Makamba, le 21 février 2023 (Net Press). Nous apprenons que dans la commune de Nyanza-Lac, dans la province de Makamba, au Sud du pays, un jeune commerçant âgé de 22 ans, du nom de Ntirampeba, a trouvé la mort dans la nuit de vendredi à samedi 18 février après avoir enregistré des coups et blessures.
Il aurait été tabassé par le chef de colline Bukeye, de cette même commune et le responsable des Imbonerakure dans la même circonscription, qui l’accusaient d’avoir volé une certaine quantité de maïs, après avoir truqué sa balance, qu’elle achetait aux populations. Il a été frappé puis sa tête projetée au sol. Les populations locales dénoncent ce comportement des responsables à la base.
Aux dernières nouvelles, Ramses Ndayisaba, le chef de colline et Sylvestre Niyonkuru, le chef des Imbonerakure, auraient été interpellés par les autorités policières dans la matinée de samedi 18 février. L’on saura que la victime était originaire de la province voisine de Rutana, plus précisément dans la commune de Gitanga, au Sud-est du pays. J.M.
Burundi – Justice
Sit-in au ministère de la justice…
Bujumbura, le 21 février 2023 (Net Press). Au moins 50 personnes ont observé un sit-in au ministère de la justice ce matin pour s’enquérir de l’évolution de leur dossier pendant devant les instances judiciaires. A l’origine, une centaine de Burundais ont payé un montant de plus de 9 millions de francs burundais chacun pour se rendre en Serbie.
Après l’annulation de tels voyages par plusieurs intervenants, ces populations ont cherché à ce que la société de voyage dirigée par une certaine Diane Thabita Barandagiye leur rembourse leur argent, surtout que la plupart d’entre elles avaient contracté des crédits bancaires pour envoyer les leurs dans ce pays.
Cette dame n’a pas remboursé et elle a été appréhendée par la police qui, après avoir confectionné son dossier, l’a présentée devant la justice qui l’a tout simplement mise en prison centrale de Mpimba. Quelques jours plus tard, il a été organisé une confrontation entre elle et la partie demanderesse, mais le lendemain, cette dernière a appris que Mme Barandagiye a été libérée.
Le sit-in d’aujourd’hui avait comme objectif de demander pourquoi elle a été libérée avant qu’elle ne rembourse l’argent. L’on saura que des rumeurs ont circulé au lendemain de sa libération qu’elle a versé un pot-de-vin à une personne qui n’a pas été désignée et qu’elle a l’intention de quitter le Burundi et de s’installer à l’étranger. D.N.
Burundi – Justice - Opinion
Les prisons de plus en plus encombrantes pour le gouvernement de Gitega
Bujumbura, le 21 février 2023 (Net Press). Selon des informations qui parviennent à la rédaction, les prisons du Burundi sont remplies à plus de 250% même si le gouvernement prend de temps à autre des mesures de libération des détenus. Ce phénomène s’explique du fait qu’il y a beaucoup d’emprisonnements, des fois arbitraires, en plus des cas trop peu nombreux de libérations.
Un problème qui se pose est qu’actuellement, beaucoup de gens, qui pensent qu’ils ont une parcelle de pouvoir, s’arrogent le droit d’emprisonner des citoyens pour un oui ou pour un non, ce qui crée du désordre dans l’organisation des prisons, mais avec un accent particulier dans les cachots de communes ou de provinces.
La surpopulation carcérale a été remarquée pour la première fois à la fin des années 80 où les conditions de vie des détenus laissaient à désirer, surtout qu’ils vivaient dans des bâtiments vétustes. Le problème était bien connu des autorités – il le reste d’ailleurs -, d’où occasionnellement, des mesures de désengorger les prisons sont prises par les autorités judiciaires, si pas le chef de l’Etat en tant que magistrat suprême.
Au problème de surpopulation carcérale, il s’ajoute une autre difficulté qui se pose avec acuité dans les différentes prisons : c’est le manque de nourriture presque dans toutes les maisons de détention. Pour certains, les fournisseurs ne sont plus intéressés à les approvisionner car ils sont mal payés par l’Etat.
