Washington, le 14 décembre 2022 (Net Press) . L’ancien premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, est de nouveau tombé sous les sanctions des Etats-Unis, lesquelles punitions avaient été levées en 2020 lorsqu’il a été propulsé au poste de premier ministre du gouvernement de Gitega. Les Etats-Unis l’accusent d’implication présumée dans les violations graves des droits humains.
Nous apprenons que cette décision a été prise le 9 décembre dernier et annoncée par le département d’Etat. L’objectif est de promouvoir la responsabilité face à la corruption et à la violation des droits humains. Ceci veut dire que les concernés par cette mesure voient leurs biens aux Etats-Unis gelés et ils sont interdits d’accès au pays de l’Oncle Sam.
Coïncidence ou pas, ces sanctions sont prises au moment où il y a un sommet Etats-Unis/Afrique à Washington et où le Burundi est représenté au plus haut sommet. Signalons que 49 chefs d’Etat africains ont pris part à ce sommet, à l’exception des pays pour la plupart de l’Afrique de l’Ouest qui ont replongé dans le système des coups d’Etat et qui sont sous les sanctions de l’Union africaine.
Nous apprenons que ce jeudi, le président américain, Joe Biden, accueillera toutes les délégations africaines qui ont pris part à ce sommet à la Maison Blanche située à Washington D.C. Il faut souligner que le rapprochement entre les Etats-Unis et l’Afrique a toujours été le souhait des présidents démocrates, Bill Clinton, Barack Obama, Joe Biden, au moment où les républicains mettaient en avant le principe d’« America First », les Etats-Unis d’abord. J.M.
Burundi – Economie
Le carburant pose toujours problème dans la capitale économique
Bujumbura, le 14 décembre 2022 (Net Press) . Ce matin, la rédaction s’est rendue dans certaines zones de la capitale économique et a trouvé que le carburant de type « essence » pose un sérieux problème. Les véhicules attendent à longueur de journée devant les stations pour finalement ne pas être servis, ce qui perturbe les activités des citadins.
Officiellement, il n’y a pas d’informations de la part des gestionnaires du ministère ayant la vente du carburant dans ses attributions, raison pour laquelle l’opinion se la fabrique. Ceux qui ont été contactés par la rédaction ont indiqué qu’hier, ils ont appris qu’au moins 100 camions sont entrés dans le pays en provenance de la Tanzanie, tous remplis de mazout.
D’autres disent que même l’essence entre en quantité suffisante, mais qu’il se dirige directement en République démocratique du Congo, une explication donnée depuis longtemps si bien qu’on se rend compte que les commerçants, même spéculateurs, ne peuvent pas être aussi cyniques pour priver leur pays de l’or noir.
Ceux qui sont plus objectifs invoquent le problème de pénurie de devises dans le pays, ce qui empêche l’importation de ce produit plus que stratégique. Malgré cette explication plus ou moins claire, il y a, toujours parmi l’opinion, ceux qui indiquent qu’il y aurait une mauvaise répartition des devises aux hommes d’affaires impliqués dans ce commerce. D.N.
Burundi – Economie – Environnement
Dix-huit filets de pêche prohibés brûlés dans la province de Rumonge
Rumonge, le 14 décembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que ce matin, dix-huit filets de pêche interdits par les services chargés de protéger l’environnement ont été brulés dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, plus précisément à la plage du lac Tanganyika, non loin du port de cette entité provinciale.
Les propriétaires de ces filets ont pris le large quand ils ont soupçonné une certaine filature à leur endroit. Il semble également que 13 petits bateaux de pêche ont été également saisis par la police. Ils ont été rassemblés à la même plage en attendant la décision de la justice. Ch.N.
Burundi – Communication
Reporters sans frontières dénonce un nouveau record d’emprisonnements des journalistes
Paris, le 14 décembre 2022 (Net Press) . Selon des informations fournies par l’Ong « Reporters Sans Frontières », au moins 533 journalistes sont emprisonnés dans le monde, ce que l’organisation trouve comme un nouveau record. Pour elle, cet effectif a atteint un nouveau record en 2022 dans le monde.
Cet effectif était de 488 l’an dernier, ce qui était déjà un niveau historique, selon son rapport publié aujourd’hui. Le nombre de journalistes tués (57) est également en hausse, notamment à cause de la guerre en Ukraine, alors qu’il était « historiquement » bas en 2021 (48) et 2020 (50). D.N.
Burundi – Rdc – Changement Climatique
Après le M23, le climat…
Kinshasa, le 14 décembre 2022 (Net Press) . Le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo n’est pas au bout de ses peines. Il a été obligé d’écourter sa visite aux Etats-Unis après les inondations qui ont eu lieu à Kinshasa. Ce mercredi, c’est le premier jour des trois décidés pour le deuil national.
Il y a au moins 120 personnes qui ont trouvé la mort dans des inondations provoquées par de fortes précipitations dans la capitale Kinshasa. Le pays est sous le choc car, d’après les spécialistes du climat dans ce pays, cette catastrophe est la plus meurtrière de ces deux dernières décennies à Kinshasa.
Des informations des proches de Félix Tshisekedi à Washington, la République démocratique du Congo n’était pas assez « regardée et accompagnée » pour faire face aux dégâts causés par le changement climatique. Sur place à Kinshasa, on a directement procédé au curage des rivières et des conduites d’eau.
Les problèmes d’urbanisation et le manque d’infrastructures de drainage exposent les 15 millions d’habitants de la ville à des catastrophes naturelles. Des informations en provenance de la capitale congolaise font savoir que les fortes pluies enregistrées ont coupé la ville en deux parties suite aux inondations dans tous les quartiers du centre-ville.
Alors Tshisekedi estime que son pays n’est pas assez regardé et accompagné pour faire face aux catastrophes naturelles, il n’est pas assez regardé et accompagné pour faire race au M23, estime une opinion congolaise. Elle trouve que le président de ce vaste pays devrait comprendre que, comme l’a dit le président Evariste Ndayishimiye, lors de l’ouverture des pourparlers à Nairobi, les questions congolaises reviennent d’abord aux Congolais et non à la communauté internationale. J.M.