Mwaro, le 17 février 2021 (Net Press) . Trois personnes sont mortes foudroyées ce mardi 16 février au chef-lieu de la province de Mwaro, au Centre du pays, en bas du nouveau marché, lors de fortes pluies mélangées à des tonnerres, apprend-on des sources sur place. Selon nos sources, les victimes s’abritaient dans l’une des maisons du coin, les blessés ont été transmis manu militari au centre de santé de la Croix Rouge de la province de Mwaro pour les premiers soins.
Nous apprenons que les victimes de la foudre étaient au nombre de cinq, tous membres de l’association de fabricants de briques. Outre les trois qui sont morts sur le champ, il y a également deux autres qui ont été blessés et qui ont été également admis au centre de santé de la Croix Rouge de Mwaro. N.R.
Burundi - Politique
Des cas de tensions subsistent entre les "Cnlois" et les "Cnddfddistes"
Bujumbura, le 17 février 2021 (Net Press) . Nous apprenons que des membres du principal parti d’opposition, Cnl, au nombre de quatre, qui venaient des festivités du 2ème anniversaire de leur formation politique, dimanche 14 février, ont été tabassés par des jeunes du parti de l’Aigle, les Imbonerakure, armés de gourdins.
La scène macabre s’est déroulée dans une buvette située sur la colline de Gisovu, dans la zone de Kiyenzi, de la commune de Kanyosha, dans Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Les jeunes du Cndd-Fdd ont accusé les membres du parti Cnl, qui partageaient un verre, de tenir une réunion non connue par l’administration.
Selon des informations en provenance de cette circonscription, le propriétaire du bar a tenté de calmer le jeu sans y parvenir et il a fallu l’intervention du chef de zone Kiyenzi pour que la bagarre s’arrête. Les jeunes "Cnlois", dont un a perdu des dents, ont été évacués vers une structure sanitaire locale qui a refusé de les accueillir. Ils ont dû être transportés vers la capitale économique Bujumbura. J.M.
Burundi - Politique - Opinion
"Une décision controversée", selon une opinion !
Bujumbura, le 17 février 2021 (Net Press). Au cours d’une réunion avec les nouveaux membres des cabinets des gouverneurs, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, a recommandé que dans le cadre de gonfler l’assiette de la trésorerie de la mairie de Bujumbura, toutes les maisons d’habitation localisées tout près des marchés transformés pour usage commercial, doivent déménager vers les différents marchés pour payer les impôts et taxe à partir du 1er mars 2021.
Une opinion contactée par la rédaction trouve que cette mesure est controversée d’autant plus que les propriétaires de ces maisons transformées avaient contracté des crédits bancaires pour cet effet. Pour le moment, ils ne savent à quel saint se vouer pour la régularisation de ces dettes. Ils se demandent pourquoi ce ministère n’a pas voulu percevoir ces impôts et taxes pour ces alimentations et boutiques transformées sans devoir les relocaliser au marché.
Selon notre interlocuteur, une mesure gouvernementale a interdit aux éleveurs de garder le bétail dans les étables et non les faire sillonner des collines, une décision qui devait entrer en vigueur dans une période de plus d’une année. Ils se demandent alors pourquoi la décision du ministère de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire doit être appliquée sans délais.
Burundi - Santé
L’Ong Msf change provisoirement de lieu de travail
Bujumbura, le 17 février 2021 (Net Press) . L’information émane du coordonnateur de l’Of Médecins sans frontières, Msf, Ferdinand Niyonzima, qui a déclaré que c’est dans l’optique d’appuyer l’hôpital Prince Régent Charles dans la prise en charge des personnes traumatisées et cela, du 1er mars au 31 décembre de cette année.
Ferdinand Niyonzima dit qu’après les visites qu’ils ont faites à l’hôpital prince régent Charles, ils ont trouvé que cette structure sanitaire exerce des activités similaires à celles de Msf, d’où y travailler apparaît comme un complément de l’Ong.
A la question de savoir si la Msf réalisera toutes les activités, il a répondu qu’il y aura une petite différence car le service de restauration pour les malades sera exclu ainsi que celui de garde malade. Il a dit que ce qui compte pour les malades, c’est les soins. N.B.
Burundi - Tanzanie - Santé
Pas de pandémie de covid-19 sur le sol tanzanien
Dar es salam, le 17 février 2021 (Net Press) . C’est une affirmation du président de la Tanzanie, John Pombe Magufuli, où une année vient de s’écouler sans que l’Etat de ce pays ne déclare un seul cas de covid-19 dans ce pays, une affirmation bien entendu rejetée par la population tanzanienne.
