Bujumbura, le 7 décembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons qu’un corps sans vie d’une femme a été trouvé dans la zone de Ngagara, au quartier 9, dans la commune de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura, la capitale économique. Selon des témoins oculaires, elle a été tuée au moyen des coups de pierres.
Les personnes rencontrées tout près du lieu du crime ont indiqué n’avoir rien vu ni entendu d’anormal ce lundi 5 décembre ou pendant la nuit de la veille. Ceci a fait comprendre aux gens qui étaient sur place que la victime a été tuée ailleurs et la dépouille jetée à cette endroit. Le corps a été transporté à l’hôpital Roi Khaled, de la zone voisine de Kamenge.
Presqu’au même moment, dans la province de Kirundo, au Nord du pays, une femme a été tuée par son mari dans la nuit de dimanche à lundi 5 décembre, sur la colline Mwendo, de la zone de Mugendo, dans la commune de Ntega. Il semble que cette femme avait quitté son mari pour rejoindre le domicile de ses parents, pendant une période de 8 ans.
Dans l’entre-temps, l’homme a pris une autre femme. Se déclarant non vaincue, la femme de trois enfants a saisi la justice qui a décidé qu’elle retourne dans son foyer. Elle est rentrée samedi le 3 décembre et le mari l’a tuée au moyen d’une machette le lendemain soir. Contrairement aux autres malfaiteurs, il s’est rendu à la police la plus proche et a été transféré au cachot du parquet de Kirundo ce lundi.
L’impression est que les hommes de la province de Kirundo sont insensibles à la campagne de 16 jours pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles car cette femme est la troisième tuée par son mari dans cette province moins d’un mois. J.M.
Burundi – Politique
Pas de demi-mesure pour le premier ministre Ndirakobuca
Kirundo, le 7 décembre 2022 (Neet Press) . Au cours de son périple dans la province de Kirundo ce 6 décembre, le premier ministre Gervais Ndirakobuca, toujours sur un ton sévère comme d’habitude, a résolu deux questions qui préoccupaient les populations locales et ce, de façon définitive.
Dans un premier temps, une femme qui était enseignante et qui a été chassée, a saisi le premier ministre, l’informant qu’elle était enseignante depuis 1995. Dans l’entre-temps, son mari est tombé malade et se trouvait dans l’obligation d’abandonner momentanément le travail pour être au chevet de son époux gravement malade.
Selon toujours cette dame, le malade est finalement décédé le 2 juillet 2016 et quand la femme est retournée à son poste d’attache, elle en avait été chassée. Poursuivant sa plainte, la direction provinciale de l’enseignement lui a demandé un montant de 500.000 Fbu pour qu’elle soit réintégrée, mais elle est parvenue à trouver 300.000 Fbu seulement, d’où elle n’a pas repris le travail.
La direction provinciale de l’école a indiqué que la femme a déserté le travail, raison pour laquelle elle a été chassée. Le premier ministre a été on ne peut plus clair à ce sujet. L’argent qu’elle a donné doit lui être remboursé en attendant qu’elle réintègre son travail. Pour lui, l’administration n’est pas faite de machines ou de robot, elle devrait savoir pourquoi elle ne s’est pas présentée au travail en ce moment.
Il a exigé que ce montant lui soit remboursé le plus rapidement possible sinon, il entend prendre en main lui-même ce dossier. Il n’est pas normal, a-t-il poursuivi, que les administratifs demandent un tel montant à une veuve.
Une autre information qui lui est parvenue est relative à la convention d’usure dite « Umugwazo » en kirundi, entre les agriculteurs et les commerçants. Ces derniers donnent un peu d’argent aux agriculteurs et au moment de la récolte, les commerçants raflent toute la quantité produite par le pauvre agriculteur.
