Bujumbura, le 28 novembre 2022 (Net Press) . Selon des autorités administratives de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, des vols dans des ménages augmentent d’un cran, surtout vers la fin de l’année, par des hommes qui sont en possession des armes blanches comme des machettes, de grosses pierres et des objets en forme de fusils.
Selon toujours des informations en provenance de cette entité provinciale, les responsables aux échelons divers, aussi bien administratifs que sécuritaires, s’organisent pour endiguer ce phénomène afin de permettre aux habitants locaux de célébrer les fêtes de fin d’année en toute quiétude.
Malgré cela, les populations contactées pas la rédaction indiquent qu’il ne faut pas perdre de vue que ces vols sont également consécutifs à la pauvreté extrême des populations de cette contrée, qui sont contraintes de s’adonner à n’importe quelle activité, y compris le vol dans les ménages, pour survivre. J.M.
Burundi – Rd Congo – Sécurité
Les armées congolaise et burundaise se targuent d’avoir délogé les Fnl d’Aloys Nzabampema
Bukavu, le 28 novembre 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance de l’Est de la République démocratique du Congo, les armées congolaise et burundaise, qui travaillent conjointement depuis quelques mois pour traquer les groupes armés qui pullulent dans cette partie de l’ancien Zaïre, ont annoncé avoir délogé les Fnl, dirigées par le général Aloys Nzabampema.
Le communiqué parle de 40 rebelles tués et de plusieurs positions stratégiques des Fnl prises par cette coalition. Les combats ont été signalés dans les forêts de Namaramara et de Naombi où se trouvait l’état-major des Fnl. Au total, toutes les 4 collines qui surplombent la localité de Naombi ont été récupérées par la coalition.
Du côté des Fnl, il n’y a pas jusqu’à présent de réaction et la vérification est pour le moment impossible sur terrain, raison pour laquelle il faut mettre l’information au conditionnel. Signalons que les deux armées collaborent dans le cadre de la force régionale décidée en juillet dernier par le sommet des chefs d’Etat à Nairobi au Kenya.
Signalons également que les forces nationales de libération et le groupe de Red Tabara sont les deux organisations rebelles d’origine burundaise qui sont actives à l’est de la République démocratique du Congo. Ce dernier est considéré par le gouvernement de Gitega de groupe terroriste, selon les propres termes du président de la République, Evariste Ndayishimiye. D.N.
Burundi - Santé
De nouveaux cas de lèpre signalés en province de Rumonge
Rumonge, le 28 novembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que 74 nouveaux cas de la lèpre ont été diagnostiqués en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, au cours de cette année en cours et que même les élèves de la localité ne sont pas épargnés.
Selon Jean Claude Ndikumasabo, médecin directeur de la province sanitaire de Runonge, 74 nouveaux cas de la maladie de la lèpre ont été dépistés lors de deux campagnes de dépistage organisées dans cette province au cours de cette année 2022.
Il a précisé que les localités les plus touchées sont Kizuka, Minago et Buruhukiro, en commune de Rumonge et les localités de Mudende et de Muyama, en commune de Buyengero ainsi que les localités de Gatobo, de Gitanga et de Gahinda.
Il indique que certains écoliers sont malades de la lèpre. Ce médecin directeur de la province sanitaire de Rumonge fait savoir que la maladie de la lèpre est une maladie contagieuse et infectieuse qui attaque la peau et les nerfs périphériques.
Il lance un appel à la population de se faire dépister chaque fois qu’elle voit des tâches sur son corps. Les personnes souffrant de la lèpre indiquent qu’elles sont discriminées et font l’objet de stigmatisations dans leur communauté.
Elles demandent à être soutenues. Signalons que la maladie de la lèpre sévit dans le monde depuis plusieurs siècles. Dans notre pays, la maladie est présente depuis la période coloniale, mais disparait de temps en temps. F.N.
Burundi – Commerce
La police arrête des commerçants ambulants d’origine tanzanienne à Rumonge
Rumonge, le 28 novembre 2022 (Net Press) . Le service national des renseignements a arrêté, dans la soirée de ce 27 novembre 2022, des commerçants ambulants d’origine tanzanienne, de la tribu des Massaï, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Pour le moment, la rédaction ne connaît pas encore l’effectif d’hommes arrêtés.
Ce phénomène s’observe également dans la capitale économique Bujumbura où ces vendeurs de chaussures dites sandales et autres produits sont également la cible de la police. Mais quelques jours plus tard, ils se retrouvent dans la rue avec la même activité et les habitants de Bujumbura ne s’intéressent pas à connaître le type de sanctions qui leur sont imposées.
Malgré cela, l’on peut constater que ce sont des gens qui s’adaptent facilement dans le milieu où ils sont appelés à vivre. Ils sont en contact avec plusieurs personnes, surtout des commerçants comme eux et sont respectueux envers des populations locales qu’ils rencontrent régulièrement, d’où ils sont vite acceptés dans la société. Ch.N.
Burundi – Economie
La pénurie du carburant persiste dans la capitale économique Bujumbura
Bujumbura, le 28 novembre 2022 (Net Press) . Le carburant redevient un problème dans la capitale économique Bujumbura où, selon plusieurs messages envoyés par réseaux sociaux, une seule station d’essence dénommée « Prestige » fonctionnait ce matin dans toute la zone de Kinindo, au Sud de la capitale et qu’il y avait une longue file de véhicules qui y étaient garés.
