Gitega, le 11 mars 2023 (Net Press) . Nous apprenons qu’une dame du nom de Jacqueline Ndarihoranye a été tuée chez elle dans la soirée du 8 mars, vers 20 heures, sur la colline de Nyabututsi rural, dans l’actuelle capitale politique du Burundi, Gitega, située au centre du pays. Le meurtrier n’a pas encore été identifié.
Selon des informations concordantes, l’origine de ce crime serait des soupçonss contre elle de pratiquer la sorcellerie, raison pour laquelle elle n’était pas bien vue dans son entourage. L’on en veut pour preuve que des inconnus l’avaient blessée par le passé à coups de machette. Quand la grenade a été larguée dans la cuisine où elle se trouvait, son mari n’était pas à la maison.
Les quatre enfants du couple se trouvaient par contre dans la maison lors de la détonation de la grenade. L’administration locale indique que des enquêtes ont été ouvertes pour avoir plus d’informations sur ce meurtre. Une opinion estime d’ailleurs que ceux qui l’avaient blessée à la machette, il y a six mois, auraient perfectionné leur plan de l’éliminer physiquement en recourant à la grenade. J.M.
Burundi – Société
Des marchands ambulants agressent des passants qui ne veulent pas acheter leurs articles
Bujumbura, le 11 mars 2023 (Net Press). Si des fois l’opinion est sévère à l’endroit des policiers qui dérangent de vieilles mamans qui pratiquent le commerce ambulant, force est de constater aussi qu’il y a de jeunes vendeurs ambulants qui agressent des gens qui ne veulent pas acheter leurs marchandises.
Une femme assez âgée a été violentée ce matin alors qu’elle passait devant la banque de crédit de Bujumbura. De jeunes vendeurs l’ont tirée violemment par le bras pour le simple fait qu’elle a refusé de s’arrêter et de regarder les produits qu’ils étaient en train de vendre, ce qui l’a poussée à leur dire qu’elle n’achète pas de force ce qu’elle ne veut pas.
Les jeunes vendeurs ont riposté qu’il est évident qu’elle n’a pas d’argent, raison pour laquelle ils n’attendent rien d’elle. Il a fallu l’intervention d’autres passants, surtout des femmes, qui ont intimé l’ordre aux jeunes de demander pardon à la femme et de respecter toute personne âgée tel que recommandé par la coutume burundaise.
Certains jeunes ont refusé de demander pardon et presqu’au même moment, ils ont connu une sanction. En effet, des policiers en civil se sont présentés pour appréhender les vendeurs ambulants et ceux qui avaient l’habitude de se cacher dans des magasins n’ont pas eu l’autorisation de la part de leurs propriétaires à cause de ce qu’ils venaient de faire pour la pauvre maman. Certains d’entre eux ont été arrêtés et leurs produits confisqués. D.N.
Burundi – Administration
Remise et reprise dans la commune de Muhuta
Rumonge, le 11 mars 2023 (Net Press). Après le licenciement de l’ancienne adminnistratrice de la commune de Muhuta, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, le 7 mars dernier, Mme Domithile Ntunzwenimana a cédé la place ce 10 mars à l’adminstrateur a.i désigné par le gouverneur de province, en la personne du secrétaire exécutif de cette même commune.
Pour rappel, cette dame a été enregistrée au téléphone en train de demander à un directeur d’un des établissements scolaires de sa circonscription administrative, de lui signer un accusé de réception du matériel de construction fourni par la présidence de la République, pour qu’elle le détourne par la suite.
Ce dossier de détournement avait déjà fait tomber trois têtes des autres communes de la même province, à savoir Rumonge, Buyengero et Bugarama, qui, non seulement ont été démis de leurs fonctions, mais ont également subi des sanctions judiciaires en passant par la prison de Mpimba, dans la capitale économique Bujumbura, avant d’être relâchés quelques temps après. F.N.
Burundi - Education
Les femmes restent sous représentées aux postes de responsabilité
Bujumbura, le 11 mars 2023 (Net Press). C’est le constat de l’hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant ». Il n’y a pas d’égalité de genre aux postes de responsabilité au sein de l’administration centrale du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique.
