Rumonge, le 26 décembre 2022 (Net Press) . Deux corps sans vie des hommes ont été découverts ce samedi matin dans la réserve naturelle de Rumonge, au Sud-ouest du pays, près de la route Bururi- Rumonge, à 2 km de la colline de Mutambara, selon des sources proches des autorités administratives à la base.
Ces corps étaient décapités au niveau de la gorge et n’ont pas été identifiés dans cette localité. La police a fait le constat et les corps sans vie ont été embarqués dans un véhicule de la police, selon les mêmes sources. La police locale a indiqué avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce meurtre.
Signalons qu’il y a trois semaines, un autre corps d’une femme avait été retrouvé sur la colline et zone de Kizuka, dans la commune et province de Rumonge. Celui-ci avait été identifié comme celui d’une femme de cette localité. F.N.
Burundi – Justice
Il demande la mise en exécution d’une affaire déjà jugée …. 8 fois !
Bujumbura, le 26 décembre 2022 (Net Press). Il, c’est Pascal Baryamwabo qui s’oppose à Emile-Aurèle Niyongabo dans un dossier de la succession Marc Ntahomvukiye. Fatigué par la lenteur dans ce procès, il a jugé bon de s’en remettre au Président de la République, Evariste Ndayishimiye, pour qu’il soit rétabli dans ses droits car il a subi l’injustice à tous les échelons de l’instance judiciaire de notre pays.
En effet, le procès dont il est question a été enregistré au tribunal de grande instance sous le numéro RC 13082 il y a plus de 26 ans. Il a gagné dans toutes les juridictions jusqu’à la cour suprême, où le dossier a été enregistré sous le numéro RCC 30821, mais la mise en exécution du jugement, huit au total, pose problème.
Lorsqu’il s’agit de mettre en exécution ce procès, il montre les copies de jugement qui sont RPA 4331, RPA 4531, RC 13082 Civil, RCA 4329, RP 20682, RPC 3839, RCA 324, RCC 30821. Ceux qui sont chargés de le mettre en exécution vont jusqu’à l’endroit, mais ne font rien.
Le plaignant, Pascal Baryamwabo, accuse ouvertement, dans sa lettre au chef de l’Etat qui date du 15 décembre de cette année, le procureur général de la cour d’appel, Léopold Kabura et la magistrat, Onesphore Nahimana, d’être derrière la non-exécution de ce jugement.
Dans cette affaire qui se trouve même à la cour suprême, Pascal Baryamwabo estime que même la présidente du tribunal de grande instance, Larissa Kaneza, y est pour quelque chose. Il demande à toute personne qui est de bonne foi de l’aider à entrer en contact avec le président de la République, en tant que magistrat suprême, pour qu’il lui dise de vive voix son inquiétude d’autant plus qu’il soupçonne qu’il y a corruption derrière ce dossier. D.N.
Burundi – Confessions Religieuses
L’archevêque de Bujumbura ovationné par les chrétiens après son homélie d’hier
Bujumbura, le 26 décembre 2022 (Net Press) . Ce 25 décembre, le monde chrétien a fêté la naissance de Jésus Christ. Toutes les églises étaient pleines à craquer, à commencer par la cathédrale Regina Mundi, lors de la messe de 10 heures qui a été concélébrée par 7 prêtres, à commencer par le premier d’entre eux, l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa.
D’entrée de la messe, il a souhaité un joyeux anniversaire à toutes les personnes qui sont nées le 25 décembre, celles qui s’appellent Jésus, Emmanuel, Noël, Emmanuella, Noëlla, … sans oublier bien entendu l’enfant Jésus qui vient de fêter son anniversaire de 2022 ans et qui a préféré rester avec nous pendant toute son enfance.
Dans son homélie, il a indiqué que Noël nous rappelle que nous sommes tous des enfants de Dieu, par conséquent des frères et des sœurs. Il a fait savoir que cette fête nous rappelle aussi que nous devons faire du bien, précisant que le bien n’est pas compris uniquement en termes de biens matériels ou d’argent. Il y a des gens qui sont contents quand ils entendent de bonnes paroles.
