Cibitoke, le 15 novembre 2022 (Net Press). C’est la conclusion que l’on peut tirer des échanges entre la ministre de la justice, Domine Banyankimbona et les populations de la province de Cibitoke, au Nord –ouest du pays, où elle s’était rendue ce 14 novembre dernier. Les habitants de cette province ont évoqué la lenteur de l’administration, la disparition des dossiers, l’influence des plus nantis, etc.
La ministre de la justice a demandé qu’il y ait droiture dans le traitement des dossiers judiciaires pour l’intérêt de tout le monde. Rappelons que cette ministre avait même suggéré aux magistrats de voir dans quelle mesure ils peuvent désengorger les prisons qui sont aujourd’hui plus que sursaturées un peu partout dans le pays.
L’on saura que la prison qui est pour le moment citée est celle de Bururi, au Sud du pays, qui contient 383 détenus alors que sa capacité d’accueil est de 250 personnes. Parmi eux, seuls 117 ont été déjà condamnés, soit 30,5% des détenus contre 69,5% qui sont toujours des prévenus, donc des innocents, ce qui coûte cher au trésor public. Ch.N.
Burundi – Economie – Justice
Vers la poursuite judiciaire des auteurs des détournements des fonds des coopératives
Rumonge, le 15 novembre 2022 (Net Press) . Le nouveau gouverneur de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, Léonard Niyonsaba, a rencontré hier en réunion des responsables à tous les niveaux des coopératives Sangwe, qui sont installées sur toutes les collines de cette entité provinciale.
Le constat a été que la santé financière de certaines coopératives se porte mal et que deux faits pouvaient expliquer ce phénomène. Tout d’abord, des détournements qui sont imputables à certains responsables ainsi que l’incompétence ou le manque d’expérience en matière de gestion des coopératives.
Au terme de la réunion, il a été décidé qu’il y ait poursuite judiciaire des auteurs de ces détournements pour que l’entièreté des fonds subtilisés soit restituée. Il ne faut pas perdre de vue que lors de l’installation de ces coopératives, chacune a bénéficié d’un montant de 10 millions de nos francs pour le lancement des activités.
Certaines d’entre elles n’ont jusqu’à présent enregistré aucun profit, d’où certains responsables dans plusieurs localités du pays ont demandé qu’il y ait rééchelonnement des délais de remboursement au moment où d’autres ont demandé tout simplement que l’Etat donne encore de l’argent pour combler le manque à gagner, ce que ce dernier avait jugé d’inacceptable. D.N.
Burundi – Politique
Session extraordinaire de l’assemblée nationale pour remplacer l’Ombudsman
Bujumbura, le 15 novembre 2022 (Net Press).
Dans sa parution de ce 20 octobre 2022, la rédaction de Net Press avait évoqué l’éventuel remplacement de l’Ombudsman burundais, qui est pour le moment Edouard Nduwimana, ancien ministre de l’intérieur qui avait succédé à ce poste feu Hassan Rukara.
La rédaction avait mentionné également qu’il y avait quatre candidats à ce poste, à savoir Denise Bucumi Nkurunziza, ancienne première dame du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre, Christian Nkurunziza, ancien gouverneur de la province de Bururi et Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de la République.
Nous apprenons qu’une session extraordinaire de l’assemblée nationale a été convoquée du 14 au 25 novembre et que l’un des points à l’ordre du jour est justement le remplacement du médiateur burundais, couramment appelé Ombudsman. Alors qu’à l’époque les sondages étaient impossibles au regard de la stature de chacun des candidats au niveau national.
Nous apprenons pour le moment que l’ancienne première dame, Denise Bucumi Nkurunziza, part favorite. Mais tout n’est pas encore joué, selon une opinion qui estime que le poste d’Ombudsman est réservé aux Tutsi conformément à la constitution du Burundi issue de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation même si elle a été modifiée en juin 2018.
La même opinion avance d’autres noms comme Aimée Laurentine Kanyana, ancienne ministre de la justice sous la législature de feu Pierre Nkurunziza et Joseph Ntakarutimana, actuel secrétaire général adjoint du parti Cndd-Fdd au pouvoir, tous deux natifs de Ngozi, province d’origine de l’ancien président de la République. Mais ce dernier est déjà affecté à l’assemblée législative de l’Eac, Eala et pourrait choisir d’y rester. Que décidera donc le parti de l’Aigle ? Wait and see ! J.M.
Burundi – Politique – Société
Le ministère de l’intérieur prévient…
Bujumbura, le 15 novembre 2022 (Net Press) . Dans un communiqué de ce 14 novembre 2022, le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a fait savoir qu’il y a des gens qu’il qualifie de malfaiteurs qui utilisent des téléphones ou alors des réseaux sociaux et qui se font passer pour le ministre de tutelle.
Ils appellent des gens et promettent ceci et cela dans le but de leur voler leurs biens. Le ministère demande au public de ne pas leur prêter une oreille attentive et informe que le ministre Martin Niteretse, dans ses communications, utilise plusieurs téléphones et non seulement celui qui est mentionné dans cette note.
Le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire demande aux populations de ne pas tomber dans le piège de ces malfaiteurs et de présenter devant les instances judiciaires concernées toutes les personnes qui seront surprises en train d’utiliser cette méthode malhonnête de voler des populations. D.N.
Burundi – Usa – Politique
« Donald Trump en passe d’officialiser sa candidature à la prochaine présidentielle américaine », d’après Rfi
Miami, le 15 novembre 2022 (Net Press) . La « grande annonce » promise par Donald Trump, c’est ce mardi 15 novembre. L’ancien président devrait officialiser sa candidature à la prochaine élection présidentielle américaine de 2024, une candidature qui interviendrait une semaine après des élections de mi-mandat jugées décevantes par Donald Trump lui-même.
Après le vote du 8 novembre, de plus en plus de républicains appellent Donald Trump à passer la main. Mais l’ancien président semble bien décidé à se représenter, depuis sa résidence privée de Mar-a-Lago en Floride. Dans son club privé pour millionnaires de West Palm Beach, tout est prêt pour la grande annonce. Ce sera l’un des jours les plus importants de notre histoire, promet Donald Trump.
Et pour son annonce de candidature à la prochaine présidentielle, l’ancien président veut du monde et de l’ambiance à Mar-a-Lago. Certains de ses fans les plus folkloriques, ceux qui assistent à ses meetings au premier rang avec des drapeaux et déguisements, ont reçu des invitations personnalisées. Des élus du Congrès et des alliés de longue date ont aussi été invités.
Une candidature boudée par une partie des républicains
Et ses conseillers préviennent : Donald Trump va noter tous ceux qui seront là, mais aussi ceux qui n’y seront pas, car depuis le vote du mardi 8, les couteaux sont tirés chez les républicains. Trump est ouvertement accusé d’avoir torpillé ces midterms, en ayant soutenu des candidats jugés trop extrêmes, qui ont presque tous perdu leur élection.
Alors à droite, beaucoup ne veulent pas de cette nouvelle candidature. « Ce serait une erreur, prévient le modéré Larry Hogan, gouverneur du Maryland, Trump nous a coûté les trois dernières élections. Je ne veux pas, d’une quatrième défaite. ». Mais Donald Trump reste la personnalité la plus populaire au sein de la base conservatrice qui attend avec impatience sa nouvelle campagne présidentielle.
Pour les spécialistes de la politique américaine, c’est également une stratégie pour Donald Trump qui court contre la montre. Il semble que la constitution américaine ne peut pas traduire en justice un candidat à l’élection présidentielle. J.M.