Bujumbura, le 18 février 2023 (Net Press) . Ceux que la rédaction qualifie de marginaux sont des garçons adultes qui consomment des boissons prohibées et qui deviennent comme des fous, ne reculent devant rien, voire même devant un véhicule en vitesse qui n’a d’autre choix que de s’arrêter ou de les esquiver.
Aujourd’hui, pour des raisons inconnues de tout le monde, ils se sont rentrés dedans devant le siège de la Regideso, qui avec un bâton, qui avec une brique. Il a fallu l’intervention musclée d’un policier pour qu’ils arrêtent la bagarre. Les gens qui les connaissent ont laissé faire car ils étaient tellement ivres que les coups ou les jets de pierres qu’ils échangeaient tapaient à côté.
Et à la surprise de tout le monde, après la bagarre, ils se sont invités à partager une bouteille des mêmes boissons quelque part et dans une parfaite entente. Il semble que d’habitude ces deux garçons s’étendent parfaitement et que peut-être le partage d’un montant qu’ils ont gagné pendant la journée pourrait être à l’origine de leur bagarre. J.M.
Burundi – Changement climatique
Vers des journées et des nuits plus chaudes encore…
Bujumbura, le 18 février 2023 (Net Press).
Très récemment, l’on a constaté que la chaleur du jour et de la nuit était plus qu’élevée. Selon les experts, cela est dû aux vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre. L’Agence météorologique nous avertit de nous préparer à des journées et des nuits plus chaudes.
Cette préparation exigera des stratégies d’adaptation intelligentes et la participation à des pratiques résilientes au changement climatique pour faire face aux dommages causés. Les effets courants des vagues de chaleur sur l’homme sont la déshydratation qui peut conduire à l’inconscience ou à la mort, à la varicelle, à l’éruption cutanée et au stress psychologique.
Pour cela, les experts conseillent aux populations de prendre un peu plus d’eau pour ne pas être déshydraté, d’éviter les boissons alcoolisées ou à caféine, bien évidemment de réduire la consommation d’aliments riches en protéines comme les viandes rouges car ils augmentent la chaleur métabolique et de manger des fruits et légumes, sans oublier de surveiller la tension artérielle. D.N.
Burundi – Politique
Vers la célébration de son 4ème anniversaire d’agrément du parti de l’opposition Cnl
Bujumbura, le 18 février 2023 (Net Press).
Selon des informations concordantes, la principale formation politique de l’opposition, le Congrès National pour la Liberté, Cnl, dirigé par Agathon Rwasa, entend organiser ce 19 février 2023, la célébration du 4ème anniversaire de son agrément mêlée d’échanges de vœux pour l’année 2023.
Selon nos informations, cette activité se déroulera à la permanence nationale de ce parti, sise dans la zone de Ngagara, quartier 9, avenue Sodeco, sous le thème « Nyankamugayo, (membres du Cnl, Ndlr), l’unité et la concorde sont le socle d’un Burundi pour tous. Luttons pour un développement inclusif et le respect de la chose publique ».
Agathon Rwasa est un leader politique de l’opposition issu du maquis qu’il a occupé pendant plus de 20 ans. A un certain moment, il a vu sa formation politique, Fnl ou front national de libération, spoliée par un de ses anciens membres, Jacques Bigirimana, un geste que Rwasa a placé dans le chef du Cndd-Fdd au pouvoir depuis 2005.
Il a été obligé de créer un autre parti politique « Congrès national pour la liberté » ou Cnl, qui va célébrer demain les 4 ans de son agrément. Il est inquiétant pour le pouvoir, d’où des actes de crocs-en-jambe sont souvent enregistrés à l’endroit de cette formation politique, empêchement des activités, voire de l’insécurité envers ses membres. Ch.N.
Burundi – Rdc – Eac – Sécurité
Vers une nouvelle rencontre sur la crise dans l’est du Congo
Addis-Abeba, le 18 février 2023 (Net Press).
Dans sa livraison de ce 14 février, la rédaction avait indiqué que des chefs d’Etat de la sous-région allaient se retrouver dans la capitale de l’Ethiopie ce 17 février pour parler encore une fois de la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo.