Les femmes fondent leurs propos à partir des récentes nominations à des postes de responsabilité au sein dudit ministère. Le décret du 15 février 2023 compte seulement 8 femmes sur 36 hommes et femmes nominés par le Président de la République.
Pour la première fois, à la tête des directions provinciales de l’Education, les femmes occupent 30 %. L’année passée, lors de la célébration de cette même journée, le chef de l’Etat avait promis qu’au niveau de chaque ministère, il y aura une commission genre pour promouvoir le droit de la femme. Cette commission n’existe pas encore au sein du ministère ayant l’éducation dans ses attributions.
Par ailleurs, poursuit notre confrère, les femmes enseignantes divergent sur la célébration de la journée internationale de la femme. Chaque année, les femmes enseignantes se joignent aux femmes du monde entier pour célébrer la journée internationale de la femme. Certaines femmes enseignantes de la capitale économique du Burundi disent que cette journée arrive au moment où les conditions de vie des enseignantes deviennent de plus en plus intenables.
De son côté, l’Université Espoir d’Afrique innove avec la médecine de famille. Désormais avec la médecine de famille, c’est le médecin qui cherche les patients à soigner et non le contraire. Elle fait cette révélation dans un atelier de réflexion organisé au "King’s conference center" de Kinindo ce jeudi 9 mars en présence des délégués du ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA et du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique et des journalistes.
A l’école technique secondaire d’arts, Etsa, il n’y a pas que l’acquisition des connaissances. Elle vient d’organiser une fête du maïs, une première à cet établissement. Les élèves de l’Ecole Technique Secondaire d’Arts (ETSA en sigle) n’apprennent pas seulement les connaissances en Arts, mais aussi la culture de la société Burundaise. En effet, en date du 3 Mars 2023, l’Ecole Technique Secondaire d’Arts a organisé une fête du maïs au sein de cet établissement.
Les activités ont consisté au partage du maïs autour de l’âtre et du vin traditionnel" urwarwa". Le directeur de l’école, Abbé Bandeba Vincent, indique qu’il a l’habitude de célébrer la récolte du maïs chaque année. Selon lui, l’objectif de cette fête est "l’action de grâce au Seigneur pour ses bénédictions sur nos champs et nos travaux, particulièrement pour la culture et la récolte du maïs". Ch.N.
Burundi – France – Politique
Les Français révoltés par les réformes « Macroniennes » en matière de retraites
Paris, le 11 mars 2023 (Net Press). Si Emmanuel Macron avait présenté son projet de réforme lors de son premier quinquennat, certainement qu’il n’aurait pas gagné son deuxième mandat, tant les Français sont contre les réformes des retraites qu’il envisage. D’ailleurs, les Français sont appelés ce samedi 11 mars à manifester pour une septième journée contre cette réforme très impopulaire et voulue par Emmanuel Macron, sur fond de grèves persistantes, une journée test pour la suite du bras de fer entre le gouvernement et les syndicats.
Il s’agit de la septième journée depuis le 19 janvier contre cette réforme voulue par le président français, Emmanuel Macron et son report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Les Français sont, selon les sondages, majoritairement hostiles, la jugeant « injuste », notamment pour les femmes et les salariés aux métiers pénibles. L’on saura également que les Français ont été gênés par le déplacement de leur président en Afrique, où ils ont enregistré d’incroyables dérapages de sa part, avec un pic quand il a été vu à Kinshasa, une bouteille de bière à la main.
Les deuxièmes mandats en France ont toujours été catastrophiques à l’exception de l’ancien président Jacques Chirac (17 mai 1995 – 16 mai 2007). Evidemment, Emmanuel Macron a fait mieux qui Nicolas Sarkozy et François Hollande qui n’ont exercé qu’un seul mandat. Sinon, l’on se souvient que le deuxième septennat (21 mai 1981 – 17 mai 1995) correspond au génocide des Tutsi au Rwanda, en avril 1994. J.M.