Bubanza, le 9 décembre 2022 (Net Press) . C’est un scénario plutôt macabre qui a eu lieu ce mercredi sur la colline et zone de Muzinda, dans la commune de Rugazi, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pour un billet de … 1.000 Fbu. En effet, une personne du nom d’Ezéchiel Nzoyihera a été violemment frappé d’un poignard par un certain Jean Paul Muhire, un jeune du parti Cndd-Fdd au pouvoir.
En effet, l’origine du crime est la réclamation de 1.000 Fbu de la part d’Ezéchiel Nzoyihera, qui étaient restés lors de la vente d’un téléphone portable. Très en colère, le jeune « Cnddfddiste » Jean Paul Muhire est entré dans sa maison et a pris un couteau de cuisine avec lequel il a poignardé le vendeur.
Il a tenté de fuir mais un voisin qui a vu la scène lui a barré la route au moment où un autre lui a frappé avec une barre de fer sur la tête dans le but de venger la victime et il a été blessé. Le lendemain, celui qui réclamait son argent a succombé à ses blessures à l’hôpital général de Mpanda, même province. La police a arrêté trois personnes, Jean Paul Muhire, le meurtrier, son cohabitant et celui qui a voulu venger la victime. J.M.
Burundi – Economie
La banque centrale supprime la marge multiple appliquée sur les opérations de change
Bujumbura, le 9 octobre 2022 (Net Press) . L’information émane du nouveau gouverneur de la banque de la République du Burundi, Dieudonné Murengerantwari, qui l’a fait savoir par voie de presse cet avant-midi. Cette banque de contrôle a mis en place une marge unique de 2% applicable par toutes les banques commerciales.
Ceci a été décidé dans le cadre de stabilité des prix, toujours dans la politique monétaire de change. C’est dans ce contexte qu’elle a également pris la décision de supprimer le refinancement spécial des secteurs de croissance, à l’exception du secteur agro-pastoral et ce, jusqu’à nouvel ordre, a-t-il poursuivi.
Signalons à ce propos que sur plus ou moins 300 bureaux de change qui ont demandé de rouvrir leurs maisons, deux seulement ont déjà obtenu l’autorisation de travailler officiellement, des informations que l’on tient des services de cette institution. Il ne faut pas perdre de vue que les conditions actuelles d’ouverture d’un bureau de change sont difficiles à remplir. Les intéressés avaient demandé l’assouplissement des conditions, cela avait été rejeté par la banque de contrôle. D.N.
Burundi – Economie
La pénurie du carburant dans le pays, toujours une préoccupation au quotidien des propriétaires de véhicules
Bujumbura, le 9 décembre 2022 (Net Press). Les files des véhicules devant les stations de vente de carburant redeviennent nombreuses dans pratiquement toutes les zones de la capitale économique Bujumbura. Aussi, dans les rues, l’on a l’impression que l’on se trouve dans une période de fin de semaine, il n’y a pas beaucoup de véhicules dans les rues.
Pour ceux qui sont parvenus à en trouver, quand ils arrivent dans leurs bureaux, ils font des courses à pieds au centre de la ville pour économiser le carburant afin de rentrer le soir avec plus ou moins une certitude d’arriver à domicile. Les mêmes propriétaires indiquent cependant qu’ils voient plusieurs camions remplis de carburant venir de Tanzanie et se dirigeant vers Bujumbura, mais sans qu’il y ait de carburant, se désolent-ils.
Pour certains, une quantité non négligeable de ce produit est vendue en République démocratique du Congo même s’ils indiquent ne pas avoir une certitude. Ils tiennent seulement du fait que ce pays dispose de beaucoup de devises dont le Burundi a tant besoin. Mais pour d’autres, il y a un problème de carburant car tout le monde, commerçants et fonctionnaires, se sont lancés dans cette activité.
La conséquence est que les prix des produits de première nécessité continuent de grimper sur le marché et il n’y a personne pour arrêter cette tendance car l’incompatibilité des fonctions qui était jadis de rigueur n’existe plus. Ceci est d’ailleurs une pomme de discorde entre les membres de la société civile qui luttent contre la corruption et les gouvernements qui se succèdent. Ch.N.
Burundi – Société
Le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption
Bujumbura, le 9 décembre 2022 (Net Press) . Le 9 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption, qui se présente aujourd’hui comme une pandémie, ce qui nécessite une coalition mondiale pour lutter contre ce fléau qui ne cesse de gagner du terrain. Le thème de cette année est « Unir le monde contre la corruption. »
Dans notre pays, cette journée a été organisée par l’observatoire de lutte de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome à l’hôtel Source du Nil. D’entrée de jeu, l’Olucome a observé une minute de silence en mémoire de son ancien vice-président, Ernest Manirumva, lâchement assassiné le 9 avril 2009.
Il a pensé également à son ancien membre du comité exécutif, Mme Charlotte Murwaneza, elle aussi kidnappée et sauvagement assassinée le 16 octobre 2015 ainsi que le représentant de cet observatoire dans la province de Cankuzo, Arcade Butoyi, enlevé le 28 avril 2020 et dont l’Olucome est sans nouvelles jusqu’aujourd’hui.
Lors des travaux proprement dits, l’Olucome a organisé un panel de 4 experts en la matière à savoir le vice-président de la cour anti-corruption, le président de l’Ong Parcem, le représentant du parquet général près la cour anti-corruption ainsi que le président de l’Olucome. Ils ont tenté de répondre à plusieurs questions des participants à ce panel.
Selon ses propres dires, le président Gabriel Rufyiri avait invité les institutions du pays à savoir la présidence de la République, le ministère de la justice, bref, plusieurs institutions qui ne se sont pas présentées. Alors, il est des questions que l’observatoire se pose et il a préféré les partager avec les participants.
Ceux-ci sont revenus sur les conséquences fâcheuses de la corruption, les recommandations à l’endroit des plus hautes autorités, surtout à l’endroit du président de la République dont la volonté de lutter contre la corruption est manifeste, sur des mécanismes de protection des informateurs qui dénoncent la corruption, etc.
Signalons que cette journée arrive au moment où l’adoption de la convention des Nations unie contre la corruption par l’assemblée générale des Nations unies atteint 20 ans et au jour où l’Olucome totalise 20 ans d’existence, tout en sachant que le monde célèbre à cette date la journée internationale des défenseurs des droits humains. J.M.
Burundi – Administration
L’âge de la retraite fixé à 60 ans piles
Gitega, le 9 décembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le gouvernement de Gitega vient de décider que l’âge de la retraite est fixé à 60 ans pour tous les fonctionnaires avec possibilité de prolongation pour certains fonctionnaires qui ont une spécialité dans un domaine jugé très utile pour l’intérêt national.
D’après nos sources d’information, ceci contient dans un statut général qui était à l’étude par l’assemblée nationale. Il reste à savoir ce que le ministre ayant la fonction publique dans ses attributions va dire à propos des fonctionnaires qui avaient dépassé cet âge. Une demande avait été faite pour que cet âge soit poussé à 65 ans, elle s’est heurtée à un niet cinglant.
Pourtant, beaucoup de Burundais dont l’espérance de vie a augmenté ces dernières années, estiment qu’à 60 ans, sauf cas accident, l’on est encore apte pour certains travaux, dont ceux de bureaux. Ils indiquent enfin que la retraite les pousse rapidement vers la mort suite à l’oisiveté. D.N.