Rumonge, le 31 janvier 2023 (Net Press) . Un fusil de type kalachnikov en bon état a été retrouvé dans la rivière Buzimba, à 12 km au sud de la ville de Rumonge, au Sud-ouest du pays, par deux jeunes gens qui étaient en train d’extraire du moellon dans cette rivière et qui l’ont remis à la police. Selon des sources administratives locales sur la colline de Gatete, en commune de Rumonge, un fusil de type Kalachnikov a été retrouvé dans la rivière Buzimba, ce samedi 28 janvier, par deux jeunes gens qui étaient en train d’extraire du moellon dans cette rivière.
Ces jeunes gens ont remis directement le fusil à la police, les mêmes sources précisent que le fusil est en bon état, mais les circonstances de son origine restent inconnues. Un officier de police judiciaire est en train d’enquêter sur ce dossier afin de connaitre l’origine de ce fusil en interrogeant ces deux jeunes qui ont retrouvé ce fusil. Certaines personnes de cette localité sont prises de panique de voir que les armes à feu pullulent encore dans la population tandis que d’autres pensent que c’est une personne qui détenait ce fusil et qui s’en est débarrassé.
Elles lancent un appel aux autorités policières à retirer les armes détenues illégalement par la population civile. Les autorités administratives devraient encourager les gens qui détiennent des armes à feu à les remettre volontairement et leur promettre qu’ils ne seront pas inquiétés, selon les activistes du centre d’alerte et de prévention des conflits « CNAP » en sigle. F.N
Burundi – Changement Climatique
La capitale économique subit la colère du ciel…
Bujumbura, le 31 janvier 2023 (Net Press). C’est en début de l’après-midi de ce 31 janvier que de fortes pluies mélangées de vents violents ont fait irruption dans le centre-ville de la capitale économique Bujumbura. Elles ont perturbé la circulation routière, surtout à la jonction de la chaussée du prince Louis Rwagasore et l’avenue de la Victoire.
Cela s’est passé au moment où à cette heure-ci, il y a une forte circulation routière à Bujumbura. Il n’y avait pas donc de policiers pour faciliter les allées et venues des véhicules. En outre, comme si les chauffeurs avaient peur de la pluie, tout le monde semblait être pressé et tentait de rouler vite, certainement pour des raisons diverses.
Dans les bureaux, la force des vents fermait les portes et les fenêtres avec brutalité, ce qui a poussé ceux qui étaient au centre-ville à dire qu’elle était dangereuse. Ils s’attendaient à ce qu’il y ait des casses importantes au regard de l’intensité des pluies et vents, allusion faite à des informations sur ce qui se passe un peu partout dans le pays suite aux pluies diluviennes et vents violents.
On rappellera que dans les provinces de Kayanza, de Muyinga, de Rumonge, de Bujumbura, notamment, sans oublier celle de Cibitoke, des vents violents ont détruit cultures et maisons sur plusieurs collines de ces provinces si bien que certains responsables administratifs se sont vus obligés de demander assistance à des âmes charitables et au gouvernement.
Pour revenir sur les pluies du centre-ville de la capitale économique, elles ont duré très peu de temps, moins de 20 minutes, mais les eaux de ruissellement qui coulaient sur la chaussée vers la Place de l’Indépendance où elles échouaient, ont sérieusement perturbé la circulation routière autour de ce rond-point. J.M.
Burundi – Economie - Opinion
Quand un gouverneur de province n’accorde pas de violons avec ses populations
Cibitoke, le 31 janvier 2023 (Net Press). « Gouverner c’est prévoir », dit-on dans le jargon politique. Des fois les populations sont contentes, des fois elles sont fâchées des mesures prises lorsqu’elles estiment qu’elles vont à l’encontre de leurs intérêts. Ce deuxième cas vient d’arriver au gouverneur de Cibitoke, Nord-ouest, Carême Bizoza.
Le fond de l’affaire est la décision du gouverneur que désormais, il est interdit aux populations de vendre le maïs en dehors de la province. Carême Bizoza est également préoccupé par l’hygiène dans sa province et recommande aux populations de ne pas vendre du maïs grillé, ce qui lui attire le courroux des populations agricoles de son entité administrative.
D’une part, les agriculteurs estiment que le gouverneur de province entre dans leur vie privée en leur interdisant de gérer leur propre récolte. Ils sont soutenus dans ces jérémiades par l’association burundaise des consommateurs, Abuco, qui n’y va pas par quatre chemins en affirmant que la mesure est illégale.
Pourtant, l’autorité locale vise la protection des populations puisqu’il veut empêcher le vol de maïs dans les champs d’une part et que le gros de la quantité de maïs est vendu en dehors de la province d’autre part. C’est pour cela qu’il a évoqué ces cas lors d’une réunion de sécurité, d’où il a pris cette mesure.