Une information digne de foi s’était confiée à la rédaction de Net Press qu’à partir de ce weekend, il n’y aurait plus de problème de carburant, qu’il y a plusieurs camions qui sont en route de Dar es Salam vers Bujumbura et dont les premiers devraient « atterrir » dans la capitale économique à partir de ce vendredi 25 novembre.
La rédaction a recontacté la source de son information qui a réaffirmé que nous tendons vers une solution durable de ce problème, tout en reconnaissant qu’il y a eu un contretemps, sans en déterminer la nature. Dans certains quartiers, il y a des spéculations car des chauffeurs s’approvisionnent et vident juste après leurs voitures pour vendre le carburant sur le marché noir. D.N.
Burundi – Politique – Anniversaire
Il y a 56 ans, naissait la première république du Burundi
Bujumbura, le 28 novembre 2022 (Net Press) . C’était le 28 novembre 1966 quand le capitaine Michel Micombero, né le 26 août 1940 dans la commune de Rutovu, de la province de Bururi, au Sud du pays, premier ministre depuis le 11 juillet de la même année, a proclamé la république du Burundi, destituant le Mwami (roi) Mwambutsa Bangiricenge.
En 1949, le Vatican demande au royaume de Belgique de former des ressortissants des pays colonisés qui pourraient lui succéder en cas d’indépendance, mais la Belgique ne veut pas en entendre parler. Quelques années plus tard, les Etats-Unis, qui n’avaient pas de colonies, lui demandent de nouveau de former les Africains, ce fut vain.
En 1954, le Vatican créé l’université Lovanium au Congo Kinshasa et a formé des prêtres des trois pays colonisés par la Belgique, à savoir le Congo, le Rwanda et l’Urundi. En 1959, la Belgique a enfin compris qu’elle doit former des élites. C’est dans ce contexte qu’elle a envoyé des Burundais à l’école royale des cadets pour former des militaires.
Il fallait donc y envoyer quatre Burundais, dont deux Hutu et deux Tutsi. Selon les stéréotypes des colonisateurs, les Hutu sont courts de taille, ils ont de gros nez contrairement aux Tutsi dont les tailles sont élancées avec des nez pointus. C’est dans ce contexte que Michel Micombero est envoyé à l’école royale des cadets, comme un jeune Hutu, par erreur des coloniaux.
De retour de la Belgique, c’est un jeune homme sympathique aux yeux des Belges, qui joue au football et il est placé au ministère de la défense, qui s’appelait à l’époque département. Deux mois plus tard, il remplace Zénon Nicayenzi à la tête de ce ministère. Il devient secrétaire d’Etat à la défense et quelques années plus tard, au mois de juillet 1966, il est premier ministre.
Des Burundais, hutu et tutsi, n’ont pas une même lecture du régime de Michel Micombero (1966 – 1976), surtout sa gestion des massacres de 1972. Certains Hutu estiment qu’il s’agit d’un génocide contre eux au moment où des Tutsi parlent de répression contre une tentative de génocide contre les Tutsi initiée depuis quelques années plus tôt, allusion faite à la naissance de la République du Soleil.
Ce qui est gênant dans tout cela, c’est que les mêmes Burundais ne veulent pas recourir à une expertise internationale, voire onusienne, pour qu’elle qualifie ce qu’on appelle pudiquement « les événements de 1972 ». Ils ont voulu qualifier eux-mêmes cette triste parenthèse de l’histoire récente à travers la commission vérité et réconciliation.
L’accord d’Arusha signé en 2000 avait souhaité qu’il y ait une commission spéciale à ce sujet dont les membres seraient des Burundais et des étrangers, mais l’on voit que celle qui a été créée ne rencontre pas l’assentiment de tous les Burundais qui l’accusent de monocolore et proche du proche du parti au pouvoir, se plaignent ceux qui ne sont pas membres de cette formation politique.
Signalons enfin que les étrangers n’ont pas été intégrés dans cette commission qui était initialement une commission vérité, justice et réconciliation. Le secteur de la justice n’a pas été prise en compte et avec la nouvelle constitution de juin 2018, l’accord d’Arusha a été tout simplement mis de côté, selon des analystes de la politique burundaise. J.M.
Burundi – Rd Congo – Sécurité
« Reprise attendue des discussions inter-congolaises à Nairobi sous l’égide de l’Eac », selon Rfi
Nairobi, le 28 novembre 2022 (Net Press). Un nouveau round de négociations inter-congolais doit être lancé ce lundi à Nairobi au Kenya. Le facilitateur de la communauté de l’Afrique de l’est pour la paix en Rd Congo, Uhuru Kenyatta et le président burundais, président en exercice de l’Eac, Evariste Ndayishimiye, doivent se retrouver dans la capitale kenyane à ce sujet.
Le président burundais est arrivé dimanche soir dans le pays. Cette nouvelle session du dialogue inter-congolais dans le cadre du processus de Nairobi et sous l’égide de l’Eac, doit être lancée par Uhuru Kenyatta et Evariste Ndayishimiye. Des discussions déjà reportées plusieurs fois, dont un premier round s’est tenu en avril sont annoncées pour durer jusqu’au 3 décembre. Ch.N.