Et après avoir rendu heureux les autres, l’auteur de ce bien est lui aussi heureux de l’avoir fait. Il a souhaité aux chrétiens de rendre heureux à leurs prochains et que durant l’année prochaine de 2023, ils seront eux aussi contents pour les gestes qu’ils auront posés pour rendre la vie des autre agréable. Il a été très applaudi au terme de son homélie.
Après la messe, tout le monde avait un seul commentaire. Exceptionnelle la prédication de l’archevêque de Bujumbura. Il est structuré, il est concis et la conclusion de son homélie est limpide. Pour les autres, même s’il avait pris encore 20 minutes de plus, il n’allait pas ennuyer les chrétiens car il a été profond dans ses enseignements. J.M.
Burundi – Rdc – Politique
« L’opposition et la société civile critiquent le lancement de l’enrôlement des électeurs », dixit Rfi
Kinshasa, le 26 décembre 2022 (Net Press) . Des centres d’enrôlement difficiles à trouver, des bureaux sans machines ou agents et la faible communication. Lancée samedi 24 décembre dans 10 des 26 provinces en vue des élections dont la présidentielle et les législatives prévues le 20 décembre 2023, le déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs peine à rassurer l’opposition.
« L’ouverture a été très timide, il n’y avait pas d’engouement dans les centres d’enrôlement », selon les premières constatations du Consortium des missions d’observations électorales citoyennes qui pointe un manque de sensibilisation des futurs électeurs. Pour Patrick Ntambwe, président de cette mission d’observation, la Céni a confondu vitesse et précipitation.
« Nous avons constaté qu’il y a une très grande lenteur dans l’opération et un manque de maîtrise de ces nouvelles machines par les opérateurs de saisie. C’était constaté presque partout. Plus de 50% des centres d’inscription n’étaient pas ouverts. Ceux qui étaient ouverts, il n’y avait peut-être pas d’agents suffisants, pas de matériel. A certains endroits, on a vu le matériel arriver en taxi. On sent que cette opération a été lancée dans la précipitation ».
« Gestion amateur » pour l’opposition
De son côté, l’opposition va encore plus loin et dénonce l’existence des centres d’enrôlement fictifs. Luc Majembe, communicateur de la coalition Lamuka, « Nous vous donnons l’exemple de la ville de Matadi dans le Kongo Central, sur 35 centres d’inscription que la Céni a publiés, nos équipes ont fait la ronde, on n’a retrouvé que 22 centres. Tout le reste, ce sont des maisons d’habitation, des centres fictifs. Donc le scénario d’un processus d’enrôlement programmé pour échouer est déjà lancé. La gestion est amateur, l’organisation est chaotique ».
Selon les observateurs, il faut une vingtaine de minutes en moyenne pour enrôler un électeur. C’est quatre fois plus que ce qui était prévu. L’opposition demande déjà une prolongation de 30 jours de l’opération d’enrôlement. Quant aux responsables de la Céni, ils restent optimistes pour la suite des opérations. « Ce ne sont que des retards à l’allumage », précisent-ils. Ch.N.
Rectificatif
L’une des dépêches de la rédaction de ce 24 décembre portait sur une information concernant le voisin du Nord qui aurait été fâché et chassé des diplomates des pays comme la République démocratique du Congo, des Etats-Unis, de la Belgique, de la France, de l’Angleterre et de l’Allemagne qui l’auraient accusé& de soutenir le M 23.
Après vérification de nos sources, nous nous sommes rendu compte que l’information en soi n’était pas correcte. La rédaction présente ses excuses auprès de son aimable lectorat et du concerné. Ch.N.
La Direction et le personnel de l’Agence de presse en ligne Net Press souhaite à son aimable clientèle ses vœux de joyeux Noël et une meilleure année 2023. Que ces fêtes soient une occasion de pleins succès dans tout ce qu’il entend entreprendre au cours de l’année nouvelle.