L’on ne doit pas perdre de vue que chaque détenu est directement à charge de l’Etat. C’est lui qui doit le nourrir, qui doit le faire soigner jusqu’au sortir de la prison, même en cas de condamnation à une lourde peine comme la perpétuité. La question est donc de savoir ce que va faire l’Etat pour résoudre ce problème.
Ce n’est pas une mince affaire car le code de procédure pénal burundais ne prévoit pas l’inanition des détenus comme sanction. En outre, malgré le problème de ration, l’Etat ne peut pas libérer comme ça ceux qui ont été condamnés pour des crimes commis, au risque d’exposer la société. C’est une équation assez difficile et il revient à l’Etat de jouer au round avant que des gens ne meurent en prison. Ch.N.
Burundi – Politique
Le ministère de l’intérieur interpelle les populations de Gasenyi – Nyakabondo
Gitega, le 21 février 2023 (Net Press). Dans un communiqué de ce 20 février du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, il est demandé à tout citoyen qui a une propriété dans localité de Gasenyi – Nyakabondo, dans le périmètre de 160 hectares qui entourent le palais présidentiel, qui a répondu présent à un recensement, de se présenter audit ministère pour voir les résultats du travail abattu.
Il est demandé de se munir des attestations de possession de la propriété et de la carte nationale d’identité présentée lors du recensement. Selon le même communiqué signé par le ministre de tutelle, Prof. Sanctus Niragira, cette activité commence le 21 février pour prendre fin le 7 mars prochain. J.M.
Burundi – Politique
Vers une nouvelle politique de logement, l’Obuha interpelle…
Gitega, le 21 février 2023 (Net Press). L’Office Burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la construction « Obuha » en sigle, informe les populations qui se sont fait enregistrer pour le logement collectif dans les localités de Kizingwe – Bihara, de Nyabugete V et de Nkenga-Busoro dans la commune de Muha, en mairie de Bujumbura, qu’il vient de prolonger de deux semaines les délais d’enregistrement.
Ils ont été prolongés du 20 février au 3 mars 2023. L’office a également multiplié des lieux d’enregistrement car, en plus de Jabe, situé dans la zone de Bwiza, commune urbaine de Mukaza, il est prévu également un autre endroit dans la province de Gitega, ainsi que dans les anciens bâtiments de la SIP non loin de la route Rumonge, toujours en mairie de Bujumbura. D.N.
Burundi – Usa – Ukraine – Politique
« La visite de Biden à Kiev cristallise des critiques des Républicains quant au soutien à l’Ukraine », selon Rfi
Kiev, le 21 février 2023 (Net Press). La visite surprise de Joe Biden à Kiev a bien sûr été saluée de façon unanime dans son camp, mais le son de cloche est radicalement différent chez les conservateurs où le soutien militaire des Etats-Unis à l’Ukraine fait de moins en moins consensus.
A peine avait-il posé le pied à Kiev qu’aux Etats-Unis, Joe Biden tombait sous le feu des critiques de son opposition. Les républicains reprochent en cœur au président d’aller en Ukraine au lieu de s’intéresser aux vraies préoccupations des Américains, à commencer, selon eux, par l’immigration à la frontière mexicaine.
Pendant ce temps, « des millions de clandestins affluent »
« Alors qu’il était là-bas » tempête en direct sur Fox News, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, « beaucoup d’Américains doivent se dire’ ok, il a l’air très intéressé par les frontières à l’autre bout du monde, mais il n’a rien fait pour sécuriser notre frontière ici à la maison’ » et pendant ce temps, « des millions de clandestins affluent », poursuit la star montante de la droite américaine, candidat potentiel à la prochaine présidentielle tout en minimisant la menace militaire que représenterait la Russie face à l’Otan.
Au même moment sur Twitter, l’élue d’extrême droite pro-Trump, Marjorie Taylor Green enfonce le clou et reproche à Joe Biden d’être à Kiev au lieu d’aller à East Palestine, une petite ville de l’Ohio où l’eau courante est devenue imbuvable après le déraillement d’un train de produits chimiques.
L’érosion de plus en plus nette de l’unanimisme bipartisan
Des critiques qui montrent l’érosion de plus en plus nette de l’unanimisme bipartisan autour des milliards de dollars d’aide militaire apportée à l’Ukraine par l’administration Biden depuis un an. Une politique qualifiée de « de chèque en blanc » par Ron DeSantis. Ch.N.