Elle avait également mentionné que l’Ouganda, la Tanzanie et le Sud-Soudan n’allaient pas envoyer de représentants. Nous apprenons que cette réunion a eu finalement lieu comme prévu, co-présidé par Evariste Ndayishimiye, président en exercice de l’Eac et le président de l’Angola, Jöao Lorenzo. Paul Kagame et Félix Tshisededi étaient de la partie. J.M.
Burundi – Economie
Plusieurs camions pleins d’essence attendus dans la capitale économique Bujumbura
Bujumbura, le 18 février 2023 (Net Press)
. Des gens qui avaient des engagements sociaux dans la capitale politique Gitega et qui ont emprunté le tronçon Gitega – Mwaro pour se rendre à Bujumbura ont assisté à une dizaine de camions pleins d’essence qui prenaient la direction de Bujumbura, la capitale économique.
Ceux qui ont appris cette information ont indiqué que c’est mieux que rien, mais que sinon, une dizaine de camions dans un pays où toutes les provinces manquent de ce produit, cela va servir au plus pendant une semaine et là, dans la seule capitale Bujumbura. A moins qu’il y aurait eu d’autres camions qui se seraient dirigés vers d’autres provinces. D.N.
Burundi – Union africaine – Politique
« Le projet de zone de libre-échange au centre du 36ème sommet de l’Union africaine », dixit Rfi
Addis-Abeba, le 18 février 2023 (Net Press).
Le 36ème sommet de l’Union africaine se tient ce weekend du 18-19 février à Addis-Abeba. Le président comorien Azali Asoumani doit prendre la présidence tournante de l’organisation à la suite du Sénégalais Macky Sall. Alors que l’économie du continent est durement frappée par les répercussions de la guerre en Ukraine, les chefs d’Etat souhaitent « accélérer », lors de ce sommet, la mise en œuvre de la zone de libre-échange intercontinentale. Pour le reste, les crises sécuritaires et alimentaires vont dominer les discussions.
Sur le papier, la zone de libre-échange continentale est entrée en vigueur en 2021. Mais la pandémie de Covid-19 a chambardé sa mise en œuvre. Le commerce intra-africain ne représente pour le moment que 15% du total des échanges sur le continent. Les chefs d’Etat présents à Addis-Abeba veulent s’entendre pour y remédier. Un autre sujet à l’agenda est la question des sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, suspendus de l’organisation après les coups d’Etat.
Le 10 février dernier, ils ont réclamé la levée de ces mesures. En théorie, ils ne peuvent pas participer au sommet, mais ils ont dépêché leurs diplomaties pour plaider leurs causes. Le conseil paix et sécurité de l’Union doit se réunir ce weekend à ce sujet pour se prononcer. Les principaux conflits en cours seront également abordés, le Sahel, l’est de la Rdc et la Corne de l’Afrique, des crises sécuritaires doublées d’une crise alimentaire aggravée par les conditions climatiques extrêmes et les répercussions de la guerre en Ukraine.
Les défis qui attendent Azali Asoumani
Dès ce samedi 18 février, Azali Asoumani, le président des Comores, prendra le relais de Macky Sall, le président du Sénégal, à la tête de la présidence tournante de l’Union africaine et ce, pour une année de mandat. Ce 36ème sommet de l’organisation doit, entre autres objectifs, donner un second souffle à l’ambitieux programme de mise en place de la zone de libre-échange africaine, qui peine à se concrétiser trois ans après son lancement, comme évoqué précédemment. Pourtant, celle-ci pourrait, selon la banque mondiale, booster le commerce interafricain et générer 18 millions d’emplois nouveaux sur le continent.
Mais certains pays hésitent notamment sur la question de la libre circulation des biens et des personnes. Ils craignent que l’ouverture des frontières entraîne un flux de migrants qu’ils ne pourraient pas contrôler, explique Dorine Nininahazwe, directrice de l’Ong ONE pour l’Afrique de l’Est. La guerre en Ukraine et ses conséquences ont fragilisé les économies africaines. Ce sommet veut donc relancer le plan de développement africain. L’Objectif : une croissance commune et harmonieuse pour l’ensemble du continent à l’horizon 2063. Mais ce plan de développement est resté au stade des bonnes intentions jusqu’ici, reconnaît un cadre de l’Union africaine. Ch.N.