Le président Magufuli a dit que puisqu’il n’y a pas de covid-19 dans son pays, la population est demandée de s’adonner aux travaux de développement pour accroitre la production afin que l’excédent soit vendu à l’étranger.
Malgré ces balivernes du président tanzanien, l’ambassadeur de des Etats-Unis dans ce pays a révélé la semaine passée que les personnes atteintes du covid-19 au pays de Julius Nyerere augmentent du jour au lendemain. N.B.
Burundi - Confessions Religieuses
La communauté islamique du Burundi entre le marteau et l’enclume
Bujumbura, le 17 février 2021 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communal rejette la prise d’acte mettant en place de nouveaux dirigeants de la communauté islamique du Burundi et invite l’organisation à organiser de nouvelles élections inclusives. Ibrahim Dusabe, le porte-parole du comité islamique du Burundi, Comibu, se dit surpris de la prise de cette décision.
Dans une correspondance de deux pages du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, adressée en date du 15 février 2021 aux nouveaux dirigeants du Comibu, ce haut gradé du ministère dit que le déroulement des élections pour la mise en place de nouveaux organes du Comibu a été exclusif et recommande aux organes intérimaires d’organiser des nouveaux élections inclusives.
De son côté, Ibrahim Dusabe dit que les élections se sont déroulées en bonne et due forme, dans un climat de transparence et affirme que le ministre pouvait prendre cette décision avant la tenue de ces élections et ajoute que le quorum était atteint. Ibrahim Dusabe dit que les nouveaux organes du Comibu obéissent et comptent réorganiser les élections dans les prochains jours. N.R.
Burundi - Rdc - Sécurité
Un bilan de 10 morts massacrés en RDC
Beni, le 17 février 2021 (Net Press) . C’était dans la nuit du 15au16 février 2021, dans le territoire de Beni, à l’Est de la Rdc, que 10 personnes ont été massacrées lors d’une attaque armée. Les accusés de ce crime sont les Adf (forces démocratiques alliées) qui ont pillé les boutiques et les pharmacies après avoir tué les civils dans le territoire de Beni.
L’administrateur du territoire de Beni dit que ce bilan de 10 morts est provisoire. Les Adf sont à l’origine des rebelles musulmans ougandais installés dans l’Est de la Rdc depuis 1995. Ils n’attaquent plus l’Ouganda voisin depuis des années mais le territoire de Beni, a conclu l’administrateur du territoire de Beni. N.B.
Burundi - Usa - Politique
"Donald Trump charge McConnell et sème la zizanie chez les républicains", dixit Rfi
Tallahassee, le 17 février 2021 (Net Press). La guerre est ouverte au sein du parti républicain. Dans un long communiqué incendiaire, Donald Trump s’en prend vivement au chef de la minorité de son parti au Sénat. L’ancien président accuse Mitch McConnell d’être un escroc et prévient qu’il soutiendra les candidats de son mouvement qui se présenteront contre les républicains aux primaires dans la perspective des élections de mi-mandat.
« Mitch McConnell est un escroc politique renfrogné et maussade qui ne sourit jamais. Si les sénateurs républicains restent avec lui, ils ne gagneront jamais ! », écrit Donald Trump. « Le parti républicain ne pourra plus jamais être respecté ou fort avec des "dirigeants" politiques comme Mitch McConnell aux commandes », a insisté le magnat de l’immobilier. Et d’imputer au sénateur la perte choc de la majorité à la chambre haute, en janvier.
Dans une charge inédite contre celui qui l’a fidèlement servi pendant quatre ans, l’ex-président prévient « quand cela sera nécessaire, je soutiendrai aux primaires républicaines les candidats qui épouseront ma politique de l’Amérique d’abord ». La guerre est déclarée.
Trump responsable
Ce communiqué au vitriol de quatre pages n’est pas surprenant : Mitch McConnell avait sévèrement étrillé l’ex-président samedi dernier après son acquittement, et a publié ce mardi une tribune dans le Wall Street Journal dans laquelle il répète que Donald Trump est responsable des émeutes du Capitole.
Un nouveau geste de défiance inadmissible pour l’ancien président. Mais la sortie de Donald Trump risque de coûter cher aux républicains déjà confrontés à une carte électorale plus difficile que leurs opposants pour les élections de mi-mandat en 2022 : ils remettront en jeu 24 sièges contre seulement dix chez les démocrates. D.N.