Bujumbura, le 17 février 2023 (Net Press) . Après la publication de l’ambassade des Etats-Unis relative à la situation sécuritaire dans notre pays, le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Martin Niteretse, a déclaré hier, par voie de presse, que la sécurité est totale sur tout le territoire du Burundi.
Il affirme, en tant que ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, n’avoir pas vu ce message qu’il qualifie de rumeurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Il a indiqué que d’habitude, les ambassades ont une façon de travailler avec les services publics mais que jusque-là, personne ne l’avait contacté sur ce point précis.
Par ailleurs, les membres du gouvernement viennent de sillonner tous les coins et recoins du pays et personne n’a signalé quoi que ce soit relatif à l’insécurité dans notre pays. Malgré cette position rassurante, une certaine opinion estime qu’il ne faut pas prendre à la légère ce clin d’œil de la première puissance mondiale.
Pour elle, à supposer même que le communiqué ait exagéré, mais les Etats-Unis sont connus pour leur service pointu de renseignement à travers le monde. La même opinion pense que l’ambassade pourrait détenir des informations que les Burundais n’ont pas, d’où elle conseille au ministre de l’approcher pour plus de détails sur cette information. « On ne badine pas avec la sécurité », conclut-il. J.M.
Burundi – Justice
Tous les quatre défenseurs des droits de l’homme restent incarcérés…
Bujumbura, le 17 février 2023 (Net Press). Dans sa dépêche de ce 15 février, la rédaction a fait état d’une arrestation de 4 défenseurs des droits de l’homme à l’aéroport Melchior Ndadaye de Bujumbura qui allaient participer à une réunion à Kampala dans la capitale ougandaise avec leurs partenaires.
Ils ont été acheminés par après dans les cachots de la police présidentielle. La rédaction avait également mentionné que deux d’entre eux avaient été relâchés plus tard. Après vérification de l’information, la vérité est que personne parmi eux n’a été relâché. Dans un premier temps, l’on indiquait qu’ils étaient poursuivis pour espionnage, puis, pour atteinte à la sécurité de l’Etat.
Même si rien ne filtre sur ce dossier, nous apprenons que les quatre défenseurs des droits de l’homme ont été entendus hier. Jusqu’à présent, l’on ne connaît rien sur l’évolution de ce dossier. Malgré cela, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Martin Niteretse, a confirmé leur arrestation à l’aéroport international de Bujumbura.
Pour lui, ces 4 personnes travaillent avec des organisations non reconnues par Gitega, des associations de la société civile qui ont été interdites par le gouvernement du Burundi et que ces défenseurs de droits humains utilisent des fonds dont on ne connaît pas exactement l’origine. D’après le ministre, une filature de plusieurs mois, trois au total, a permis de les suspecter, d’où ils sont entendus.
Aux dernières nouvelles, les quatre défenseurs des droits de l’homme arrêtés, en plus d’un autre, ont été transférés à la prison centrale de Mpimba, en mairie de Bujumbura, où ils ont passé leur première nuit. Il s’agit de Me Sonia Ndikumasabo, de Marie Emerusabe, de Sylvana Inamahoro, d’Audace Havyarimana et de Prosper Runyange. Ce dernier a été arrêté le même jour à Ngozi. D.N.
Burundi – Economie
Quelques stations de la mairie de Bujumbura bénéficient du carburant ce matin
Bujumbura, le 17 février 2023 (Net Press). Nous apprenons que ce matin, certaines stations de la capitale économique Bujumbura ont bénéficié du carburant de type essence. On peut citer entre autres la station King Star Bwiza, King Star Ngagara, King Star Kanyosha, Lybajas Kigobe, Lybajas Ngagara et Kanyosha, Kobil Carama, Kobil Mutanga Sud.
L’on peut également trouver du carburant dans la zone de Kanyosha, à la 6ème aveniie, à la 2ème avenue de la zone de Musaga ainsi qu’au centre-ville tout près de Fidodido. C’est un ouf de soulagement pour les propriétaires de véhicules car la pénurie avait frappé fort ces derniers temps, mais il n’y a pas de répit dans le domaine du transport rémunéré.
Pour ceux qui prennent des voyages vers l’intérieur du pays, ils disent que ce carburant arrive un peu trop tard car les prix du ticket sont passés du simple au double, voire au triple dans certaines localités du pays. Et ils sont certains, d’après leurs propres propos, que le prix du ticket ne va pas diminuer pour autant.
« La situation est passagère car demain ou après-demain, la pénurie va encore se faire sentir aussi longtemps que le pays n’a pas assez de devises pour importer ce produit », a laissé entendre un homme qui allait prendre un bus à destination de la province de Ngozi, au Nord du pays, au marché dit Cotebu.
A propos de la promesse du directeur général de la Regideso fait savoir qu’il y aura bientôt un stock stratégique de plus ou moins 6 mois, il a répondu qu’il est comme Thomas de la Bible. Il y croira après avoir vu que la promesse est mise en application.
Même son de cloche pour des gens qui se déplacent en taxis. Les chauffeurs de telles voitures sont devenus des spéculateurs éhontés si bien qu’ils avancent un tarif qui leur passe par la tête, à prendre ou à laisser. Selon nos informations, ils exagèrent surtout en cas de pluies car des gens préfèrent toucher sur leurs portemonnaies plutôt que de se voir mouillés par les pluies. Ch.N.
