Rumonge, le 12 décembre 2022 (Net Press) . Plus de 200 maisons ont été détruites, occasionnant plus de trois mille personnes sans-abris suite aux fortes pluies qui se sont abattues en zone de Kizuka lundi passé, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Ces personnes demandent une assistance multiforme d’urgence.
Selon Léonard Sirabahenda, chef de zone Kizuka, en commune de Rumonge, plus de 3.000 personnes de sa zone sont des sans-abris à cause des fortes pluies qui se sont abattues sur cette zone lundi passé. Il indique que ces personnes ont besoin d’une assistance multiforme dont surtout des bâches, de la nourriture et du matériel scolaire pour les élèves et écoliers.
Plus de 200 maisons ont été détruites suite aux fortes pluies qui se sont abattues et l’obstruction des caniveaux d’évacuation de l’eau a engendré ainsi une inondation occasionnant la destruction de leurs maisons.
Certaines victimes de ces inondations indiquent être dans un besoin urgent de bâches en attendant la reconstruction de leurs maisons, la nourriture, les médicaments, l’eau potable, le matériel scolaire, les habits et les couvertures.
Signalons que la province de Rumonge fait souvent face aux conséquences liées aux changements climatiques, dont des inondations, des glissements de terrain, des vents violents et autres……. Soulignons que les montagnes qui surplombent cette zone de Kizuka sont dépourvues de végtations et une forte érosion menace la population de cette zone, a-t-on appris sur place. F.N
Burundi – Justice
Quand des enquêtes pointent du doigt un ancien gouverneur de province !
Rumonge, le 12 décembre 2022 (Net Press) . La province de Rumonge possède en tout et pour tout 5 communes à savoir Muhuta, Burambi, Rumonge, Buyengero et Bugarama. Trois administrateurs sont en détention dans la prison de Murembwe et seules deux dames, à savoir les administratrices de Muhuta et de Burambi sont encore libres.
Pour rappel, ces administrateurs ont été arrêtés mercredi et vendredi derniers pour « détournement des tôles et des sacs de ciment octroyés par le bureau de la présidence de la République ». Les deux dames, quand bien même elles sont encore libres, elles comparaissent devant le procureur près la cour d’appel de Bururi, au Sud du pays.
Ainsi, elles ont été auditionnées samedi 10 décembre par la même autorité judiciaire avant qu’elles ne soient relâchées dans l’après-midi. L’une d’entre elles a indiqué qu’elle a été appelée par l’ancien gouverneur, Consolateur Nitunga, pour qu’il lui donne des tôles afin de se construire une maison, arguant qu’elle est pauvre.
Une autre a fait savoir qu’elle a reçu des tôles et des sacs de ciment qu’elle a redistribués aux directeurs d’écoles qui ont signé un accusé de réception. Selon des informations concordantes, l’ancien gouverneur de Rumonge, Consolateur Nitunga, qui avait été nommé deuxième conseiller d’ambassade du Burundi à Kinshasa, a été interrogé vendredi dernier 9 décembre jusqu’assez tard dans la nuit.
Il aurait été entendu dans la capitale économique Bujumbura par le service national des renseignements du fait qu’il suivait une formation de trois mois en relations internationales. Selon des proches du dossier, il risque de rejoindre ses subalternes qui sont locataires dans la prison de Rumonge voici bientôt plusieurs jours. J.M.
Burundi – Sécurité – Anniversaire
Il y a 7 ans jour pour jour, Bujumbura vivait au rythme des crépitements d’armes à feu
Bujumbura, le 12 décembre 2022 (Net Press). A l’aube du 11 décembre 2015, la capitale économique Bujumbura a été réveillée par des crépitements d’armes et des explosions de grenade. C’était la panique généralisée. Celui qui était à l’époque le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza, ne cessait de communiquer et commenter la situation qui prévalait.
Nous avons appris dans un premier temps qu’il y avait une tentative de coup d’Etat et quelques moments après, c’était le bruit comme quoi 4 camps militaires avaient été attaqués, celui de Ngagara, de la commune de Ntahangwa, au Nord de la capitale et celui de l’Institut supérieur des cadres militaires, Iscam, dans la commune de Muha, au Sud.
Le troisième camp a été celui de base des forces de défense nationale, lui aussi situé dans la commune de Muha, de la zone de Musaga, ainsi que le camp militaire de Mujejuru, dans la province de Bujumbura, plus précisément à Ijenda. La répression fut atroce dans les zones de Ngagara, de Nyakabiga et de Musaga.
Selon des sources officielles, l’on a enregistré, le 11 décembre et les jours suivants, 87 morts, dont 8 militaires. Mais les membres de la société civile, tant nationaux qu’étrangers, ont parlé des centaines de civils tués et enterrés dans des fosses communes. Le colonel Gaspard Baratuza indiquait que lors de ces attaques, les assaillants avaient l’intention de s’attaquer aux camps militaires, de s’y procurer des armes et munitions pour libérer des prisonniers dans différentes prisons.
En date du 17 décembre, le procureur général de la République d’alors, Valentin Bagorikunda, a mis en place une commission chargée d’enquêter sur ces faits, notamment sur les allégations d’existence de fosses communes. Le 10 mars de l’année suivante, le même procureur général de la République a rendu public son rapport.
Pour lui, l’attaque du 11 décembre avait été organisée par un groupe d’hommes armés inconnus ainsi que leurs commanditaires. Il a précisé que 79 combattants avaient été tués, en plus de 4 militaires et 4 policiers. Selon toujours ce rapport, les personnes retrouvées mortes dans les zones de Musaga, de Ngagara et de Nyakabiga, après l’attaque contre les forces de l’ordre, étaient des combattants. Sept ans plus tard, le dossier semble être tombé dans les oubliettes de l’histoire immédiate de l’évolution sécuritaire du pays. D.N.
Burundi – Ue – Corruption
« Athènes gèle les avoirs d’Eva Kaili, vice-présidente du parlement européen », dixit Rfi
Bruxelles, le 12 décembre 2022 (Net Press) . L’autorité grecque de lutte contre le blanchiment d’argent gèle les avoirs de la vice-présidente du parlement européen, Eva Kaili, écrouée à Bruxelles pour son implication présumée dans un retentissant scandale de corruption en lien avec le Qatar, indique son président Haralambos Vourliotis, lundi 12 décembre.
La mesure, qui s’applique également aux proches de l’élue grecque, écartée du parti socialiste Pasok-Kinal à la suite de cette affaire, concerne « les comptes bancaires, les coffres, les sociétés et tout autre actif financier », selon le responsable. Ch.N.