de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont fait également le déplacement jusqu’à Kinshasa pour participer à ces consultations qui vont se poursuivre aujourd’hui, avec notamment les deux présidents des chambres du parlement, les membres du gouvernement et des diplomates. En fin de journée, Uhuru Kenyatta devrait tenir une conférence de presse avant de quitter la capitale congolaise. Ch.N.