Kirundo, le 29 novembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons qu’un homme du nom de Ferdinand Kambayingwe, qui avait fui vers le Rwanda la crise politico-sécuritaire de 2015 et qui était rentré l’année dernière, a été tué samedi 26 novembre dernier par des militaires dans la réserve naturelle de Murehe, en commune de Busoni, dans la province de Kirundo, au Nord du pays.
Selon des informations concordantes, cet homme a été interpellé dans l’avant-midi de samedi alors qu’il transportait un sac sur son vélo. Les militaires l’ont obligé de le déposer par terre et de l’ouvrir pour qu’ils voient son contenu. C’est ainsi qu’ils se sont rendu compte qu’il avait caché un fusil de type AK-47.
Menacé par des bastonnades, il a promis de montrer d’autres armes et munitions cachées dans la réserve naturelle, ce qu’il n’a pas trouvé rendu sur place. C’est à ce moment qu’il a tenté de fuir et les militaires ont tiré sur lui. La dépouille mortelle a été vite enterrée sur place. Sa famille réclame la vérité sur cette mort. J.M.
Burundi – Rdc – Sécurité
Le président Ndayishimiye aux Congolais : « Le Congo aux Congolais d’abord » !
Nairobi, le 29 novembre 2022 (Net Press) . C’est en somme ce qu’a dit le numéro un burundais, Evariste Ndayishimiye, en même temps président en exercice de la communauté de l’Afrique de l’Est hier à Nairobi au Kenya, lors du lancement du dialogue de six jours entre le gouvernement congolais et ses protagonistes.
Il leur a fait savoir que ce sont eux-mêmes qui doivent trouver des solutions aux problèmes de leur pays en tant que Congolais. Pour lui, personne d’autre car la communauté régionale est là pour appuyer les efforts des mêmes Congolais. En d’autres termes, ils doivent s’asseoir ensembles et se dire la vérité sur des problèmes que connaît le pays afin qu’ils trouvent des solutions durables.
Les richesses du Congo doivent aider les ressortissants de ce vaste pays à vivre en harmonie et non à se constituer en éléments déclencheurs de crise. Son homologue du Rwanda, Paul Kagame, dont le pays est accusé de soutenir le M23, estime que la raison majeure de cette crise persistante est l’échec de la mise en application de nombreux accords à différents niveaux et à des moments différents, ces dernières années.
Plusieurs analystes semblent s’inquiéter du fait que les protagonistes se sont réunis depuis hier pour une période de six jours sans la participation justement du M23, qui se dit congolais lui aussi et qui contrôle cependant plusieurs localités dans l’est de la République démocratique du Congo. Malgré cela, il indique qu’il a respecté les conclusions du sommet de Nairobi, même s’il se dit ne pas être concerné.
Le président Félix Tshisekedi trouve que c’est une grande opportunité à saisir et qu’ils doivent agir avec rapidité et en synergie pour sortir les provinces de l’Est de ce qu’il a appelé naufrage, afin de faire taire définitivement les armes pour donner la chance au désir des Congolais de reconstruire ensembles leur pays.
Négociations à Nairobi, communiqués contradictoires à l’est de la Rdc
A peine un communiqué a fait savoir que les armées congolaise et burundaise ont délogé le général Aloys Nzabampema de ses positions, celui-ci a vite réagi et démenti ces informations, affirmant qu’il a perdu trois personnes seulement et avoir tué trente militaires de la coalition, dont deux officiers de grade de major. D.N.
Burundi – Politique
Des habitants de Kizingwe – Bihara observent un sit-in
Bujumbura, le 29 novembre 2022 (Net Press). Des habitants de la localité de Kizingwe-Bihara, dans la zone de Kanyosha, commune de Muha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, ont observé ce matin un sit-in devant le ministère ayant les infrastructures dans ses attributions. Ce sont principalement des propriétaires des parcelles de cette entité administrative.
Il semble qu’ils avaient cédé 47% de leurs parcelles, il y a une dizaine d’années, dans le but de la viabilisation, pour que l’Etat rétrocède ensuite, après cette activité, 53% des terres aux propriétaires. Ils se plaignent donc que cela n’a jamais eu lieu, d’où ils sont allés demander une attribution définitive des parcelles.
La partie gouvernementale indique qu’elle est au courant de cette situation et tranquillise qu’une solution sera bientôt trouvée. Cependant, elle ne donne pas l’échéance précise du règlement de ce problème. Ch.N.
Burundi – Economie
Arrêt des travaux de construction d’un bistrot à la Place de l’Indépendance
Bujumbura, le 29 novembre 2022 (Net Press) . En date du 17 novembre dernier, le maire de la ville de Bujumbura a adressé une correspondance à l’office burundais de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction (Obuha) pour demander de construire des latrines publiques à la Place de l’Indépendance. Celui-ci avait marqué son accord.
Comme il est d’usage, l’Obuha a mentionné que toute construction dans le périmètre urbain doit être sanctionnée par l’approbation des plans de ladite construction. Il a été demandé donc au maire de la ville d’arrêter immédiatement les travaux en cours et de présenter le projet complet, y compris les plans pour analyse et approbation. Le maire de la ville s’est rendu sur les lieux pour se rendre compte de l’état de démolition. Les travaux de démolition doivent prendre fin aujourd’hui même. J.M.
Burundi – Usa – Energie
« Aux Etats-Unis, les habitants de Houston contraints de faire bouillir leur eau », dixit Rfi
Austin, le 29 novembre 2022 (Net Press) . Depuis ce dimanche 27 novembre au soir, selon la radio du monde, la quatrième ville des Etats-Unis est privée d’eau potable et plus de deux millions de personnes doivent faire bouillir l’eau avant de la consommer. De l’eau qui coule, mais impropre à la consommation…
Dimanche matin, deux pannes successives de courant de l’une des principales stations d’épuration dans l’est de Houston ont généré une baisse de pression et potentiellement laissé passer des bactéries, comme l’explique Carol Haddock, la directrice des travaux publics de Houston : « Cela a affecté notre capacité à pomper de l’eau, la pression a donc baissé. Mais nous suivons la procédure pour nous assurer que l’eau est potable ».
Selon les règles en vigueur aux Etats-Unis, quand la pression est trop faible, une injonction de faire bouillir son eau doit entrer en vigueur. La municipalité de Houston s’y est conformée. Mais les autorités locales sont déjà sous le feu des critiques. Elles n’ont annoncé l’injonction par SMS que dimanche soir, soit entre huit heures et onze heures après l’incident. Alors que tout le monde avait déjà bu de l’eau ou utilisé des glaçons dans cet intervalle.
Ecoles et bâtiments officiels fermés
La municipalité est aussi pointée du doigt par le fournisseur d’électricité pour son équipement défaillant dans son installation hydraulique. « J’ai demandé un audit complet du système, affirme Sylvester Turner, le maire de Houston. Il n’y avait pas un seul générateur en état de marche et le générateur de secours était en panne également. »
La cause de cette panne et sa durée étaient encore inconnues lundi et font l’objet d’une enquête. L’eau, qui n’est pas dangereuse à consommer, selon le bureau du maire de Houston, devrait être échantillonnée et testée par le département chargé de la qualité de l’environnement du Texas (TCEQ) afin de déterminer si la recommandation de la faire bouillir pourrait être levée.
Lundi, de nombreux supermarchés ont limité la quantité de bouteilles d’eau que les clients peuvent acheter. Et comme mardi, les écoles et les bâtiments officiels resteront fermés, laissant les parents s’arranger à la dernière minute pour s’occuper de leurs enfants. D.N.