Bujumbura, le 21 novembre 2022 (Net Press). Le journaliste Jérémie Misago, du groupe de presse Iwacu, n’a donné aucun signe de vie depuis ce 19 novembre. Selon des informations parvenues à la rédaction, il devait se rendre chez lui, dans la province de Makamba, au Sud du pays, pour présenter sa fiancée à la famille.
Ceux qui devaient l’accompagner ne l’ont pas vu, tout comme sa famille et ses téléphones portables sont éteints. Sa famille et ses confrères sont inquiets pour ce jeune journaliste. Ses collègues et sa famille continuent de le chercher et affirment que pour le moment, ils n’ont aucune hypothèse, a confirmé Antoine Kaburahe, directeur du groupe de presse Iwacu. J.M.
Burundi – Justice
Condamné à perpétuité pour avoir tué son épouse au Sud du pays
Makamba, le 21 novembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le tribunal de grande instance de Makamba, au Sud du pays, en session de flagrance, a condamné hier dimanche un certain Ernest Ndayitabiriye, pour avoir tué avec préméditation, en date du 18 novembre dernier, son épouse, sur la colline de Sampeke, de la commune de Kayogoro, de cette province.
Arrêté samedi 19 novembre, l’homme a plaidé coupable, raison pour laquelle il a demandé à la cour l’assouplissement de la condamnation. Après la délibération, il a été reconnu coupable et il a été condamné à perpétuité et à vingt millions d’amende à payer à la famille de la victime. En cas de non-paiement, l’emprisonnement reviendrait à 120 ans supplémentaires.
La famille de la femme se dit satisfaite de cette sentence mais demande que les 20 millions lui soit attribués le plus rapidement possible, surtout que l’homme en question n’avait même pas payé de dot avant de l’épouser. Les phénomènes des hommes qui tuent leurs femmes deviennent inquiétants car ils apparaissent également dans d’autres provinces comme Kayanza, au Nord du pays.
Mais pour celui de Kayanza, il y a cette différence qu’il a tué son épouse avec la complicité de ses parents biologiques. Ce dernier a été condamné à perpétuité ce vendredi 18 novembre au moment où ses parents ont été condamnés à 20 ans de prison pour complicité. Quant à son jeune frère, il a été acquitté par la justice dans la province de Kayanza. D.N.
Burundi – Droits de l’Enfant
Le monde a célébré hier la journée internationale de l’enfant
Bujumbura, le 21 novembre 2022 (Net Press). Le monde entier a célébré la journée internationale de l’enfant, ce qui n’a pas eu lieu dans notre pays, probablement parce que c’était un dimanche. Cette fête arrive au moment où l’enfant burundais connaît pas mal de problèmes comme le rapportent les intervenants dans le domaine de protection des enfants.
Ils évoquent le travail des enfants de moins de 16 ans, les abandons scolaires pour les élèves-filles suite aux grossesses non désirées, pour les garçons suite à la pauvreté extrême des ménages, les enfants de la rue ainsi que des enfants qui sont victimes du trafic des êtres humains, notamment dans les pays voisins. Ch.N.
Burundi – Politique
Il décide, les irrégularités se poursuivent…
Rumonge, le 21 novembre 2022 (Net Press) . Il, c’est le premier ministre, Gervais Ndirakobuca, qui s’est rendu en province de Rumonge, le 16 novembre dernier et qui a interdit formellement toute collecte de l’argent par des différentes associations qui exercent des activités génératrices de revenus dans cette entité provinciale.
Aussitôt parti, les activités se sont poursuivies comme si de rien n’était. C’est le cas de la coopérative Fomacoru appartenant à Ulimwengu Bigirimana, secrétaire de la ligue des jeunes du parti au pouvoir dans la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui a repris les activités à partir du 18 novembre, 48 heures seulement après le passage du premier ministre.
Mais aux dernières nouvelles, le bras de fer aura duré un laps de temps car cet homme a été arrêté ce dimanche 20 novembre. Les informations à notre disposition rapportent qu’il serait détenu au cachot du commissariat provincial de Rumonge. Dans cette localité, des gens disent que le « cnddfddiste » a oublié la personne à qui il avait affaire ! J.M.
Burundi – Confessions Religieuses
L’église catholique burundaise se joint au monde entier pour célébrer la fête du Christ-Roi
Bujumbura, le 21 novembre 2022 (Net Press). La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II.
Quel est le sens de la fête du Christ Roi ?
Elle n’est plus le dernier dimanche d’octobre, mais le dernier dimanche de l’année liturgique : elle devient ainsi comme le couronnement de l’année liturgique. Elle porte le titre de Solennité du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ».
Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique.
Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
A la cathédrale Regina Mundi, la messe de 10 heures a été concélébrée par 8 prêtres, avec comme officiant principal l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa. Il s’était entouré des prêtres comme Félix Fupi, le curé de la paroisse qui avait « disparu de la circulation » depuis quelques semaines.
Il y avait également un autre jeune prêtre, un garçon de course de l’archevêque, qui a remplacé dans ces fonctions l’abbé Jerry Cimpaye, le fils aîné de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, qui évolue actuellement en France, ainsi que d’autres prêtres moins jeunes de la cathédrale Regina Mundi.
Mgr. Gervais Banshimiyubusa est connu pour ses prédications profondes savamment préparées si bien qu’il n’est pas aisé de paraphraser ses enseignements qui sont tellement riches. Pour preuve, après son homélie, il a été chaleureusement ovationné par la foule qui était très nombreuse. L’église était pleine à craquer et vers 10 heures 20 minutes, la chaleur commençait à être insupportable à cause de la surpopulation des chrétiens en ce moment précis.
Mais tout n’a pas été rose car un peu avant la messe, le protocole a perturbé les chrétiens, les obligeant à se lever et à se déplacer à deux ou trois reprises, pour dégager les places pour autrui. Des gens embrouillés ont indiqué qu’on dirait qu’il y a des hommes et des femmes plus chrétiens (nes) que les autres à la cathédrale Regina Mundi.
Signalons que cette messe de 10 heures avait été rehaussée par deux anciens premiers vice-présidents sous la législature de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza, à savoir Dr. Yves Sahinguvu et Prosper Bazombanza, qui est l’actuel vice-président sous Evariste Ndayishimiye. D.N.
Burundi – Sport
Démarrage hier de la coupe du monde à Qatar
Doha, le 21 novembre 2022 (Net Press) . C’est hier que la coupe de monde a démarré au Qatar, une activité qui doit prendre fin au 18 décembre prochain, selon les prévisions de ces compétitions quadriennales. Les spécialistes du football ont relevé quelques nouveautés dans cette coupe du monde qui sont au nombre de trois.
C’est tout d’abord la participation de l’équipe nationale du Sénégal sans Sadio Mane, qui a été blessé et opéré au genou. Il peut passer trois à six mois sans entrer dans un terrain de football. En outre, c’est l’organisation de la coupe au mois de novembre jusqu’à décembre alors que d’habitude, elle s’organise de juin à juillet. En ce moment précis, la chaleur est insupportable au Qatar car elle peut atteindre 50°C. Enfin, il y a l’absence de l’Italie qui, jusqu’à présent, battait le record de champion de la coupe du monde. Ch.N.
Burundi – Usa – Politique
« Ovation mais aussi critiques pour Trump lors d’un rassemblement des républicains à Las Vegas », selon Rfi
Carson City, le 21 novembre 2022 (Net Press) . Aux Etats-Unis, le premier rassemblement républicain depuis que Donald Trump s’est annoncé candidat à la présidentielle de 2024 s’est terminé samedi 19 novembre, à Las Vegas, dans l’Etat du Nevada, à l’Ouest des Etats-Unis. De nombreux potentiels candidats du parti étaient présents.
L’ancien président, qui a fait son discours en visioconférence, a été ajouté au programme à la dernière minute. S’il a été ovationné après son adresse, il a été très critiqué aussi. Le rassemblement annuel de la coalition juive républicaine s’est transformé en « primaire avant la primaire ». Nikki Haley, Ron DeSantis, Mike Pompeo, les éléphants du parti qui n’ont jamais caché leurs ambitions présidentielles étaient là. Des cadres du parti ne se sont pas gênés pour critiquer Donald Trump
« On n’arrête pas de perdre, perdre, perdre »
Ils le tiennent pour responsable – en partie – des résultats décevants à l’élection de mi-mandat, mais aussi de mauvais résultats de 2018 et 2020. Chris Chisties est l’ancien gouverneur de New Jersey, un soutien de la première heure de l’ex-président. Et il a attaqué directement : « On n’arrête pas de perdre, perdre, perdre… Et en fait, la raison pour laquelle on perd, c’est parce que Donald Trump s’est mis au-dessus de tout le reste ! ».
Démarrage difficile avec les financiers
Au-delà des soutiens au sein du parti, Donald Trump semble mal démarrer avec les financiers qui, d’habitude, soutiennent sa campagne : ils seraient de plus en plus nombreux à parier sur Ron DeSantis, le gouverneur de Floride et à se détourner de l’ancien président. J.M.