Le gouverneur de Kirundo, Albert Hatungimana, a fait savoir que des conventions du genre d’un montant de 97 millions de nos francs ont été tout simplement annulées. Gervais Ndirakobuca n’y est pas allé non plus par quatre chemins car tout le monde doit travailler, produire, doit manger à la sueur de son front. J.M.
Burundi – Assainissement
Le monde célèbre la journée mondiale des toilettes
Bujumbura, le 7 décembre 2022 (Net Press) . Le 7 décembre de chaque année, il est célébré la journée mondiale des toilettes. Dans notre pays, l’on ne célèbre pas suffisamment cette journée même si le ministre de tutelle, Ibrahim Uwizeye, a fait une déclaration y relative aujourd’hui.
En matière de toilettes, la disponibilité varie suivant que l’on est dans des villes ou dans des campagnes. Même si la rédaction ne dispose pas de statistiques, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que les toilettes sont plus utilisées dans les deux capitales que dans le reste du pays. D.N.
Burundi – Rdc – Sécurité
« La société civile s’interroge sur le déploiement de la Monusco après la tuerie de Kishihe », dixit Rfi
Goma, le 7 décembre 2022 (Net Press) . Les autorités congolaises accusent le M23 d’avoir tué mardi 29 novembre plus de 200 civils à Kishihe dans le Nord-Kivu, ce que nient les rebelles. Une semaine après, Kishihe est toujours sous contrôle du M23 et des appels à une enquête indépendante se multiplient.
Des acteurs de la société civile veulent que la lumière soit faite et disent craindre également pour la sécurité des populations restées à Kishihe et celles des alentours. Ils s’inquiètent du sort de la population civile et s’interrogent « Quelles mesures ont été prises pour sécuriser les populations locales ? Quelles dispositions ont été prises pour minimiser l’éventualité d’autres attaques ?
Et une question qui revient souvent, c’est « pourquoi la Monusco ne s’est pas encore déployée à Kishihe une semaine après les événements ». Contactée par Rfi, la mission onusienne n’a pas donné de détails sur son engagement sur le terrain. Elle affirme cependant qu’elle a déployé des casques bleus à Nyanzale et à Rwindi, à proximité de Kishihe.
Enquête de l’Onu sur terrain
La Monusco assure aussi un soutien à une équipe d’enquêteurs du bureau conjoint des Nations Unies des droits de l’homme, un volet sur lequel insistent les responsables onusiens. Cette équipe est déployée à une vingtaine de kilomètres de Kishihe depuis samedi. Elle interroge des rescapés et d’autres témoins et va boucler sa mission de terrain ce mercredi 7 décembre dans la soirée.
Des enquêtes d’Ong sont également en cours. Mais toutes sont confrontées aux mêmes difficultés dont la plus importante est l’impossibilité pour l’instant d’accéder à Kishihe. Ch.N.
Burundi – Côte d’Ivoire – Anniversaire
Il y a 29 ans, disparaissait Félix Houphouët Boigny, ancien président ivoirien
Yamoussoukro, le 7 décembre 2022 (Net Press) . Félix Houphouët-Boigny est un homme politique français, puis homme d’Etat ivoirien, né Dia Houphouët le 18 octobre 1905 à N’Groko, village ayant précédé Yamoussoukro, selon la biographie officielle et mort le 7 décembre 1993 à Yamoussoukro.
Chef traditionnel, médecin, planteur et dirigeant syndical, il est notamment député français (1945 – 1959), membre de gouvernement français (1956 – 1961), président de l’Assemblée nationale ivoirienne (1953 – 1960), maire d’Abidjan 1956 – 1960), premier ministre ivoirien (1959 -1960) et premier président de la République de la Côte d’Ivoire (1960 – 1993).
« Père » de l’indépendance de son pays, fréquemment surnommé « Le Sage » ou « Le Vieux » (au sens africain du terme), il domine jusqu’à la fin de sa vie la politique de la Côte d’Ivoire et tient un rôle de premier ordre dans le processus de décolonisation de l’Afrique. D.N.