Burundi - Education
« L’apprentissage des métiers, un enseignement non convoité à Kirundo », dixit l’hebdomadaire spécialisé dans l’enseignement
Bujumbura, le 17 février 2023 (Net Press). La Direction communale de l’éducation de Kirundo compte quatre Centres d’enseignement des métiers (CEM) Kirundo, Mwenya, Rukuramigabo et Gikuyo. Parmi les quatre centres d’enseignement des métiers, deux seulement sont fonctionnels, à savoir le CEM Kirundo et CEM Mwenya. On constate le manque d’engouement chez les apprenants qui auraient dus fréquenter ces établissements massivement.
En mairie de Bujumbura, dans la commune de Muha, des élèves désertent et déambulent dans les rues pendant les heures de cours. Dans la commune de l’éducation de Muha se manifeste la présence des enfants qui déambulent à travers les rues des quartiers pendant les heures de classe. Malgré cela, le directeur provincial de l’éducation en mairie de Bujumbura, la capitale économique, avait interdit cette pratique.
D’après le constat de notre confrère, il n’y aura pas de retour massif de redéployés. Le redéploiement des personnels de l’éducation a touché un effectif important oscillant autour de 8 mille enseignants. Les provinces les plus touchées ont été Bururi dont les enseignants ont été envoyés à Makamba et Karusi, Mwaro où les redéployés ont envoyés à Muramvya et Kayanza, la Mairie qui a desservi les provinces de Cibitoke, Bubanza et Bujumbura.
Les enseignants redéployés n’ont aucun espoir de retourner au moins dans leurs provinces ou communes. Entretemps, les postes jadis occupés par ces surplus de personnel sont occupés par de nouvelles recrues.
Sur un tout autre chapitre, la cantine scolaire attire les écoliers à l’Ecole Fondamentale de BUHOMBA. Dans le but de retenir les enfants à l’école, le gouvernement burundais a instauré, en appui avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le système des cantines scolaires. Cela a été dicté par le souci de lutter contre les abandons scolaires qui se font sentir avec acuité suite à la famine. Mais cette décision ne produit pas les fruits escomptés car les abandons scolaires continuent d’être enregistrés.
Burundi – Rdc – Communication
Un confrère gomatracien détenu par les renseignements
Goma, le 17 février 2023 (Net Press). Selon des confrères de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, contactés par la rédaction, Jimmy Shukrani Bakomera, correspondant de la Voix de l’Amérique en Kirundi et en Kinyarwanda, est détenu depuis hier par les services de renseignements de Goma.
Les mêmes journalistes contactés par la rédaction indiquent que Jimmy Shukrani Bakomera doit être évacué vers Kinshasa ce vendredi pour être entendu car il est soupçonné de collaborer avec le mouvement M23. En janvier dernier, il avait été blessé par des policiers alors qu’il couvrait la manifestation contre la force de l’Eac à Goma. Sa radio n’a pas encore réagi. J.M.
Burundi – Usa – Politique – Santé
Joe Biden « en bonne santé », selon son médecin Kevin O’Connor
Washington, le 17 février 2023 (Net Press). C’était attendu et même scruté étant donné son activité et ses projets. Le président américain, qui a fêté son 80ème anniversaire en novembre dernier, a subi ses examens médicaux annuels, jeudi 16 février. Il va bien, pour son âge.
Le président Biden reste un homme de 80 ans, mais en bonne santé et vigoureux. Il est apte à assumer les devoirs de la présidence, parmi lesquels les fonctions de chef du gouvernement, chef d’Etat et commandant en chef des armées.
C’est la conclusion du médecin personnel de Joe Biden, à la fin d’une note de cinq pages rédigée après que l’homme le plus puissant du pays eut passé une batterie d’examens à l’hôpital militaire Walter Reed, au Nord de Washington.
Une petite dizaine de points sont abordés, liés à l’histoire médicale personnelle de Joe Biden. Et selon le rapport, tout va bien, tout est parfaitement stabilisé. Ce bilan de santé résolument positif va permettre aux Américains de ne pas se poser de questions, mais plutôt de faire un vrai choix, espère l’entourage présidentiel.
L’annonce de candidature à l’élection présidentielle de 2024 est attendue dans les prochaines semaines. Si c’est confirmé et s’il était réélu, Joe Biden aurait 86 ans à la fin de son second mandat. Il est déjà le plus vieux président de l’histoire du pays et alliés comme adversaires se posent des questions. La dernière fois qu’on lui a parlé de son âge, Joe Biden a tout simplement répondu : « Regardez-moi ».
Il semble que dans le camp des républicains, ce bilan a été mal accueilli, surtout dans l’entourage de son prédécesseur direct, Donald Trump, qui entend s’essayer encore une fois en 2024 afin de prendre une revanche contre celui qu’il qualifie d’usurpateur de sa victoire en 2020. Rappelons que lors de la dernière campagne, Donald Trump, trois ans plus jeune que son adversaire démocrate, le traitait de « vieux » incapable de gouverner les Etats-Unis.
Même après sa défaite, le langage de l’ex-président n’a pas changé. Il trouve que la présidence de Joe Biden est un « accident » de l’histoire de ce pays et il entend se faire élire encore une fois pour « tirer » l’Amérique du gouffre dans lequel l’a plongée le mandat de l’actuel président. D.N.