Muyinga, le 14 mars 2023 (Net Press). Des informations en provenance de la commune de Butihinda, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays, rapportent que trois enfants issus d’une même famille ont été foudroyés dans l’après-midi de ce dimanche, au cours de fortes pluies mêlées de tonnerres.
Les mêmes sources précisent qu’un des enfants a trouvé la mort au moment où deux autres ont été blessés. Ces derniers ont été dépêchés dans une structure de santé tout proche pour des soins urgents. D’après toujours des informations émanant des proches de cette famille, la vie des deux enfants blessés n’est pas en danger.
Des phénomènes du genre se remarquent un peu partout dans le pays où des gens ne cessent d’être foudroyés par des pluies torrentielles. Parfois, si ce n’est pas des cas de décès, c’est aussi des cas de destructions des maisons d’habitation ou des écoles, ce qui paralyse des activités scolaires ou pousse des populations à déménager en catastrophe.
Les populations de Rumonge, au Sud-ouest du pays, tout comme celles de Bujumbura, surtout dans la commune de Mutimbuzi où se trouve les localités de Gatumba et de Maramvya, en savent quelque chose. Certaines d’entre elles viennent de passer plus de trois ans dans des conditions humainement désagréables. J.M.
Burundi - Justice
Un vieux de 80 ans libéré de la prison mais bloqué à Rumonge faute de ticket de transport
Rumonge, le 14 mars 2023 (Net Press). Gahungu, qui porte le sobriquet de Biryumwenda, âgé de 80 ans, a été libéré de la prison de Rumonge, au Sud-Ouest du pays, depuis le 6 mars dernier, mais il est bloqué sur la colline de Mutambara, dans cette même ville de Rumonge, faute de frais de transport.
Originaire de la commune de Muhuta, dans la même province, Gahungu qui porte le sobriquet de Biryumwenda vient de purger une peine de 20 ans à la prison de Rumonge. Il a été libéré de la prison le 6 mars mais il reste bloqué sur la colline Mutambara, selon le chef de cette colline qui héberge ce détenu emblématique.
Titubant et parlant difficilement, le seul souci de cet homme qui dit à celui qui l’écoute qu’il est détenu depuis le régime de Michel Micombero, (1966 – 1976) pour des raisons qu’il ignore, est d’arriver chez lui sur la colline de Nkuba, dans la zone Gitaza, en commune de Muhuta. Il appelle les âmes charitables à lui venir en aide en le transportant jusque chez lui.
Même si la route n’arrive pas à son domicile, il indique que sa famille va l’aider à escalader une montagne à partir de la localité de Nyaruhongoka et il va monter une haute montagne pour atteindre et terminer ses jours étant chez lui. Aux dernières nouvelles, la Croix Rouge du Burundi, à travers sa présidente, Christine Ntahe ou « Maman Dimanche » pour les intimes, est en train de voir comment il peut communiquer avec les membres de sa famille afin de pouvoir le transporter et leur remettre le vieux qui a enduré une si longue période en détention.
Le chef de la colline Mutambara souligne qu’il y a d’autres détenus bloqués sur cette colline. Les défenseurs des droits de l’homme demandent au ministère de la justice de transporter les détenus libérés provenant des provinces lointaines. Sinon, selon toujours ces activistes, ils deviennent source d’insécurité à Mutambara. F.N.
Burundi – Politique
Le directeur de Parcem reçu en audience par le premier ministre
Bujumbura, le 14 mars 2023 (Net Press). Le premier ministre du gouvernement du Burundi, Gervais Ndirakobuca, a reçu dans son cabinet de travail ce 14 mars le directeur national de l’Ong « Parole et Action pour le réveil des consciences et changement de mentalités », Parcem, Faustin Ndikumana. Les deux ont échangé sur les défis qui hantent le pays actuellement.
Les échanges ont également porté sur des solutions à ces problèmes ainsi que le rôle que peut jouer la Parcem dans tout cela. Selon des informations en provenance de la primature, la rencontre a été cordiale et fructueuse. Rappelons que Faustin Ndikumana est l’un des rares activistes des droits de l’homme qui n’a jamais quitté le pays. D.N.
Burundi – Politique
L’effigie du prince Louis Rwagasore détruite dans la province de Karusi
Karusi, le 14 mars 2023 (Net Press). Nous apprenons que l’effigie du prince Louis Rwagasore, le père de l’indépendance du Burundi, a été détruite par des inconnus dans la nuit de dimanche à lundi 13 mars, dans la province de Karusi, au Centre-est du pays. Selon nos informations, les auteurs de ce forfait n’ont pas encore été identifiés.
Des réactions se font entendre ici et là, chez les Upronistes tout comme chez ceux qui apprécient à sa juste valeur le combat mené par le prince Louis Rwagasore, avant de sacrifier sa vie pour l’obtention de l’indépendance de ce pays. Pour eux, un acte pareil est une honte dans le concert des Nations civilisées.
Une opinion va jusqu’à penser que l’auteur d’un tel acte doit être mentalement dérangé car le prince Louis Rwagasore est une personnalité qui, jusqu’à présent, fait l’unanimité dans toutes les couches de la population et dans l’histoire immédiate de ce pays, quelles que soient ses turbulences.