Quant à la mesure de ne pas vendre du maïs grillé, il a l’intention de préserver l’hygiène dans cette période où il y a le choléra dans la région. Ceux qui pratiquent ce commerce avancent qu’ils ont contracté de petits crédits dans des microfinances pour ce genre de commerce et qu’avec cette mesure, ils ne voient pas comment ils vont entretenir leurs familles, ou payer leurs crédits.
Malgré tout cela, le gouverneur promet des sanctions sévères aux contrevenants à sa mesure. Une certaine opinion, tant dans la province de Cibitoke que dans le corps de la police, affirme que Carême Bizoza est cette personne qui est connue pour son caractère juste et impartial, un homme ouvert et qui écoute avant d’agir, raison pour laquelle ceux qui le côtoient sont presque sûrs qu’il n’a aucune intention de nuire à sa propre population. D.N.
Burundi – Economie
Les agents du système d’envoi et de réception d’argent Ecocash dans le désarroi
Bujumbura, le 31 janvier 2023 (Net Press). Les jeunes gens qui évoluaient dans le système d’envoi et de réception d’argent de la téléphonie mobile Econet Leo, se sont rendu en grand nombre au siège de cette entreprise pour tenter de récupérer leur argent qui a été bloqué dans leurs téléphones portables.
Ils ne savent pas à quel saint se vouer car ils sont dépourvus de leur travail, ce qui est catastrophique pour eux puisqu’ils vivaient de cela. En outre, ils ont des engagements envers leurs clients qu’ils ne savent plus satisfaire, d’autant plus qu’au niveau des banques partenaires, ils ne reçoivent plus d’argent.
Sur un tout autre chapitre de l’économie, les hôtels sont désormais autorisés d’ouvrir des comptes en devises pour faciliter l’accueil des touristes étrangers. Selon des informations concordantes, cette possibilité d’ouverture de ces comptes peut entrer en vigueur à partir de ce 31 janvier de cette année.
Cela a été déclaré par le ministre en charge de l’économie au moment où il rencontrait les propriétaires et gestionnaires des hôtels. La mesure a été bien accueillie d’autant plus qu’il y a un moment où il était interdit d’ouvrir des comptes en devises.
Toujours dans la rubrique de l’économie, nous apprenons que le fondateur de la société « Fertilisants Organo - Minéraux Industries », Fomi, Adrien Ntigacika, a été reçu en audience hier par le président kenyan, William Ruto. Des informations concordantes rapportent qu’il est en train de conquérir de nouveaux marchés, en plus de ceux du Burundi et de la Tanzanie. Ch.N.
Burundi – Brésil – Politique
« L’ex-président brésilien Bolsonaro demande un visa de six mois supplémentaires pour rester aux Etats-Unis », selon Rfi
Floride, le 31 janvier 2023 (Net Press). L’ex-président brésilien, Jair Bolsonaro, qui fait l’objet d’une enquête sur son rôle dans l’attaque violente contre le siège d’institutions nationales à Brasilia le 8 janvier, a demandé un visa de six mois pour rester aux Etats-Unis, a indiqué lundi 30 janvier son avocat.
L’ancien président d’extrême droite avait quitté le Brésil pour la Floride deux jours avant l’investiture de Lula, le 1er janvier et son visa actuel devrait bientôt expirer, selon le cabinet d’avocats AG Immigration. M. Bolsonaro serait entré aux Etats-Unis avec un visa délivré aux dirigeants en visite, qui expire ce mardi étant donné qu’il n’est plus en mission officielle.
Interrogé sur la demande de visa de Jair Bolsonaro, le département d’Etat a répondu que ce type d’information était confidentiel aux Etats-Unis. L’ex-président brésilien avait indiqué à l’antenne de CNN au Brésil qu’il comptait rentrer à la fin du mois de janvier et qu’il réfléchissait même à avancer son retour pour raison de santé. Jair Bolsonaro avait été victime d’une agression à l’arme blanche en 2018 lors d’un déplacement électoral. Il a, depuis, subi plusieurs interventions chirurgicales pour occlusion intestinale.
Des élus démocrates en colère
Le 8 janvier, des milliers de partisans de M. Bolsonaro, mécontents de la victoire de Lula da Silva sur l’ex-président d’extrême droite lors de l’élection présidentielle d’octobre 2022, ont envahi et vandalisé le palais présidentiel, le congrès et la cour suprême à Brasilia.
Quelques jours après, des élus démocrates avaient appelé à ce que Joe Biden révoque le visa de Jair Bolsonaro, refusant que les Etats-Unis servent de refuge à l’ancien dirigeant. Anderson Torres, ex-ministre de la justice bolsonariste, a, lui, été arrêté le 14 janvier dans le cadre de l’enquête sur les saccages, alors qu’il rentrait en avion des Etats-Unis. Ch.N.