Ils demandent qu’il y ait des enquêtes approfondies pour retrouver l’auteur de ce forfait. Au cas où il serait malade, de le faire soigner dans des structures appropriées et au cas contraire, que la justice lui demande d’expliquer les mobiles de son acte. Ce n’est pas la première fois que cette effigie soit détruit.
De par le passé, dans la province de Gitega, un cas similaire s’est produit et là non plus, l’auteur de ce crime n’a pas été identifié. Un analyste indique que plus le temps passe, plus les jeunes générations se forgent d’autres personnes de référence comme c’est le cas de Melchior Ndadaye pour les jeunes du Frodebu des années 1990 et Pierre Nkurunziza pour les « Cnddfddistes » pur-sang, à partir de 2005. Ch.N.
Burundi – Economie
Attrapée en flagrant délit en possession de 5,5 kg de coltan
Kayanza, le 14 mars 2023 (Net Press). Une dame du nom d’Annonciate Mukeshimana a été attrapée hier en possession de 5,5kg de coltan qu’elle allait acheminer au Rwanda voisin. Nous apprenons que pour le moment, elle est entre les mains de la police qui confectionne son dossier à présenter devant les instances judiciaires.
Les faits se sont déroulés dans la commune de Kabarore, de la province de Kayanza, au Nord du pays. Les habitants de cette commune sont souvent tentés par la fraude avec le voisin du Nord car la monnaie y est très forte, d’où les intentions ne fléchissent pas même s’il y a applications de sanctions dures.
Nous apprenons que vers la fin de l’année dernière, son mari avait été également soupçonné d’être en possession de 50 kg de coltan qu’il vendait lui aussi au Rwanda. Il a pu sauver sa tête et fui au Rwanda où il est resté jusqu’à présent. Malgré cette absence, il a été condamné par la justice burundaise à 10 ans de prison, reconnu coupable de vente frauduleuse des minerais. J.M.
Burundi – Economie
La rupture du courant électrique paralyse les activités génératrices de revenus à Rumonge
Rumonge, le 14 mars 2023 (Net Press). Suite à la coupure répétitive du courant électrique dans cette province, des activités génératrices de revenus souffrent de ce manque et sont au ralenti, si pas en berne. Des banques commerciales aux salons de coiffures, en passant par des secrétariats publics, tout le monde se plaint.
Toutes ces personnes pointent du doigt la régie de distribution de l’eau et de l’électricité qui ne parvient pas à régler le problème alors que des taxes et autres dues sont régulièrement versées dans le trésor public. Des gens ne comprennent pas comment ils peuvent passer plus de trois heures dans une banque sans être servis, uniquement pour la coupure du courant électrique.
Une opinion pense que la Regideso n’en est pas capable du fait qu’elle possède de vieux outils qu’elle ne sait pas remplacer, faute de devises. Elle est convaincue également que le fait de s’introduire dans l’importation du carburant a également changé la focalisation de la société vers ce secteur de loin plus rentable au détriment de la distribution de l’eau et de l’électricité. D.N.
Burundi – Usa – Economie
« Faillite de Silicon Valley Bank : les autorités tentent de rassurer les marchés intérieurs malgré la panique », dixit Rfi
Washington, le 14 mars 2023 (Net Press). Alors que les marchés financiers ont tangué fortement ce lundi 13 mars après l’effondrement de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), le président américain Joe Biden et les responsables européens ont tenté de ramener le secteur au calme. Ils ont voulu assurer qu’il n’y aurait pas de contagion dans le secteur bancaire mondial, alors que les conséquences peuvent aller jusqu’à la tech chinoise.
Le président américain, Joe Biden, a fait une allocution télévisée tôt lundi matin pour dissiper les inquiétudes face au risque de contagion, signe que la Maison Blanche prend très au sérieux la faillite de cette banque californienne spécialisée dans l’industrie de la Tech.
Les Américains peuvent « avoir confiance » en un système bancaire « solide », a assuré le président américain. « Nous ne nous arrêterons pas là » : depuis la Maison Blanche, il a cherché à alimenter la ressource la plus précieuse qui soit sur les marchés : la confiance, seul rempart contre une contagion à grande échelle des ennuis de la SVB. Le chef de l’État a assuré qu’il ferait « tout ce qui est nécessaire ».
Les autorités américaines ont mis sous tutelle vendredi 10 mars cet établissement proche des milieux technologiques. Il a été mis aux enchères avec l’objectif de trouver un repreneur au plus vite. Elles sont également intervenues en toute hâte face à la faillite de deux plus petits établissements, Signature Bank et Silvergate Bank, connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des cryptomonnaies.
Dimanche, les autorités américaines ont annoncé qu’elles allaient garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de SVB et permettre l’accès à tous les dépôts de Signature Bank. La Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine) s’est engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients.
Joe Biden a aussi fait savoir qu’il demanderait au Congrès de légiférer pour « renforcer » la régulation bancaire, durcie après la débâcle de Lehman Brothers en 2008. Car cette législation a été ensuite allégée par son prédécesseur Donald Trump. Il a promis que les contribuables américains ne seraient pas mis à contribution, mais les investisseurs et actionnaires ne seront eux pas « protégés » face aux pertes essuyées. Les autorités veulent à tout prix éviter une panique sur les marchés lundi et des retraits en masse des clients des banques, un « bank run » aux effets potentiellement dévastateurs. Ch.N.